Avant hier soir ,vu qu'il y avait (encore) une soirée foot pour mon homme et mes fils ,j'ai choppé ma fille et nous sommes allez voir :




Rhaaa...ce Jack,y a pas ,je l'adore !

lona a écrit:

Rhaaa...ce Jack,y a pas ,je l'adore

C'est de la faute à ses yeux tout noirs, entourés de khôl encore plus noir qui font un effet des plus :mmlkjh:

Arlène a écrit:

The Three of life de Terence Malick

j'en ai entendu parler ! mais je n'ai pas bien compris s'il était en compèt pour le festival de cannes ou pas ? en tout cas, faut que j'aille le voir ! ( et le film de Jodie Foster sur le castor aussi !)

mailys a écrit:

Raoul et Jean Dufy : complicité et rupture, au Musée Marmottan

ce genre d'expo, je suis contente que tu les fasses partager car je me cultive à travers toi, car ce n'est pas le genre de peintres que j'irai voir !

agnes a écrit:

Alan Rickman,(...)quand je pense qu'il n'a que des rôles de méchants comme dans H.Potter

oui mais ses méchants ont un côté comique/sympatique tout de même, ici, le juge ou Rogue, dans H.P ou le plus flagrant, c'est son rôle de shériff de Nottingham dans "Robin de bois, prince des voleurs" ( je suis amoureuse de lui depuis que je l'ai vu dans ce film !!)

sara a écrit:

La performance de Helena Bonham Carter est aussi a souligner

tout à fait ! elle est géniale, cette actrice !






Alors, de mon côté, que je vous montre tout de même, ce que j'ai visité il a quelques semaines de cela !

Château de Champ de bataille
8 Route Château
27110 Sainte-Opportune-du-Bosc
02 32 34 84 34



visite avec audio guide pour la partie intérieure du château ( on ne visite que le 2ème bâtiment, c'est à dire celui qui est le plus loin de vous sur l'image ci-dessus. La première " aile" du château ne se visite pas vraiment, on y passe pour acheter les billets et un salon de thé et le restaurant y sont aménagés. ça devait être la partie réservée aux domestiques, à l'époque, je pense.)

Et voici ce que nous dit l'audioguide en préambule :

Pourquoi « Champ de bataille » ?
Au Xème siècle, l’une des batailles qui permit l’indépendance de la Normandie se déroula ici. On a donc choisi ce nom pour le château.

Histoire du château : On pense que plusieurs châteaux ont été successivement érigés à cet emplacement mais l’Histoire ne retient que le nom de Alexandre de CREQUI, (moitié du XVIème siècle), ami du Prince de Condé, qui est exilé de la Cour par Mazarin. Comme il est assigné à résidence, il décide d’amener le faste de la cour chez lui, et chez lui, ce sera à Champ de Bataille.
Jardins et intérieurs, il veut tout dans le meilleur goût et la richesse la plus ostentatoire. D’après les dévouvertes, ce serait Le Nôtre qui aurait dessiné les plans du jardin.
Cependant, il meurt ruiné donc les travaux sont abandonnés. Sa famille ne reprend pas les travaux, sauf Anne-François d’Harcourt,( le neveu de son neveu, dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle), lieutenant général des armées de Louis XVI et gouverneur de Cherbourg qui va le récupérer pour s’y installer mais juillet 1789 le stoppe dans ses restaurations.
Le château est pillé sous la révolution et re-endommagé !
Sous les deux guerres mondiales, c’est devenu un hopital militaire. (les fresques au plafond ont disparu sous de grandes bâches blanches ; c'est avec stupeur qu'on les redécouvre après la guerre !). Les jardins, complètement envahis par la végétation étaient redevenus une véritable plaine, un champ en jachère !

C’est alors qu’arriva le propriétaire actuel, Jacques GARCIA, qui entreprend la restauration en 1992 ( elle n’est toujours pas achevée dans les jardins aujourd’hui ! ).

( s'en suit une autre partie que je n'ai pas écoutée car ça ne m'intéressait pas !)




On visite tout le jardin mais, de l’intérieur, ne sont ouverts que les grands appartements. Je vous mets le lien ici, car on n’a pas le droit de prendre de photos alors les curieux devront aller les chercher sur le site officiel du château (http://www.duchampdebataille.com/default.asp?file=pg21-0_fr) et au sous-sol, on voit la cuisine et la cave à vin ( et peut-être un cellier aussi ?)

