Je vous livre ici une fic à Tiroir, dont seule la première fin a été terminée (m'enfin, je ne désespère pas pour les autres, vous me connaissez. Je finis tard. Mais je finis)
Elle parle de Fersen et d'Oscar (bien évidemment)
C'est une fiction du type "et si ..."

chapitre 1

Ca commence fort, là;.. Il ne passe pas par 4 chemins notre Fersen et semble un peu pressé...
Est-elle encore amoureuse de lui ? Va-t-elle le suivre et l'épouser ?
Ton histoire m'intrigue et s'arrête à un moment inattendu.
Ton style est toujours agréable et riche à lire.

Mais qu'est ce qu'elle a mis Grand Mere dans son verre au Suedois ?

Il joue à quoi le suédois,il veut épouser Oscar car elle a été une intime de la Reine et qu'il aura quelqu'un a qui en parler pendant des heures mauvais calcul,ne me dit pas qu'il en est amoureux je n'y crois pas une minute.

Vous m'avez faite rire les filles ! Tout d'abord merci triste fée pour ce joli compliment (qui me rappelle qu'il faut que je te lise ! J'en ai envie, mais n'ai pas encore trouvé le temps)
Ensuite oui, que lui arrive-t-il au suédois ?

Si vous saviez, ce n'est pas fini ..

C'est une fin très triste...Fersen semble avoir oublié la reine, mais décidemment il n'a pas de chance, en amour...
Néanmoins, si j'ai bien compris, tu écrirais des autres finals pour cette belle histoire...

Toujours superbement écrit !! ; faut-il vraiment que tu n'aimes pas le couple Oscar-André ? Les scènes que je lis sont si intenses et passionnées alors pour une inconditionnelle comme moi d'OA c'est un délice et une torture de lire d'aussi belles phrases qui ne leur sont destinées

Pareil pour moi Liberta !A ce rythme là ,je vais finir par aimer le couple Oscar/Fersen ! C'est pourquoi je me demande si je vais lire la fin alternative ....

Chapitre 2

Quel tragique vie amoureuse qu'est celle de Fersen... décidément il n'aime que les f qui ne peuvent le suivre...
Mais on reconnait bien l'esprit d'Oscar dans sa conduite. Même si elle aime Fersen, elle ne peut se résoudre à le contaminer et le condamner...

Est ce bien malin de me faire rougir ainsi ? La première fin alternative existe, il ne manque qu'un petit chapitre pour qu'elle soit close (ou je passe directement à la fin alternative deux, que je pourrai raccourcir pour être certaine de finir cette fic.) Si vous n'avez pas peur d'être frustrée de ne aps avoir tout de suite la fin, je vous la poste.

Et si si, Lona, tu peux lire la fin alternative, j'y parle d'André !

Liberta, ma toute première fic est basée sur Oscar André. Elle s'appelle "Colonel et Femme" et si je n'ose la poster c'est que je la trouve à présent terriblement mièvre. Je trouve que j'ai parfois sacrifié la caractère d'Oscar à mon besoin pressent de lui faire dire son amour pour André. Je n'aime pas, dans sa bouche, les "mon coeur, mon ange, mon amour je t'aime trop" et autre sucreries. Je la trouve d'une telle pudeur qu'il me faut des circonstances bien particulières pour qu'elle les lâche (et encore, avec quelle parcimonie !). Or cette fic en est remplie. Mon manque de modestie doit quand même avouer qu'il y a certains passages dont je suis toujours assez fière

J'ai par la suite écrit de nombreuses fics sur André Oscar, mais plutot basées sur leur enfance. Je suis profondément attachée à leur histoire d'amitié, ils restent pour moi des âmes soeurs (comme vous le verrez, si vous voulez, dans "Dernière Chance" ). Mais leur histoire d'amour a été tant développée, dans tant de fics, que je n'ai plus rien trouvé à écrire dessus. Je crois pour être honnête que ce qui m'a lassée c'était la "fanitude" absolue des membres d'un autre forum, il y a de ça des années. L'attitude ici est bien différente, mais là bas, lors des débats, on ne pouvait rien dire sur André sans qu'elles ne sortent leurs griffes. Par esprit de contradiction sans doute, j'ai commencé à écrire sur les autres persos dont j'étais entichée (et Victor est devenue une vraie passion )

rassure-toi Silène, je respecte tous les couples fictifs tant que c'est écrit avec talent et passion, et c'est ton cas; mais ma préférence sera éternellement vouée à O et A.

