Tout d'abord, bienvenue sur ce site, Hetep-Heres (en passant, j'aime beaucoup ton pseudonyme de même que l'avatar que tu lui as accolé. Mais c'est peut-être parce que je suis en train de lire un roman qui se déroule au pays des anciens pharaons...). Bien contente que tu te sois jointe à nous et que tu nous fasses partager tes écrits: le forum reste vivant grâce à tous ceux qui le nourrissent, et ce, malgré les quarante ans de Lady Oscar.

Bon, maintenant que les salutations ont été faites, attaquons le vif du sujet. Tu nous présentes une histoire, pour l'instant, fidèle à la trame de Lady Oscar. Tu as bien su camper dès les premières lignes les personnages et leur personnalité (surtout Grand-mère). Je ne peux m'empêcher de me demander si le Masque noir est toujours incarné par Bernard Châtelet dans ton histoire (mais peut-être es-tu demeurée fidèle à cet aspect aussi).

Hetep-Heres a écrit:

Citation :

comme la lame du barbier tranche net la mèche de cheveux rebelle à se plier à ses exigences

Ton écriture est soignée, fluide (ah ce que j'aime ça ! Ça se lit tout seul !) et parsemée d'images comme celle que je viens de relever. Bref, c'est très bien écrit !

Je terminerai en disant que j'ai apprécié que chacun des chapitres publiés nous présentait la vision d'un personnage différent (le premier était vu sous l'angle d'Oscar, alors que le second était sous celui d'André). C'est une perspective qui offre beaucoup de possibilités et qui tranche avec le mode narratif habituel.

Bonne continuité et au plaisir de lire la suite !

Zalzal

Un grand merci à toi, Zalzal, pour tes encouragements.

Citation :

Ton écriture est soignée, fluide (ah ce que j'aime ça ! Ça se lit tout seul !) et parsemée d'images comme celle que je viens de relever. Bref, c'est très bien écrit !

Wouah! Je dois dire que de la part de l'auteur de "Chemins de croix" et de "De tout mon cœur, je te déteste", ça fait plaisir!

Quant à mon pseudo, je l'ai adopté car j'aime les sonorités des noms égyptiens, et je suis "venue" à l’Égypte antique par la lecture de Sinouhé l'égyptien dans mon adolescence, par des romans de Christian Jacq bien sûr, mais aussi par la série de BD d'Isabelle Dethan "Sur les terres d'Horus" (je ne sais pas si tu connais..) que j'ai découverte récemment.

Citation :

Je terminerai en disant que j'ai apprécié que chacun des chapitres publiés nous présentait la vision d'un personnage différent (le premier était vu sous l'angle d'Oscar, alors que le second était sous celui d'André)

Mais trêve de digressions, revenons à nos moutons. Je vais effectivement essayer d'alterner les points de vus narratifs, en me plaçant tour à tour dans la tête d'Oscar puis dans celle d'André, et peut-être épisodiquement de personnages secondaires.

J'ai déjà huit chapitres sous le coude (actuellement sous format Word) à mettre en ligne, mais je galère au niveau de la mise en page sur ce site : il me rajoute des retours à la ligne intempestifs qui n'existent pas dans le texte original dont je ne fais pourtant qu'un copier-coller, alors c'est assez fastidieux de tout retoucher et de prévisualiser avant de faire "envoyer". D'autant que les autres chapitres sont plus longs que ces deux-là!
Mais je vais essayer d'en mettre encore au moins un en ligne ce soir...

Citation :

Tu nous présentes une histoire, pour l'instant, fidèle à la trame de Lady Oscar.

J'essaie effectivement -- dans la mesure du possible -- de m'appuyer soit sur le livre, soit sur la série, pour inscrire cette histoire dans le déroulé des évènements (petits ou grands). Par exemple, dans la série, certains évènements sont séparés et font l'objet d'épisodes distincts (bien que consécutifs), tandis que dans le livre, ils sont imbriqués l'un dans l'autre, simultanés. J'ai choisi ici soit le déroulement du livre, soit celui de la série, suivant ce qui me convient le mieux, tout en tachant de rester (relativement) fidèle. Même si je fais des changements par rapport aux versions "officielles" (sinon, il n'y aurait pas de fic !)

à suivre donc...

Hetep-Heres a écrit:

Citation :

je galère au niveau de la mise en page sur ce site : il me rajoute des retours à la ligne intempestifs qui n'existent pas dans le texte original dont je ne fais pourtant qu'un copier-coller, alors c'est assez fastidieux de tout retoucher et de prévisualiser avant de faire "envoyer". D'autant que les autres chapitres sont plus longs que ces deux-là!

Ah je sais ce que tu veux dire ! Afin de corriger le tout, clique sur le bouton "basculer le mode d'édition (il ressemble à ça: A/A). Tout devrait rentrer dans l'ordre.