Les appartements privés ne sont pas ouverts au public car M.GARCIA vient y résider occasionnellement ( et il était là le jour où je suis venue mais il ne se montre pas au public). Et il dîne dans la grande salle à manger !



donc des photos que du jardin :

Les jardins ne sont pas une réplique exacte de ce qui avait été voulu par DE CREQUI car on n’a retrouvé qu’une partie des plans de Le Nôtre.
Ce sont donc des jardins contemporains (avec une symbolique du monde minéral et monde végétal qui n'existait pas au XVIIème) mais d’inspiration antique et classique.

Il y a de tout : une perspective, des fontaines, des bosquets, des parterres, des allées ( dans le respect de l'idée de le Nôtre). Puis, des labyrinthes, des promenades, des "aires", de styles très très différents. Il y a aussi un jardin d'hiver et un "salon de méditation" ( qui ressemble beaucoup plus à un salon où l'on peut prendre le thé et une collation, d'ailleurs, mais à chacun son interprétation, hein !)

Voilà un aperçu :
( j'ai pas tout mis car j'ai fait une centaine de photos de ce jardin, tant il y avait à voir !!!!!!!)


Vue vers la grande fontaine à mi-chemin ( château dans votre dos)


Détails des grandes fontaines


Autre détail de la grande fontaine


Vue vers le château ( grande fontaine sous vos pieds)



Détail du « temple rocaille » ( très joli temple d’imitation antique, construit derrière un grand plan d'eau ( de la taille d'une piscine olympique et encore, je crois que c'est un peu plus long ! ), ça fait très romantique !)
Une petite chapelle, à l’intérieur, où tout est fait de roches et minéraux. Moins magnifique que la Chaumière aux coquillages de Mme de Lamballe à Rambouillet mais ça vaut le coup d’œil tout de même !




Détail de l’un des bosquet.
Dans celui-ci, il y avait les ruines d'un ancien amphithéâtre. Quelques statues d'empereurs romains trônent toujours parmi la végétaion.
D’autres bosquets sont exotiques ( avec de grands aloès), d’autres sont fleuris comme les jardins de Giverny, d’autres ne sont que des allées bordées de statues ( figures de la mythologie ou figures de peuples lointains,




Vous êtes-vous déjà demandés comment on faisait un bosquet ? ceci, mes ami(e)s, n'est pas un sous-bois mais l'intérieur des haies qui forment l'enceinte du bosquet ! ( en l'occurence, ici, j'étais dans un labyrinthe ! très sympa ! il y en a deux dans le parc)




voilà, je ne regrette pas cette visite même si l'entrée est super chère ! ( 24 € par personne ( et pas de tarif "jeune" ou "étudiant") pour la visite complète chateau+jardin, 12€ si vous faîtes soit l'un, soit l'autre.

En conclusion, je trouve que le Château de Beaumesnil qui se trouve aussi en Normandie et qui est appelé " le petit versailles normand" (car l'architecte des jardins appartenait à l'équipe de Le Nôtre) mérite moins son surnom que Champ de Bataillequi, lui, me fait penser effectivement à Versailles, autant dans la première partie de son jardin, que dans la déco intérieure du château qui est très XVIIIème ( Beaumesnil est surtout XIXème)...

Merci pour cette belle visite, Maria. Champ de Bataille est un superbe écho de Versailles mais il a la chance d'être situé au milieu des bois... et nettement moins fréquenté ! Il est impossible de faire des photos de Versailles aussi dégagées de touristes.

Les fontaines sont magnifiques et les grenouilles évoquent, bien sûr, celles du Bassin de Latone.

J'ai noté l'url pour aller admirer les vues intérieures.

PS : j'adore le petit "conseil du jour" de ta signature !

Les Flammes de Paris, par le Bolchoï au Palais Garnier



Une surprise de mon mari avant son séjour à l’étranger de trois semaines pour raisons de travail !

Saviez-vous qu’il existait un ballet russe qui célébrait la Révolution française ? Personnellement, je l’ignorais et je l’ai découvert avec un plaisir extrême.

