Amis unis


Tu te souviens d'il y a cinq ans?

Quand tu te trouvas enchainé

Et que tu pris en affection

Ce criminel que tu traquais

Et qui faillit t'assassiner?..

Vois-tu cet homme en ton frangin?

Ils partagent la maladrese

Et la volonté de bien faire...

Sauf que c'est par choix qu'aujourd'hui

Il t'accomagne vers la mort

Sans ciller et en rigolant.

Les chaines se sont inversées:

Jadis elles étaient physiques

Avant de devenir mentales;

Aujourd'hui le coeur prédomine...



J'essaie d'imaginer ces jours

Que vous avez passés ensemble...

Il est vrai que depuis des mois

Vous êtes faits du même sang

Mais dans vos rires et vos mots

Que cherchez-vous à affronter?..

Hadès, Pluton, Dame Sans Merci:

On lui a donné bien des noms...

Mais qui vous donne l'énergie

De rire de votre destin,

De vous battre pour la justice,

Tout en vous battant contre tous,

Et partager autant d'amour

Que vous portez jusqu'à l'autel

De l'amitié sacrificielle?..

Javert, Fantine ou Enjolras?..

Lequel Gavroche cache-t-il?..



Les fusils vous délivrent enfin

Et vous emmènent au bout du monde:

Là où la vie n'a plus de sens,

Là où tu te sens à ta place.

Fidèles à vous c'est dans un rire

Que main dans la main, solidaires

Vous franchissez l'ultime seuil...

C'est une histoire d'amour, mais d'amitié aussi...et de joie et de douleur...ces vers font ressentir plusieurs émotions

Merci tes coms Rudyjak: étant les seuls depuis quelques temps ils me donnent envie de continuer...

Miracle


Le poison de ton ennemi

T'a fait cracher ta vérité.

Tu ris et tu provoques encore:

On ne refait pas sa nature

Et tu vaincs encore et toujours

Ceux qui se croient plus forts que toi:

Tu rejoins par la grande porte

Celle dont tu vois le sourire

Par-delà les portes du temps.



Ton frangin est-il réveillé

Quand tu avoues tous tes secrets?..

Car tu déclares sans rougir

Tout ce que tu penses de lui

Sans cacher que dans ton esprit

Le monde entier pourrait crouler

Que tu en serais satisfait...



Tout est prêt pour le grand final:

Tu vas offrir sur un plateau

Son meurtrier à ton amour...

Mais ton ennemi te surprend

En déclanchant l'arme atomique!..

Une cagoule relevée

Retourne ton coeur ravagé:

Il peut parler, te menacer,

Rien ne compte plus désormais...

Sans-doute as-tu cru un instant

Etre bien devenu dément...

Mais tu t'es bien vite repris

Et ton coeur fut au paradis.

Visage sale et résigné:

Ce n'est pas ce que tu voyais...

Elle parlait, elle respirait:

Tout le monde s'était trompé

Mais jamais ton orgueil blessé

N'avait pour toi si peu compté:

Son regard vide et épuisé

Brille plus que mille soleils!..

Il va faloir que tu t'expliques

Mais tu savoures cet instant

Où tu te sens enfin en vie:

Jamais tu ne fus plus vivant

Que maintenant, qu'en cet instant.

Ziva est en vie mon ami:

Cela justifie tous les prix...

Génie du rire

Les comparaisons que tu établies ici avec un jeu de cartes sont bien intéressantes (l'enjeu n'est-il pas Ziva comme tu l'écris ?). Alors que dans le chapitre précédent, Ziva venait d'utiliser son dernier joker, tu fais référence dans celui-ci à l'utilisation de l'as de pique (carte gagnante), mais il reste maintenant à Tony à jouer "son as de cœur" et ainsi laisser exprimer ses sentiments pour celle qu'il aime.

Sudena a écrit:

Citation :

Tu as montré qui tu étais:

Jamais tu n'as été plus grand!

Et pourtant tu la sens faiblir...

Tu dois lui parler face à face

Et l'affronter coeur contre cœur!..

Que c'est bien dit !