Tout comme Zalzal, je trouve ton écriture très agréable, remplie de descriptions fournies et de traits d'humeur caustique qui me ravissent. tes phrases sont élégantes et dotées d'une simplicité raffinée.

Que nous cachent donc les sorties nocturnes d'André ? J'ai bien pensé à quelque chose (surtout qu'il semble reconnaître cette jeune fille), mais je préfère ne pas m'avancer... ça m'a l'air bien plus complexe qu'il n'y parait.

Et bien sûr, notre Oscar ne se départit pas de son habit austère et coincé de colonel, dans tous les sens du terme...

j'aime bcp

Merci à toi, Liberta, je suis heureuse que tu apprécies...

Citation :

je trouve ton écriture très agréable, remplie de descriptions fournies et de traits d'humeur caustique qui me ravissent. tes phrases sont élégantes et dotées d'une simplicité raffinée.

Eh bien, j'en rougis ! Mais comme pour la plupart d'entre nous, les phrases ne viennent malheureusement pas toujours toute seules dans cet état-là, et je dois souvent les remanier trois ou quatre fois pour en ôter toutes les lourdeurs. Heureuse que ça ne se sente pas trop dans le résultat final, le but étant que ça ait l'air évident et facile (comme quand on regarde un danseur sur scène qui fait tout pour ne pas donner l'impression qu'il a sué sang et eau à l'entrainement). 1% d'inspiration, 99% de transpiration, on connait tous ça, n'est-ce pas?

Citation :

notre Oscar ne se départit pas de son habit austère et coincé de colonel, dans tous les sens du terme...

affaire à suivre...

Il suffit de paroles de "commères" versaillaises pour qu'Oscar vienne à douter d'André décidément elle ne va pas bien notre amie,elle ne consent pas à ce qu'il sorte la nuit,pour aller où bon lui semble,elle le soupçonne d'être amoureux comme si c'était un crime, et elle déprime de savoir Fersen attiré par les appas de la Reine, l'arrivée en scène du masque noir,va la tirer de ses sombres pensées.

Ah, mais le mystère s'épaissit ! André découche de plus en plus souvent alors qu'un voleur dévalise les nobles gens (mais pas les bourgeois, tiens tiens...). Ajoutons à cela cette plantureuse jeune femme qu'André salue de façon discrète. Qui est-elle ? Si je me fie aux divagations d'André, Oscar continue d'en être le sujet principal, mais cela n'empêcherait certainement pas notre beau palefrenier de s'amuser un peu...surtout qu'avec Oscar, ça relève du domaine du fantasme inatteignable.

J'aime bien les petites pointes de sarcasme que tu sèmes ici et là (elles sont plus fréquentes lorsqu'il s'agit d'un chapitre vu sous l'angle d'Oscar, je ne sais pas pourquoi ). Voici un passage qui m'a fait sourire:

Hetep-Heres a écrit:

Citation :

Girodelle, venez me sortir de là lieutenant ! Prétextez quelque souci à discuter au sujet de la Garde, ou venez me soustraire à elle pour me présenter à vos connaissances… Ou bien tenez, mieux encore : invitez-là à danser ! Un homme bien né, sans épouse ni maîtresse connue, portant beau l’uniforme, à la réputation impeccable et point du tout mal fait de sa personne devrait plaire à cette péronnelle, non ? Girodelle, où que vous soyez présentement, venez inviter cette importune à danser, c’est un ORDRE!

Je dois avouer qu'Oscar a le don de nous présenter ce cher Girodelle d'une façon tout à fait risible

La suite nous dira maintenant si André a quelque chose à voir avec ces vols ou si, comme dans l'animé, il assiste à des rencontres clandestines. Ou peut-être qu'il a une maîtresse (mais j'ai un doute quant à cette dernière hypothèse).

Comment notre André aurait une maîtresse,que celle qui l'approche de trop près se dénonce .André une amie de coeur,impossible il aime trop Oscar quoique un autre attachement pourquoi pas,pourvu qu'Oscar ne l'apprenne pas elle serait capable de lui demander des comptes.

Encore des com' ! Je suis gâtée!

agnes a écrit

Citation :

elle déprime de savoir Fersen attiré par les appas de la Reine

Eh oui, de toute façon elle déprime tout le temps quand elle pense à lui. Il est parti faire la guerre au bout du monde, elle déprime parce qu'il lui manque. Il revient, elle déprime parce qu'elle voudrait être encore plus près de lui. Elle est juste en face de lui, elle déprime parce qu'elle préfèrerait être dans ses bras. Elle serait dans ses bras qu'elle déprimerait encore parce qu'elle préfèrerait être dans son coeur. Eh ouais, dur dur les sentiments pour notre Oscar... on lui a pas appris quand elle était petite, du coup elle n'y connait rien et comme ça ne fait pas non plus partie de ses talents innés, elle est larguée, pour dire les choses trivialement.
Tout comme elle l'est face à quelqu'un qui lui fait les yeux doux alors qu'elle n'est pas intéressée. Comment rester polie et courtoise dans ces conditions, sans donner de faux espoirs? On a soit l'Oscar un peu trop directe qui ne met pas de gants, comme elle se comporte en privé, soit l'Oscar de 'Cour', qui ne doit surtout pas paraître impolie. Il lui faudrait trouver une attitude entre les deux, mais les nuances, c'est pas tellement son 'truc', jusqu'ici.

