Pas de vraie inspiration musicale cette fois-ci mais une autre ode en prose pour un autre méconnu...

comme toujours superbe

D'abord Charlotte de Polignac sacrifiée sur l'autel de la convoitise d'un nom.
Le deuxième, le faussaire de Mme Du Barry poignardé après son travail de supercherie ?
Toujours un délice à lire Sudena

Martyre

Une ode émouvante à la jeune Charlotte, une toute jeune fille, sacrifiée au nom des vanités et des alliances de pouvoir.
Un hommage à son "envol" qui l'a délivrée de l'emprise de sa mère et d'un avenir cauchemardesque.

Doigts de fée

Encore un anonyme, un faussaire de génie qui avait le tort d'en savoir trop sur les manigances de certaine dame. La du Barry a vraiment le chic pour éliminer ceux qui pourraient lui nuire.

Très joli poême sur Charlotte de Polignac, où l on ressent toute sa peine sa désillusion son amertume d avoir été ainsi "vendue" par sa mère. si jeune si pure si fragile mais si forte et déterminée à la fois.


un faussaire bien naïf d avoir cru pouvoir duper de part son art s en s appercevoir qu il se faisait également duper...

Une autre disponible: j'ai longtemps hésité à me mettre sur un tel sujet mais je me suis dit qu'il le méritait, après tout, autant que les autres!.. Illustration (là c'est pas de la daube! ):

Une nouvelle ode, très énigmatique.
J'aime son style rapide, presque haché par moment, les belles images que tu emploies... mais je n'ai pas trouvé de qui tu parles.
Un assassin, certes, un tueur à gages, qui finit par se faire tuer lui-même.

Une idée me vient : à tout hasard, l'un des sbires envoyés par Madame de Polignac qui attaquent le carrosse d'Oscar ?

Parfaitement Maïlys !..

Une autre (dûre à écrire: ça ne doit vraiment pas être mon jour...): l'illustration (après Berger, c'était forcément son tour ...):

Une ode à un artisan magicien qui change les fusils royaux en arme régicide... et qui en sait beaucoup trop sur les ambitions d'un prince du sang.

Que de morts, que d'assassinats et que de trahisons dans Lady Oscar !

C'est un plaisir de lire chacun de tes hommages

Merci les amies: ça m'encourage à continuer (encore un anonyme et puis _le début de la fin aidant_ ce sera le tour de "gueules" plus familières).

Une autre disponible: il y a cette fois-ci deux illustrations:

Une petite ode pour le petit Pierre.

Au-delà du geste en lui-même, ce que je trouve le plus horrible est le sadisme avec lequel il est accompli. Laisser espérer le pardon à l'enfant, à Rosalie, aux personnes rassemblées pour tirer ensuite avec délectation. Abattre Pierre sans plus d'émotion qu'un lapin à la chasse. Rire ensuite...
Pervers !
Ce que je comprends pas, c'est qu'il n'y ait pas eu un mouvement de foule, au minimum pour huer le Duc de Germain, voire pour le mettre en pièces.

Ceci dit, je me demande si une telle scène, en public, était vraiment concevable à l'époque. Dans la sphère privée, sûrement ; mais en public...
Il me semble que la justice du roi supplantait la justice privée.
Maria pourrait peut-être nous apporter des éléments de réponse.

Une autre est disponible sur un personnage en retrait mais qui m'émeut beaucoup...

Un très bel hommage à Nicolas, entraîné dans une spirale d'escroquerie et de mort par celle qu'il adore et à qui il sacrifie tout.
C'est un personnage que je trouve aussi assez émouvant avec un côté un peu balourd, ce dévouement inconditionnel à la déesse qu'il s'est choisi et qu'il suit jusqu'au bout, même s'il ne la comprend pas vraiment. Une femme qui l'utilise pour servir son ambition effrénée et dont on ne sait pas vraiment si elle a tout de même un peu d'affection pour lui. Le sait-il lui-même ? Se pose-t-il la question ? Il a fait son choix et va jusqu'au bout.

Jolie ode pour le Nicolas du DA; parce que le vrai ne méritait pas tant d'attention ! Il n'aimait guère son épouse, plus intéressé par l'appât du gain et comlètement désinteressé par la liaison de celle-ci avec Rétau de Villette puisque ça arrangeait ses affaires.

liberta a écrit:

Jolie ode pour le Nicolas du DA; parce que le vrai ne méritait pas tant d'attention ! Il n'aimait guère son épouse, plus intéressé par l'appât du gain et comlètement désinteressé par la liaison de celle-ci avec Rétau de Villette puisque ça arrangeait ses affaires.

