«  Si cela doit poser un problème, je crois que je n’aurai plus besoin de tes services. » Mais que prend-il donc à Oscar pour parler à André sur ce ton ? Elle se sent coupable de lui avoir envoyé la Comtesse de Jarjayes ? Elle est jalouse en se demandant ce qui a bien pu se passer entre eux ?

Holà ! Qu’Oscar entre au service privé de Sa Majesté Louis XV ! Pourvu que Madame du Barry veille soigneusement au grain. D’autant que je parie qu’Oscar se rendrait allègrement coupable de lèse-majesté en giflant le roi.

Et voici que Girdoelle la lutine d’un peu trop près. Décidément, dure journée pour notre lieutenant !
Heureusement Zorro-André est arrivé-é-é...

Oscar se demande pourquoi il lui bat froid, mais ne se souvient-elle pas de la manière dont elle l’a traité la veille ? Le mur d’incompréhension et de silence grandit entre eux. Oh, non, La Lionne, tu ne vas pas les séparer ?
Tu as bien souligné que cette fiction avait été écrite avant les pilules noires, non ? Je m’accroche donc : haut les cœurs ! Gardons espoir ! (J'ai cherché en vain un smiley croisant les doigts. )

Dure là Oscar; l'orgueil mal placé et la jalousie latente lui fait faire et dire des choses bien cruelles à son cher André. C'est étrange comme il est facile de faire du mal aux personnes qu'on aime le plus. Vivement qu'elle ouvre les yeux; quant à André qu'est-ce qu'il attend pour lui rentrer dans le lard? Tu as le don pour éveiller en moi des envies de rebellion chère Lionne!

Je vais m'attirer les foudres de la colletivité (aie aie aie!!) mais je trouve qu'Oscar n'est pa la seule responsable de la situation....

André est trop passif avec elle, je comprends qu'elle soit agacée !

Tout le monde a des défauts, et c'est justement les autres qui nous recadrent.... Or les initiatives d'André sont SYSTEMATIQUEMENT maladroites dans ce sens, même s'il se montre très habile dans d'autres domaines...

Voilà, c'est lâché.... et maintenant, sauve qui peut !!

Petrina a écrit:

Je trouve qu'Oscar n'est pas la seule responsable de la situation... André est trop passif avec elle, je comprends qu'elle soit agacée !

Tu as raison, Petrina, André reste souvent en retrait et passif, sauf quand il s'agit d'aider Oscar et de la soutenir. Mais, quand il est question de lui, de ses sentiments, de demander des comptes pour lui-même, il n'y a plus personne.
On peut déplorer cette attitude mais c'est peut-être oublier un peu vite qu'André n'est tout de même qu'un serviteur. Il prend déjà beaucoup de libertés avec Oscar or celle-ci peut le renvoyer à tout instant. Le général itou.
Ce qu'il ne veut évidemment risquer en aucun cas.

Certes, je comprends tout à fait, et je ne jette pas la pierre à André, ce que je veux dire, c'est que son attitude n'est pas la plus appropriée.

Il est domestique, mais il ne faut pas oublier qu'Oscar est une femme... amputée d'une éducation féminine.

Elle ne connait rien des relations amoureuses, et s'il est serviteur, elle est encore enfant....

Bref, sans que ce soit la faute de quiconque, (sauf celle des parents!!!) je pense que leurs torts sont amplement partagés


Même si André me fait tout de même un peu plus de peine qu'Oscar...

Il est vrai qu'à moi aussi, André fait souvent plus de peine qu'Oscar. Sans doute, justement, car sa marge de manoeuvre est beaucoup plus étroite et que sa position vis-à-vis d'elle est très difficile.

Ceci dit, je suis bien d'accord avec toi : les torts sont rarement unilatéraux mais le plus souvent partagés. André a sa part dans le malentendu qui le sépare d'Oscar.

Voyons comment La Lionne va nous démêler ce noeud...

Tu vas être contente Maïlys, j'ai réconcilié Oscar et André...


Pour compléter ta réponse à Pétrina, je dirais que, non seulement il est un domestique ( nous avons du mal à nous représenter la servitude de cet état, heureusement les choses ont changé ! ), mais en plus il a conscience de la pureté d'Oscar. Non qu'elle soit une petite oie blanche, entre ce qu'elle a déjà fait ( son effeuillage ) et ce qu'elle a pu voir à la Cour, ce serait risible... Cependant, s'il a conscience de ses sentiments et surtout de leur nature, elle n'arrive pas encore à mettre un nom sur ce qu'elle ressent.
Cela réduit d'autant la marge d'André quant à ses initiatives personnelles.
De plus, je tiens à respecter un minimum le personnage ikédien ( même s'il m'arrive d'avoir envie de les secouer quelquefois, tous autant qu'ils sont ! ). Même si je le mets dans des situations originales, voire rocambolesques parfois.
André agit, à sa manière...