Zalzal a écrit

Citation :

J'aime bien les petites pointes de sarcasme que tu sèmes ici et là

Faut bien mettre un peu de légèreté au milieu des lourdes réflexions de nos protagonistes, d'abord parce que sinon nous aussi allons déprimer, et puis parce que l'homme est ainsi fait : on ne rit pas tout le temps, mais Dieu merci on ne ressasse pas sans arrêt nos idées noires non plus. Un peu de vie, que diable! Et puis j'aime bien alterner sérieux et dérision, le cocktail est plus agréable et à lire, et à écrire.

Je vais tacher de mettre en ligne la suite, mais j'ai toujours des problèmes de mise en page : soit j'ai des retours à la ligne au milieu de tout et comme un cheveu sur la soupe(et je dois tous les supprimer à la main sans en laisser passer), soit avec "basculer le mode édition" je perds absolument toute ma mise en forme (incluant sauts de ligne volontaires pour aérer les paragraphes, alignements centré/justifié, italique - vous aurez remarqué que j'en use et en abuse...). Du coup il faut tout remettre à la main, ça prend du temps!

Allez, au boulot, et merci pour vos commentaires.

Les étranges disparitions d'André éveillent les soupçons d'Oscar...aurait-il une maîtresse, ou serait-il le Masque Noir?
D'ailleurs il semble qu'Oscar ait des drôles d'idées sur son ami...

Citation :

André n’avait pas de coups de tête, aucune marotte, nulle lubie ne s’emparait de son esprit. Il était calme et posé, lisse et sans passions. Comme ce devait être reposant d’être lui ! Ne s’encombrer l’esprit de rien, se contenter de suivre le vent qui souffle, comme la feuille morte qui tombe ou la plume qui vole…

C'est vrai qu'il est calme et posé, mais...ce devait être reposant d’être lui ...Ne s’encombrer l’esprit de rien, se contenter de suivre le vent qui souffle
En plus, elle lui cache ses sentiments pour Fersen (même si André a tout compris ), mais elle s'énerve s'il lui cache des secrets...
Et la jeune fille au bal? Qui est-elle?

Rudyjak a dit :

Citation :

il semble qu'Oscar ait des drôles d'idées sur son ami...

Et oui, cette pauvre Oscar est vraiment à côté de la plaque en ce qui concerne André. Comment peut-on si bien connaître quelqu'un et autant se tromper ?

Pour les descriptions d'Oscar et d'André à travers les yeux de l'autre, j'essaie de transcrire la façon dont dont je pense que chacun voit l'autre, et pas tout à fait la façon dont je les vois : par exemple, qu'Oscar trouve qu'André la tempère, c'est également ce que je pense, mais quand elle le pense calme, lisse et sans passions, comme elle se trompe sur lui ! Intérieurement, il bout tout autant qu'elle, seulement comme c'est elle l'objet et le moteur de ces tempêtes, il ne s'autorise pas plus à le lui montrer qu'elle ne s'autorise à se départir de son masque froid en présence de quiconque autre qu'André.

PS: je trouve jusqu'ici que ton français est tout à fait correct, contrairement à ce que tu m'annonçais dans un commentaire hier sur ma page de présentation...

Hetep-Heres a écrit:

Rudyjak a dit :

Citation :

il semble qu'Oscar ait des drôles d'idées sur son ami...

Et oui, cette pauvre Oscar est vraiment à côté de la plaque en ce qui concerne André. Comment peut-on si bien connaître quelqu'un et autant se tromper ?

En effet, Oscar est quelque peu distraite par Fersen et n'a pas remarqué qu'André n'est plus un enfant, mais il est devenu un homme avec ses propres idées et il peut faire ce qu'il veut dans son temps libre...même avoir des femmes
D'ailleurs, Oscar a des drôles d'idées sur elle même aussi...elle semble partagée entre son désir d'être une femme aux yeux de Fersen et le regret pour n'être pas assez homme pour éprouver du désir envers les femmes

Hetep-Heres a écrit:

PS: je trouve jusqu'ici que ton français est tout à fait correct, contrairement à ce que tu m'annonçais dans un commentaire hier sur ma page de présentation...

Merci ...j'ai amelioré mon français grâce à l'aide de Jarjayes80 qui me fait remarquer mes erreurs...même si je continue à en commettre

Citation :

Merci
...j'ai amelioré mon français grâce à l'aide de Jarjayes80 qui me fait
remarquer mes erreurs...même si je continue à en commettre

tu avais déjà un bon français avant Rudyjak

j'ai lu les 7 chapitres d'une traite. Oscar revient de sa course folle contre Jeanne de La Motte et pendant ce temps, un vilain masque noir sévit dans les maisons de nobles. Ce masque noir intrigue Oscar et elle cherche à savoir qui il est, même si personne ne lui en a donné l'ordre.