"Pour toi"

Sudena a écrit:

Citation :

Tu as franchi le dernier pas:

Il peut mener à ton trépas

Mais, au fond, mort tu l'es déjà...

Tu la pousses à te violenter

Et tu lui dis ta vérité.

Le blessure que tu lui cause

En l'attaquant à coups de verbes

Est celle de ses illusions:

Elle ne veut pas écouter

Les vérités que tu lui craches

Comme on nie toujours mieux les faits

Qui au fond nous crèvent les yeux...

Cet extrait m'a fait penser au fameux passage où André déchire la chemise d'Oscar et qu'il lui avoue ensuite son amour. Tony attaque à coup de verbes; André a, cette fois-ci (et pour la dernière fois), attaqué sa bien-aimé physiquement. Mais Ziva et Oscar se refusent toutes deux à affronter la vérité: celle du cœur.

Citation :

Face aux mirages d'Azazel:

Seule une âme athentique et pure

Peut la ramener à la vie...

Alors tu lui donnes la tienne

Malgré les coups et les injures

Sans céder ni te démonter...

Deux mots sont sortis de ta bouche

Plus purs que cent baisers volés:

Ils lui ont dit que tu l'aimais.

Un très beau passage que celui-ci. Un passage sur le don de soi (qui me fait - encore - penser à André) et sur l'amour enfin avoué.

Au bout du chemin...
Décidément, Ziva est un personnage tout à fait comparable à Oscar. Tout dans ce chapitre me ramène à notre chère Colonelle (l'orgueil, la bravade, le fait de ne pas pleurer,...). Je comprends maintenant pourquoi tu t'es attaché au couple Ziva/Tony, Sudena .



Orphée et Eurydice...

Sudena a écrit:

Citation :

Tu as vu s'envoler ta vie

Tu resterais à tout jamais

Martyr de l'amour passionné.

Une rose rouge mourait:

Comment pouvais-tu respirer?

Peut-on survivre sans son âme?..

Oh, l'humain survit à bien des choses... On pense qu'on ne s'en remettra pas, qu'on ne passera jamais au travers, mais on y arrive pourtant.

Sudena a écrit:

Citation :

Dans la forêt de ton esprit

Au delà des branches de rire

Sous le feuillage des sarcasmes

Plusieurs roses sont déjà mortes:

On t'a volé Kate et Paula,

Tu as dû déraciner Jeanne

Et la plus belle, rouge sang,

Meurt sous tes yeux et par ta faute:

Ton humus était son poison,

Tes protecteurs ses assassins.

Sans elle tu ne peux plus vivre

Mais dans ce bosquet saccagé

Un peu de vert subsiste encore

Quelle belle métaphore que tu as établie ici ! J'aime beaucoup !

Oh merci de ce comentaire Zalzal ... Les deux mots _dans cette terrible scène où Ziva manque de tuer Tony_ sont ceux du titre: Ziva demande des comptes à Tony et en particulier pourquoi il a fait tout ça,et en la regardant dans les yeux, au sol et blessé, il lui répond "Pour toi.": si ce n'est pas un aveu...

Revivre ou survivre

Sudena a écrit:

Citation :

Un peu plus tard il dut tirer:

Tu connaissais bien ce baptême

C'est vrai que pour un policier, ça doit être quelque chose de tirer sur quelqu'un pour la première fois. Un baptême de la mort... S'habitue-t-on jamais à cela ? Je crois que non, à moins de perdre toute parcelle d'humanité.

Citation :

C'est grâce à lui que tu survis

Mais la vie n'est pas la survie:

Au fond de toi tu dépéris...

Un autre passage qui est très bien écrit. Au-delà des apparences, de la façade, voilà ce qui se passe véritablement. Ne joue-t-on pas tous la même comédie ?

Rayon vert
Hum... Le titre m'intrigue. "Rayon vert": l'éblouissement des dollars ?

Citation :

Tu étais prêt à accepter

De payer le prix de sa haine,

Un passage qui appuie mon hypothèse mentionnée ci-haut, mais je m'égare peut-être. Le vert est également la couleur de l'espoir. Les rayons pourraient référer à ceux du soleil.

