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| Des fantômes à Versailles | |
| Auteur | Message |
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youssra L'ombre de la rose.
Age : 36 Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Des fantômes à Versailles Ven 23 Oct 2009 - 15:45 | |
| coucou!
J'avais raconté, quand je me suis représenté, que j'habitais pas très loin du château de Versailles, et que également j'avais eu vent d'une histoire sur des fantômes à Versailles! voici ce que j'ai trouvé sur wikipédia:
Fantômes du Trianon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher
Les fantômes de Trianon ou fantômes de Versailles désigne une expérience vécue en 1901 dans les jardins du Petit Trianon par deux Anglaises qui la considérèrent comme paranormale. Bien que les parapsychologues aient eu dès le début des doutes sur l’authenticité de leur supposée rétrovision, leur livre intitulé An Adventure, publié en 1911, connut un succès certain et devint un élément de la légende de Versailles et de Marie-Antoinette, en particulier dans le monde anglo-saxon.
Les protagonistes
Elles comptaient parmi les pionnières de l’enseignement supérieur féminin en Grande-Bretagne et publièrent leur aventure sous un nom de plume ; leur identité réelle ne fut révélée qu’à leur mort.
* Charlotte Anne Moberly, dite Annie Moberly, (16 septembre 1846 - 7 mai 1937), nom de plume : Elisabeth Morison, était la fille d’un ancien directeur du Winchester College, qui fut ensuite professeur d’Oxford avant de devenir évêque de Salisbury. Elle fut sa secrétaire durant 20 ans avant d’être choisie en 1886 comme directrice de St. Hugh’s Hall, troisième collège féminin de l’Université d’Oxford, récemment fondé par Elizabeth Wordsworth, petite-nièce du poète William Wordsworth. Elle était l’amie de la suffragette Clara Mordan. 10e d’une famille de 15 enfants, la légende fait parfois d’elle la 7e fille d’un 7e fils, bénéficiant des dons de clairvoyance accordés par certaines traditions populaires à ce genre d’enfant.
* Eleanor Frances Jourdain (1863-1924), nom de plume : Frances Lamont, était l’aînée des 10 enfants du pasteur Francis Jourdain, vicaire d’Ashbourne (Derbyshire), descendant de huguenots français. Elle était elle-même diplômée d’un collège féminin d’Oxford. Elle devint enseignante et fonda sa propre école (Corran) à Watford (Hertfordshire). À l’époque des faits, elle vivait à Paris où elle avait loué un appartement 270 Boulevard Raspail dans la perspective d’y accueillir des élèves pour une période d’études. Annie Moberly était venue lui proposer de la seconder à St Hugh. Elle devint effectivement directrice adjointe du collège en 1902, puis directrice à la retraite d’Annie Moberly en 1915. Elle est l’auteur de sept ouvrages sur la littérature et le théâtre.
Les événements La visite Venue à Paris proposer à Eleanor Jourdain de devenir sa seconde, Anne Moberly profite de son bref séjour pour visiter Versailles avec elle. Nous sommes aux environs du 10 (?) août 1901,[1] il fait chaud et orageux. Elles se perdent en cherchant le Petit Trianon et commencent à se sentir oppressées, mais aucune ne fait part de son sentiment à sa compagne. Elles aperçoivent sur le bord du chemin deux hommes portant un long manteau et un tricorne, bêches à la main, qui leur indiquent le chemin ; des jardiniers, pensent-elles. Arrivées près d’un cottage, Eleanor Jourdain remarque à l’intérieur une petite fille de 12-13 ans environ et une femme ; toutes deux portent un costume suranné. Enfin, elles arrivent à un pavillon chinois qu’elles prennent pour le Temple de l’Amour. L’atmosphère devient de plus en plus pénible. Annie, en particulier, se sent prise d’angoisse lorsqu’un homme assis au pied du pavillon tourne vers elle un visage menaçant et vérolé. C’est alors qu’un autre homme, grand et beau, cheveux bouclés sous un chapeau à larges bords, passe en coup de vent enveloppé dans une cape noire ; il s’arrête et leur sert un laius dont elles ne comprennent qu’une chose : il faut tourner à droite. Les visiteuses arrivent près d’une petite maison aux volets clos. Sur la pelouse, Annie voit une femme en train de dessiner portant une robe de style particulier, un fichu vert et un chapeau blanc ; la femme lève la tête et de nouveau Annie ressent une impression désagréable. Les deux femmes arrivent à la hauteur de la maison suivante. Une porte s'ouvre, en sort un jeune homme qui leur donne l’impression d’être un serviteur. Elles veulent s’excuser, pensant être sur une propriété privée, mais l’homme les mène jusqu’au Trianon proche où elles sont brusquement environnées par une noce.
