Lady Oscar - André Forum site Lady Oscar - La Rose de Versailles - Versailles no Bara - Berusaiyu no Bara - The Rose of Versailles - ベルサイユのばら |
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| Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Sam 6 Mar 2010 - 13:19 | |
| il y a une chose que j'adore chez toi Maria : c'est ta capacité à faire l'intrigue toute seule^^ J'avoue, j'ai été vache avec Clément et Allegra. Ils sont mignons tous les deux en plus... Que vais-je faire avec Clément ? Pour l'instant aucune idée. De toute façon, depuis ce matin, je n'ai aucune idée pour rien. Il doit y avoir des jours comme ça *soupir* Mais tu as raison, l'ami Rainier devrait lui renvoyer l'attelage (j'ai fait ce que j'ai pu pour trouver un équivalent correspondant à l'époque ) Avec tes suggestions, tu m'incites à rajouter des chapitres, bientôt ça ne va plus être une fic fleuve mais une fic océan Non,non, Oscar ne sera pas la fille de Marie. Quoi que... Non, je ne peux pas parce que ce sera la mère d'André, donc ça poserait le problème de l'inceste pour la suite de l'histoire, mais dommage parce que l'idée d'un général qui aurait un enfant avec une autre femme, son unique amour, me plaisait bien... Je ne vais pas la faire mourir non plus. Trop de pathos tue le pathos Pour les ''aveux'' de papa Jarjayes, j'aurais pu écrire (j'y ai pensé et puis je me suis dit que ça faisait un poil too much) : dédicace spéciale à Maria qui a attiré mon attention sur ce point Comme tu le dis, il faut un autre drame dans la vie de Rainier (réponse du personnage lui-même : ''Diantre ! Vous ne trouvez pas que j'en ai eu assez !'' ; l'auteure sadique que je suis : "Nous verrons, très cher, nous verrons..." ) pour le faire changer. Le problème est le suivant : le Rainier de l'animé ou du manga ne me semble pas avoir une volonté brisée, il croit réellement à ce qu'il dit, donc comment expliquer son changement de manière crédible ? Mais on n'en est pas encore là... Là, on va avoir une zolie confrontation voire plusieurs^^ Il faut que j'arrive à caser ça ce week-end parce que les dimanches suivants, je suis assesseur pour les élections, donc impossibles d'écrire en tenant un bureau de vote Pourquoi Rainier choisira-t-il d'élever Oscar comme un garçon ? Il y aura plusieurs raisons : j'expliquerai en temps utile Donc merci de ton commentaire : comme toujours il est très éclairant Et j'écris la suite aussi vite que je peux, as usual ****** Edit Bon disons que j'ai réussi à écrire une petite suite qui en appelle immédiatement une autre. Avec un peu de chance j'arriverai à écrire la suite de ma suite demain |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 0:39 | |
| J'ADORE!!!!!!!! ha mais Arlène où vas-tu dont chercher ce génie machiavélique??????? J'adore ça vraiment, c'est tellement un coup bas venant du père de Rainier, inviter la famille de la future fiancé qu'il a choisi, et la présenté comme telle à Rainier qu'à la fin dur epas aussi subtilement qu'eux ne se sont rendu compte de rien, mais lui a reçu le coup!!!!! ha c'est trop diaboliquement bon!!!!!! Mais là sa restera pas comem ça..... Bon on sait que Rainier va épouser Louise-bha vi sinon ya pas d'Oscar tssss.... maiiiiiiis j'ai vraiment de la peine pour Marie c'est tellement cruelle.... Mais j'ai hate de lire les confrontations vraiment et jsuis contente de voir que MAria s'enflamme aussi pour une autre fic que la mienne *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 0:50 | |
| Tu comprends mes problèmes de bugs d'auréole maintenant / Pas gentil ce coup-là papa Jarjayes, pas gentil du tout Non, ça ne restera pas comme ça, mais effectivement Rainier finira par épouser Louise. Et ce sera un coup dur pour Marie et Rainier, là je ne pense pas trop spoiler ma fic en le disant Les confrontations, je vais essayer d'en écrire une partie demain. :vvgrety: Il faudra que je lise les commentaires sur ta fic ''Aimer ailleurs pour oublier'' : comme je commente chez Marine, je ne le fais pas ici, et donc je ne lis pas la superbe fic en commentaires (une innovation dans les fanfics ) que Maria et toi êtes en train d'écrire |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 1:12 | |
| Cette fic de commentaire va devenir un classique si sa continue lollllll Mais je tassure parfois les commentaires, réactions et versions de maria sont mieux que ma propre fic Quand à ta fic, oui je sais qu'il éposuera louise.... mais jme psoe pleins de questions quand même... pourquoi.... comment sa finira... Comment le prendront-ils? Et tout le cheminement qui mènera rainier à devenir le général que l'on connait ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 12:33 | |
| Et oui, j'ai encore du pain sur la planche Pour votre fic en commentaires, je la lirais une fois que ta fic ''officielle'' sera terminée, histoire de lire tout d'un coup et de faire des commentaires sur les commentaires |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 16:59 | |
| coimmentaire sur les commentaire fort lolllll Et bien tons ouhait devrait être exaucé bientôt, sa achève ce fleuve et jattends tjrs la suite quand même lollll ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 19:10 | |
| Je la poste immédiatement |
| | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 19:13 | |
| comment ça, Marina, t'es contente que je m'enflamme pour une autre fic que la tienne ?!! Tu commences à en avoir marre que je m'acharne sur toi ?!!!! pour répondre à Arlène : " ma capacité à faire l'intrigue toute seule" ? je dois avoir une imaginatiuon trop débordante ! Tu sais quoi, tu n’as pas fait de dédicace mais je l’ai bien sentie tout de même et ça m’a d’ailleurs fait sourire à ce moment-là !! Comme quoi, les intentions peuvent être aussi visibles que si elles avaient été écrites noir sur blanc ! Hé dis-donc, je croyais que tu plaisantais quand tu disais que j’avais fait un spoiler en disant que Marie était peut-être la mère d’André !! ( bah oui, tu avais mis un petit « » alors moi, quand j’ai lu la phrase et que j’ai vu le petit bonhomme, j’ai fait ce qu’il y avait écrit sur le panneau !!!). Donc en fait, c’est bien ça… dingue … c’est une chose s’amuser à résoudre tes énigmes, c’en est une autre de se rendre compte qu’on a réussi … ça me rend encore plus accro à ta fic !!!!! je veux carrément savoir comment les chemins de Rainier et Marie se décroisent !!!!!!!! :bounce: :bounce: pour la suite : Visiblement, pas de coup de foudre au premier regard entre Louise et Rainier :silent: … ou peut-être faut-il attendre que Marie sorte de la pièce pour qu’il daigne regarder Louise Quoique, il a tout de même vu qu’elle gardait la tête baissée … ah ! C’est déjà ça ! Il aurait pu ne même pas remarquer qu’elle avait été discrète durant tout le repas ( il aurait pu complètement oublier qu’elle était à table avec eux !!!). Donc une trace d’intérêt tout de même… de la simple curiosité ? de la politesse ? ou les premières étincelles d’un amour qui brulera plus fort que le soleil :!: :!: je plaisante. Là, j’étais partie loin ! ( c’est l’effet « Roméo et Juliette », j’ai écrit une lettre de 6 pages à une copine pour lui dire ce que j’avais pensé de la pièce !!), je n’ai pas assez d’éléments en main pour travailler sur ton intrigue !! J’avais complètement zappé que Louise possédait le nom de famille des nobles que servait Marie… tu as dû trouver ça bizarre que je ne fasse pas de commentaire là-dessus, non ? Tu as écrit la petite phrase de rappel juste pour moi dans ce chapitre-ci, pas vrai ? ( là encore, tu t’es retenue d’écrire en dédicace : « pour Maria qui devrait être un peu plus attentive quand elle lit !!! »). Parce que bien sûr, sinon, j’aurais fait un commentaire que voici : Alors ce coup là, Arlène … c’est fort !!! tu nous mets, pauvres lecteurs, dans une situation bien embarrassante… parce qu’on se dit qu’à peu de choses près, il aurait pu rencontrer Louise à la place de Marie et son amour aurait peut-être été autre… alors là, c’est tragique : il faut choisir : Louise ou Marie… j’aime beaucoup Louise alors j’ai envie de la favoriser mais comme Rainier&Marie sont mignons ensemble, on n’a pas envie de les séparer… aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! ( si je ne perdais pas naturellement autant de cheveux, je m’arracherais sans hésiter ceux qui me restent !!).Alors, tu as voulu un Jarjyes pervers qui préfère blesser sournoisement en laissant Marie se ridiculiser en venant à lui plutôt que d’annoncer tout-de-go que Louise était l’heureuse ( « heureuse », c’est vite dit, elle n’a pas l’air de sauter de joie !! - pas assez « réactive » pour ça !! - ho ho !! Mais attends un peu, et si elle n’avait pas envie d’épouser Rainier parce que son cœur est également ailleurs ce qui ferait qu’ils seraient alliés… intéressant… et c’est comme ça qu’il la prend en sympathie, (à défaut de tomber amoureux d’elle), en la découvrant peu à peu… à suivre) et donc, avant de faire ma parenthèse, je parlais d’ « heureuse », je voulais dire « heureuse élue »… ou bien il n’avait pas pensé qu’elle se lèverait… la confrontation risque de me plaire ! mais tu postes tout de suite ? je ne vais pas pouvoir la lire tout de suite, je laisse un commentaire à Marina puis j'ai un cas pratique sur les empoisonnements à terminer pour demain ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 19:22 | |