André semble prendre de plus en plus ses distances avec Oscar, il sort seul le soir et il ne lui dit pas tout ce qui la chagrine un peu même si elle en fait autant de son côté avec "fersen".

Elle se pose beaucoup de questions mais ne cherche pas vraiment à répondre à certaines d'entre elles, surtout si elle concerne André. (qui est il pour moi : juste André mais oui on te croit)

Oscar déprime de plus en plus, elle ne veut pas en parler à André mais elle ne sait pas non plus comment s'en sortir car on ne lui a pas appris les sentiments amoureux dans sa formation militaire.
elle est d'ailleurs fort mal prise avec une courtisane et elle ne sait pas trop comment se sortir de cette situation car elle doit rester courtoise.

le titre de ta fic correspond parfaitement aux états d'âmes actuels d'Oscar. J'ai hâte de lire la suite.

Tu as tout compris de la psychologie du personnage, Jarjayes80 !

Citation :

j'ai lu les 7 chapitres d'une traite

Eh bien, quel courage ou quelle assiduité ! Dans les deux cas, c'est flatteur, merci...

Citation :

Elle se pose beaucoup de questions mais ne cherche pas vraiment à répondre à certaines d'entre elles, surtout si elle concerne André. (qui est il pour moi : juste André mais oui on te croit)

Eh oui comme je le mettais plus haut : Comment peut-on si bien connaître quelqu'un et autant se tromper ? (je me cite moi-même, maintenant, c'est le comble du narcissisme ! ) Eh bien en réponse à cette question, il y a le fameux adage : "il n'est pire aveugle que celui qui ne veut voir".

Citation :

J'ai hâte de lire la suite.

Merci, je suis ravie que tu apprécies. Et en cadeau bonux, j'ai posté ce soir un chapitre supplémentaire. J'en ai deux autres de prêts que je publierai peut-être demain si j'ai le temps de retoucher la mise en forme... Mais la fic est loin d'être finie ! J'aime trop triturer les états d'âme de nos personnages et me promener dans les différents milieux de cette époque, se cotoyant ou non...

C'est un vrai plaisir que de te lire chère hetep-Heres; caustique à souhait. J'aime aussi bcp le fait que tu sembles respecter le plus possible la trame originelle de LO (à ta sauce bien entendu). Ca se rapproche assez bien de ce qu'aurait pu être écrit par Ikeda dans ce qui ne l'a pas été (je me comprend). Leur personnalité, leur réactions et grimages qu'on arrive très bien à imaginer. Néanmoins, pour moi, oscar avait déjà compris que tout n'était pas noir ou blanc partout (c'est pour ça selon moi qu'elle avait une personnalité altruiste) mais qu'elle s'efforçait de ne pas trop le faire remarquer.

Merci de ta fidélité à cette histoire, liberta.

Je suis d'accord quand tu dis qu'Oscar n'est pas manichéenne (en tout cas depuis son premier séjour à Arras -- on a bien vu sa prise de conscience et son évolution alors), mais je crois que comme ça lui est inconfortable, surtout en période de doute comme celle qu'elle traverse, elle essaie de l'occulter et de se raccrocher à la vision plus simple, voire simpliste, qu'elle a pu avoir du monde dans l'enfance, une sorte de zone de confort avec des limites et des bornes sécurisantes. Ou plutôt, c'est ce qu'en pense André, ce sont ses pensées à lui qui nous sont livrées dans ce passage...

J'essaie effectivement de ne pas (trop) m'éloigner de la trame de l'original, un peu comme si on pouvait insérer cette fic au milieu de l'histoire, au moment de l'épisode 'masque noir', sans que ça change les grandes lignes de ce qui s'est déroulé pendant. Parfois, deux options différentes se présentent comme par exemple Oscar en robe au bal : dans la série, c'est juste avant le masque noir, dans le livre c'est imbriqué pendant cette éllipse. Il est évident que vu les thèmes de la fic, c'est cette seconde option qui m'allait le mieux.
Et ça me permet de rigoler d'Oscar à ses dépends (la pauvre) : faut dire que la version 'officielle' où elle éblouit absolument toute l'assemblé par sa grâce et l'élégance de sa démarche m'avait semblé exagérée, sachant qu'elle n'avait jamais de sa vie porté de robe, et que pour une grande première, la robe de cour (avec ce que ça suppose de lourdeur, d'encombrement et de harnachement) n'est pas l'idéal. Mais notre Oscar ne fait jamais les choses à moitié, n'est-ce pas?
Mais j'ai préféré lui imaginer des débuts plutôt gauches, empêtrée dans ces nouveaux atours et habituée à une démarche plus militaire. Et je n'ai pas tout à fait fini de me m'amuser avec elle, la pauvre, comme tu verras dans le chapitre suivant. Oui, je suis sadique.