En effet, ce monsieur n'avait guère l'air sympathique en réalité.
Tout comme le personnage de Jeanne d'ailleurs.
Un joli couple d'opportunistes et d'escrocs !

C'est une autre qualité de ce DA: nous rendre touchants des personnages qui dans lé réalité étaient méprisables... peut-être en les rendant vraiment méchants, avec un côté Bonnie and Clyde propre à déclencher la compassion...

Après l'homme... Je me suis aménagé une contrainte d'écriture sur cette ode: la voyez-vous?..

Après Nicolas, Jeanne.

Quelques vers que je comprends mal :
Un amant tragique
Lava ta conscience:
Assassin épris
Il fut ton damné.

Je ne vois pas en quoi Nicolas "lave la conscience" de Jeanne.
Et quand tu écris "Il fut ton damné", est-ce bien dans le sens l'homme dont tu as fait un damné, qui s'est damné pour toi ?

La contrainte ?
Le rythme ? Tes vers ont tous cinq pieds si j'ai bien compté.

Ces vers en fait s'expliquent mutuellement: Nicolas se damne pour Jeanne qui par là lave sa conscience en lui faisant commettre ses crimes de sang (je pense en particulier à celui de la marquise de Boulainvilliers: elle-même, on le voit, n'ose pas par exemple poignarder de sa main la fille qu'elle emploie pour berner de Rohan: je pense que Nicolas l'aurait fait...).

La contrainte n'est pas le nombre de pieds (j'ai déja utilisé ce type de vers précédemment). Petit indice: suis le chemin de Charlotte...

j'ai beaucoup été touché par la mort du petit pierre

et j'apprécie la double ode nicolas/ jeanne

la contrainte??? je ne sais pas trop? que les deux se repondent?

J'estime que la conscience de Jeanne se lave bien facilement. Si je me souviens bien, l'incitation au meurtre, comme la complicité de meurtre, se paie cher devant la justice. Et elle me paraît trop lucide pour ne pas reconnaître sa part de responsabilité, même si elle ne tue pas à proprement parler.

Un très bel acrostiche, les noms des deux assassins encadrant celui de l'assassinée ! Tu ne m'aurais pas donné le truc, je n'aurais pas trouvé. Je suis nulle à ce genre de chose.

Maïlys!

Jeanne est lucide sur elle mais je ne pense pas qu'elle aurait commis certains crimes seules, non-pas qu'elle en aurait été incappable physiquement mais bien mentalement (on voit la loque qu'elle devient à la fin): c'est une interprétaion, surtoût pas une vérité ...

Il est vrai que la violence de Jeanne est plus intérieure que physique, dans ses propos, ses attitudes. D'ailleurs, elle n'a pas tué Oscar après la fameuse scène entre la fausse Marie-Antoinette et le Cardinal de Rohan. Nicolas n'aurait peut-être pas hésité s'il avait pensé que le Colonel de Jarjayes mettait Jeanne en danger.

Une autre ode dispo...

Là, tu me poses une colle, Sudena.

Un courtisan, pas vraiment antipathique, plutôt apathique, ne voyant pas plus loin que son aristocratique condition...

Mais de quel "jeune roturier", de quelle "fille" peut-il bien s'agir ?
Je ne vois pas du tout...

Je donne ma langue au chat !

Ou alors, mais c'est vraiment une hypothèse de dernière minute : le Duc de Montsalvert, celui qui se fait poignarder par Saint-Just à l'Opéra (lequel n'existait pas encore, pas celui-là en tout cas) ?
Pas étonnant alors que ce que tu en racontes ne me dise rien puisque quasiment tout sortirait de ton imagination !

Encore bingo Maïlys!

Je me refuse à diaboliser les victimes de Saint-Just mais il n'agit pas au hasard et prend des symboles de l'absolutisme dont on ne sait rien sinon qu'ils favorisent ce système qui fait mourir le peuple de faim: obligé d'inventer...

J'espère que mon "patriotisme révolutionnaire" et l'amour que j'ai pour Saint-Just n'a pas trop déteint ici...

J'aurais préféré que Saint-Just poignarde un vrai méchant, genre le Duc de Saint-Germain. Mais l'indifférence, ou la cécité volontaire, est impardonnable à ses yeux et cela, je peux le comprendre.

Une autre ode: courte, je ne suis pas fier des mots mais j'ai voulu en faire une "techniquement irréprochable"...

Bin je l'aime beaucoup!

Un hommage à Michel, l'enfant tué par un soldat du Royal allemand aux Tuileries et dont la mort déclenche la ruée de la foule.
Les victimes innocentes pèsent toujours lourd dans la balance...