Voilà, j'ai écrit l'introduction de ma nouvelle fic, la suite directe de "Poudre au coeur": avis aux amateurs/trices!..

C'est un début qui bien promet...
Qui sera-t-il ce medécin, et que cherche-t-il à savoir? Y a-t-il , peut-être, quelque secret concernant la mort d'Oscar et André?
Donc, si j'ai bien compris, nous allons découvrir qu'est-ce qu'Oscar, André et Alain ont fait pendant leurs dernières années de vie et comment ils sont morts...tout ça mêlé à l'histoire de la France, naturellement...
Il me tarde de lire la suite...

Merci les amies !..

J'ai en fait décidé d'adopter un schéma narratif différent pour narrer cette extraordinaire période entre 1809 et 1840 (mais, je ne vais pas vous faire un dessin , ce sera plutôt jusqu'en 1815 que nous irons...): car elle est souvent mal comprise, mal évaluée, trop sous-estimée dans ses conséquences à long terme... Je vous avoue aussi que je voulais absolument que ma première fic sur la période s'arrête à Wagram (qu'on a tendance à sous-estimer aussi...) afin de donner un grand rôle a maréchal Lannes.

Le médecin sera important dans sa vision et sa qualité narrative (je vais lui inventer un nom dès le prochain chapitre): je ne perd pas mon objectif de continuer à faire de l'Empereur un personnage capital...


En-revanche Aurore, je ne te comprends pas: à l'exception des "Odes", je n'ai jusque-là jamais fait mourir nos héros ...

Ah quelle introduction ! Un saut dans le temps qui nous amène, nous lecteurs, à être les témoins d'un couple vieillissant, d'un homme et de sa femme qui se rappellent les instants partagés avec leurs amis disparus: Bernard et Rosalie Châtelet. Ils rencontreront un individu dont la destinée a croisé celle d'Oscar, André et Alain. Un homme qui, semble-t-il, les aurait côtoyés de près durant leurs nombreuses batailles.

Ainsi, on reculera dans le temps, le temps d'un récit de ce témoin inopiné.

Merci beaucoup Zalzal !..

Un chapitre écrit, un!

La mort de Lannes a poussé Napoléon à changer sa stratégie...il laisse que Bernadotte faisse ce qu'il veut, que le tzar s'en fiche du traité et cela lui coûtera très cher, je crains...
Et l'Angleterre est toujours une menace pour la France...
Bernard et Rosalie apprendent qu'Oscar et André ont étés présents à la naissance du fils de Napoléon...et ils se demandent pourquoi leurs amis se sont réengagés...

J'ai une petite question concernant le médecin (c'est une question bête,en effet... )
Où as-tu trouvé ce nom? C'est terrible... pauvre homme!
OK, tu peux m'envoyer au diable, maintenant... :coneriequantun

Une invention de mon cerveau malade ...

Merci de vous intéresser à cette fic: encore un chapitre de "paix" et l'action va (re)commencer (je l'écrirai demain)

Chapitre écrit !..

Ouf ça me rassure que tu aies créé de toutes pièces le nom de ce médecin. S'il avait fallu que ce soit un nom véritable, alors là ! Pauvre homme ! Mais bon, il ne s'agit que d'un personnage de papier: tu peux bien l'affubler de ce patronyme si tu veux.

Ces deux nouveaux chapitres montrent que ce n'est pas seulement le médecin qui raconte les trous manquants. Bernard et Rosalie complètent également le récit de leurs souvenirs (j'aime bien ce retour dans le temps qui nous informe nous aussi, par le fait même, de la suite des événements).

Très bonne utilisation de l'événement où Bernadotte accède au trône de Suède (Ah, le traître ! Mes souvenirs ne m'ont donc pas fait défaut...) pour justifier le retour de notre trio dans l'armée de Napoléon.

Tu distilles, encore une fois, dans cette fic une quantité phénoménale d'informations. Un cours de politique tout en subtilité

Merci amigas!