| Un cas pratique sur les empoisonnements... heureusement que je suis planquée derrière un écran parce que sinon tu aurais peut-être envie d'essayer sur moi, vu ce que je viens de poster Note quand même que j'ai écrit ''à suivre'', donc je n'ai pas encore tout dit, mais comme je le dis, la fin est proche quand même : il y a encore quelques points que je dois aborder... Mais les fics fleuves c'est bien aussi quand ça s'arrête |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 19:27 | |
| - maria a écrit:
- J’avais complètement zappé que Louise possédait le nom de famille des nobles que servait Marie… tu as dû trouver ça bizarre que je ne fasse pas de commentaire là-dessus, non ? Tu as écrit la petite phrase de rappel juste pour moi dans ce chapitre-ci, pas vrai ? ( là encore, tu t’es retenue d’écrire en dédicace : « pour Maria qui devrait être un peu plus attentive quand elle lit !!! »). Parce que bien sûr, sinon, j’aurais fait un commentaire que voici :
Alors ce coup là, Arlène … c’est fort !!! tu nous mets, pauvres lecteurs, dans une situation bien embarrassante… parce qu’on se dit qu’à peu de choses près, il aurait pu rencontrer Louise à la place de Marie et son amour aurait peut-être été autre… alors là, c’est tragique : il faut choisir : Louise ou Marie… j’aime beaucoup Louise alors j’ai envie de la favoriser mais comme Rainier&Marie sont mignons ensemble, on n’a pas envie de les séparer… aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! ( si je ne perdais pas naturellement autant de cheveux, je m’arracherais sans hésiter ceux qui me restent !!). Et oui, je ne suis pas qu'une épouvantable auteure sadique avec les personnages, je le suis aussi parfois avec les lecteurs Parfois sans le vouloir d'ailleurs C'est grave docteur ? Quand j'utilise ce smiley --> ça veut souvent dire que je prends la situation avec humour, je ne le fais pas pour brouiller les pistes^^ J'espère que la suite que je propose te plaira quand même. Fais une provision de kleenex quand même xD Mais non je n'ai pas de parts dans cette entreprise, quelle idée |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 7 Mar 2010 - 19:59 | |
| Merci Je suis ravie non pas de t'avoir fait pleurer, mais que tu ais aimé le texte sur le tragique qui s'installe dans la vie ordinaire. A l'origine, il n'était pas fait pour aller sur cette fic : il fait partie d'un texte que j'ai écrit comme ça. Mais j'ai trouvé que pour le coup, il pouvait convenir. Et c'est un texte que je trouve assez vrai : quand quelque chose de vraiment dur nous arrive, c'est comme ça que ça se passe, enfin c'est comme ça que je le ressens. Donc je suis vraiment heureuse que mon texte t'ait touchée, parce que je l'ai vraiment écrit avec mon âme, alors que parfois je charge un peu dans le pathos, de façon un peu artificielle. Donc je t'envoie un énooooorme bisou pour te consoler des larmes que je t'ai fait verser. Je suis aussi contente que tu trouves que l'histoire aurait pu être la véritable jeunesse de Rainier de Jarjayes. ça veut dire que je n'ai pas trop mal réussi mon coup. Merci |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Lun 8 Mar 2010 - 23:15 | |
| :mmlkjh: :mmlkjh: :mmlkjh: Hoooo la la la la!!!!!!! Quelle excellente idée de terminer cette histoire sur Louise!!!!! :mmlkjh: je nya urait pas songer, mais l,idée est excellente, car on comprends tout ce qui a poussé Rainier sur ce chemin, pour devenir ce militaire rigide que l'on s'imagine aisément dans l'histoire :mmlkjh: Je suis en admiration totale chère Arlène!!!! Du pure génie que cette histoire vraiment J'ai adoré vivement la prochaine fic fleuve *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mar 9 Mar 2010 - 7:57 | |
| :jjhtr: contente que ça t'ait plu à ce point ! Disons que j'ai fait de mon mieux^^ Pour la prochaine fic fleuve, attendons que l'inspiration frappe à ma porte Merci beaucoup de tes commentaires si encourageants et si gratifiants |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mar 9 Mar 2010 - 17:51 | |
| 18: Le repas : Moment douloureux, pauvre Marie obligée de feindre que tout va pour le mieux et qu’elle est très contente pour la jeune fiancée !! là on compatit ! Rainier fait un esclandre en public, il me semble!!! même s’il affirme avoir attendu le départ des invités !!! Mauvais garnement ! est-ce la Chevalière qui l’a aussi mal éduqué ça ne va pas aider le Général à se rabibocher avec elle, tout ça ! au final, on n’a pas su, ils sont restés fâchés jusqu’à la mort le « tête-à-tête » Rainier/Louise :un moment difficile ! on se dit : « ah Rainier est si aimant ; il pense à la douleur de marie avant de se plaindre de son propre sort, comme c’est beau :sszazq: ! Rainier ne songe qu’à Marie alors qu’il se trouve dans un cadre romantique : auprès d’une fontaine, sous une nuit étoilée avec une charmante enfant… mais il n’en a cure ; ses yeux, son cœur, ses pensées ne sont tournées que vers une seule personne…. C’est si adorable !! :sszazq: :sszazq: :sszazq: Mais ce faisant, il dénigre complètement Louise alors on se dit aussi : ah pauvre Louise, victime innocente d’un délaissement méprisant, qu’elle ne mérite pourtant pas :aaqzaq: ! Abandonnée par ce jeune homme qui ne pense qu’à sa stupide servante :oiiloic: , que d’ailleurs, il ne connait sans doute pas encore très bien, ça ne fait pas aussi longtemps que ça qu’ils se connaissent tout de même ! Mais elle ne choisit vraiment pas le meilleur sujet de discussion. Est-elle aussi ignorante que la reine lors de sa nuit de noces, pour ne pas savoir que dans le jeu de la séduction, il est souvent préférable d’éviter d’attirer l’attention de notre « cible » sur une autre jeune fille ? J’aime la colère de Marie contre Rainier. Pas parce qu’elle est dirigée contre Rainier ( je supporte toujours leur couple… autant que je supporte Louise !! c’est dur à gérer, si tu savais ! ) ou en tout cas, pas fondamentalement dirigée contre lui mais justement, le fait qu’elle s’en prenne à lui alors qu’il n’y est pour rien ( à part une certaine naïveté qu’on pourrait lui reprocher) montre que la colère, le doute, la peur qui l’envahissent la perturbent et qu’elle porte le blâme, du coup, sur la première chose (ou personne) qu’elle peut blâmer même si c’est son fiancé. On voit qu’elle est bouleversée et à cran et, comme c’est une fille passionnée, elle est donc impulsive et donc, en conclusion : sa réaction injuste fait très vraie :lklokl: ! - Citation :
- … je préfèrerais mourir que de vivre sans vous… je…
- Et bien vivez alors ! Battez-vous ! J’adore la réponse de Marie !! j’aime sa répartie ! :hytuty: des amants sur la même longueur d’ondes quand ils énoncent la même excuse ! c’est mignon ! - Citation :
Et nulle autre ne vous supplantera jamais dans mon cœur». Encore une fois, passage à double sens : « que c’est beau pour Marie », pense-t-on aussitôt mais cette pensée est également aussitôt renversée par une autre : « mon dieu, pourquoi faut-il que Louise en souffre ?!!! » - Citation :
- Nous dormirons ensemble dans une tendresse chaste, si tel est votre souhait» répondit-il, persuadé qu’un jour ils seraient mari et femme.