André ne s'attendait pas de voir Oscar si belle en robe, même si elle est quelque peu gauche et marche avec la grâce d’un dragon de cavalerie se rendant à la taverne...
Donc Oscar se rend au bal pour danser avec Fersen...et André va-t il profiter de cette soirée de liberté pour reprendre sa mystérieuse activité?

courage Oscar,porter une robe marcher sans se prendre les pieds dedans , ne pas jurer comme un charretier,ça s’apprend, mais de vous imaginer en train de vous exercer, me fait sourire,eh oui ;vous voulez plaire à Fersen, j'imagine que vous serez heureuse de retrouver votre uniforme le lendemain.

agnes a écrit:

courage Oscar,porter une robe marcher sans se prendre les pieds dedans , ne pas jurer comme un charretier,ça s’apprend, mais de vous imaginer en train de vous exercer, me fait sourire,eh oui ;vous voulez plaire à Fersen, j'imagine que vous serez heureuse de retrouver votre uniforme le lendemain.

je te rejoins Agnès, j'aurais dit la même chose. j'ai bien ri à m'imaginer Oscar essayant de ne pas marcher sur sa robe.

pauvre André, il n'aurait jamais pensé qu'Oscar lui donnerait un jour de repos pour aller au bal sans lui et en robe pour un homme dont il connait parfaitement l'existence.

les doutes d'Oscar montrent bien qu'elle n'est pas prête à se montrer sous ses vrais atouts, elle ne sait pas comment se comporter envers Fersen ou tout autre personne qui l'approcherait. porter une robe n'est pas comparable à un exercice militaire, c'est tout un art qui fait partie de la séduction.

en revenant de ce bal, elle va adorer son uniforme et détestait encore plus son corps de femme et surtout ce coeur qui la fait tant souffrir, j'en ai bien peur. André risque de faire les frais de sa mauvaise humeur.

Plus que une soirée au bal, il semble qu'Oscar soit en train de planifier un attaque à une forteresse ennemie...
Et pincer les jupes d'une certain façon, et ne se regarder pas les pieds, et prier pour réussir à ne trébucher pas...Oscar sait tout ce qu'elle doit faire...en théorie ...mais réussira-t-elle à le faire?
En plu, il y a une petite question...parler ou se taire? Et que dirait une femme à un homme? Et à qui demander un conseil?

Citation :

Madame, auriez-vous la bonté de m’indiquer ce que je dois dire à Monsieur de Fersen pour le ravir au cœur de Votre Majesté ?

J'aurais bien aimé voir la réaction de Marie Antoinette à cette question...

De toute façon, il me semble qu'Oscar remarque le côté ironique de la situation...

Citation :

Tu divagues, ma pauvre Oscar. Non, MON pauvre Oscar. Mon ? Ma ? Aaaaargh !

...pourtant elle a quelque petit problème d'identité, la pauvre...

Citation :

Pour Fersen, elle saurait être femme, sacrebleu ! D’ailleurs rien ne saurait être hors de sa portée : elle était un soldat, elle était un officier, et elle était un Jarjayes.

Au moins, elle est déterminée...

Merci à vous chers lecteurs (-trices ?) pour vos commentaires. La suite va arriver, mais je la retouche un peu, et je termine une scène en cours. Il faut que je peaufine le tout avant de vous le livrer.

Et non, Oscar n'a pas encore tout à fait fini de découvrir quelques effets... gênants (pour quelqu'un qui n'y est pas accoutumé, en tout cas), du port d'une robe de cour à la française...

à bientôt, donc, et merci pour votre patience.

Ca y est notre amie à réussi à danser avec son fantasme,bien elle ne s'est pris les pieds que 2 fois dans sa robe,un record, et puis vlan la gifle froide et cruelle,"vous êtes belle comme mon amie",et là dégringolade ;elle n'est qu'une amie,très chère ,heureusement que le Masque noir lui permet d'évacuer sa frustration en essayant de lui voler ses bijoux, maintenant ne reste qu'a panser un coeur blessé, et si pour une fois André la laissait se débrouiller seule,il ne fera pas ,mais juste pour voir ce que ça donnerait du style"tu t'es mis dans l'embarras seule et bien débrouille toi,je ne veux plus t'entendre me dire qu'il n'y a que lui.qui compte.

agnes a écrit:

Ca y est notre amie à réussi à danser avec son fantasme,bien elle ne s'est pris les pieds que 2 fois dans sa robe,un record, et puis vlan la gifle froide et cruelle,"vous êtes belle comme mon amie",et là dégringolade ;elle n'est qu'une amie,très chère

Eh oui, chère Agnès, réaliser son fantasme n'est pas pas toujours la chose à faire, car certes il y a le "pendant", mais il reste surtout l'"après" : Qu'en reste-t-il après? Juste un merveilleux souvenir ? Est-ce suffisant ? N'est-ce pas une torture supplémentaire ? Et si au contraire c'était décevant? Et à quoi donc rêver, maintenant ?
Bref, Oscar va surement avoir encore bien des questions à se poser...
En tout cas, même lorsqu'elle se travestit en femme, sa vraie vie la rattrape, cette fois sous la forme de l'insaisissable Masque Noir...