Je veux oui, pouvoir donner à mes personnages les noms que je veux :hyhrhrt: !.. Mais je suis moin fou que j'en ai l'air ...

La suite _que j'écrirai peut-être demain après-midi si j'en ai la force_ sera un peu plus racontée par le médecin: ils entrent en campagne et Bernard et Rosalie n'y étaient pas...

Un exemple de loyauté, ce Bernadotte... :hyhrhrt:
...Et Oscar qui frappe Alain...
La France est menacée et Oscar, André et Alain se réengagent...
On recommence avec la guerre...

Un nouveau chapitre vient tout juste d'être posté !..

L'armée napoléonienne n'est plus invincible comme autrefois, ni immense...
Le nombre des soldats est réduit à cause des maladies et des désertions...Il y a beaucoup d'étrangers dans l'armée et ils sont peu motivés à risquer leur vies pour les intérêts de la France...
André a raison d'être pessimiste, l'issue de cette guerre est dans l'incertitude...

Bravo, Sudena...tu sait toujours faire un tableau très clair de la situation

Merci Rudyjak !

Pour ceux ou celles qui sont encore intéressés, un nouveau chapitre est en ligne...

L'Immense Armée

Une Immense Armée qui, après une succession de victoires mémorables, se fera décimer par la maladie. André assiste, impuissant, à cette marche quasi funèbre.

Sudena a écrit:

Citation :

Pour te dire la vérité l'Immense Armée a déjà été réduite de moitié! [...] la première raison est la désertion. [...]. La deuxième cause est le typhus: nous sommes décimés par cette horreur par régiments entiers et je t'avoue que les longs bivouacs semblent augmenter l'effet de cette maladie: nous sommes obligés de laisser les mourants sur le bord des routes, accablés qui plus est par cette chaleur horrible et cette poussière...

C'est atroce Tout comme ce Tsar qui n'hésite pas à brûler des trésors historiques afin d'éviter qu'ils ne tombent entre des mains ennemies. C'est fou ce que la guerre, même si parfois les idéaux qui en sont à l'origine puissent être nobles, peut causer comme atrocités (et ce, des deux côtés).

La Moskova

Sudena a écrit:

Citation :

-Pas tort... En attendant André, Alain et Oscar ont regardé ce sanglant carnage sans rien pouvoir faire!
-Et s'ils avaient été tués, vous auriez réagi comment?!" s'énerva le médecin.
Bernard se calma: c'était facile de juger après coup mais pris dans l'action comment aurait-il réagi?..

Hélas, c'est bien vrai ! Il est facile pour les générations suivantes (ou tout être absent) de juger d'un acte après coup. L'on pense souvent que dans telle circonstance, on agirait de telle façon. Mais ce n'est que de la théorie, des suppositions. Peut-on vraiment savoir ce que l'on ferait dans la même situation ? Je comprends quelque peu le médecin de s'emporter. Bernard n'était pas là et ne peut comprendre complètement les motivations de Napoléon ou vivre ce qu'ont vécu les gens sur place.

Au final: une autre victoire à ajouter au bilan déjà impressionnant de Bonaparte. Une autre victoire, cependant, gagnée au prix de nombreuses vies (90 000 en tout). Un massacre comme tu l'écris justement.

J'aime bien ce passage (pas du tout pour ce qu'il évoque, qui est, en somme, tout à fait scandaleux, mais bien pour le caractère antagoniste de cette bataille que tu mets si bien en lumière):

Sudena a écrit:

Citation :

ils ont contemplé une bataille meurtrière comme jamais, ont entendu tous ces blessés qui hurlaient et mourraient vidés de leur sang, ont douté jusqu'au bout de la victoire et n'ont finalement rien pu faire pour aider l'armée ni n'ont été menacés d'une quelconque manière: en fait ils ont participé sans participer, ont vaincu sans combattre, ont été contraints de regarder sans pouvoir agir: quel pire moment pour un combattant?!