on sent venir de tragique avec cette phrase ! le drame de la vie de Rainier c’est qu’il ne pourra pas épouser celle qu’il aime, on le devine bien ! De quoi rester aigri toute une vie, en effet, se dire qu’on a du poids dans la société mais qu’en réalité ça ne nous permet pas de vivre comme on le désire et surtout que ça ne nous rend pas plus heureux… je valide ta proposition de métamorphose de Rainier mais je pense tout de même que ce changement ne doit être qu’en surface. Lorsque personne ne le regarde, il doit être resté le même ( je pense aussi que le portrait en pied de son frère trône dans son bureau et qu’il doit souvent passer de longues heures à le contempler avec mélancolie, quand il est sûr que personne ne l’espionne ! ) surtout avec la présence d’André au château, qui, ainsi que tu le montres ne peut que lui rappeler son unique amour. - Citation :
- : Je ne peux que te donner qu’un triste conseil. Oublie Marie comme tu le peux…
ça c’est le moment le plus tragique de ton histoire, je trouve ! la phrase la plus déchirante ! celle qui résonne encore et encore dans les oreilles plusieurs jours après avoir été prononcée. Le moment de la séparation m’a totalement prise de court :vgfgft: !! je ne m’y attendais pas ( aussi rapidement, je veux dire ! ). Alors qu’ils étaient déterminés à rester ensemble !!! J’intitulerais bien ce chapitre du même nom que l’un des épisodes de LO « soudain comme Icare… » sauf que je crois que là, c’est une chute encore plus brutale que celle du Grec ! parce qu’on les sentait vraiment confiants et pleins d’espoirs. A la rigueur, si je laisse parler «miss jamais contente » ( je crois que je ne te l’avais pas encore présentée – ce n’est pas l’amie que les gens préfèrent !!! - ), elle te dira que tu as peut-être coupé un peu sec ! ce qui laisse un léger malaise, leur changement d’avis parait peut-être trop précipité par rapport à ce qu’ils ont dit juste avant… c’est comme passer du chaud au froid, on a un petit choc thermique, là ! Mais cette pensée n’engage que moi ! la fin de ton chapitre 18 est dramatique, j’aime beaucoup :ytvbcx: :lkioujy: :hygjty: , ça fait comme les romans classiques dans lesquels les héros après s’être agités en tous les sens, vivant intensément leur passion « s’immobilisent » d’un seul coup, la langueur du désespoir amoureux ( ou autre, chez Zola ce n’est pas toujours ça, plutôt un événement social) prend le relais. Fin du dialogue, conclusion par le récit, j’aime beaucoup ces effets de vie « arrêtée ». :hyret: « Un feu de paille » avait dit le Général. C’est exactement l’histoire ardente et éphémère qu’on vécue Rainier et Marie ! c’est triste et c’est beau. alors bravo, Arlène pour cette fin du 18 ! :hyret: :lkioujy: :ytvbcx: :lklokl: chapitre 19 ... bon... c'est un peu lassant les compliments à la longue, non, si on changeait un peu ? je propose ça parce que... ça m’a déçue… :silent: Selon moi, tu pouvais couper net à la fin du 18. Le 19 ne m’est pas apparu comme nécessaire, du coup, je trouve qu’il casse l’effet dramatique de la fin du 18 ( enfin c’est juste un ressenti personnel, apparemment, ça n’a pas gêné Marina !!!). Que tu nous expliques les raisons qui ont poussé Rainier à élever Oscar en garçon c’est sympa mais… en fait, on n’en avait pas vraiment besoin. (c’est accessoire, je dirais). Ça n’aurait absolument pas dérangé de ne pas savoir. Je vais t’expliquer ce qui m’a dérangée ici : Dans la deuxième partie de ton histoire, on se soucie de Rainier et Marie, ils deviennent centraux. Tu ménages un suspense jusqu’à la fin qui tourne en tragique apothéose. C’est très plaisant, ça a un bel effet sur nous, petites fleurs bleues qui aimons ce qui est beau et triste. L’ennui avec le 19… c’est qu’on réalise qu’il y a d’autres personnages… qui souffrent à cause de Rainier et Marie : Louise et Jean qui sont obligés d’être malheureux parce que leurs conjoints respectifs ne sont pas fichus de tourner la page, ne serait-ce que par simple égard envers eux. Et là, tu ressens sans doute à la façon dont je te l’écris que l’effet qu’avait eu sur moi la fin du 18 qui me faisait penser « j’adore cette histoire ! » a complètement disparu. Rainier et Marie ne sont plus les héros, ils sont secondaires, pire, ils deviennent les méchants de l’histoire !!!!! Alors qu’Allegra continue à demeurer forte et fait bonne figure malgré le trou béant que doit être son cœur depuis la mort de Clément… d’ailleurs, là, Arlène… c’est le pompon ! je n’ai pas pleuré dans le 18 même si j’étais émue… mais quand j’ai lu que Clément s’était «suicidé »… faut que je rachète des mouchoirs, maintenant !! je pense, en fait, que c’était une erreur d’attirer notre attention sur le fait qu’autour de Rainier et Marie, il y a eu Louise et Jean. Que tes personnages principaux souffrent, oui, ça suscite la pitié mais qu’ils fassent souffrir d'autres personnages (qui n'y sont pour rien dans leur malheur !!), là ça ne passe plus ! je me ferme hermétiquement !! ( sinon, on pleure sur trop de monde, je serais morte deshydratée avant la fin des livres que lis, sinon !!!!) Et il y aussi le fait que je n’aime pas l’idée que les parents d’André n’aient pas été heureux ensemble… déjà qu’André apparait légèrement œdipien à cause de la ressemblance morale entre Oscar et Marie… si en plus ses parents ne s’aimaient pas, il devient l’enfant oublié des anges ! pauvre André, quand même ! ). Donc voilà. En fait, ton 19 devrait plutôt être un épilogue, après le 18, fin « officielle », je pense, pour que ça ne gâche rien. C’est le petit reproche que je te fais. Sinon, en conclusion générale, j’ai vraiment pris beaucoup de plaisir à suivre cette histoire du jeune Rainier ! c’était original et très prenant ! donc merci pour ce beau moment de lecture ! :lklokl: :lklokl: :lklokl: |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mar 9 Mar 2010 - 19:12 | |
| Et non s ane m'a pas gênée Maria Lolllll divergence d'opinion, mais entre-nous c'est la routine lolllllll Perso j'aime les histoire qui ont une finale je dirais plus véritable... De terminer sur le chap. 18 m'aurait laissé sur ma faim de ne pas connaître la finale, même si on est capable de l'imaginer malgré tout avec l'anime ensuite, j'aime qu'on écrive les lignes manquantes comme on dit Et j'ai trouvé que de passer par le journal de Rainier et les pensées de Louise était un coup de génie personnelement, je n'y aurais pas pensé et sa amène une touche de tragique de plus, puisqu,on voit la réelle souffrance de cette femme obligé d'épousé un homme qui aime ailleurs, mais qui en apprenant le fond de ses pensées, l,aime encore plus. Donc moi j'ai adoré désolée MAria lollllll mais c'est quand nous sommes d'accord que c'est effrayant entre nous lolllllllllll Bref pour moi si s'aurait fini au chap 18 j,aurais eu une impression d'inachevé ^^ Donc Arlène ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mar 9 Mar 2010 - 20:09 | |
| Merci à toutes les deux pour vos commentaires. C'est marrant parce qu'en les lisant, on se dit : un texte est vraiment reçu de manière différente en fonction des lecteurs. Et j'adooore vos désaccords Marina : je me doute bien que tes compliments sont on ne peut plus sincères. Envoyer l'idée à Ikéda ? Why not A condition qu'elle lise le français Et qu'elle ne tombe jamais sur ''Libérez-les!!!" où je montre la reine du perfectionnisme en train de se planter dans ce qu'elle rend pour publication Oui, ça aurait pu être comme ça, qui sait ? En tout cas, je suis très flattée et heureuse que tu me dises que lorsque tu écris sur le père d'Oscar tu penses à la fic que j'ai écrite sur lui :jjhtr: . C'est l'un des plus beaux compliments que l'on puisse me faire, surtout que j'ai quand même bossé mine de rien pour faire cette fic : donner une intériorité et un passé au général en dehors de ''devoir et discipline'', ce n'était pas gagné Maria : on va dire que je vais répondre essentiellement aux critiques, sinon sur le reste je suis d'accord (y compris sur le portrait d'Oscar : j'avais pensé inclure une scène un peu comme celle que tu as imaginé puis je me suis dit que cela décentrerait le récit). - Oui, le général et Rainier sont restés en mauvais termes jusqu'à la mort (le journal de Rainier lu par Louise en fait état). - Oui, Rainier ne change qu'en apparence et la seule façon de le connaître est de lire ce qu'il écrit dans l'intimité. Donc en lisant son journal, Louise fait connaissance avec Rainier, et peu à peu s'éprend de lui. - Sur la rapidité de la rupture en Rainier est Marie, elle est volontaire. Je voulais qu'elle fasse au lecteur un peu le même effet que ce qu'elle a pu faire aux personnages. Ils sont cassés dans leur élan, obligés de revenir à la réalité des autres alors qu'ils s'enfermaient dans celle de leur amour. Ils se prennent une énorme douche froide, visiblement le lecteur aussi, donc j'ai réussi mon coup :gyguy: - En effet, je n'épargne pas Louise : elle souffre de la situation pendant longtemps. c'est un dégât collatéral de l'amour de Marie et de Rainier (je développe plus loin). - De manière générale, pourquoi ais-je écrit le chapitre 19 qui est autant un chapitre qu'un épilogue ? Pour une raison : je voulais montrer qu'à partir d'un moment, la vie reprend ses droits, et je voulais finir sur une note de tendresse : celle qui va finalement unir Louise et Rainier, après bien des obstacles. Autrement dit, je ne voulais pas laisser Louise en reste (pour les parents d'André, c'était plus compliqué parce que ça cassait le final du chapitre 18, donc à défaut d'autre solution, j'ai opté pour celle-là, mais je dis quand même que Marie retrouve le sourire lorsque son enfant naît, autrement dit Jean et Marie partage le bonheur d'être parents, et la tendresse qui va avec). En fait, je voulais finir sur l'amour tendresse qui finit par naître entre les êtres qui vivent ensemble, à condition de pouvoir se connaître un minimum (d'où la nécessité pour Louise de pouvoir passer au-delà de l'apparence du froid général pour découvrir vraiment Rainier, qui au passage reconnaît à son épouse des