L’hypothèse paranormale Quelques jours plus tard, Mlle Moberly, toujours en proie à l’impression d’angoisse et d’irréalité de Versailles, en fait part à Mlle Jourdain en lui demandant si elle n’a pas l’impression que les lieux sont, en quelque sorte, « hantés ». Eleanor confirme son impression de malaise lors de la visite. Elles s’interrogent alors sur la cape portée bizarrement par l’homme aux cheveux bouclés en ce jour de grande chaleur ; son attitude, son air amusé leur semblent maintenant étranges et non-naturels. Mais c’est seulement en novembre, lorsque Eleanor Jourdain se rend à Oxford où Annie a depuis trois mois repris ses fonctions de directrice, qu’elles discutent plus longuement de leur expérience. Le fait que seule Eleanor ait vu la femme et la petite fille et que seule Annie ait vu la dessinatrice les trouble. Mlle Moberly, justement, a vu un portrait de Marie Antoinette par Wertmüller ; la reine lui a paru étrangement ressemblante, pour le visage et les vêtements, à la femme de la pelouse. Elle se renseigne auprès d’une Française qui confirme que des rumeurs courent depuis longtemps sur la présence du fantôme de Marie-Antoinette à Versailles.
Elles retournent à Versailles en 1902. Les lieux leur semblent différents ; elles apprennent que Marie-Antoinette se trouvait au Petit Trianon le 5 octobre 1789 lorsqu’on lui annonça la marche du peuple vers Versailles. Le 2 janvier, elles ont encore des perceptions étranges, dont celle d’une musique qu’elles essaient de se remémorer pour la faire identifier. On leur assure qu’il s’agit d’un style des années 1780. Elles visitent encore une fois la zone du Petit Trianon en 1904. Au cours de leurs recherches, elles pensent se rappeler la présence d’une charrue qui n’existait pas en 1901, de même qu’un pont qu’elles avaient franchi et qui a disparu ; elles découvrent que les « jardiniers » portaient un costume similaire à celui des gardes suisses de la reine et que la porte d’où est sorti le serviteur est condamnée depuis longtemps ; elles identifient l’homme au visage vérolé comme étant le comte de Vaudreuil.
Interprétations L’hypothèse des deux protagonistes de l'affaire était qu’elles avaient eu accès à des reliquats de mémoire laissés par Marie-Antoinette lors de journées particulièrement chargées d'émotion. L’électricité (des orages électriques furent signalés en France le jour de la visite) fut proposée comme élément facilitateur. Après des échanges avec la Society for Psychical Research, elles décidèrent finalement de publier en 1911 le récit de leur visite, présenté comme une recherche, sous les noms d’ Elisabeth Morison et Frances Lamont. An Adventure (réédité en 1913 et 1924) obtint un succès certain avec 11 000 exemplaires vendus en 1913. L’expérience fut discutée dans The Journal of Parapsychology, The Journal of the American Society for Psychical Research, The Journal for Psychical Research in London et Proceedings of the Society of Psychical Research in London.