Et tout cela s'explique - la passivité de Napoléon durant cette bataille - par un détail aussi prosaïque que des coliques. Le destin des hommes est parfois tributaire de choses hors de notre contrôle...même pour l'Empereur.

Merci Zalzal !..

En attendant je profite que je peux enfin le faire pour illustrer: d'abord Bernard pendant la campagne de 1812:




Ensuite (mais elle est un peu plus générale), comme tu l'as bien vue Zalzal, ce que Bernard est en train de penser au moment où ce récit se situe:

Bon, je crois que j'ai rattrapé tout mon retard sur cette fic (ainsi que lu Poudre aux yeux) et je n'ai qu'un seul mot pour décrire ce que je viens de lire: génial! J'avoue ne jamais m'être intéressée à la période post-révolutionnaire (hormis cette fameuse campagne de Russie) mais ton récit pourrait bien changé la donne

Citation :

Bernard se calma: c'était facile de juger après coup mais pris dans l'action comment aurait-il réagi?

Cette phrase montre à quel point il est facile de critiquer ou juger les autres mais aussi à quel point nous sommes incapables de savoir comment nous réagirions dans une situation que nous n'avons jamais affrontée. "Aurais-je été meilleur ou pire que ces gens?" disait Goldman dans cette chanson qui reflète effectivement l'état d'esprit de Bernard au moment du récit.

Néanmoins, Oscar, Alain et André ont vraiment dû sentir la révolte gronder dans leur cœur et on ne peut que les comprendre. Quoi de pire que de voir nos frères mourir au combat sans rien pouvoir faire encore?

Merci les amies! Merci de vos commentaires (demain aprem il y aura un autre chapitre).

Lily Shinku: ton commetaire me touche beaucoup !.. Mais j'ai une question à te poser: pourquoi, dans toute la période post-révolutionnaire (encore que ce soit une idée très française: pour le reste de l'Europe, la Révolution comprend l'ensemble de l'épopée impériale) ne t'es-tu intéressée qu'à la campagne de Russie?..

L'issue de la bataille est favorable à la France, mais au prix de milliers de morts...
Napoléon semble être excessivement prudent avec sa stratégie, soit pour faute de confiance dans les capacités de ses soldats, soit pour sa maladie...
Quelle frustration pour Oscar, Andrè et Alain qui sont contraints de regarder sans pouvoir participer...

Sudena a écrit:

pourquoi, dans toute la période post-révolutionnaire (encore que ce soit une idée très française: pour le reste de l'Europe, la Révolution comprend l'ensemble de l'épopée impériale) ne t'es-tu intéressée qu'à la campagne de Russie?..

Alors là... bonne question . A vrai dire je crois que c'est surtout parce qu'on nous en a beaucoup parlé en cours d'histoire et qu'à l'époque, cela m'avait vraiment choquée d'apprendre que les Russes préféraient brûler leurs villes et villages que de laisser la moindre miette aux Français. Allant même jusqu'à brûler Moscou, la belle Moscou...

Par contre, c'est ta parenthèse qui m'intrigue: tu veux dire que pour le reste de l'Europe, la Révolution s'est arrêtée quand les Coalisés ont installé Louis XVIII sur le trône? Une révolution de 25 ans, ça commence à faire long... Mais bon, on peut aussi comprendre que les autres nations n'aient jamais accepté l'Empire français et c'est toujours amusant de voir comment l'Histoire de la France est enseignée de l'autre côté des frontières .

Mais Lily Shinku, sache que pour cartains historiens la Révolution n'est même pas encore terminée dans ses conséquencess aujourd'hui... Les monarchies d'Ancien-Régime ont toujours vu Napoléon commes un "Robespierre à cheval": si seulement il avait accepté cette image (qu'il ne dépréciait pas) telle quelle, sans chercher à s'en échapper...




En attendant merci Rudyjak !

Et un autre chapitre d'écrit, un!