qualités...). Ce que je veux dire à travers mon chapitre 19 c'est : l'amour qui dure vraiment c'est l'amour tendresse, pas l'amour passion. Alors oui Rainier et Marie ont fait souffrir d'autres personnes sans le vouloir, mais c'est aussi ce qu'on fait dans la vie : quand on choisit un partenaire plutôt qu'un autre on fait souffrir celui que l'on délaisse. Autrement dit, on ne peut pas rendre tout le monde heureux. Et j'ai voulu rendre mes personnages plus humains en en faisant moins des victimes puisqu'eux aussi sont les ''bourreaux'' d'autres, ce qui relativise un peu le comportement des autres ''méchants''. ça vient certainement du fait que j'ai tendance à penser que personne n'est jamais tout noir ou tout blanc. En fait, les critiques que tu m'adresses sur mon dernier chapitre sont à l'exact opposé de ce que j'ai voulu faire. Je me disais qu'en laissant le chapitre 18 tel quel on pouvait renommer ma fic "Et quand se pend-on ?" . Donc visiblement en voulant adoucir le côté tragique des choses, je te l'ai rendu plus tragique. Je trouvais ça joli au final cet amour qui allait se nouer entre Louise et Rainier des années après leur mariage. Bon bah tant pis... Je parle aussi du suicide de Clément ? Allez... Oui, là, j'y suis allé très fort : il se jette sur les balles ennemies le jour du mariage d'Allegra. Et en plus c'est dit au détour d'une phrase. Encore pire que si j'en avais fait des tonnes. :aaqzaq: Puisque j'y suis, je parle d'Allegra. J'avoue j'ai un faible pour ce personnage qui sait composer avec la vie, et ce très jeune, tout en feignant d'être futile. Pourquoi suis-je passé par Allegra pour l'histoire du journal (après tout Louise aurait pu le découvrir autrement) ? Pour une raison simple : l'objecif d'Allegra et Clément était de vivre leur amour par procuration à travers Rainier et Marie, ce qui échoue, et je trouve que cet échec sur lequel je n'ai pas voulu vraiment insister est encore plus tragique que celui de Rainier et de Marie. Donc en faisant intervenir Allegra qui, après avoir étudié Louise (on se doute qu'au début, elle n'en avait pas envie : elle ne pouvait que lui en vouloir de ne pas être Marie), décide à nouveau de faire le bonheur de Rainier. Un bonheur différent de ce qu'elle avait pensé à la base, plus adulte, plus tranquille. Et en faisant cela, elle réussit (à demi) à faire ce qu'elle avait décidé avec Clément. Donc en faisant ce chapitre 19, je voulais rendre une part de bonheur à Rainier, à Louise, à Allegra (pour Clément, c'est un peu difficile, on ne peut penser qu'à sa mémoire). Voili, voilou les coulisses de ce dernier chapitre, réussi pour Marina, raté pour Maria^^ Donc je vais vous proposer une solution simple : Marina, tu lis jusqu'à la fin ; Maria, tu t'arrêtes au chapitre 18 En tout cas, merci de m'avoir accompagnée dans cette fic |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mar 9 Mar 2010 - 20:16 | |
| le jour ou maria et moi seront entièrement daccord sur quelque chose se sera un signe d'apocalypse lollllll jdéconne lolllllll mais c'est vrai, un texte n'Est pa sperçu de la même façon pour tout le monde, c'Est ce qui en fait le charme également ^^ et viiii jy pense même que j,ai déjà, jme souviens plus quand, écris une affaire et après fait: Ha non sa c'était dans la fic d'Arlène lollllllll efface Mya mdr J'my identifie beaucoup je dois dire alors viiii je lis jsuqu'à la fin moi ^^ Et j'ai adoré ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mer 10 Mar 2010 - 11:30 | |
| eh oui, chacune notre point de vue ( je pense à quelque chose qui me fait peur :silent: ), ce qui permet de prendre du plaisir à nous lire entre nous ( et encore plus de plaisir à se scandaliser des horreurs que peuvent écrire des personnes comme Marina...) sinon, on écrirait toutes la même chose et ça ne serait plus intéressant ! je comprends ce que tu as voulu faire, Arlène mais, tu as deviné juste, je vais m'en tenir à la fin du 18 quand même !!! ce qui ne m'empêchera pas de garder un très bon souvenir de ta fic ! :hygjty: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mer 10 Mar 2010 - 13:58 | |
| Ah oui, à ce point Marina Et ben on peut dire que cette fic te plaît Maria, oui, c'ert aussi la diversité des points de vue qui fait l'intérêt d'écrire des fanfics. Voilà, on a réussi à tomber d'accord :bounce: : il faut faire une fic à plusieurs fins et laisser le lecteur choisir Je vais aller éditer et l'indiquer. |
| | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mer 10 Mar 2010 - 14:39 | |
| oh oui ! faudrait écrire une version LO de cette collection de " livres dont vous êtes le héros". si Rainier rencontre Marie devant la maison des Branconville, rdv chapitre 8, s'il lève les yeux et qu'il voit Louise à son balcon, rdv chapitre 3 !!!
remarque, c'est un peu ce que fait la Lionne dans " interaction" sauf qu'elle laisse sa question ouverte, donc c'est encore différent, ses choix ne sont pas orientés...
mais enfin, faut être bon lecteur aussi, faut respecter les envies de l'auteur, le lecteur n'est que lecteur, à la base !!! c'est pour ça que je respecte ta fin même si elle ne me plait pas, je te faisais juste part de mes pensées ( il n'y a que Marina qui a le malheur de me voir la traiter de tous les noms quand elle ne fait pas ce que je veux !!!! - mais mes cris ne l'atteignent pas puisqu'elle persiste malgré tout ce que je peux rouspéter !!) |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mer 10 Mar 2010 - 19:01 | |
| ouiiiii Arlène a ce point lolllll j,y crois vraiment à l'histoire de Rainier vu comme sa Et Maria: Non sa m'atteint pas lolllll sa me fait rigoler Et avoue, c'est amusant que des écrits facent réagir les lecteurs de différentes façons ^^ *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Mer 10 Mar 2010 - 20:02 | |
| "Interactions'' est l'une des rares fics de La Lionne que je n'ai pas lue.... Donc je ne peux rien dire.... je la mets dans mes fics ''à lire''... Je sais que les fics de La Lionne sont toujours bonnes. ça fait partie des ficwrteuses dont j'adore les textes, même quand je ne sais pas qui les a écrit. Personnellement, pour le concours de Lona sur la St Valentin, j'ai littéralement adoré le texte de La Lionne. C'était de très loin mon préféré. En fait tes remarques combinées à celles de Marina m'ont fait penser qu'on pouvait proposer deux fins aux lecteurs, en fonction de leurs envies. Et donc je propose les chapitres 18 et 19 comme deux fins possibles, au choix. Je sais très bien que tu respectes la fin que j'avais choisie à l'origine comme je respecte le fait qu'elle ne corresponde pas à ta sensibilité, mais je crois que le genre ''fanfics'' est un type d'écrit particulier : contrairement aux autres genres, c'est un texte qui s'écrit en process et où le lecteur laisse des commentaires au fur et à mesure, donc quelque part le lecteur participe aussi à l'écriture, en tout cas davantage que lorsque l'on écrit un texte du début à la fin et qu'on le livre ensuite au lecteur. Donc dans les fanfics, le lecteur me semble devoir être beaucoup plus pris en considération. On peut me dire ''Hé, Arlène ! C'est l'hôpital qui se fout de la charité là ! Tu as relu certaines de tes fics !'' Ok, je ne ne tiens pas forcément compte des remarques que l'on me fait : si je le faisais tout le temps, il y a des fics que je n'aurais jamais écrites (les longues qui se trouvent dans la section ''lemon''). Je me souviens que quand j'ai posté "Amour et Liberté" sur Excess, il m'arrivait de répondre qu'en tant qu'auteure j'avais fait un choix et que le lecteur était libre d'aimer ou non, ou une autre fois sur le forum de Marine j'ai répondu à quelqu'un de lire des ficwriteuses qui s'en tenaient à des schémas narratifs plus conventionnels. En effet, sur ce point j'ai décidé d'arrêter de discuter, idem pour la liberté sexuelle que je donne à Oscar dans "Amour et Liberté", on apprécie ou non, et si on n'aime pas, on lit autre chose, parce que j'en ai assez de discuter sans arrêt des mêmes thèmes sur ces fics : on ne parle plus d'écriture mais de morale. Or, pour moi, on peut tout écrire en fiction, à condition de préciser que c'est de la fiction et de mettre les warnings adéquats (et Dieu sait que j'en mets xD). Dans ton cas, c'est différent, tu me parles de cohérence et de stratégie d'écriture, de l'émotion que gagne ou perd mon texte en faisant ceci ou cela. Donc pourquoi pas proposer deux fins si ça permet de contenter différentes sensibilités, la mienne y compris ? Pour Marina et toi : c'est devenu un jeu entre vous maintenant, je crois que lorsqu'elle doit écrire, elle doit se dire en souriant ''oh, là dessus Maria va hurler''. Vous adorez vous taquiner et on adore ça Avoue Marina, c'est pas ça que tu fais ? |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Jeu 11 Mar 2010 - 20:02 | |
| Continue ! On adoooore ! |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Ven 12 Mar 2010 - 9:43 | |
| - Marina a écrit:
Et Maria: Non sa m'atteint pas lolllll sa me fait rigoler (...) ou plutôt: MAria va vouloir me trucider là!!!!!!!!! lollllll oui javoue et sa mamuse je m'épuise inutilement alors mais là j'ai baisse de régime alors ne m'en veux pas si le feu n'est pas ronflant dans la cheminée, faut que langueur se passe ! |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | Maïlys Soldat André
Age : 48 Nombre de messages : 4568 Date d'inscription : 12/11/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Ven 28 Mai 2010 - 18:52 | |
| L’approche est tout à fait originale. Choisir un personnage de La Rose de Versailles, pas forcément très aimé d’ailleurs en raison de son caractère rigide, et nous ramener trente ans en arrière pour nous faire comprendre ce qui l’a façonné ainsi. C’est à la fois donner un appui au lecteur et bénéficier d’une grande liberté de création. J’ai aimé ces liens que tu tisses entre passé et présent, tant à travers des personnages que je retrouve chez Ikeda (Rainier, bien sûr, mais aussi Louise et André) et d’autres que tu inventes comme le père de Girodelle ou le frère de Rainier.