On peut dire que la comtesse est plus qu'un tourment pour André !! Quelle glue !! Une vraie sangsue (oui, peut-être le passage )

En tout cas, André a retrouvé Oscar. Que les barrières sociales peuvent être lourdes parfois même dans le coeur des gens.

Cependant, je vois que le général va s'occuper de reprendre les choses en main ( ) avec la comtesse. Une petite correction devrait lui faire du bien, soi dit en passant.

Chapitre très intéressant. comme d'hab d'ailleurs

J'ai qu'une chose à dire : foutez louise à la place de marie-antoinette sous la guillotine...

Je suis sûre que ça servirait la république !!!

Petrina a écrit:

J'ai qu'une chose à dire : foutez louise à la place de marie-antoinette sous la guillotine...

Je suis sûre que ça servirait la république !!!

Excellente idée mais penses-tu que cela la calmerait pour autant ?? J'ai l'impression qu'il va avoir du mal à s'en détacher même morte !! Et en plus, elle pourrait passer pour une martyre ou pire... une sainte !

on peut dire qu'André sait défrayer la chronique surtout chez les femmes ! Le nouveau Franck Michael

Arf ! les pilules bleue banane, c'est pas ça, à mon avis

T'as raison...
Il faudrait la découper en morceaux tellement petits que son âme sera incapable de se reconstituer....
Tu sais, la réduire en atomes, comme ça on en débarrassés pour toujours.....

Il doit exister des mixeurs géants pour les mamans insupportables...
au pire, s'il reste de la bouillie, on versa un tiers dans la seine, un autre dans le Pacifique et le dernier dans la triangle des bermudes....

C'est dingue ce qu'on se met à la détester dans cette fic loool

Oui, la Lionne fait des miracles, elle parvient à transformer un innocent (Louise, donc ) en un être pourvu satanique aux pulsions primitives. La pauvre Oscar qui l'a protéger de La Du Barry !! franchement, laquelle des deux est la plus dangereuse ?!

Faudrait demander à André peut-être, non ? Il parait qu'il les connait bien toutes les deux. C'est à se demander s'il a de bonnes fréquentations ce garçon ?!

Enfin, bon, La Lionne nous perturbe dans nos repères c'est sûr. Perdre la tête pour quelqu'un ok. Mais, descendre aussi bas... d'ailleurs, elle le dit elle-même : "elle a tout perdu". Tu m'étonnes ! Mais cela n'a pas l'air de la freiner !

Par contre ton idée de la disséquer et de la mixer et l'éparpiller bonne idée ! Faudra juste demander à André (car apparamment, elle le suivrait partout) de l'y mettre. Il y aura bien une âme charitable pour appuyer sur le bouton "on".

Oscar est très charitable à ce qu'on dit....

Avant de lire le chapitre, j’avais trouvé vos commentaires un peu sanguinaires.
Maintenant, je comprends.
Je comprends et, paradoxalement, j’ai un peu pitié de cette Louise que tu nous montres, tourmentée par cette « soif inextinguible » d’André, à la fois démoniaque et perdue dans son délire et sa honte. Je pense qu’elle aurait besoin du psychiatre plus que du bourreau.

Mais je comprends autant André, son humiliation et sa haine pour cette femme qui le soumet et l’avilit. Il est à bout, j’espère qu’elle s’en rend compte, sinon tout va lui exploser à la figure. :enviedemeutre:
Je trouve étonnante la manière dont tu inverses les composantes habituelles. André prend la place de la jeune servante forcée par son maître, et le fait qu’il soit un homme donne une plus grande force encore à cette scène qui, malheureusement, devait être plus que fréquente à l’époque. Et dans les deux sens ! Tu as raison, La Lionne, les grandes dames ne devaient pas se gêner avec leurs valets mais cette image a moins traversé les temps. Cette attitude devait être plus considérée comme choquante de la part d’une femme : on a donc évité de s’y appesantir.

Oscar de mauvaise humeur et houspillant André. Une bonne chose finalement, si cela leur permet de se parler à nouveau et de mettre les choses à plat entre eux (enfin… à peu près).