Le ballet a été créé à Léningrad en 1932 : musique de Boris Asafiev et livret de Nikolaï Volkov. La version dansée actuellement a été remontée et chorégraphiée par Alexeï Ratmansky en 2008.



Entre ballet classique et comédie musicale, Les Flammes de Paris se déroule en 1792, de Marseille à Paris. Il raconte l’histoire de deux couples aux destins radicalement opposés. D’une part, Philippe, membre du bataillon des Marseillais, et Jeanne, jeune paysanne rencontrée au cours du périple vers Paris. D’autre part, Jérôme, frère de Jeanne donc roturier, et Adeline, fille de marquis et rebelle, qui finira guillotinée. Elle est dénoncée et la foule réclame sa tête dans une scène impressionnante.
Les péripéties sont nombreuses et donnent lieu à des scènes de foule, des chasses à l’homme, des poursuites...
Les parcours croisés de ces deux couples sont l’occasion d’assister aux grands événements de l’année : marche des Marseillais vers Paris, assaut des Tuileries, proclamation de la République...



Au milieu de cela, s’intègre un tableau qui se déroule à la Cour, avec présence de Leurs Majestés, menuet dansé par Marie-Antoinette et un ballet à l’intérieur du ballet composé sur l’intrigue d’Armide et Renaud.



Le ballet se poursuit avec barricades, assauts, guillotine et sang versé pour se finir par le triomphe du peuple, une scène impressionnante avec baïonnettes pointées vers le public.



Pas de nuances dans les arguments : il s’agit nettement d’un ballet des méchants, les aristocrates, contre les bons, le peuple. Mais on s’en moque.



Ces Flammes ont enflammé l’Opéra.

Le décor est sobre, avec des transformations astucieuses. Une grande harmonie marque les costumes : beaucoup de bleu, blanc et rouge pour le peuple ; noir et blanc pour les nobles. Seule exception, Adeline, l’aristocrate amoureuse du paysan, est en bleu et blanc.

Du point de vue du style, le ballet associe le vocabulaire classique, qui domine, et les danses de caractère, présentes notamment dans le troisième acte (Danse Auvergnate, Danse des Marseillais, Danse des Basques). Musicalement, les mélodies populaires, notamment celles empruntées au répertoire révolutionnaire (Le Ça ira, la Marseillaise, la Carmagnole) alternent avec les airs de cour et la partition est émaillée de citations empruntées à divers compositeurs, comme Gluck, Grétry, Lully… Le ballet étant idéologiquement marqué, ce sont moins les individus qui importent que les forces antagonistes en présence, en l’occurrence l’aristocratie et le peuple. Les styles de danse varient en accord avec cette peinture sociale.



On voit alterner des pas de deux et des prestations de groupe, des scènes de foule impressionnantes.
Les scènes d’ensemble sont larges, enlevées et pleines de fougue.
Les quatre danseurs principaux sont remarquables. Jeanne (Natacha Osipova) allie précision et grâce (Ses fouettés ! Son jeu de bras !). Mais le plus extraordinaire est l’interprète de Philippe, Ivan Vassiliev.



Un phénomène ! Une hauteur de saut incomparable, une présence en scène, un charisme époustouflant... et une insolente élégance. J’ai eu de bout en bout avec lui l’impression d’une facilité, d’une puissance magistralement dominée.


Bref, je me suis régalée !

PS : Pour ceux qui seraient intéressés, cette version du Bolchoï a donné lieu à un DVD

J'en ai des étoiles dans les yeux rien qu'en te lisant Maïlys; merci :lklokl:

Gallimard, 1911-2011, un siècle d'édition, à la Bibliothèque nationale de France



Cette exposition retrace l'histoire et les grandes oeuvres de la prestigieuse maison d'édition Gallimard, et rend hommage à la richesse de son catalogue.

Kundera, Gide, Duras, Claudel, Ionesco, Malraux, Faulkner, Modiano, Michaux, Sartre, Queneau, Tournier... Que de noms légendaires !

Le premier mérite du parcours foisonnant proposé par la BnF est de retracer l'histoire de Gallimard, depuis le début du siècle jusqu'aux récents succès, en passant par les années 1930 où Malraux promeut largement la littérature américaine, par la période sombre de la Seconde Guerre mondiale, où le collaborateur Drieux la Rochelle et le résistant Jean Paulhan s'affrontent, par la publication en fanfare des oeuvres lumineuses de Camus, Aragon ou Saint-Exupéry, ou encore par le lancement de la collection de poche "Folio" dans les années 1970.

