petite poésie de mes 15 ans légèrement remise à jour;j'hésitais entre 2 strophes, dites-moi laquelle vous préférez.

Si Versailles m'avait conté
tout ce qui me serait arrivé
durant toutes ces années
en Autriche, je serais restée;

Mais je n'aurais jamais connu
le plus beau des inconnus
qui devint un amour perdu
monsieur de Fersen bien entendu;

* Et la plus belle des amitiés
qui ravit mon coeur et mes pensées
jusqu'au jour tant redouté
de sa mort prématurée;*

OU
* Et la plus belle des amitiés
en la personne d'un officier
épris de justice et liberté
mon cher colonel si dévoué;*

Et tous ces courtisans intéressés
dès que le danger pointa son nez
à ma détresse m'ont abandonnée;

Et ce peuple affamé et en colère
qui crie mon nom et vocifère
toute la haine possible sur cette terre
me condamneront sans faire de manière;

Voilà les souvenirs qu'il me reste
de cette vie de solitude et de paillettes;

Car bientôt je serai libérée de mes tourments
du fond du coeur j'attends cet instant.

Très jolie poésie. Je comprends que tu hésites. en ce qui me concerne je penche plus pour la 2ème

Moi aussi je comprends que tu hésites : j'ai lu ton poème hier et je réponds aujourd'hui. Je te dirais que la seconde option me semble préférable parce que plus précise. Mais en fait, j'ai envie de te dire : arrange-toi pour garder les deux

J'aurais un peu tendance à te suggérer, comme Arlène, de garder les deux strophes. Oscar les méritent bien. De la première, j'apprécie beaucoup le vers "qui ravit mon coeur et mes pensées" mais la seconde est en effet plus précise et évoque les idéaux d'Oscar.

Comme tu le constates, nous sommes à peine exigentes !