Ah ! Je crois - maintenant que j'ai terminé la lecture de cette partie - que le rayon vert symbolise vraiment l'espoir, l'espoir de retrouver Ziva.

Même blessé, Tony n'a pas perdu son esprit et sa détermination...
Il ferait n'importe quoi pour Ziva...il pense qu'elle soit morte et il veut la venger
Mais, inattendue comme un coup de foudre, la découverte de la vérité...Ziva est vivante
Et soudain, rien ne compte plus...

Grazie mile amiche!..

Il va faloir retrouver l'inspiration maintenant... Mais d'ici la nuit prochaine, je pense y arriver ...

Souffle de vie

Après les épreuves, il y a eu l'espoir et, finalement, petit à petit, on revit:

Sudena a écrit:

Citation :

Se faire engueuler: que c'est bon!

C'est signe de bonne santée:

Tu réapprends à rigoler,

A te défendre, à espérer:

Citation :

Elle est la tête, il est les bras,

Mais toi tu es le coeur, le sang...

Mais l'un sans l'autre, rien ne fonctionne...

Mort

Il y avait pourtant de l'espoir, un renouveau après toute cette noirceur.

Sudena a écrit:

Citation :

Désormais ta vie ne s'écrit

Qu'à l'encre rouge de ton sang

Qui petit à petit tarit...

Une image morbide que celle-ci, mais si joliment formulée. Ainsi, Ziva serait morte ?

Citation :

Tu croyais bien avoir atteint

Les abysses les plus profondes

Quand tu avais dû la laisser

Aux mains des bourreaux de son âme

Mais l'espoir t'éclairait toujours,

"Vie" voulait dire quelque-chose...

Eh oui, "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir". Cliché peut-être, mais cette phrase toute faite a un fond de vérité. Avec la mort, c'est la fin, le point de non-retour.

"Ziva est morte". Oh il n'y a pas seulement elle qui est morte: Tony, désespéré, semble l'avoir suivie.

Merci encore Zalzal: tes comentaires me font un bien et me sont nécessaires comme tu ne peux pas l'imaginer... La suite (enfin):



L'aveu


Sans ce sérum de vérité

Tu aurais su dissimuler

Encore et toujours ce secret

Que tu serres au fond de ton coeur

Qui te fais vivre et respirer...

Mais tu ne peux en cet instant

Et d'ailleurs le veux-tu vraiment?..



"Je pouvais pas vivre sans toi...":

Tu voudrais mettre l'ironie

Qui t'a sauvé de tant de larmes

Mais ce faisant tu ne parviens

Qu'à te découvrir un peu plus:

Celà ne peux lui échapper

Mais elle est tellement perdue

Qu'elle repart dans les reproches:

Elle croit son sort bien mérité:

Pourquoi ne l'as-tu pas laissée?..

Tu as essayé, t'as pas pu:

Des mots encore que l'amour fou

Fait sortir du fond de tes tripes

Et tu la vois enfin sourire...



Un sourire et puis une larme:

Oh oui: elle est vraiment vivante!..

Mais vos vies ne valent plus rien

Pris au piège dans ce cachot...

Alors tu retrouves ta force:

Au boût du chemin de la vie

Que tu as sacrifiée pour elle

Tu te transformes en combattant,

Tu retrouves tous tes réflexes

Mû par un but: gagner du temps...

Papa est là, tu l'as senti:

Tu adresses à ton ennemi

L'ultime phrase de Cassandre

Bénissant sa malédiction...

Un petit trou comme jadis

Ton amie en fut maquillée

Mais c'est de bonheur qu'aujourd'hui

Ton coeur bondit dans ta poitrine:

Parti la voir dans l'Au-Delà

Tu l'as sauvée des ennemis

A qui elle s'était donnée

Croyait-elle pour expier

Et ses faiblesses et ses outrages:

"N'exagérons rien" as-tu dit:

Tu connais bien ces démons-là:

Ils prouvent que vous êtes humains;

Elle doit maintenant le savoir

Et l'exprimer à haute voix...