Quand on lit ta fiction, non au fur et à mesure de son écriture mais après création et d’un jet, sa construction d’ensemble laisse un peu à désirer. Certains passages sont très détaillés et développés ; d’autres, beaucoup plus rapidement traversés, sans que je comprenne bien pourquoi. Je pense en particulier à ce qui concerne l’amour de Marie et de Rainier. J’aurais aimé que tu t’attardes un peu sur son éclosion. Le rendre plus présent et vivant aurait, je pense, rendu plus poignante encore la séparation des jeunes gens.
Tu as, naturellement, une langue belle et riche, mais là aussi, tu ne t’attardes pas sur cet aspect de ton écrit. Ce qui t’as intéressé visiblement, ce sont les personnages. Rainier, avant tout, dont tu développes les complexes relations avec son frère aîné, son père et… lui-même. Tu prends plaisir à la création de personnages de caractère : la Chevalière, dont tu aurais pu faire une fic à part entière ; Allegra, pleine de mystère elle aussi. J’aime beaucoup cette manière que tu as de soulever des coins de voile mais pas plus. Tu laisses une splendide place à l’imagination du lecteur. J’ai vraiment adoré la Chevalière, son caractère indépendant, ses passions, son amour pour son petit-fils, la manière dont elle garde en tous temps et en tous lieux, les pieds sur terre. Elle est profondément ancrée dans la réalité. J’ai moins accroché avec celui d’Allegra. Le masque derrière lequel elle se cache est peut-être trop bien assujetti. Je lui ai trouvé par moment un côté presque artificiel. J’ai trouvé subtil le personnage de Clément de Girodelle (senior !). Il a sa personnalité propre et pourtant, on retrouve son fils en lui, par quelque petites touches, son côté courtois et grand seigneur, en particulier. Je vois personnellement Girodelle (junior) comme quelqu’un d’un peu triste. Je n’ai pu m’empêcher de penser que la mort de son père, qu’il a donc à peine connu, s’accordait bien avec cette facette.
J’ai aimé que tu développes ces personnages sans te soucier de la vraisemblance et du côté historique. Je veux dire que certaines situations ou réactions paraissent pour le moins invraisemblables (à commencer par cette histoire rocambolesque inventée par Rainier pour introduire Marie dans sa famille) mais tu ne t’y arrêtes pas. Tu en as besoin pour continuer ta fic, tu les intègres. A tes lecteurs de jouer le jeu. Et je l’ai joué parce que l’important est ailleurs, dans ce qui se joue de pouvoir entre les êtres, dans ce qui leur passe dans la tête et le cœur. C’est leur évolution qui est importante.
En premier, bien sûr, celle de Rainier. Cette transformation d’un jeune garçon sensible, rêveur, aimant arts et littérature, en un militaire rigide. Elle m‘a évoqué Les Damnés de Visconti. Dans ce film, on assiste à la transformation du dernier des garçons de la famille, très sensible violoniste et adolescent attachant, en un jeune SS dont on sent qu’il sera un bourreau impitoyable. Parce qu’on s’est acharné à désespérer cet adolescent. Tu ne vas pas aussi loin mais tu t’attaches à nous donner des clés pour comprendre le Général de Jarjayes tel que nous le connaissons. Tu annonces clairement la couleur dès l’énoncé du prénom du frère de Rainier. En l’appelant Oscar, tu nous montres tout de suite l’importance qu’il a, et qu’il aura par la suite, dans la vie de Rainier. Tu décortiques à plaisir les terribles relations entre Rainier et son père. Cette injustice permanente, ces a priori, cette volonté de blesser son second fils pour se venger de la blessure que lui a infligée la mort de l’aîné, tout cet ensemble rend ce père assez terrifiant. Tu l’emmènes carrément au bord de la folie. Il saccage vraiment tout ce qu’il peut dans l’estime de soi et la vie de Rainier. Et pourtant son opinion compte toujours pour Rainier, jusque sur son lit de mort. Pourtant, ne pas l’obtenir ne détruit pas sa vie. Tu ne t’arrêtes pas là dans l’histoire.
J’ai apprécié cette fin qui rapproche Louise et Rainier, cette fin qui raconte qu’un couple, c’est aussi une construction, au moins autant qu’un amour. Je trouve que, dans le manga plus que dans l’animé, on sent l’existence du couple Jarjayes. Une image m’a frappée, celle de Rainier et Louise devant le portrait d’Oscar à la veille du 14 juillet. Ils tremblent ensemble pour leur fille. Ta fin m’a évoqué cette image.
C’est un commentaire un peu rapide pour une longue fic qui en amène bien d’autres. Je me rends compte après coup qu’il aurait peut-être mieux valu que je la commente au fur et à mesure de ma lecture. Je l’ai traitée plus comme je traiterai un livre. Mais je pense que la double lecture est intéressante pour une fic aussi développée : la lecture au fur et à mesure de la création et la lecture globale une fois terminée. Je pense que Père, pardonnez-moi se tire avec les honneurs de cette double épreuve.
Dernière édition par Maïlys le Sam 29 Mai 2010 - 7:57, édité 1 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Ven 28 Mai 2010 - 20:22 | |
| Je viens de lire ton commentaire Maylïs. Merci J'y réponds plus en détails demain : là, je dois filer, mais je tenais à te dire que je t'avais lu. Je te réponds juste très rapidement : je suis d'accord avec toi sur ce qui laisse à désirer dans la construction prise dans son ensemble. En fait tout dépend des moments où j'ai écrit. Parfois, je suis allée très vite. Je sais, si c'est pour écrire quelque chose de pas génial, on n'écrit pas, mais je voulais finir ma fic. Il y a également d'autres raisons plus profondes. Je développes tout ça demain. Il faut que je le note pour ne pas oublier ^^ Encore merci : ma fic est donc meilleure que ce que je pensais ! ***** Edit le 29/5/2010 à 13h24 Pour cause de dévergondage de plume, je n'ai pas encore répondu : je le fais dans la journée ou demain. ça demande une réponse un peu approfondie et je ne veux pas survoler parce que tu soulèves des points très intéressants. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Dim 30 Mai 2010 - 12:19 | |
| Merci pour ce long commentaire, à la fois élogieux et critique. And now the big question is : ‘’comment y répondre ?’’. Tout d’abord, je te trouve plus clémente avec mon texte que je le suis moi-même. Je trouvais l’ensemble bien plus bancal que ça. Il y a des fils qui n’ont pas été tirés. Un exemple : quand Rainier se lie avec Clément, j’amorce l’idée que cela pourrait lui attirer les foudres de ses condisciples. J’y ai pensé un temps et j’ai renoncé : ça faisait prendre un détour inutile à l’intrigue et ça faisait too much quand même. Il y a des directions qui ont été changées. Exemple : je pensais creuser la folie du père et je ne l’ai pas fait, tout simplement parce qu’il s’est passé du temps, que j’avais interrompu ma fic et qu’entre temps j’avais oublié. Il y a aussi des lourdeurs de style (là, je n’ai qu’à me décider à me relire…). Je ne vais pas plus loin dans la critique de ma fic mais vu les défauts que je lui trouve quand on ne la lit pas chapitre après chapitre mais dans son ensemble, j’ai été vraiment très agréablement surprise de ton commentaire. Pourquoi certains passages sont-ils très développés et d’autres beaucoup moins ? Ne cherche pas de raison narrative, il n’y en a pas forcément. Quand je vais vite, c’est souvent que j’ai écrit très vite. Mon gros problème est de livrer une suite au lecteur assez rapidement parce que quand on laisse passer trop de temps entre deux chapitres, le lecteur oublie le fil parce qu’à côté il y a d’autres intrigues qui mettent en scène les mêmes personnages. Et, je n’ai pas toujours le temps de vraiment réfléchir. Je me laisse souvent guider par l’inspiration du moment en écrivant au fil de la plume. Donc ce dont tu me parles, que ce soit sur la construction ou le style, c’est un manque de travail de ma part. Quand j’écris autre chose qu’une fanfic, je fais un premier jet, je relis, reconstruis et retravaille le style en coupant les longueurs et en approfondissant ce qui est mou des genoux. Là, je ne le fais pas, parce que je n’en ai pas vraiment envie. Si je me mettais à faire ça aussi pour mes fics, j’aurais l’impression de travailler tout le temps et je perdrais le côté divertissement. En fait, quand j’écris en fanfic, je laisse mon imagination vagabonder et mes doigts suivent. Donc gros problème pour moi en fait parce que je me rends bien compte