L'exposition contient des raretés et des curiosités, comme l'édition originale des Fleurs du mal illustrée par Rodin à la demande de Paul Gallimard, le père de Gaston, ou encore les dessins originaux du Petit Prince.

La BnF a réuni trois cent cinquante document originaux pour célébrer les quarante mille titres de la plus grande maison d'édition française indépendante. Ouvrages, recueils imprimés, photographies, lettres, affiches et archives audiovisuelles dévoilent un ensemble de manuscrits parmi les plus célèbres, ainsi que des fiches de lectures (signées par de grands noms de la maison comme Raymond Queneau ou Albert Camus) et des extraits de correspondances entre les écrivains et leurs éditeurs. Les différentes étapes qui jalonnent la vie d'un livre, depuis sa création jusqu'à sa publication, sont dévoilées et on apprend beaucoup sur "la fabrique éditoriale" à travers l'histoire de cette glorieuse maison Gallimard.

A conseiller à tous les amoureux des livres... et à ceux qui désireraient être publiés un jour.

Madame Grès : la couture à l’œuvre, au musée Bourdelle



Maître de la couture, Madame Grès (1903-1993), de son vrai nom Germaine Krebs, ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Sa quête la fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde... Un voyage de cinquante ans qui va de la statuaire hellénistique au minimalisme intransigeant dont elle est le précurseur au sein de l’univers de la mode.



L’exposition a lieu au milieu des œuvres permanentes du musée Bourdelle qui font aux robes sculptées de Madame Grès un écrin superbe et légitime. Elle réunit quelques quatre-vingt pièces provenant du musée Galliera et de collectionneurs privés.



En 1933, les modèles de la future Madame Grès sont déjà connus sous le nom de la maison de couture Alix. En 1942, Germaine Krebs ouvre sa propre maison de couture au nom de Grès et la dirigera jusqu’en 1988. À partir d’un vêtement qu’elle rêvait sans coutures, elle invente une économie de lignes et de volumes volontairement atemporelle, transformant le corps de la femme en déesse.



Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté ; l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire.



L’exposition réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir, des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 30 jusque dans les années 80, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir. Quant aux pièces de jour : robes et manteaux des années 50, modèles épurés réalisés en lainage double face des années 60 et 70, elles restent une référence pour les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui. Madame Grès est au-delà des modes.



Un régal pour les yeux, un péché d’envie : une exposition que je conseille à toutes celles qui aiment les très beaux vêtements, de ceux que le commun des mortelles ne peut jamais ni s’offrir, ni avoir l’occasion de porter.

L'Epervier hier soir sur la 3
Adaptation en 6 épisodes de la BD du même nom de Patrice Pellerin.
Pas mal, malgré les quelques écarts volontaires par rapport à la BD.
Humour, trahison, amour, trésor, piraterie ...
Tout ce qui faut ^^

Merci Maylis pour ces quelques images. Je ne peux pas me deplacer pour la voir, mais ton commentaire de cette exposition est un délice! MERCI BEAUCOUP

Aurore: les éperviers... est ce c'est sous format dessin animé ou en film?

En film, on peut dire ca.
En faite c'est en série de 6 épisodes comme les séries qui passent le soir.
Voici la Bande annonce


L'Epervier: bande-annonce de la série de France 3 par levillage-asuivre

Tiens Krapo, si jamais ca te tente, j'te mets le lien pour les deux premier épisodes : Episodes 1 & 2

La suite samedi ci et samedi prochain

j'ai assisté sur invitation à la 1ere de La dame de chez Maxim's; au fort de Bron c'était enlevé bien que la charge contre le colonialisme l'hypocrisie maritale,soit forte,mais ça fait du bien de ri; en plus nous pouvons déambuler dans le fort,à la suite des comédiens ,le décor utilisé pour accentuer certains passages était bien mis en valeur,enfin notre voisin à pris un fou rire lors de la chanson pleine de sous entendus Zézette et Kiki, la comédienne a du "hausser "le ton pour se faire entendre mais quelle soirée.Nous n'avons pas le droit de faire des photos,ne sont autorisés que les photographes du journal Le Progres,pour faire de la pub.