« Je me suis mise en colère parce qu’elle se sert de toi pour m’atteindre, parce qu’elle veut nous séparer... » Etonnant comme Oscar tombe juste.. et à côté de la vérité. Cette phrase désigne la du Barry mais s’appliquerait si bien à sa mère.

En tout cas, cela me fait particulièrement plaisir de voir Oscar et André se taquiner à nouveau et rire ensemble.

Quant au Général de Jarjayes, il semble plus attentif à sa femme qu’il n’y paraissait au premier abord. Involontairement sans doute mais effectivement, il va l’éloigner d’André et de leur fille. Je me demande si ce petit séjour conjugal en Normandie va arranger ou aggraver l’état de Louise et si Grand-mère saura forcer ses confidences et l’aider avec son bon sens.

Sanguinaires ? Nous ?



Vois pas de quoi tu parles

Encore un chapitre très relevé !
Elle va finir par nous le lessiver notre cher André!
Elle ne devrait pas être en période post ménopause la dame Louise?
ça pourrait expliquer ses bouffées de chaleur et sa libido enflammée... Je sens bien que le général va s'employer à jouer au pompier.
Plus sérieusement, c'est aussi une forme de viol et d'avilissement tout aussi méprisable car commis par une personne ayant autorité sur la victime, tout en utilisant le chantage comme moyen de pression; c'est du sadisme à l'état pur! Qu'on la pende!!
Et bien dites donc La Lionne, une nouvelle Amélie Nothomb est née!

Il semble bien en effet que nous soyons toutes du même avis reste à savoir si on la pend ou si on la mixe tout dépendra de la suite des évènements que nous réserve La Lionne

Ben si c'est ça la méno... pfffff... je ne veux pas en arriver là !!!

Liberta, es-tu sûre que le général puisse la satisfaire ? Même en y mettant toute son énergie de fireman, j'ai la nette impression que le contingent suffirait à peine :silent:

Et voilà, à quoi on en arrive avec ce genre d'histoire je vais essayer ls pilules jaune framboise, on verra bien. En parlant de ca, il faudrait demander à Marina quelles pilules on peut donner à Louise pour réfréner ses ardeurs assidues...

triste fée a écrit:

Il semble bien en effet que nous soyons toutes du même avis

Toutes, avec une petite nuance. "paradoxalement, j’ai un peu pitié de cette Louise", dixit Maïlys. Effectivement, la comtesse est indubitablement bourreau ( et non des moindres, comme une nature douce plongée dans l'ardeur d'une passion brûlante ), mais elle est également victime.
Pourquoi victime ? Parce qu'après avoir satisfait son "appétit", elle se rend compte de ce qu'elle fait.
Mais je vous l'accorde, elle est plus bourreau, parce que, même si elle se rend compte de ce qu'elle fait, elle n'essaye même pas de s'arrêter. Passion passion passion !!!
En fait, ce qui la fait le plus souffrir, c'est d'avoir perdu le respect et l'affection d'André, c'est-à-dire une certaine forme de son amour, alors qu'elle est mise à l'aimer à la folie.

N'empêche, vous êtes sanguinaires avec cette pauvre comtesse !
Je n'aurais jamais osé la malmener de la sorte !

Maïlys a écrit:

Je trouve étonnante la manière dont tu inverses les composantes habituelles. André prend la place de la jeune servante forcée par son maître, et le fait qu’il soit un homme donne une plus grande force encore à cette scène qui, malheureusement, devait être plus que fréquente à l’époque. Et dans les deux sens ! Tu as raison, La Lionne, les grandes dames ne devaient pas se gêner avec leurs valets mais cette image a moins traversé les temps.

Merci Maïlys
Pourquoi ? Parce que, si je suis restée dans le possible, alors j'ai réussi mon coup. C'est pourquoi je garde son caractère un peu effacé à André, qui n'est qu'un domestique. C'est pourquoi la comtesse peut tout se permettre avec lui. Chacun garde sa place, je change juste une petite donnée de ci-de là.
Effectivement, je pense que cette situation existait bel et bien. Si l'image a moins traversé le temps, c'est peut-être que les femmes faisaient plus attention à sauver les apparences. Surtout dans la noblesse où le cocufiage était admis ( et même plus ) mais en suivant des règles de bon goût. Mais une femme noble, avec un roturier, un domestique ! Pouah ! Cela existait, mais ne devait pas se savoir...

ha la la la la....

sa y est à cause de toi je n'Arrive plus à mépriser totalement Louise.... C'est malin sa... On commence à comprendre à quelle point elle ets torturer par son propre désir et par l'horreur de ses propres moyens... Et sa nous blesse autant qu'on peut la trouvé mauvaise.... ha les brebis égarées sont toujours attendrissantes malgré tout le mal qu'Elle speuvent faire..... Mais bon je ravale quelques et grrrrrr je la déteste quand même, parce qu'elle fait souffrir tout le monde parce qu'elle souffre... C'est injuste...