qu’il faudrait que même en fanfic je procède comme je le fais pour n’importe quel écrit. Du moins, si je veux les améliorer. Et c’est assez terrible à dire mais je n’ai pas envie d’écrire mes textes du premier au dernier chapitre, de laisser poser, d’imprimer, de retravailler, parce que je passerais dans autre chose que de la distraction. Et surtout, je perdrais quelque chose qui m’amuse beaucoup avec les fanfics et qu’on ne peut faire qu’avec ce genre particulier : écrire par rapport aux commentaires des lecteurs, soit pour aller dans leur sens, soit pour les surprendre. Par exemple, sur ‘’féminité mortifiée’’, j’avais en tête quelque chose et puis en lisant un com’ ce matin, j’ai eu une autre idée qui me semble plus surprenante. Je ne sais pas comment elle passera ou si je saurais la faire passer correctement, mais j’ai envie d’essayer. Donc si je travaillais vraiment mes textes je perdrais le côté expérimental et divertissant que j’aime tant quand j’écris une fanfic. Pour moi, la fanfic est vraiment un lieu d’expérimentation où je me sens libre, y compris de ne pas toujours bien écrire. Je crois t’avoir déjà dit que j’avais commencé à écrire ‘’pour de vrai’’ et là, je travaille autrement. Ça m’amuse moins mais je ne peux pas me permettre les couacs que je m’autorise en fic. Donc la fic reste vraiment pour moi le lieu où je peux m’amuser au fil de la plume. Egoïste ? Oui, très, parce que je néglige un peu le lecteur en faisant cela. Mais disons que j’en ai besoin. Ça me donne de l’air. Donc je suis d’accord avec les défauts que tu pointes. Je ne m’en défendrais pas. Oui, c’est vrai. Tu as plus que raison (tu es même clémente avec moi). Ce ne sont pas des excuses bidons pour me défausser, juste des explications. Puisque je suis d'accord dans l'ensemble, je ne répondrais que sur quelques points. 1)Sur le fait que je ne développe pas beaucoup l’éclosion de l’amour de Marie et Rainier, là, il n’y a pas que ce que je viens d’expliquer. Disons que je n’aime pas trop aller creuser dans la romance telle que je l’avais amorcée dans cette fic. J’ai commencé à poster dans mon espace de fics tout public (en commençant, j’avais surtout en tête l’idée de la culpabilité, donc j’ai commencé à écrire dans la partie tout public, et après difficile de changer parce que même en demandant à Nicole de déplacer la section, que fait-on pour la section commentaire qui comprend la référence informatique de ce qui a été posté en premier) et ce que j’avais envie d’écrire aurait été à classer dans l’autre partie. Ce qui me venait était un amour plus complet, qui révélait et modelait les âmes à travers les corps, mais je ne pouvais pas le faire parce que je postais dans la mauvaise section… Donc j’ai fait Rainier et Marie touchants de maladresse sans trop m’attarder, parce que si je veux faire de ‘’la romance romantique’’, je ne sens rien. Pour moi, ça ne correspond à rien, à part à quelque chose d’imaginaire inventé par d’autres. Et encore, je connais assez peu, parce que je n’en raffole pas. Et donc je reste sèche devant mon clavier. J’ai beau essayer, ça ne vient pas. Il faut croire que ça ne me correspond pas tout simplement. Il y a des choses que certaines personnes peuvent écrire et d’autres choses qu’elles ne peuvent pas. La ‘’romance romantique’’ fait partie de ce que je ne sais pas écrire. 2)Une petite chose sur l’invraisemblance de l’histoire que Rainier et Marie invente : celle-là est totalement volontaire pour mettre en évidence leur jeunesse et leur maladresse. Je crois qu’un des personnages le dit d’ailleurs. 3)Sur le personnage d’Allegra. C’est curieux, parfois quand on invente des personnages sans y mettre quelque chose de soi ça passe mieux que quand on fait un personnage où l’on dépose des choses. Parce que dans cette fic s’il y a un personnage dans lequel j’ai écrit avec mon cœur et mon vécu c’est bien Allegra. Et, il passe mal jusqu’à sembler artificiel. Peut-être de l’autocensure personnelle ? La question est : qu’aurais-je dû faire pour que le personnage passe mieux ? Mieux distinguer la ‘’vraie’’ Allegra et le personnage qu’elle se compose sans doute. J’aurais probablement y aller plus en nuances. C’est un personnage dont l’univers vole en éclat tout à coup et qui se retrouve avec une lourde charge sur les épaules alors qu’elle est très jeune. C’est quelqu’un qui veut donner aux autres parce qu’elle-même ne peut pas avoir. Elle veut rendre les autres heureux à défaut de l’être elle-même. Elle a appris très vite à composer et à ne pas se battre contre des moulins à vent. A sa façon, elle fait face. Elle comprend très vite qu’il faut jouer avec le jeu que la vie nous donne sans en espérer un autre, on s’épargne beaucoup de souffrances inutiles parce qu’il n’y aura pas d’autre donne que la donne initiale. Il faut faire avec pour avancer. Et elle y parvient puisqu’elle s’élève dans la société française et maintient à sa famille son train de vie, ce qui est fondamental pour eux. Bien sûr, elle n’a pas le panache et le courage clinquants de la Chevalière (dont certains passages de vie sont trèèèès rocambolesques xD), les siens sont plus discrets. Elle a aussi un côté qui échappe, parce qu’elle fait en sorte de s’échapper à elle-même, pour ne pas trop avoir à penser et éviter de souffrir de ce qu’elle ne peut pas changer. Je n’ai pas assez creusé donc. En même temps, ce n’était pas le personnage principal. J’en retiendrai une chose sur les personnages secondaires : ne pas les faire trop complexes quand cette complexité n’a pas son importance pour le fil principal de l’intrigue. Je sais qu’un jour ou un autre je referai un personnage comme ça. Donc je vais te demander (si tu acceptes bien sûr, parce que ça va te demander un peu de boulot) de développer un peu sur ce qui t’a fait ressentir le personnage comme artificiel et surtout cette phrase --> ‘’Le masque derrière lequel elle se cache est peut-être trop bien assujetti’’. 4)Au risque de sembler inculte, je n’ai pas vu Les Damnés de Visconti. Et oui, je suis plus instruite que cultivée (non, non, ce n’est pas la même chose…). Bon, on va dire que le fait que j’ai suivi un peu le même type de développement sur un personnage veut dire que j’ai réussi mon objectif principal, à savoir répondre à la question ‘’comment le père d’Oscar est-il devenu ce qu’il est ?’’. 5)Ma fin te plaît ? J’en suis ravie parce que je suis d’accord avec toi et c’est ce que j’ai voulu dire tout en présentant un bonheur plus discret, plus réaliste. 6)‘’Et je l’ai joué parce que l’important est ailleurs, dans ce qui se joue de pouvoir entre les êtres, dans ce qui leur passe dans la tête et le cœur. C’est leur évolution qui est importante.’’ ---> Oui, c’est tout à fait ce qui m’a vraiment importé, ce que j’ai voulu travaillé, expérimenté. A propos, avec moi, la suspension de l’incrédulité est parfois plus que de mise 7)Sur ma façon de laisser libre l’imagination du lecteur sur pas mal de points. En fait, je pose ce qui me semble important et le reste je le laisse libre. Ça, je crois que c’est une caractéristique de mon style. A travailler donc. Pour l’instant, je ne le maîtrise pas encore bien. Mais je pense que c’est à garder. Depuis que j’ai commencé à écrire (l’an dernier… oui, c’est récent, hein ? Je ne suis pas comme celles qui écrivaient avant de faire des fanfics, donc je fais des gammes^^), j’ai essayé d’enrichir mes descriptions, mais sans trop pousser quand même. Si je veux vraiment, je peux, mais je trouve que ça donne un côté trop lourd au texte. Exemple : ‘’les roses du renouveau’’. Je n’avais pas grand-chose à écrire sur le sujet, donc j’ai davantage misé sur le style. Et, en le relisant à présent, je trouve que le texte gagnerait à être épuré. 8)Je te remercie d’avoir traité ma fic dans sa totalité. Tout d'abord, c'est un honneur. Et surtout, ça permet d’avoir un point de vue sur la construction d’ensemble. C’est très instructif et je t’en remercie sincèrement. Encore merci |
| | | Maïlys Soldat André
Age : 48 Nombre de messages : 4568 Date d'inscription : 12/11/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Ven 4 Juin 2010 - 5:28 | |
| - Arlène a écrit:
- Tout d’abord, je te trouve plus clémente avec mon texte que je le suis moi-même. Je trouvais l’ensemble bien plus bancal que ça. Il y a des fils qui n’ont pas été tirés.