Oscar est allée au bal pour vivre son rêve avec son prince charmant, mais le prince lui a parlé et le rêve est devenu un cauchemar...
Au moins, le Masque Noir lui fait oublier vite sa déception et mademoiselle Oscar redevient le colonel De Jarjayes...dommage que le colonel soit encore habillé en femme et ça ne rend pas du tout facile d'attraper le voleur

Difficile de galoper derrière un voleur avec une robe aussi longue.. Elle redevient vite notre colonel préféré!!! et c'est comme cela qu'on l'aime!!!
En tout cas je trouve que tu écris vraiment très bien, tu as un style que j'aime beaucoup.

Rudyjak a écrit :

Citation :

dommage que le colonel soit encore habillé en femme et ça ne rend pas du tout facile d'attraper le voleur

Eh oui, et elle n'a pas fini de le regretter. elle aurait pourtant du le savoir, que ce serait au moment où elle était la moins dangereuse qu'il frapperait. C'est une variante de la célèbre loi de Murphy.
Et bravo pour avoir utilisé l'expression "prince charmant", tu as saisi les vagues allusions à Cendrillon...

ladyoscar a écrit :

Citation :

Elle redevient vite notre colonel préféré!!! et c'est comme cela qu'on l'aime!!!

André aussi, je crois, et c'est vrai qu'on la préfère balançant des bourre-pifs à ses agresseurs que rougissant comme une midinette dans les bras de ces messieurs! Mais pauvre Oscar, elle n'a toujours pas compris qu'être homme ce n'est pas forcément se battre et jurer comme un charretier, ni qu'être femme ce n'est pas forcément se laisser conduire et ne parler qu'amour et fanfreluches... Son esprit a encore bien du chemin à parcourir avant de savoir à peu près ce qu'elle est!

Citation :

En tout cas je trouve que tu écris vraiment très bien, tu as un style que j'aime beaucoup.

Eh bien, merci pour tes compliments !

En ligne, un nouveau chapitre ce matin...

Pour andré, Oscar n'est Oscar qu'habillé en colonel, il ne le retrouve pas dans les apparats de femme, même si il reconnait qu'elle est vraiment superbe habillée comme cela.
Tiens??? qui est donc cette jeune fille???

dîtes moi qui est cette péronnelle qui apostrophe notre André en souriant,présentez vous je vous prie Melle; ah serait elle être plus forte qu'Oscar pour le détourner d'elle où est elle complice des voleurs,en tout cas si ça vient aux oreilles d'Oscar elle va peut être se réveiller,où alors va t' elle encore rêvasser à Fersen ;laissant André de côté.

Enfin, je rattrape mon retard. J'ai néanmoins l'avantage de ne pas avoir à attendre la suite (du moins, jusqu'à maintenant... ).

J'ai a-do-ré l'épisode de la robe (l'essayage, les conseils de Grand-mère, l'ascension de l'escalier et surtout la découverte qu'Oscar possédait de la gorge !):

Hetep-Heres a écrit:

Citation :

Pas de doute : deux petites sphères, indéniables, et qu’il était d’ailleurs impossible de nier tant la moitié d’elles sortaient du vêtement. Elle en eut un choc et trébucha dans sa danse.

Tordant, mais en même temps tellement plus réaliste que ces scènes où l'on a décrit (moi comprise) une Oscar élégante, parfaite et si féminine.

J'ai également bien aimé lorsque Oscar réfléchit à la façon de séduire un homme. Ses pensées sont toujours teintées d'un humour caustique qui est, ma foi, très agréable à lire. En passant, elle a raison: Girodelle pourrait probablement être de très bon conseil en ce domaine, mais il y a un léger problème (du moins, si le Girodelle de ta fic sait qu'Oscar est une femme et qu'il en est amoureux comme dans la trame originale)... Je doute qu'il ne s'épanche auprès de la femme qu'il aime...

Ironie du sort: alors qu'Oscar était seule et en robe par-dessus le marché, surgit finalement le fameux masque noir. Néanmoins, je suis sûre qu'il ne s'attendait pas à se faire tabasser par une femme. Comme le dit Oscar: "Mais au moins, il n’avait pas emporté les bijoux de sa mère, c’était déjà cela."