Merci Aurore... Ne te reproche rien: je ne sais que trop qu'on n'a pas toujours le temps de lire et à plus forte raison de commenter, et je te sais infiniment gré de cet effort qui me touche au palpitant...

Tony ne peut plus dissimuler ses sentiments, il ne peut plus les cacher derrière son ironie...
Ziva semble regretter d'être vivante mais les paroles de Tony lui arrachent un sourire...
Le pire est passé, ils sont sauves...mais Ziva a encore des démons à affronter...

Merci de ton com Rudyjak . Effectivement le prochain chapitre sera plus centré sur Ziva...

Tant aimé...

Un chapitre sombre, mais qui se devait de l'être puisque Ziva n'est plus.

Sudena a écrit:

Citation :

Tu empruntes l'ultime chemin

Et tu y mets toutes tes forces

Tu veux mourir et tu choisis

D'avancer droit vers ton destin

Alors, il a choisi la voie du suicide...dans le but de rejoindre Ziva ?

Heureusement (j'imagine que je suis comme ceux qui tentent de lui faire entendre raison), il y a des gens qui veillent sur lui...mais qui, apparemment, ne le font point changer d'idée quant au chemin à emprunter:

Citation :

Encore un pas, un dernier pas

Et tu pourras la retrouver...

Amis unis

Sudena a écrit:

Citation :

Tu te souviens d'il y a cinq ans?

Quand tu te trouvas enchainé

Et que tu pris en affection

Ce criminel que tu traquais

Et qui faillit t'assassiner?..

N'est-ce pas là ce que l'on appelle le syndrome de Stockholm ? Ou penses-tu, comme tu l'écris, qu'elle s'est pris d'affection pour cet homme parce qu'il lui rappelait son frère ?

Je ne sais pas si c'est moi, mais on sent comme une jalousie sous-jacente dans les mots de Tony. Il semblait effectivement jaloux de la complicité qui existait entre Ziva et son frère.


Miracle

Ainsi donc Ziva est vivante (je t'avoue que j'ai eu de la difficulté à comprendre cette partie - pas à cause de ton écriture, mais bien parce que je ne connais que cette série et ces personnages qu'à travers cette histoire que tu écris. Il m'est donc parfois ardu de saisir certains passages puisque j'ignore tout de l'intrigue). J'ai bien senti néanmoins toute la joie de Tony de la savoir en vie.

Sudena a écrit:

Citation :

Mais tu savoures cet instant

Où tu te sens enfin en vie:

Jamais tu ne fus plus vivant

Que maintenant, qu'en cet instant.

Ziva est en vie mon ami:

Cela justifie tous les prix...

L'aveu

Sudena a écrit:

Citation :

"Je pouvais pas vivre sans toi...":

Est-ce donc le fameux secret que ne pouvait plus dissimuler Ziva puisqu'elle était sous l'emprise du sérum de vérité ?

Je dirais alors qu'il s'agit d'un très bel aveu !

Zalzal: le "frère" à qui je fais référence est en fait son collègue Mc Gee: je voulais peser sur leur totale amitié et le fait qu'ils n'aient jamais envisagé de se laisser tomber, quitte à y laisser la vie; et c'est à cet amour fraternel que je faisais référence: les deux savent qu'ils vont mourir, or Mc Gee mourra pour Tony et ce sans hésiter...

L'homme auquel il a été enchainé...comme assez souvent dans cette série le spectateur a le droit de juger lui-même, mais le 2-10 est un épisode particulier, dont le tueur est effectivement très attachant; de plus Tony est un vrai flic: il n'éprouve généralement pas de pitié pour les voyous, et pourtant là...

Je pense personnellement que la plus belle preuve d'amour paternel et fraternel qu'ait eu Tony (son équipe est sa vraie famille) est précisément le fait qu'on n'a pas voulu le retenir à tout prix et le faire mourir de chagrin: on lui a permis de mourir de la manière qu'il avait choisi...

Et je me suis certainement très mal fait comprendre: c'est Tony qui est sous l'emprise du sérum de vérité et qui dit ces mots. Ziva le fera elle-aussi mais différement, et un peu plus tard...