Courteline en dentelle aux Bouffes-du-Nord

Dans une lecture à deux voix, Jérôme Deschamps et Michel Fau, deux comédiens qui s’amusent et font découvrir des textes féroces et souvent absurdes.



Pas de décor : les comédiens disposent de deux lutrins sur lesquels sont posés les textes et d’un petit guéridon à l’arrière pour quelques accessoires, le plus important se révélant le bonnet blanc qui permet de jouer les rôles féminins.

Les deux complices en liberté ne craignent aucune exagération et régalent leur public de dialogues étranges qui ont en commun d’être franchement absurdes. C’est la folie qui intéresse George Courteline au-delà du regard cruel avec lequel il décortique les bourgeois ridicules qu’il met en scène.
Les saynètes sont notamment extraites des Gaîtés de l’escadron, de Scènes de la vie d’un cabot et de Dindes et grues.

Rieurs et grinçants, les comédiens s’en donnent à cœur joie, Deschamps parfois à la limite de la frénésie, Fau, le cheveu lisse et l’air suprêmement sérieux même dans les moments les plus délirants.



Il ne s’agit pas seulement d’une simple lecture mais surtout d’une plongée dans les pages très noires de l’auteur de Messieurs les ronds-de-cuir. Et c’est passionnant.

Menus trésors, au musée Lambinet



Le musée Lambinet a fouillé dans ses réserves pour dénicher les trésors artistiques dont elles regorgeaient, trésors qui restent généralement à l'abri car très fragiles. Ils sont exposés au public en trois parties :
- Souvenirs historiques,
- Parures féminines,
- Objets précieux de la vie quotidienne.

Il s’agit d’une petite exposition bijou. Heureusement, quand je l’ai vue, il n’y avait pas trop de monde. Il faut pouvoir approcher des vitrines et des présentoirs pour admirer de près les ciselures, broderies, dentelles et autres détails merveilleux des objets présentés.
De la tabatière émaillée à l’éventail peint, de la bourse brodée à la miniature délicate, des gants fins aux écharpes passementées, des bonnets enrubannés aux galons cannetillés, des boutons sculptés aux chevalières gravées, des pots à onguent en porcelaine aux flacons de parfum en cristal taillé, du bracelet alternant perles et camées à la montre à gousset orfévrée, c’est tout un monde scintillant, élégant et précieux qui s’offre au regard.



Le musée Lambinet est un joli hôtel particulier de l’époque de Louis XV qui abrite aujourd’hui le musée de la Ville de Versailles. Construit en 1751 par l’entrepreneur Joseph Porchon, il passa au dix-neuvième siècle dans la famille Lambinet qui le légua à la ville pour y installer les collections municipales d’objets d’art.

la pluie nous empéchant de faire un tour de voilier nous avons décidé de faire une ptte visite de musée. au départ le musée d histoire naturel de Lille mais une fois arrivé sur place (1heure de route) il se trouve fermé et ne l avait pas informé sur le site!
nous décidons donc d aller visiter le Palais des Beaux Arts de Lille, (ayant vécu presque 4 ans sur à la limite de Lille je ne l avais jamais visité!un comble me direz vous!)

créé en 1792 sous l impulsion du peintre Louis Watteau et profite en 1801 de l’arrêté Chaptal,(cf site palais des beaux arts: texte qui attribue à quinze villes de province des œuvres prélevées sur les collections du Louvre et de Versailles. Les tableaux alors envoyés par l’Etat sont issus des collections royales, des églises de Paris et aussi des biens confisqués par l’armée aux émigrés, c’est ce que l’on appelle communément les saisies révolutionnaires. Par ce biais arrivent dans les collections de Lille 46 œuvres de qualité parmi lesquelles Sainte Madeleine en extase (P.P. Rubens) ou encore La Nativité (Ph. de Champaigne).)

au vu de l'accroissement des différentes collections grace à plusieurs donnations et à plusieurs mécènes, le batiment que nous connaissons actuellement voit le jour et est inauguré en 1892.

le batiment en lui meme est une oeuvre à part entiere, grand majestueux magnifique.
aujourd hui il regroupe de magnifiques collections sur la céramique, sur la renaissance, l antiquité le moyen âge, sur les peintures XVI XX siècle,sur les scultures XIX, sur une collection de numismatique ainsi qu une collection de dessins et d estampes et de plans relief.




si un jour vous souhaitez visiter la capitale des Flandres laissez vous tenter, mais favorisez un jour ensoleillé car c est une ville à parcourir à découvrir, avec un vieux Lille aux rues étroites typiques de l architecture des Flandres et un patrimoine historique très fort!