Je vais encore t'inonder de louanges: un autre texte dont tu nous fais profiter qui est superbement écrit...et triste à mourir

J'aime toujours comment tu campes les décors et les personnages. Le lecteur peut ainsi très bien visualiser la scène. Tu décortiques les sentiments de sorte que l'on ne peut que ressentir un pincement au cœur lorsque Oscar refuse la proposition de Fersen et on ne peut qu'être ému en lisant cette déclaration d'amour.

Mais les arguments que tu mets dans la bouche de la jeune femme sont très plausibles: malgré son amour, elle ne peut se résoudre à contaminer celui qu'elle aime; elle ne peut qu'accomplir son devoir puisque sa mort est imminente.

Tu as le don de nous faire aimer les couples qui sortent du sempiternel couple Oscar/André (que j'adore, mais sur lequel il est bien difficile d'innover...du moins, pour moi).

Bravo pour cet écrit, Silène ! Je suis bien curieuse de lire l'autre fin que tu as imaginée

Arf ... Un jour je finirai bien par vous poster mon Oscar/André, mais en vous demandant toute votre indulgence. Et oui, Zalzal, tu as tellement raison ! J'aime décrire, décortiquer, essayer de comprendre moi même ou ils sont, ce qu'ils font, pour pouvoir ensuite le partager avec vous. J'ai parfois peur de vous ennuyer avec ces circonvolutions et je suis heureuse et soulagée que ça ne soit pas le cas.
Comme vous le savez, j'aime par dessus tout Oscar dans son honneur. Pour moi elle ne pouvait pas partir, pas comme ça, et Fersen ne pouvait pas rester ... Bref, nous avions là les ingrédients de la Tragedie . D'ailleurs, j'ai toujours en tête cette tirade du choeur, dans Antigone d'Anouilh. Je vous la met ici, peut être juste pour la partager. Quand j’écris des fics sur Oscar, du moins celles ou je suis la trame de l'histoire (l'Histoire ?) en y brodant seulement ma variation, c'est précisément cette réplique que j'ai en tête.

Et voilà. Maintenant le ressort est bandé. Cela n’a plus qu’à se dérouler tout seul. C’est cela qui est commode dans la tragédie. On donne le petit coup de pouce pour que cela démarre, rien, un regard pendant une seconde à une fille qui passe et lève les bras dans la rue, une envie d’honneur un beau matin, au réveil, comme de quelque chose qui se mange, une question de trop qu’on se pose un soir... C’est tout. Après, on n’a plus qu’à laisser faire. On est tranquille. Cela roule tout seul. C’est minutieux, bien huilé depuis toujours. La mort, la trahison, le désespoir sont là, tout prêts, et les éclats, et les orages, et les silences, tous les silences : le silence au commencement quand les deux amants sont nus l’un en face de l’autre pour la première fois, sans oser bouger tout de suite, dans la chambre sombre, le silence quand les cris de la foule éclatent autour du vainqueur – et on dirait un film dont le son s’est enrayé, toutes ces bouches ouvertes dont il ne sort rien, toute cette clameur qui n’est qu’une image, et le vainqueur, déjà vaincu, seul au milieu de son silence...

C’est propre, la tragédie. C’est reposant, c’est sûr... Dans le drame, avec ces traîtres, avec ces méchants acharnés, cette innocence persécutée, ces vengeurs, ces terre-neuve, ces lueurs d’espoir, cela devient épouvantable de mourir, comme un accident. On aurait peut-être pu se sauver, le bon jeune homme aurait peut-être pu arriver à temps avec les gendarmes. Dans la tragédie on est tranquille. D’abord, on est entre soi. On est tous innocents en somme ! Ce n’est pas parce qu’il y en a un qui tue et l’autre qui est tué. C’est une question de distribution. Et puis, surtout, c’est reposant, la tragédie, parce qu’on sait qu’il n’y a plus d’espoir, le sale espoir ; qu’on est pris, qu’on est enfin pris comme un rat, avec tout le ciel sur le dos, et qu’on n’a plus qu’à crier, – pas à gémir, non, pas se plaindre, – à gueuler à pleine voix ce qu’on avait à dire, qu’on n’avait jamais dit et qu’on ne savait peut-être même pas encore. Et pour rien : pour se le dire à soi, pour l’apprendre, soi. Dans le drame, on se débat parce qu’on espère en sortir. C’est ignoble, c’est utilitaire. Là, c’est gratuit. C’est pour les rois. Et il n’y a plus rien à tenter, enfin !