…vu les défauts que je lui trouve quand on ne la lit pas chapitre après chapitre mais dans son ensemble, j’ai été vraiment très agréablement surprise de ton commentaire. Là, c’est moi qui te trouve sévère envers toi-même. Pour une fiction écrite sans plan d’ensemble préalable, sans vrai relecture, en tenant compte des commentaires faits au fur et à mesure par les lecteurs, Père pardonnez-moi tient bien la route, même si l’on y trouve du coup quelques incohérences et maladresses. Mais celles-ci me semble inhérentes à ce type d’écriture, qui privilégie la rapidité et la réaction des lecteurs. - Arlène a écrit:
- Quand j’écris autre chose qu’une fanfic, je fais un premier jet, je relis, reconstruis et retravaille le style en coupant les longueurs et en approfondissant ce qui est mou des genoux. Là, je ne le fais pas, parce que je n’en ai pas vraiment envie. Si je me mettais à faire ça aussi pour mes fics, j’aurais l’impression de travailler tout le temps et je perdrais le côté divertissement.
Excellent argument ! Que l’écriture « hors travail » reste d’abord et avant tout un plaisir, me paraît aussi fondamental qu’à toi. Prendre autant de plaisir à écrire une fiction que le lecteur en prend à te lire, me paraît un excellent équilibre. Le problème d’une critique un peu serrée, c’est d’appliquer le regard que l’on porterait sur un ouvrage littéraire « travail » à une œuvre littéraire « plaisir », pour laquelle l’auteur n’a pas privilégié les mêmes critères de construction et d‘écriture. Il faudrait en tenir compte dans la lecture critique. - Arlène a écrit:
- Il y a des choses que certaines personnes peuvent écrire et d’autres choses qu’elles ne peuvent pas.
Et je trouve plutôt fondamental (et assez rare) de savoir les reconnaître et les admettre. On peut s’essayer à des genres, à des styles, mais il y a toujours des domaines dans lesquels un auteur est moins bon, voire mauvais, et dans lesquels il est préférable qu’il ne mette pas la plume. Tout le monde n’est pas capable d’écrire Féminité mortifiée ! - Arlène a écrit:
- Sur le personnage d’Allegra. C’est curieux, parfois quand on invente des personnages sans y mettre quelque chose de soi ça passe mieux que quand on fait un personnage où l’on dépose des choses. Parce que dans cette fic s’il y a un personnage dans lequel j’ai écrit avec mon cœur et mon vécu c’est bien Allegra. Et, il passe mal jusqu’à sembler artificiel. Peut-être de l’autocensure personnelle ?
Pas impossible : inconscient, quand tu nous tiens… C’est plutôt toi qui peut répondre à ce genre de question, que je trouve très intéressante à poser quand on écrit. Que met-on dans (derrière ?) ses personnages ? Comment les construit-on réellement ? Et ceci est d’autant plus fondamental que tu as créé entièrement Allegra, par opposition à l’utilisation de héros ikediens. Tu as même largement privilégié cet aspect dans ta fiction, puisque, la situant largement an amont de l’histoire d’Ikeda, tu avais devant toi un grand champ libre. - Arlène a écrit:
- Donc je vais te demander (si tu acceptes bien sûr, parce que ça va te demander un peu de boulot) de développer un peu sur ce qui t’a fait ressentir le personnage comme artificiel et surtout cette phrase --> ‘’Le masque derrière lequel elle se cache est peut-être trop bien assujetti’’.
Il s’agit d’une petite note que j’avais écrite en marge de ton texte. Pour mieux te répondre, il faut que je relise Père pardonnez-moi (au moins les parties avec Allegra) pour argumenter cette réflexion. Je suis d’accord mais pas tout de suite. Plutôt dans la seconde quinzaine de juillet. J’aurais un peu plus de temps libre. N’hésite pas à m’envoyer un mp pour me le rappeler. Je me fais des « petites listes » pour essayer de ne pas oublier mais la « petite liste » des projets liés au forum s’allonge ! On pourrait réfléchir et travailler sur ton personnage dans le cadre du « Cercle littéraire des amateurs de la Rose de Versailles » ? Ou on reste dans les commentaires. Au choix… - Arlène a écrit:
- Sur ma façon de laisser libre l’imagination du lecteur sur pas mal de points. En fait, je pose ce qui me semble important et le reste je le laisse libre. Ça, je crois que c’est une caractéristique de mon style. A travailler donc. Pour l’instant, je ne le maîtrise pas encore bien. Mais je pense que c’est à garder. Depuis que j’ai commencé à écrire (l’an dernier… oui, c’est récent, hein ? Je ne suis pas comme celles qui écrivaient avant de faire des fanfics, donc je fais des gammes^^), j’ai essayé d’enrichir mes descriptions, mais sans trop pousser quand même. Si je veux vraiment, je peux, mais je trouve que ça donne un côté trop lourd au texte.
Je trouve qu’il est intéressant de faire évoluer son style, de s’essayer à toucher à tel ou tel aspect. Le difficile étant de le faire tout en respectant « son » style, sa personnalité. On pourrait aboutir au final à un « non-style » avec ce genre de procédé. J’avais été frappé, il y a quelques années, de la lecture d’un recueil de nouvelles écrit par Boileau et Narcejac : Usurpation d'identité. Ils expliquaient, dans la préface, que, tout jeunes auteurs de romans policiers, ils voulaient trouver leur style propre mais qu’il était difficile de faire abstraction des auteurs précédents. Ils avaient alors carrément choisi d’écrire une série d'histoires avec des styles différents, s’inspirant délibérément des célébrités du genre (Agatha Christie, Ellery Queen, Conan Doyle… et même Gérard de Villiers). Il s'agissait pour eux de décrypter et de décortiquer le style de chaque écrivain afin de mieux trouver le leur. Tout le monde n’est pas doué pour le pastiche, mais j’avais trouvé la démarche très intéressante. Et, au final, Boileau et Narcejac ont une personnalité bien à eux dans le monde du polar ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Ven 4 Juin 2010 - 10:59 | |
| Merci de ta réponse Je ne rebondis que sur Allegra. Ok, je note, deuxième quinzaine de juillet . Merci beaucoup . Oui, je suis tout à fait partante pour travailler sur ce personnage dans le ''cercle littéraire de la rose de versailles''. ça m'intéresserait vraiment beaucoup. En fait, je vais aussi rebondir sur la façon de commenter. Faut-il intégrer le fait que la fanfic est une forme particulière d'écrit ou le traiter comme un écrit comme un autre ? En ce qui me concerne, quand il y a des choses que tu trouves vraiment mal foutues, je préfère que tu me le dises parce que parfois il peut aussi s'agir d'une réelle maladresse d'écriture que je ne verrais pas forcément si je relisais et retravaillais. |
| | | Maïlys Soldat André
Age : 48 Nombre de messages : 4568 Date d'inscription : 12/11/2009
| Sujet: Re: Commentaires de "Père, pardonnez-moi..." d'Arlène Jeu 22 Juil 2010 - 18:38 | |
| Il est étonnant de voir comme une lecture peut s’avérer différente selon son axe d’approche. A ma première lecture de Père, pardonnez-moi, j’ai suivi Rainier, son histoire et son évolution psychologique. Je ne dirais pas que je n’avais pas « vu » le personnage d’Allegra mais je l’avais en quelque sorte « survolé ». Je n’en avais conservé qu’une impression d’ensemble et il est vrai que le masque qui la dissimulait si évidemment m’avait peut-être masqué autre chose. Cette fois-ci, j’ai au contraire survolé l’ensemble de la fiction pour marquer les passages concernant Allegra. Je les reprends en ce moment exclusivement (je commenterai d’ailleurs au fur et à mesure). Le personnage en prend du coup un relief certain. Ce qui m’a, dès l’abord, frappée est l’apparition tardive d’Allegra. Imprimée, ta fiction compte cinquante-deux pages ; or la première mention d’Allegra arrive en page vingt-quatre, au chapitre 11. Presque la moitié ! Et il ne s’agit pas d’une apparition directe mais, pour commencer, d’une description, lyrique d’ailleurs, faite par Clément de Girodelle. Cette description en elle-même est un phénomène étonnant. Je veux dire que tu ne t’attaches pas à la description physique de tes personnages. Bien souvent nous n’en savons rien, ou si peu. Ce qui t’intéresse, ce sont visiblement leur psychologie, leurs sentiments, leur évolution. En essayant de me souvenir de tous les textes que j’ai lus de toi, je crois qu’il s’agit de la seule du genre. Bien sûr, elle sert aussi à montrer l’amour fou de Girodelle, plutôt réservé dans ses propos en temps ordinaire. Mais elle marque aussi, je m’en rend compte maintenant, ton intérêt pour Allegra. Cette différence de traitement primaire me mettrait sans doute la puce à l’oreille maintenant que je connais mieux ton style. Ce qui ensuite, pour moi, a donné une nuance artificielle à Allegra, est une impossibilité historique et sociale. Aux yeux du monde, Girodelle a établi Allegra dans un rôle de courtisane, même si elle habite avec sa mère et sa sœur. Il est alors franchement impossible, même si elle est jeune et ravissante, qu’un noble, ou même un bourgeois, l’épouse. On ne plaisantait pas à l’époque avec la vertu des épousées. C’était une question de lignée qu’aucun doute ne devait entacher. Et c’est oublier aussi qu’un mariage dans la noblesse est d’abord une affaire de patrimoine. La beauté est un