Merci pour cette petite visite lilloise, Amber Queen.
Quand je pense que je n'ai jamais mis les pieds à Lille qui est à guère plus une heure de Paris en TGV, alors qu'en plus j'ai des cousins qui y habitent.

Mais, sortie de la région parisienne, ma destination naturelle est plutôt le sud.

une annonce dans une confiserie,'j’espère que G M n'est pas dans les parages;);donc vu ceci,Marrons glacés,75 euros le kg;je me sauve avant l'arrivée de la louche.

agnes a écrit:

une annonce dans une confiserie,'j’espère que G M n'est pas dans les parages;);donc vu ceci,Marrons glacés,75 euros le kg;je me sauve avant l'arrivée de la louche.

Menus trésors, au musée Lambinet


Quelle tête de linotte !

J'ai évoqué cette exposition ici pour quelque chose de bien particulier et j'ai oublié d'en parler.

Parmi ces "menus trésors", il y avait un certain nombre de souvenirs historiques ayant appartenu à des membres de la famille royale, en particulier un émouvant travail d'aiguille réalisé par Marie-Antoinette lorsqu'elle était incarcérée au Temple.

Effectivement, c'est voir ce travail doit être émouvant

Il y a quinze jours, j'ai visité Le château de Breteuil ( dans les Yvelines), à faire avec des enfants puisque des scènes avec personnages de cire représentent les contes de Perrault dans le jardin.
Dans le chateau, ce sont des personnages de cire à l'effigie des ancêtres qui animent les salles qu'on visite !
très sympa.
je vous mettrai les photos prochainement.

L'émission Secret d'Histoire, consacrée hier soir à François 1er, le roi chevalier.

Comme toujours, on survole beaucoup de choses et on n'approfondit pas vraiment mais je me suis tout de même régalée. Les vues aériennes de Fontainebleau, Chambord et autres châteaux étaient magnifiques. Si je connaissais ces deux-là ainsi que Blois, je n'avais jamais vu Amboise, ni le Clos Lucé.

L'émission était l'occasion d'entendre des écrivains et historiens érudits, passionnés, parlant un français des plus châtiés, de se rappeler des faits connus, d'en apprendre d'autres, d'entendre des anecdotes, de voir de près des pièces interdites au public ou des objets que l'on admire jamais que de loin, voire jamais, comme les carnets de Léonard de Vinci.

Au final, comme très souvent, je n'ai plus qu'une envie, plonger dans des biographies tant du roi que de l'artiste.

Le XVIIIe au goût du jour, au Grand Trianon



Le Musée Galliera, musée national de la mode et du costume, a fermé ses portes pour des travaux et délocalise ses expositions. C’est-ce qui m’a donné l’occasion de voir les drapés de Madame Grey au milieu des sculptures du Musée Bourdelle.
Seconde du genre, l’exposition sur l’inspiration XVIIIe dans les modes modernes et contemporaines se tient au Grand Trianon. Et le décor, une fois de plus, magnifie les costumes bien mieux que les vitrines neutres du Musée Galliera.


Dans cette exposition, les costumes anciens et les robes modernes dialoguent de façon étonnante. Quand j’ai appris qu’elle avait lieu, je me suis attendu à quelques tenues se battant en duel. Pas du tout. Il est tout à fait surprenant de voir comme cette mode si loin de nous, si peu pratique et si compliquée a inspiré les créateurs modernes. Les créateurs de haute couture, s’entend. Le prêt-à-porter est tout de même loin de ce style.


Je vous laisse admirer les photographies ; elles parlent mieux que les discours. J’ai bien évidemment privilégié les tenues que je préfère. Il y a bien d’autres merveilles exposées.
Pour celles qui sont intéressées, je conseille la rubrique du site du château de Versailles consacrée à l’exposition. Vous y trouverez des explications, des entretiens, deux vidéos ainsi que trois superbes diaporamas : consulter la rubrique.