Le chapitre suivant nous ramène dans les pensées d'André. Encore déstabilisé par la vision d'Oscar en robe, il réalise soudain qu'elle s'est habillée ainsi pour... Fersen. Certes il est attristé, mais il n'en demeure pas moins conscient: Fersen n'aime pas Oscar et ne reste en France que pour la reine. Quelle noblesse de cœur de la part d'André d'être, en ce moment même, attristé pour Oscar, car il sait bien que cet amour qu'elle éprouve pour le beau Suédois ne peut que la faire souffrir.

Ainsi donc, André se rend au Palais Royal. Tout à fait crédible si l'on se rappelle qu'André commençait à remettre en question les agissements de la monarchie (c'est d'ailleurs lui qui tente d'ouvrir les yeux d'Oscar sur le sort du peuple français). C'est au Palais Royal qu'il a croisé à nouveau Bernard Châtelet et qu'il a rencontré cette jeune fille...la même qu'il avait saluée au bal. Mais qui est-elle donc ?

Bon, maintenant, je fais comme tout le monde: je dois patienter pour lire la suite.

P.S. Je réitère mon commentaire quant à la qualité de ton écriture. C'est tellement agréable de te lire, ma chère !

P.P.S J'ajouterai que je suis toujours friande de ces petits détails historiques que certains auteurs sèment à travers leurs histoires. Chose que tu fais également !

Hetep-Herep, tout comme pour Zalzal je t'envoie un petit com rapide mais le coeur y est je t'assures: je réitère mon admiration pour ton écriture soignée et cynique, j'adore !

Chapitre XII

Hetep-Heres a écrit:

Citation :

Étrangement, avec son corps meurtri et son visage tuméfié elle s’était sentie le lendemain de cette rixe moins défaite et moins humiliée qu’après cette première rencontre avec le Masque Noir.

Parce que le Masque Noir s'en est pris à une femme et non à un homme. Ce qui, à l'époque (et je dirais même de nos jours), change toute la donne. Ce bal, ce "travestissement" en femme (bizarre de dire qu'Oscar se travestit en femme, mais bon, compte tenu de sa situation particulière, c'est probablement ainsi qu'elle perçoit la chose) lui aura au moins ouvert les yeux sur la façon dont sont perçues les femmes par la société: des proies faciles comme le résume Oscar.

Citation :

comme le jour où elle avait revu ce Monsieur de Robespierre accompagné de son ami, ce pisse-copie qui lui avait manqué de respect.

Ah que j'adore ces expressions colorées ! Elles ont tout leur charme dans la bouche d'Oscar.

Citation :

la robe déchirée sur un pied-du-roi de longueur

Petit détail sans doute anodin, mais que j'apprécie: ce respect des mesures utilisées à l'époque. Bon je sais que le fait d'employer le mot "mètre" par exemple n'enlève rien du tout à la qualité d'une histoire, mais l'ajout de détail comme celui-ci apporte une richesse au texte (selon moi, attention, hein ! Je ne détiens pas la Vérité ).

Citation :

Elle en fut un peu honteuse, et plutôt que de présenter des excuses, chose pour laquelle elle se savait n’avoir décidément aucun talent inné et qu’elle ne savait faire avec grâce

On reconnaît ici notre chère Oscar... Ce qu'ils sont fiers et orgueilleux ces Jarjayes !

Citation :

Non, André n’était pas naïf, mais il était décidément trop bon.

J'aurais tendance à penser comme Oscar sur ce point. C'est vrai qu'André est parfois trop bon (bonasse à la limite). Mais j'essaie alors de recontextualiser le personnage: il était un serviteur, donc n'avait pas nécessairement son mot à dire.

Citation :

Oui, décidément, il était de son devoir de le protéger de lui-même, même si elle devait le faire à son insu.

Ah bien tiens ! Elle pourrait être surprise... André est loin d'être aussi inoffensif qu'elle le croit...

Chapitre 10

Oscar va donc au bal et danse dans les bras de ce Fersen, ce qu'elle peut être cruche, elle n'a aucune chance avec lui mais plutôt que d'essayer de le comprendre, elle se retourne vers le masque noir. Celui-ci a osé s'en prendre à elle et il n'a même pas dédaigné sortir son arme contre elle. C'est un blasphème, il va payer cher cet affront.

Grandes découvertes dans ce chapitre :
1) Oscar a de la gorge.
2) il n'est pas possible de courir après un voleur avec une robe

Chapitre 11

André réalise soudain qu'Oscar s'est habillé en femme pour conquérir Fersen même si lui sait pertinemment que cette tentative est vouée à l'échec. Seule MA compte aux yeux de Fersen. Il espère qu'Oscar va arrêter de s'habiller en femme, il préfère l'Oscar, droite, fière, militaire. A ses yeux elle est juste Oscar, la femme de sa vie.
André se rend le soir au palais Royal afin d'écouter les idées nouvelles et les plaintes contre la monarchie.

Chapitre 12

Oscar est d'une humeur exécrable, elle s'en prend aussi à GM. Pas de remise en question pour l'instant pour Oscar, elle préfère utiliser toute son énergie à poursuivre le masque noir. Elle veut aussi protéger André contre lui-même, elle est bien naïve.