plus mais en aucun suffisante. C’est sans doute un détail à tes yeux mais, à partir de là, j’ai, en première lecture, eu du mal à considérer sérieusement le personnage d’Allegra. D’autant que je m’attachais quasi exclusivement à Rainier (même Marie, je ne l’ai vue qu’à travers lui, pas en elle-même). Ceci dit, tu es tout de même consciente de l’ostracisme social qui ne peut que frapper Allegra puisque, la seconde fois que celle-ci est évoquée, toujours par Clément, tu fais dire à celui-ci (chapitre 14) : « …parfois, mon aimée s’ennuie lorsque je suis loin d’elle. Elle a plusieurs fois émis le souhait d’avoir une amie. Toutefois, la chose est plus que difficile : aucune jeune fille ne veut se commettre avec une jeune femme entretenue. » La véritable apparition d’Allegra, en chair et en os si j’ose dire, ne se produit qu’au chapitre 15, aux deux tiers de la fiction. Une apparition très tardive et sous un masque d’évaporée qui m’a assez exaspérée. Les gestes que tu lui prêtes (« Allegra battit des deux mains. »), les adjectifs dont tu la qualifies (« mutine », « extravagante »), le fait que ce soit elle qui transforme Marie en une autre, et une autre qui ne me plaît qu’à moitié, le fait qu’elle ait l’air de s’en amuser : tout a contribué à renforcer cette impression de faux-semblant que dégageait pour moi ce personnage. Du coup, je suis passée à côté de petites remarques du genre : « Oh Marie… Seigneur… vous me pensez dénuée de cœur à ce point… Vous m’en voyez navrée… » ou « Ne comprenez-vous pas que ce que je m’apprête à vous expliquer m’est pénible ? Non, visiblement… Soit, vous ne m’épargnerez donc pas. Qu’il en soit ainsi. » Je me souviens qu’à la première lecture j’avais trouvé un peu long et tout à fait rocambolesque le récit d’Allegra racontant ses malheurs. Ce qui m’intéressait, c’était l’évolution de Rainier et je ne voyais guère ce que cette histoire y ajoutait. Bien évidemment, quand j’ai centré ma lecture sur le personnage d’Allegra, il en est allé tout différemment. Je trouve toujours le récit rocambolesque mais j’y attache moins d’importance. Il m’intéresse désormais par ce qu’il peut m’apprendre d’elle. Elle y devient une jeune femme dont l’enfance a sans doute été insouciante mais qui a connu un réveil brutal à l’adolescence. On voit alors sa force se révéler. C’est elle qui devient le « chef de famille » et elle fait ce qu’il faut pour que sa famille vive le mieux possible. J’ai soudain prêté attention à la terrible humiliation qu’elle a vécue auprès de cette ignoble mère maquerelle à laquelle elle a dû vendre une bague qui lui tenait à cœur. Et j’ai été frappée par la manière froide et réfléchie dont elle envisage les événements, très loin de l’image « mutine » et « extravagante » qu’elle donne d’elle-même. On en arrive toujours à une aberration sociale avec ce mariage auquel elle se résout Encore plus quand on apprend plus tard qu’il s’agit du Duc de Broglie, un des plus prestigieux soldat de l’époque, Maréchal de France… et déjà marié qui plus est, avec une dame de compagnie de Mesdames ! C’est une parenthèse. Ce qui me pose soudain question (je ne me souviens pas si j’avais tiqué là-dessus en première lecture), c’est la remarque suivante : « Dans un an, je devrais l’épouser. Clément n’est pas parvenu à obtenir un délai plus long. » Un délai de qui et pourquoi ? Du duc pour son mariage avec Allegra ? J’espère que non, car tous les trois joueraient là de tristes personnages. De ses parents pour son propre mariage ? Mais dans ce cas-là, je ne vois pas ce qui empêcherait le mariage immédiat d’Allegra et de son duc. On n’avait pas vraiment coutume d’attendre à l’époque, l’espérance de vie était tellement plus courte ! De surcroît, le duc devrait avoir hâte de coucher une jolie jeunesse dans son lit, non ? Bon, tu donnes plus ou moins la réponse à la réplique suivante d’Allegra : une sombre histoire de duc qui se serait entiché d’elle et d’honneur familial pour Girodelle, mis en demeure de céder. On en revient toujours là. Le duc aurait pu vouloir faire d’Allegra sa maîtresse et l’aurait fait alors sur le champ, s’il était homme à ne pas avoir de scrupules pour obtenir ce qu’il souhaite. Il n’en aurait pas fait son épouse et, quand bien même, si l’utilisation de sa puissance et la menace ne lui font pas peur, pourquoi accorderait-il une année aux tourtereaux ? Je pinaille mais je ne m’égare pas tant que cela. Je pense que toutes ses petites invraisemblances ont contribué à mes yeux à la « fausseté » du personnage d’Allegra. « Clément et moi, (…) nous agissons par égoïsme. Nous voulons réaliser le bonheur d’un couple dont l’amour sera inévitablement contrarié à l’avenir. Ainsi, nous concrétisons notre union par procuration. » Il s’agit d’une remarque à la fois touchante et étonnante dans la bouche d’Allegra. Touchante, car elle y révèle sans doute plus qu’elle ne le voudrait sa tristesse de ne pas pouvoir vivre son amour avec Clément. Mais étonnante quand on songe à sa froide lucidité quand il s’agissait de sauver sa famille. C’est peut-être aussi quelque chose pour laquelle j’en ai inconsciemment voulu a à Allegra : elle a contribué à rendre possible dans l’esprit de Rainier et de Marie, ce qui ne l’était pas. Elle était pourtant bien placée pour savoir ce qu’appartenir à une famille noble signifie de devoirs et d’obligations. Que Rainier et Marie rêvent, c’est le propre des amoureux. Mais qu’Allegra ne leur ramène pas les pieds sur terre paraît absurde. Même en seconde lecture et même en m’étant beaucoup plus attachée à la jeune femme, je trouve la chose difficile à admettre. Allegra apparaît ensuite au chapitre 17 : elle pare Marie et lui fournit les derniers conseils et recommandations pour sa visite aux parents de Rainier. J’y retrouve, pensée et non pas dite cette fois, la même évocation : « …heureuse de songer que Marie pourrait vivre un bonheur qui lui était interdit… ». Finalement, elle rêve autant que Marie et Rainier. Cette scène laisse entrevoir aussi tout ce qu’a de « travaillé », le personnage d’Allegra, comme elle est sur le champ capable de corriger les défauts d’un masque ou de le perfectionner. On dirait le travail d’approche d’un rôle de théâtre. Et cette perfection me laisse dans la bouche un arrière-goût un peu désagréable : il m’est difficile de ne pas me demander quand Allegra est réellement elle-même au milieu de toutes ces grimaces. Paradoxalement, c’est peut-être une parole rapportée par Marie à Rainier qui m’a le plus émue : « Allegra m’a confié qu’elle était heureuse d’avoir pu vivre un véritable amour. Selon elle, peu de personnes, hommes ou femmes ont cette chance… ». Sans doute car un coin du voile est soulevé qui montre un sentiment vrai. La dernière apparition d’Allegra se situe à l’extrême fin. Y retrouver Allegra inchangée « toujours pétillante », avec « son rire de gorge coutumier », m’a là aussi un peu énervée. Peut-être rétrospectivement d’ailleurs. Je m’explique. Que, mariée contre son gré et en parade à la Cour, elle porte un masque, je le comprends. Mais pourquoi le portait-elle aussi avec Marie ? Cela m’a donné l’impression qu’elle ne pouvait peut-être plus tellement s’en passer. Ne s’était-elle pas perdue derrière ces masques ? N’y avait-elle pas égaré sa vérité ? Savait-elle encore qui elle était en réalité ? Ceci dit, j’ai beaucoup apprécié le rôle qu’elle joue pour rapprocher Louise et Rainier et les aider à trouver une sorte de bonheur paisible dans leur couple. Et comment ne pas être touchée par cette petite réflexion : « Je conçois que mes propos vous surprennent, que vous vous interrogiez sur ce qui me motive… Le désir de rendre les autres heureux, cara. » * * * Je viens de relire le commentaire que j’avais fait après avoir lu Père, pardonnez-moi pour la première fois. J’y associais le terme d’artificiel au terme de masques. Je pense que les trop nombreuses facettes d’Allegra, peut-être encore plus celles que l’on devine que celles que tu nous montres, m’ont déroutée. Tu l’as cachée derrière une sorte de prisme déformant. Je me demande aussi si je n’ai pas inconsciemment senti l’intérêt que tu portais à ce personnage, soudainement et tardivement apparu, et si cela ne m’a pas gênée dans ma lecture de l’histoire de Rainier qui, seule, m’importait réellement. Ma vision d’Allegra a déjà évolué durant cette seconde lecture et je pense que, si j’avais lu ta fiction au fur et à mesure de son écriture, elle aurait encore été différente, plus ouverte aux péripéties du récit et aux nouveaux personnages que tu y introduisais. Un vrai roman-fleuve ! Et sans doute assez décousu car j’ai écrit au fil de la lecture et de la plume. Tout cela pour, presque, me contredire. En définitive, Allegra n’est pas vraiment artificielle mais elle s’y entend sérieusement à donner cette image d’elle-même. Ou plutôt, elle en donne une image si variable et si brouillée qu’il est difficile de la connaître à travers ces reflets. M’a peut-être aussi manqué de la voir, rien qu’une fois, même brève, avec Clément. Elle me serait alors sans doute apparue dans toute sa vérité. |
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