Lady Oscar - André
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 ......Fin......(oneshot) (Goldorak)

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Oscar1965
L'ombre et la lumière de l'amour
L'ombre et la lumière de l'amour
Oscar1965

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MessageSujet: ......Fin......(oneshot) (Goldorak)   ......Fin......(oneshot) (Goldorak) EmptyDim 1 Fév 2015 - 17:43

Je poste aujourd'hui un autre court oneshot issu de l'univers de Goldorak. 

Il était 3h du matin. Je ne pouvais pas dormir. Je me suis levée pour tordre cette foutue histoire hors de mon cerveau.  Un conseil, retournez lire une fic joyeus après... Je m’excuse d’avance…






Fin
 
Avant 


Par qui, par quoi cela arriva-t-il? On l’oublia. Une bataille, une autre. Épique, effrayante, déchirante et brutale. Rien de nouveau en somme. Peut-être rien de bien original non plus.

La dernière…

Phénicia rejeta la tête en arrière, hurlante, l’esprit envahi par le vide. Et quelque part un robot de lumière et d’acier, chanté, adulé et invincible, s’écroula… et ne se releva plus…

***

Pendant 


Il n’était que douleur, feu, vide.  Comment pouvait-il ressentir cette brûlure alors que tout était si froid? Si froid… Tout se disloquait : le poste de pilotage où il officiait tout à l’heure si complètement, était un amas de tôles et de circuits nimbé d’une fumée âcre, ponctué de courts-circuits.

Ses membres déjà ne lui appartenaient plus. Il tombait, écartelé, broyé, brûlé, tordu. L’esprit voulu se réfugier quelque part, n’importe où : ne plus ressentir cette infernale impuissance, ce goût amer de défaite, ce désespoir si complet qui avalait tout. Ne plus respirer pour ne plus souffrir. Les instincts rebellés, se débattre encore, vouloir encore, gruger encore l’os si dur du courage. Ce n’était pourtant pas suffisant. Pas cette fois-ci. Alors, de dépit, verser une larme, une seule, la dernière et s’accrocher au goût salé et chaud de l’ultime détresse.

« J’ai failli. »

Des bras qui soutiennent, entourent, caressent la loque étrangère de ce corps qui commence déjà à ne plus être le sien. Une voix aimée qui murmure des incohérences et apaise le feu de ses larmes. Mélange de larmes sur une joue ensanglantée. Paroles de femme dans ses cheveux :

«  Je ne veux pas… Non, non, reste… Tu vas rester… »

La mémoire qui se disloque, les noms et les visages se déchirant, sans plus de liens entre eux : l’odeur d’une fleur, le visage d’un homme aux cheveux gris, le son d’une guitare, une petite fille aux yeux d’azur devenue femme et l’appelant par son nom, une voix :

 « Mon frère de l’espace… »

Et comme dernier cadeau, la sensation exaltante de galoper sur un animal blanc. Grisé, fou, libre.

Ces bras et cette voix et ces larmes :

« Actarus! »

Rêver et regretter le baiser jamais donné, la première et la dernière étreinte, ces mots restés muets pour toujours. Regrets…

« Là aussi j’ai failli… »

Sa conscience lui laissant un répit : les yeux ouverts, plonger dans le néant par le chemin très doux de ses yeux à elle. Souvenir complet, entier, agitant la brume maintenant presque noire de sa mémoire :

Debout, au temps glorieux, debout dans la main de fer et de puissance, la serrant contre son cœur avec des mots insignifiants alors que la vérité était là, cadeau de ce moment d’éternité: deux cœur à l’unisson regardant le soleil se coucher. L’éternité à portée de main… Et pourtant, l’éternité qu’il gaspilla se termine, se déchire et disparait... Un souffle, un autre. Et avant d’être aspiré par le néant, seulement la force de murmurer un mot :

« Vénusia… »

***

Elle hurla, encore et encore. À se déchirer les poumons et la gorge, à se rompre les cordes vocales, à ameuter les démons de l‘enfer où elle allait bientôt glisser. Elle hurla. Comment l’air pouvait-il fournir encore de quoi la laisser émettre le moindre son alors qu’il était devenu froid, dense, quasi liquide? Comment sa peau pouvait-elle encore sentir la douce chaleur du corps qu’elle enlaçait alors qu’elle n’était que douleur?

Vide… Ce n’était plus maintenant qu’une coquille vide et elle allait devoir se passer du radeau bienfaisant et salvateur de ses bras, de son corps, de ses lèvres pour toujours. Une éternité de vie sans lui. Non. Impossible. Une éternité à l’attendre, à l’espérer, à guetter le moindre de ses regards, la moindre brise qui caresserait ses cheveux. Une éternité à attendre qu’il daigne enfin l’aimer, cela elle en avait eu la force. Mais ceci… cette chose inerte qui refroidissait déjà entre ses bras endoloris… Pas la force, pas le courage. C’est idiot le courage puisque cela ne mène à rien d’autre qu’à ce vide.

Elle hurla. Tissant de sa voix le fil ténu qui emportait sa raison vers le ciel constellé d’étoiles d’où il était tombé jadis.

***

Après


On retrouva deux corps parmi les décombres fumants. Deux masses ensanglantées, imbriquées l’une à l’autre. Les vêtements déchirés, la peau noircie et les membres disloqués. Deux… dont l’un respirait encore. Les yeux bleus, grands ouverts, avait viré au gris en fixant le ciel d’une planète qu’il avait payée de sa vie. Les yeux bruns, refermés sur une douleur impossible. Un visage de femme, tragique noyée par un premier amour.

Alcor dut s’éloigner. Ses entrailles rejetant leur contenu d’une façon fort peu virile par des haut-le-cœur incontrôlables. Ses poings serrés sur rien, ses yeux versant des larmes de dépit, de honte, de peine enfin, immense et crue. Procyon, à genoux, grattait inconsciemment le sol de ses ongles, jusqu’au sang, près des victimes. Le cœur vide maintenant. Tout l’amour s’en était répandu lorsqu’il s’était brisé sur cette vision atroce :

« Mon fils… »

Phénicia ne reprit conscience qu’au bout de trois jours. À jamais, l’étincelle de ses yeux un peu ternie.

***

« Bonsoir ma tante. Je vous ai apporté des biscuits. »

Aucune réponse. Mais il n’y en avait jamais n’est-ce pas? Ce visage trop lisse sous les cheveux blancs. Ces yeux sombres qui regardaient on ne savait où. Les trop rares paroles sans suite et presque sans signification qu’elle prononçait au hasard, dans les moments les plus incongrus. Mince comme un fil, les épaules voûtées par le poids des ans et du chagrin, enveloppée de solitude comme d’un cocon invisible. Intouchable et intouchée car absente au monde. Depuis si longtemps…
L’enfant approcha une main hésitante vers la joue de papier de soie :

-Qu’est-ce qu’elle a ma tante, dis papa?

Que répondre? À sa cette même demande, autrefois, sa mère Phénicia lui avait simplement répondu des paroles qu’il n’avait pas comprises :

-Elle est déjà avec lui, mon petit Actarus. Elle l’a déjà rejoint là-haut, là-haut, très loin dans l’espace….

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

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Oscar1965
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Oscar1965

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MessageSujet: Re: ......Fin......(oneshot) (Goldorak)   ......Fin......(oneshot) (Goldorak) EmptyDim 1 Fév 2015 - 18:05

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Commentaires pour "Fin..."

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