Se concentrer sur le masque noir est un bon échappatoire mais il est de courte durée, elle va bien être obligée de se poser les bonnes questions. Quand est il de ses sentiments pour Fersen ? Comment réagira t-elle la prochaine fois qu'elle le croisera ?
Oscar n'a pas fini de se poser des questions existentielles, elle va avoir mal au crâne dans peu de temps.

certes Oscar à de la "gorge",mais pas de langage châtié qui va avec,dommage.

Merci encore à tous ceux qui continuent de suivre cette histoire, malgré la train de sénateur auquel je l'écris et la publie...
D'autant que j'étais en déplacement professionnel cette semaine et que je n'ai pas écris une ligne (enfin, pas une ligne pour 'Confusions des genres', mais je doute que vous soyez fascinés par la prose technico-scientifique que j'ai pondue dans le train).

ladyoscar a écrit :

Citation :

Tiens??? qui est donc cette jeune fille???

Patience, ça va arriver... ou pas!

agnes a écrit :

Citation :

si ça vient aux oreilles d'Oscar elle va peut être se réveiller

C'est vrai qu'on beau aimer le personnage, on a souvent souvent envie de la secouer un bon coup, c'te pauv' fille, à coup de pieds dans l'arrière train...

Zalzal a écrit :

Citation :

J'ai a-do-ré l'épisode de la robe

Merci, merci, moi j'ai adoré l'écrire. J'ai essayé d'imaginer une jeune femme d'aujourd'hui qui, toute jolie soit-elle, n'a depuis toujours porté que jean-pull-baskets et qui se retrouverait à devoir aller à une soirée affublée d'une robe du soir comme une star hollywoodienne à la cérémonie des Oscars (Eeeeh, Oscars, j'ai même pas fait exprès!).
J'ai vu un avant gout de ça en fin d'études : on avait un gala pour clôturer nos cinq années de dur labeur, où il était de règle de s'habiller très chic et très "tenue de soirée" (que certaines avaient interprété en très... découvert). On surnommait d'ailleurs ça "se déguiser en fille", c'est tout dire! Bref, on voyait bien sur deux ou trois filles de la promo que porter la robe et abandonner la démarche de cow-boy, c'était un caractère acquis et non inné!

Citation :

il réalise soudain qu'elle s'est habillée ainsi pour... Fersen.

Eh oui, et soudain, son point de vue sur la vision féérique qu'il avait eue plus tôt dans la soirée en est totalement modifiée. Aaah, subjectivité, quand tu nous tiens....

Merci pour tes commentaires toujours aussi fournis que pertinents, c'est un régal. Mais n'hésite pas à émettre des critiques aussi si tu en as : c'est toujours constructif si c'est tout aussi pertinent.

Et, en passant, bon anniversaire avec quelques heures de retard!

liberta a écrit :

Citation :

je réitère mon admiration pour ton écriture soignée et cynique, j'adore !

Merci, merci, j'essaie toujours de ciseler mes phrases, mais aussi de mettre un brin d'humour, fût-il caustique, au milieu de thèmes plus... sérieux. ça rend le tout plus aisé à lire, et plus digeste, j'espère.

Zalzal a écrit :

Citation :

ce "travestissement" en femme [...] lui aura au moins ouvert les yeux sur la façon dont sont perçues les femmes par la société: des proies faciles comme le résume Oscar

Dans certains milieux, dont certainement celui assez peu... éclairé où évolue la famille de notre petit soldat, sans doute. Mais pas que, comme on va le voir plus tard. Ceci dit, il vaut mieux être femme de nos jours qu'à cette époque...

Citation :

Ah que j'adore ces expressions colorées !

Moi aussi. Promis, j'essaierai de t'en glisser d'autres... (j'en ai un paquet qui me viennent à l'esprit, va falloir faire des choix pertinents).

Citation :

je sais que le fait d'employer le mot "mètre" par exemple n'enlève rien du tout à la qualité d'une histoire

Certes, mais comme le mètre ne date que de 1791 (et encore, son utilisation ne fut pas appliquée tout de suite, faute de mesure concrète), ç'aurait été carrément anachronique!

Citation :

C'est vrai qu'André est parfois trop bon (bonasse à la limite)

Oui, d'ailleurs en écrivant ça je me disait qu'Oscar devait penser l'équivalent de notre expression moderne "trop bon, trop c..."

Jarjayes80 a écrit :

Citation :

ce qu'elle peut être cruche

et

Citation :

Elle veut aussi protéger André contre lui-même, elle est bien naïve

Ah, ça...

Citation :

elle va bien être obligée de se poser les bonnes questions

Mais elle retarde (sciemment? inconsciemment?) cette désagréable tâche le plus possible. C'est toujours inconfortable, les remises en questions, n'est-ce pas Oscar?

En tous cas, merci encore à tous! Je vais m'atteler samedi à la suite (si je peux)...