À vrai dire, malgré les louanges de la SPR pour leurs efforts d’enquête, des erreurs historiques furent remarquées d’emblée et l’hypothèse d’une confusion due à des facteurs psychologiques et physiques (chaleur, fatigue) vite posée. En réponse, Mlles Morison et Lamont publièrent les quatre récits (chacune deux) qu’elles avaient rédigés pour mémoire, l’un peu après les faits (entre le 25 et le 28 novembre 1901), l’autre un peu plus tard (décembre 1901-janvier 1902), accompagnés de cartes retraçant leur chemin, de descriptions des costumes, personnages et paysages et de la musique entendue. Elles insistèrent sur le fait qu’elles avaient vu des éléments du XVIIIe dont elles ignoraient l’existence avant leurs recherches.
L’affaire, déjà adoptée par le grand public comme un élément romantique et exotique du folklore surnaturel, connut un regain d’intérêt auprès des parapsychologues après la mort des deux protagonistes. Leur identité réelle ayant été révélée, leur réputation dans le monde académique relança les études. En 1950, W.H. Salter, ayant examiné soigneusement leur correspondance avec la Society for Psychical Research, conclut que des détails mentionnés dans le récit de 1901 avaient en fait été ajoutés en 1906 et résultaient de recherches ultérieures. On suggéra qu’elles avaient tout simplement croisé des acteurs costumés et trop voulu croire à leur histoire.[3]
Cependant, dans les années 1950 la parapsychologie française s’intéressait encore au cas. Les Fantômes du Trianon fut publié en 1959 avec une préface de Jean Cocteau et une introduction de Robert Amadou. Guy Lambert, spécialiste de l’histoire parisienne, proposa le règne de Louis XV, précisément l'année 1774, plutôt que la fin du règne de Louis XVI comme étant l'époque du passé perçue. Certains, remarquant que le pavillon pris pour le Temple de l’Amour ressemblait à un pavillon chinois connu en projet, estimèrent que les deux Anglaises avaient capté la trace de mémoire de l'un des jardiniers de Versailles, Antoine Richard.
Influence Après la publication du livre en 1911, une famille Crooke, qui avait habité la région de Versailles de 1907 à 1909, prétendit avoir vu en 1908 la dessinatrice ainsi qu'un autre personnage en costume du XVIIIe siècle. En 1928, deux Anglaises rapportèrent une rencontre étrange du même type. En 1935, un Français, Robert Philippe, aurait échangé quelques mots avec une femme que ses parents ne voyaient pas et qui aurait disparu mystérieusement. Le 21 mai 1955, un avoué londonien et sa femme rencontrèrent à Trianon une femme et deux hommes vêtus de costumes du XVIIIe siècle. [6]
Tolkien a cité l’expérience psychique d’Annie Moberly et Eleanor Jourdain comme l’une des influences l’ayant marqué.
Adaptations L’histoire fit l’objet d'une émission du Tribunal de l'impossible intitulée La dernière rose ou les fantômes de Trianon, diffusée le 10 février 1968.[8] ainsi que d’un film anglais de John Bruce (1981), Miss Morison's Ghosts, avec Wendy Hiller et Hannah Gordon dans les rôles des deux héroïnes. Le titre de l’opéra de John Corigliano (1992), Ghosts of Versailles s’inspire de l’affaire.
INFO ou INTOX? moi je pense qu'on ne saura jamais, si ces choses existent ou pas! *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Ven 23 Oct 2009 - 17:18 | |
| Merci, c'est très intéressant Info ou intox, peu importe. ça montre l'importance dans l'imaginaire collectif de Versailles, du XVIIIème et de Marie-Antoinette. Et je trouve l'histoire séduisante, comme le serait un bon récit de fiction. |
| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | AngelsQueen Rose éclose
Age : 34 Nombre de messages : 1080 Date d'inscription : 01/12/2008
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 24 Oct 2009 - 15:45 | |
| Moi, je suis sûre que c'est vrai ! Je suis hyper supersticieuse... Histoire intéressate en tout cas *** Lady Oscar Lady Oscar ***L'amour, ça tue. La haine, ça maintient en vie... J'ai le DVD Collector de Lady Oscar ! Bien ma vie, non ? “Personne n'a jamais tout à fait tord. Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour.” |
| | | missmoon Rose éclose
Age : 37 Nombre de messages : 1356 Date d'inscription : 01/11/2008
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 24 Oct 2009 - 18:22 | |
| Très intéressant tout ça! bon il nous reste plus qu'à faire Halloween à Versailles! *** Lady Oscar Lady Oscar ***Say goodbye...
