Note de l'auteur: Bonjour à tous^^, je suis Peach Lady et je suis une petite rose en cours d'éclosions.
En espérant que mes fanfics vous plaisent. :flower:
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Le sommeil l'avait fuit depuis maintenant quelques heures . Oscar se retournait sans cesse dans ses draps, repensant aux évènements de la journée: son carrosse avait été attaqué par le peuple et ils avaient tentés de tuer André. ... André. Cette pensée l'attristait, ce simple nom l'anéantissait. Encore une fois elle ne l'avait pas écouter, encore une fois il avait risquer sa vie pour elle.
"André,songeait-elle, pourquoi tant de prévenance à mon égard? Pourquoi n'aimes-tu pas une femme... une vrai femme?... Mon ami, à plusieurs reprises tu as risqué ta vie pour moi..."
Au fond d'elle-même, une voix lui murmurait: "Mon ami? N'est-il pas plus?" Oscar soupira. Elle était perdue. Elle croyait aimé Fersen, oh oui, elle l'avait crue mais ce n'était qu'une chimère, puis il y avait eu cette subite déclaration d'André. Cela l'avait déstabilisée. Était-ce possible d'être aussi aveugle pour ne pas avoir remarqué plutôt la souffrance de celui qu'elle appelait, si souvent, "frère"? Car dans son geste malheureux, Oscar avait ressenti la tristesse, l'agonie de cet bel âme qu'était la sienne, de cet ombre discret, fidèle toujours prêt à l'écouter. Oh non, André méritait mieux que de ce détruire pour elle. Aussi l'avait-elle alors congédié de la pire façon, le laissant croire qu'elle le détestait après ce qu'il avait fait.
Si seulement, si seulement il avait su les vrais raisons de ce renvoi. Il se résumait en trois raisons:
- André méritait mieux qu'elle: une vraie femme, douce et aimante et non une femme-soldat, une furie blonde, qui passait son temps à mentir.
- Elle ne lui attirait que des malheurs et cela elle ne pouvait le supporter. (exemple fort simple: son oeil)
- Enfin, la plus importante, c'est que la jeune femme ressentait en sa présence une forte émotion, douce mais étrange. Une émotion qu'elle ne ressentait qu'avec lui, une émotion qui lui faisait peur. Un seul regard pouvait la calmer et le simple contact physique la faisait frissonner.
Oh, combien elle avait souffert en le congédiant, lui son frère, son seul ami, congédié comme un simple valet. Elle s'était retrouvée seule comme dans sa triste enfance avant l'arrivée d'André. Elle se souvenait avoir pleuré le soir venu. Elle se rappelait sa joie de le retrouver dans les Gardes Françaises même si elle ne l'avait pas montré. Enfin, il y avait eu cet incident. Oh, comme elle avait craint pour lui... Si Fersen n'était pas venu... D'ailleurs l'avait-elle remerciée? Oscar eu beau chercher, elle ne se rappela que son angoisse et sa crainte vis-à-vis d'André.
Oscar se leva et s'installa devant son miroir. Elle devait regarder la vérité en face: André était toujours là pour elle et elle l'aimait. Il était plus qu'un frère pour elle, cette fraternité était de l'amour depuis des années. Un amour qu'elle ne voulait pas découvrir.
Fin