Merci beaucoup
C'est une fic que j'ai pris beaucoup de plaisir à écrire, en grande partie parce que tout le monde sait (enfin disons ceux qui me lisent un peu) que j'aime bien la forme épistolaire. Je n'avais pas analysé mon texte aussi finement que toi. Même si là, j'ai fait l'énorme effort de me relire
, je n'avais pas pensé à tout ce que tu mets en lumière. Et donc je te remercie de cette analyse : je vois dans mon texte des choses qui m'avaient échappé consciemment.
Le coup de l'historienne ... en fait, déjà lors du concours de Pâques je m'étais demandé comment se fêtait Pâques au XVIIIème. Et puis, je n'avais pas fait de recherches, préférant mêler toutes les significations que j'en connaissais. Mais pour la fête des mères, la même question est revenue, et tellement fort que je ne pouvais pas écrire sans savoir. Donc j'ai cherché. J'avais un peu peur que ce préambule ''historique'' rebute. Visiblement, ce n'est pas le cas.
J'avais aussi un peu peur qu'on me dise : "là, avec ton narrateur, tu nous refais le coup de ta fic de la St Valentin'', ce qui n'est pas faux. Mais, comment faire autrement ?
Et, là, pour le coup, j'ai guidé mon lecteur (oui, ça rejoint un certain débat
), ce qui est assez rare chez moi.
Pour la différence de style, ça vient de la différence de style entre mes différents types d'écrits. Quand j'écris pour ma thèse ou pour un article scientifique, j'évite d'écrire comme en fics... ça aurait quand même un drôle de tête
J'ai juste essayé de ne pas rendre l'historienne trop sèche parce que dans le contexte qu'elle décrit elle écrit à titre privé et non à titre scientifique.
En fait, là, je suis en train de te parler des coulisses de ma fic.
Concernant les lettres, ma préférée est celle de Jeanne parce qu'elle présente l'affaire du collier et Jeanne sous un autre jour. Jeanne est un personnage que j'aime beaucoup (j'ai un petit faible pour les personnages de ''méchantes'') et que je n'arrive pas à voir comme radicalement mauvaise. Je lui vois toujours une face cachée beaucoup plus sensible. Après, c'est mon imagination qui joue.
Celle sur MA.... ce que tu dis n'est pas faux. Pour l'écrire, je ne me suis pas référée à la réalité historique. J'ai simplement suivi l'idée que si Jeanne, en tant méchante patentée, pouvait laisser transparaître un soupçon d'amertume, MA, en pubic comme en privé (y compris en elle-même) se raccroche à la dernière chose qui lui appartienne : sa dignité. Et que donc même si elle éprouvait une certaine amertume, elle s'efforcerait de la cacher. De fait, j'ai chassé de mon texte tout ce qui pouvait être négatif. Quant à son comportement vis-à-vis de son peuple, allez, on va dire que je l'ai enjolivé en suivant la ligne de l'animé (par exemple, le passage du dîner où Oscar lui parle de recevoir des gens du peuple, et qu'elle est d'accord, après Germain, puis la Polignac s'en mêlent et elle oublie son idée d'origine, en fait, c'est surtout cette scène que j'avais en tête en écrivant).
Je crois avoir assez blablaté sur ma fic
, et je te remercie encore pour ton analyse
.