En quoi la Révolution ne serait pas terminée? (j'avoue que là tu m'intrigues)

Sinon, toujours un excellent chapitre, j'ai cependant une question: Moscou était la capitale de Russie à ce moment là? J'ai toujours été persuadée qu'il s'agissait de Saint-Pétersbourg jusqu'aux révolutions russes de 1917...

Du coup, ça me fait penser que j'avais aussi une question sur ton chapitre Lannes. Tu utilises la citation latine "civis pacem para bellum". Le "civis" était-il voulu comme jeu de mot pour rappeler le citoyen ou pas? (non mais parce que sinon ce sont mes restes de latin qui s'insurgent)

J'avoue que cette citation n'est venue qu'en raison de son sens profond et qu'aucun jeu de mot n'était voulu...

En 1812, Moscou n'était effectivement (depuis Pierre le Grand) plus la capitale officielle de la Rusie, mais elle n'en demeurait pas moins la capitale politique et administrative, là où siégeait le gouvernement et où toutes les grandes décisions étaient prises elle était donc capitale de facto...

Pour répondre à ta question: le fait que la DDHC soit la base de toutes les démocraties, que la quête de la liberté et de l'égalité continue autant, que les religions soient contestées malgré leur violence et leur prosélytisme: tout cela fait que les conséquences de la Révolution sont loin d'être terminées... Le matin de sa mort, Saint-Just à longuement regardé cette Déclaration et on sait qu'il a dit: "c'est pourtant nous qui avons fait tout ça": revenait-il sur l'oeuvre de sa courte vie ou regardait-il déja l'avenir?.. Si cela t'intéresse, j'ai laissé des exraits de la pièce de théâtre que j'ai écrite sur le 9 thermidor dans le topic "fics autres que L.O." où je reviens un peu, via un monologue, sur cette question de continuité de la Révolution ...

Moscou en flammes

Ainsi, l'œuvre de destruction continue.

Sudena a écrit:

Citation :

Il y avait de quoi! _cria le médecin, soudain incapable de se contenir_ Des lâches! Des pleutres! Des fourbes! Que nous avions toujours vaincus et qui, au lieu de reconnaitre leur défaite ou tout de moins de nous affronter loyalement, ont fait brûler leur propre capitale!

Par contre, j'ai toujours tendance à demeurer neutre et à considérer les deux côtés de la médaille. Est-ce être lâche que de tout brûler plutôt que de laisser l'ennemi s'emparer de ses possessions - des trésors historiques, certes, je te l'accorde - ? Il est difficile de se mettre dans la peau de ces gens, de comprendre leurs actes ainsi que les motifs sous-jacent à ce carnage. À mes yeux, il ne s'agit pas du tout de lâcheté bien que je ne saurai dire pour l'instant (il est bien tard pour tenter d'articuler ma pensée ) de quoi il s'agit: d'une tentative désespérée d'exaspérer Napoléon, peut-être ?

Un autre chapitre en ligne! J'avoue avoir pris beaaucoup de plaisir à l'écrire mais les sensations d'un auteur peuvent être sensiblement différentes de celles d'un lecteur ...

"elle aurait l'occasion de pleurer plus tard" ca sa m'a tué
on recopnnait bien notre Rosalie, toujours prête à pleurer

Eh oui, mon Aurore: on ne se refait pas comme on dit ... Content que cette initiative t'ait plus ...

Mais en attendant j'ai une illustration musicale que je voudrais mettre et cette machine infernale m'en empêche :hyhrhrt: :hyhrhrt: !..

A moins que...



OCTOBRE par mediaphil

Pour ceux que cela intéresse encore: voici un nouveau chapitre ...


Joue quelque chosse de simple par cfclint

Un exalté s'échappe de la prison, il dit que Napoléon a été tué, il arrête le préfet, le ministre et le chef de la Sûreté et tout le monde (ou presque) lui croit, même s'il a des documents grossiers, ainsi que la conjuration risque d'avoir succés...C'est de la folie!
En plus, la campagne en Russie c'est un cauchemar pour Napoléon et son armée...