Merci Maïlys pour cette immersion dans cette expo. Le thème m'avait beaucoup interpellé quand j'en avais entendu parler. C'est encore plus flagrant en voyant les images !

belles photos, je suis amoureuses de films ou dessins snimés de cette époque!

sinon le dernier film que j'ai été voir au ciné, c'est case départ, j'ai été decu mais bon ca va

J'ai aussi regardé cette émission, Aurore, et, comme toi, je l'ai trouvé plutôt intéressante, la vérité découverte étant assez éloignée de l'image parfaite donnée de Colbert au cours de ma scolarité. Cela m'a donné envie d'approfondir sa biographie (Etait-il vraiment aussi retors ? Quels sont les erreurs réelles de Fouquet ?) et de revoir Vaux-le-Vicomte où je n'ai pas mis les mieds depuis une bonne dizaine d'années.

Moi ,je suis allée voir en avant première Twilight 4 avec ma fille au cinema hier soir....Rha....Jacob sans tee shirt ,c'est quelque chose !

Lona a écrit:

Moi ,je suis allée voir en avant première Twilight 4 avec ma fille au cinema hier soir....Rha....Jacob sans tee shirt ,c'est quelque chose !

C'est vrai que le Jacob est quand bien foutu. Quand au film; je ne pense pas aller le voir, j'ai bien aimé le premier, j'ai regardé le second, le troisième m'a (hum hum) ennuyée. J'ai lu les livres, pareil, le quatrième ne m'a pas plus...

Dans un autre registre de beaux gosses, j'ai vu les Trois Mousquetaires 3D. Je n'ai jamais lu Alexandre Dumas ( aie les classiques!) donc je ne sais pas vraiment s'il est fidèle à la version. Mais c'est un film qui se laisse regarder, si l'on aime les films de capes et d'épées, plutôt modernisé, avec tout plein de canonnades, de combats musclé presque arts martiaux, de beaux mecs ( Orlando Bloom )

Tiens cela me fait penser; Orlando Bloom ferait un très bel André

Sara a écrit:

Orlando Bloom ferait un très bel André

Tout à fait d'accord! Et je vois parfaitement Cassel en duc d'Orléans...


Sinon cette nuit jai pour la remière fois regardé Le Vieux Fusil: va faloir m'en remettre maintenant...

"Le vieux fusil" m'a fait le même effet...

Vincent Cassel en duc d'Orléans correspond assez bien physiquement, quant à Orlando c'est vrai qu'il y a matière à André , mm si je me l'imagine un peu plus "brut"...

Pour changer de registre je suis allé voir en famille " tintin le secret de la Licorne"
bon entre le capitaine hadock, tintin et les dupont on est loin de Orlando ça c est clair si non film très hum comment dire à la sauce spilberg ça c est clair je n ai jamais vu autant de bagarre de cascade ds aucun autre tintin, ça change bcp des BD pour ceux qui les connaissent.
Plusieurs épisodes sont mélangés ds celui ci donc qd on le voit il ne faut pas se fier aux albums.
si non ce film est très bien fait est réalisé pur moment de détente où l on ne réfléchit pas.
par contre ne correspond pas au jeune public en dessou de 7-8 ans à mon avis. Ma fille a eu peur au début et meme si elle a aimé n a plus accroché et mon fils n en parlons meme pas! c était une première au ciné. bah il a pas 3 ans en meme tps.

avec l école de ma fille nous sommes allés voir " La princesse au petit poids" http://www.centreculturelbalavoine.fr/spectacle_scolaire_primaire_theatre-mandragore-arques.aspx

par la compagnie La Rousse.
Ils sont 4 sur est mettent en scène et donnent vie aux personnages mais nous sommes loin du conte initiale.
Les effets la mise en scène sont très jolis et bien fait leur approche de l histoire est très intéressante par contre difficilement accessible à un jeune public. Meme si les enfants ont aimé rigolés et applaudi ils n ont pas compris les subtilités ni meme l histoire de ce conte.
Par contre avec mes yeux d adulte j ai bcp aimé leur interprétation et réalisation.

je rentre , encore émerveillée de "CORTEO " du cirque du soleil !!!!

ma famille et moi sommes de vrai fan de ces artiste qui savent nous faire entrer dans leur univers à chaque spectacles