Par ailleurs je suis contente qu'André et Oscar se reparle enfin plus .... normalement dirais-je... et je ne peux mempêcher de me demander si l'absence de Louise qui partira peut-être avec son mari pourra les rapprocher un peu plus ces deux là.... ou ne sera-t-il là que le calme avant la tempête.... nous verron sbien

J'ai beau être une fan des brebis égarées qui font du mal parce qu'elles sont perdues, je n'arrive pas (j'ai essayé pourtant, je vous assure) à éprouver ne serait-ce qu'une once de compassion pour Louise dans cette fic.
Elle est transfigurée et je crois que c'est trop pour moi....

Pourtant, d'habitude, j'ai une marge de tolérance assez importante, en principe...
Mais là, j'arrive pas...

Elle m'horripile vraiment...

M'enfin, la fic est vraiment magnifique, cela dit !

Ah non, Gigi il est cool....

La comtesse de Jarjayes met à peu près tout le monde d'accord, avec plus ou moins de nuances...

Maintenant, c'est Gigi qui va déchaîner les foules !

Naaan, mon Gigi il est trop coooooool !

C'est dingue ça, ce doit être le personnage avec qui j'ai le plus d'indulgence dans ce manga... J'aime énormément André mais quand il déraille, je n'hésite pas à le houspiller, Oscar pareil....
Quant à Fersen... je ne supporte pas sa tête d'abruti ! (si si, j'ai bien dit tête d'abruti >_<)

Mais quand c'est Girodelle.... Je suis incapable de me fâcher...


Bizarre étant donné que si j'ai toujours aimé Girodelle, je ne suis devenue sa fan inconditionnelle qu'après avoir lu Un secret peuten cacher un autre....

Comme le coeur humain est changeant ! (surtout le mien )

Petrina a écrit:

Bizarre étant donné que si j'ai toujours aimé Girodelle, je ne suis devenue sa fan inconditionnelle qu'après avoir lu Un secret peut en cacher un autre....

Et voilà ! Maintenant on va dire que c'est ma faute ! :lkioujy:
Mouhahaha !

Eh, Lionne.... Je rejette toute responsabilité ..... sur toi ! :ccbg22:

pfiou, je suis en train de lire la fic... eh bé tu nous montres une Louise bien différente de celle que l'on connaît, si réservée et douce...
Louis XV... disons, est fidèle au personnage ! le vrai était bien de ce genre-là... mais ça ça ne se montre pas dans un DA ! lol
je viens de finir le chapitre 19... je me demande jusqu'où tout cela va aller... si Oscar va devoir subir le même genre de chose qu'André... si tu vois ce que je veux dire !

C’est amusant : je trouve que les sentiments d’Oscar à l’égard de la dauphine et la manière dont elle les exprime ont un petit quelque chose de maternel. Pour un officier...

« Les courtisanes s’étonnent de ne jamais voir de femmes à votre bras ou plutôt…. veuillez excuser mes propos crus... dans votre lit. » Euh… je crois que le véritable Fersen n’a pourtant pas manquer de galante compagnie à la Cour de France. Les belles dames se l’arrachaient !
Cette conversation "d’homme à homme" entre Oscar et Fersen est fort courtoise et d’un niveau très relevée. J’adore la petite remarque d’Oscar : « Je vous demanderai toutefois, de rester dans le même état d’esprit... », celle de Fersen traitant Oscar de "bel homme" et cette perle : « Il aurait fait une femme superbe si la nature l’avait voulu. » !

Et Oscar s’énerve de se sentir comme « une jouvencelle toute fraîche sortie du couvent » ! Pense-t-elle être autre chose qu’un jouvenceau tout frais sorti de l’école des officiers ?

J’ai l’impression qu’André, dans son amour et sa grande lucidité, se doute tout de suite de ce qui se passe. Il a une vraie prescience quand il s’agit d’Oscar.
Et Girodelle aussi semble partager cette clairvoyance. Avec lui, je me sens sur le fil du rasoir : son ironie m’amuse, même si elle bouscule souvent Oscar ; certaines de ses attitudes me hérissent, d’autres me plaisent.
Je trouve vraiment que le transformes en un personnage original et intéressant. Et l’intrication des relations entre tes protagonistes prend, de chapitre en chapitre, plus de relief et de profondeur.