Une autre fin qui s'annonce bien différente... mais arrivera-t-il à décider Oscar ?
Les sentiments de celle-ci ont peut-être changé à son égard et là, ce serait un coup dur...
En tout cas, Sofia a une attitude noble de coeur, elle préfère le voir heureux et mort près de celle qu'il aime (sauf qu'elle se méprend sur l'identité de celle-ci) que malheureux près d'elle. Je trouve cela très courageux et qui montre les liens qui unissent le frère et la soeur

Dis moi Silène,aurais je loupé un chapitre où quoi ?Il est où mon Dédé !!!

Alors comme ça Fersinou revient en France et sera sur Paris pile poile pour le 14 Juillet !?
Sauf que si tout suit son cours comme dans le DA les sentiments d'Oscar envers lui aurons changés d'ici là au profit d'André !

Quoiqu'il manquerait plus qu'il arrive la veille au soir au milieu des lucioles !

Je me trompe ?

*Rire satanique*
Je ne dirai rien !!

Mouah ah ah ah ah ah ah ah ah ah ah

Donc Fersen fait retour en France pour chercher Oscar...mais, s'il ne se dépêche, il risque de la trouver dans une mauvaise position

Un père qui sait que sa fille ne reviendra pas bien qu'il tente par de nombreux moyens sans le montrer de la sauver. En la plaçant sous la protection d'André, il sait que celui-ci donnerait sa vie pour elle et qu'ainsi elle serait sauve. Mais il n'est pas aveugle.
Très touchant son geste, rare mais profond.

Rah, j'ai de la peine pour André, penser qu'il est enfin aimer par Oscar alors que pour elle ce n'est qu'un simple retour de dette si je puis dire.
Mais sa mort lui fait p^rendre conscience à quel point elle tenait à lui et que la vie sans lui, même avec l'amour de Fersne, est impossible.
Celui-ci d'ailleurest en avance, il arrive la nuit du 13 juillet.
Trouvera-t-il Oscar avant le moment fatidique ou arrivera-t-il tropo tard ?

Je ne sais pas quelle solution est la meilleur, même si je pense qu'Oscar serait presque inccapable de vivre en sachant André, son ange gardin, mort.

Mais c'est toi la patrone
E,n tout cas, un chapitre tout en émotion et en tristesse

J'avoue que ce chapitre m'a fait monter les larmes aux yeux tant l'émotion transparaissait dans tes mots...
Sacrifice de tous cotés...
Et maintenant Fersen qui est arrivé et recherche Oscar en espérant qu'elle est toujours en vie... arrivera-t-il trop tard ?

Silène, bravo. Je suis scotchée par ta fic, elle est très triste, mais tu écris vraiment très bien. Les sentiments sont terriblement bien décrits, à tel point qu'a certains passages, les larmes m'ont montés aux yeux ( me suis sentie bête d'ailleurs )

Cependant, et je parle franchement, le passage de la nuit d'Oscar et André, ma presque "dérangée". Cela m'a choqué par ce que ta vision dans cette fic de cette nuit est tout à fait plausible. Mais elle m'a fait tellement de peine cette scène, André se croyant aimé en retour, enfin, et en fait, il n'en n'est rien. Oscar et lui sont liés, indéniablement, mais pas comme lui l'entend.
Cela n’empêche pour Oscar de souffrir le martyr lorsque celui-ci s'en va. Poignant.

Mais j'ai quand même envie de voir Fersen sauver Oscar, mais j'ai aussi peur qu'il n'arrive trop tard... Ce fic ne portera pas de "happy end'", je le sens... NOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNN !!!! snif snif snif....