Sayonara nante Owari da nante Uso da to itte sore demo Hodoita te wa tsumetaku naru Bokura wa tanin ni naru
Gomen ne nante Mou nakanaide Dakishimete shimau kara Kasaneta omoi de ga Itami ni kawaru sono mae ni Hora, saigo wa egao de
Say goodbye... Loveless: cliqueZ ici pour l'écouter |
| | | youssra L'ombre de la rose.
Age : 36 Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 01/03/2008
| | | | missmoon Rose éclose
Age : 37 Nombre de messages : 1356 Date d'inscription : 01/11/2008
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 24 Oct 2009 - 20:07 | |
| ah oui il y a de fortes chances de les croiser enfin tu y vas en pleine journée pas la nuit ce qui est fort dommage , on aura pas ton témoignage xd *** Lady Oscar Lady Oscar ***Say goodbye...
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| | | Marina Lieutenant de Girodelle
Age : 38 Nombre de messages : 6581 Date d'inscription : 29/03/2009
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Dim 25 Oct 2009 - 11:28 | |
| Qui sait ^^ |
| | | Rosette L'amour de l'ombre
Age : 45 Nombre de messages : 341 Date d'inscription : 29/08/2009
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 7 Nov 2009 - 19:10 | |
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| | | Maïlys Soldat André
Age : 48 Nombre de messages : 4568 Date d'inscription : 12/11/2009
| Sujet: Des fantômes à Versailles Sam 28 Nov 2009 - 17:57 | |
| Cette histoire de fantômes est repris en sens inverse dans l’un des livres de Jean-François Parot qui écrit les enquêtes du Commissaire Le Floch. Nicolas Le Floch, enfant trouvé, monte à Paris à dix-huit ans sur ordre de son parrain, le Marquis de Ranreuil, qui l’envoie auprès de Monsieur de Sartine, lieutenant général de police. La série débute en 1761. La septième et dernière enquête, pour le moment du moins, se déroule en 1777. Lors de la cinquième enquête, « Le crime de l’Hôtel Saint-Florentin », Nicolas Le Floch est mandaté par Louis XVI pour découvrir qui sont les deux femmes vêtues de façon étrange qui ont demandé leur chemin aux jardiniers du Trianon. Il s’inquiète d’une mauvaise rencontre pour la reine. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 28 Nov 2009 - 21:29 | |
| Je suis bien tentée d'y croire moi... Et puis je lirais bien 'An adventure"... |
| | | maria La rose de l'ombre
Age : 37 Nombre de messages : 2003 Date d'inscription : 27/04/2009
| Sujet: Re: Des fantômes à Versailles Sam 28 Nov 2009 - 21:42 | |
| Brr, ça fait froid dans le dos ce que tu racontes, Yioussra ! ( je suis une fille qui a très peur des revenants, je suis persuadée qu'ils existent car dans ma famille plusieurs personnes ont des dons paranormaux et je remercie le ciel d'avoir eu conscience de ne pas m'en avoir fait bénéficier car car je ne l'aurait pas supporté ! ).
J'avais entendu une histoire selon laquelle des touristes étrangères auraient vu un jour le fantôme de Marie-Antoinette près du bassin de Latone mais je ne peux pas en dire plus, j'ai entendu ça il y a longtemps, je ne me souviens plus des détails ! |
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