J’attends toujours la suite avec impatience.

oh un chapitre sans lemon avec la comtesse, c'est exceptionnel ça ! lol
erf je n'aime pas du tout Victor dans cette fic !

J'aime le petit côté rebelle d'André qui, sans en avoir l'air, dit des vérités troublantes à Oscar. Il commence à s'affranchir de son statut de domestique pare-feu. A force d'appuyer là où ça fait mal, de s'en servir comme kleenex ou punching ball, Oscar va finir par faire perdre à André sa tempérance légendaire; (la comtesse en a d'ailleurs profité).
:pisciete: :hyhrhrt:
Quant aux troubles d'Oscar pour Fersen, elle n'arrive pas encore à bien les décrire et s'en ressent une frustration difficilement dissimulable(dont André la bonne poire fait les frais).
Dans ta fic, je trouve Oscar bien égoïste, égocentrique et totalement injuste par moment. D'ailleurs j'avais espéré qu'après avoir eu connaissance du scabreux chantage de la comtesse sur son ami, elle aurait essayé d'y mettre bon ordre, ou du moins être plus à son écoute. Mais malgré son grand coeur , Oscar a du mal à considérer André comme son égal de par sa nature roturière. Elle lui accorde déjà beaucoup de crédit, elle ne considère pas devoir en faire plus.C'est aussi sans doute pour ça qu'elle rejète inconsciemment ses sentiments non platoniques pour lui. Dans son esprit, c'est inconcevable; c'est une barrière invisible entre eux.
C'est tout pour aujourd'hui
Tu m'inspires La Lionne!

j'ai commencé le début ( bon, même si c'est bête de dire ça, car il est évident qu'on ne commence pas par la fin... quoique... si nous voulons "peindre un chien en vert (...)"( hein Arlène !!)...

je vais réorganiser mes soirées pour pouvoir lire ça attentivement le soir !!

La suite please^^

Dans le genre mauvaise foi, déni et compagnie, le discours intérieur d’Oscar est excellent !
Mais notre courageuse Oscar reprend très vite sa lucidité.

« Tu n’as pas l’air de vouloir m’épargner quoi que ce soit... » : il est rare qu’André laisse transparaître autant d’amertume. Oscar est vraiment dure avec lui. C’est systématiquement son compagnon fidèle qui fait les frais de sa mauvaise humeur. Elle le traite en ami quand ça l’arrange et en domestique quand il lui en prend la lubie. Elle mériterait qu’André aille voir ailleurs !

Un André qui se ronge car il perçoit l’attirance d’Oscar pour Fersen. Décidément, rien ne lui sera épargné !

« Madame la comtesse... » : et il tombe de Charybde en Sylla ! Qu’elles soient du Barry ou de Jarjayes, les comtesses sont redoutables dans cette fiction.

La scène dans l’écurie, à son retour au château de Jarjayes, est poignante. En quelques mots, tu donnes à voir la détresse d’André, sa force, sa vulnérabilité. Je le sens à la fois très jeune et déjà si mûr. J’espère tout de même qu’Oscar ne va pas, dans ta fiction comme dans le manga, passer toute sa vie à côté de lui pour s’apercevoir à la dernière seconde qu’il est l’homme qui l'aurait comblée.

J’apprécie le geste d’Oscar, faisant ce qu’elle peut, à sa manière, pour contribuer à guérir le roi et j’ai trouvé émouvantes les réflexions d’André à cette occasion. Quoiqu’il arrive par la suite, il sera durablement marqué par son expérience avec Louise de Jarjayes.

Je trouve intéressant ce parallèle que tu fais entre la parenthèse que constituent la maladie et l’agonie de Louis XV du fait de l’incertitude quant à l’avenir qu’elles contribuent à entretenir, et la parenthèse dans la relation entre Oscar et André que constitue la mise à distance du beau gentilhomme suédois des préoccupations d’Oscar.

J’espère qu’il ne s’agit pas du fameux calme avant la tempête.

erf moi j'aimerais bien qu'Oscar confronte sa mère sur ce qu'elle fait avec André...

Oscar se déciderait-elle à réagir par rapport aux agissements scabreux de sa mère envers André? Il serait temps. Que nous prépare-t-elle? une mission pour André, hum hum
Girodelle, je dois bien avouer que sa désinvolture n'est pas tout à fait désagréable; Oscar commence à s'y faire; son insolence est charmante parfois.