Merci de ton com Zalzal : j'espère avoir un peu éclairé ta lanterne sur ces vers sybillins et finalement _ce dont je m'excuse_ hermétiques...

Sudena a écrit:

Citation :

j'espère avoir un peu éclairé ta lanterne sur ces vers sybillins et finalement _ce dont je m'excuse_ hermétiques...

Oui, merci pour tous ces éclaircissements ! Ça m'aide en effet à mieux comprendre. Je tiens néanmoins à te rassurer: tes vers ne sont pas hermétiques (la preuve: Aurore et Rudyjak les comprennent bien, elles). Mais je ne connais pas cette série. Alors, je te lis sans aucune, mais aucune connaissance du sujet. Je pourrais éviter de formuler des hypothèses, mais même ça, je ne peux m'en empêcher.

En conclusion: je me trompe la plupart du temps .

Deux anges



Tu as tant voulu en finir,

Tu t'y étais tant apprêtée

Que tu avais fini par voir

Dans ta souffrance quotidienne

La juste punition de Dieu.

Tu as su sans trahir les tiens

Demander la Dame en mariage

Et tu l'attendais sur l'autel

Des victimes de tes mirages.



Quand tu le vis te crus-tu morte?

Vis-tu en l'ange gardien

Gouvernant le paradis blanc

Où tu pourrais en t'endormant

Lui dire enfin "pardonne-moi"

Et t'envoler loin des tourments?..

Quand il te parla tu compris

Que la vérité sortirait

Mais celle-ci te chamboula

Et retourna tes certitudes:

Qu'as-tu fait pour mériter ça?

Comment pouvait-il tant t'aimer

Après ce que tu lui avais fait?

Tu voudrais l'agresser encore

Mais son visage tuméfié

Dis bien ce qu'il a enduré:

Ces yeux perdus, un rien vitreux

Disent à ton âme torturée

Que les épreuves qu'il passait

L'avaient d'autant plus éprouvé

Qu'il était forcé de cacher

Qu'il allait aussi se marier

Avec la Dame Sans Merci:

Dans le brouillard de vos esprits,

Sans même vous en rendre compte,

Vous avez marché côte à côte

Jusqu'au boût du monde des hommes

Sauf qu'il a toujours recherché

Une lumière à allumer!..

Au fond de toi tu ne veux pas

Te couper de cet espoir-là.

Tu voudrais bien savoir pourquoi

Mais cette question attendra...



De tes yeux s'échappe une larme,

Une seule et unique larme...

Mais jamais larme ne contint

Autant de force et de chagrin:

Au milieu de votre chemin

Vous avez entrevu les anges:

Revenez et redevenez

A présent des êtres humains...

Tous les deux attendaient la mort...
Ziva croyait de la mériter...la juste punition pour ce qu'elle avait fait
Tony n'en avait pas peur...la vie sans Ziva, après tout ce qu'il s'était passé entre eux, n'était plus que douleur
Mais ils se sont retrouvés et ils se sont sauvés...pour le moment il ne faut rien d'autre pour leur faire entrevoir une lueur d'espérance

Merci Rujyjak ...





Attendre


Que pourrais-tu faire de plus?

Tu l'as ramenée saine et sauve

Et désormais vient le désert:

Tu ne peux rien faire qu'attendre...



Durant ces heures en haut des cieux

Tu es redevenu toi-même

Et tu as je crois mesuré

Tout le chemin que tu as fait...

Ton papa vous avait sauvés

Avant de rechausser son masque:

Tu ne voulais pas provoquer

Un slap qui t'eut fait rechuter:

Quand on revient vers la lumière

Il faut progresser pas à pas

Pour ne pas se brûler des ailes

Qu'on vient juste d'apprivoiser

La chute de ta belle Icare

Avait eu les relents de l'aigle

Qui chaque matin dévorait

La vie que tu voulais quitter

Et qui toujours persévérait.

Portant les roches du Caucase,

Souffrant tous les martyrs des hommes,

Tu fus plus fort que Prométhée

En te jetant dans le néant

Duquel tu dois te relever:

Celà tu ne le peux que seul...



Les mots seraient aussi de trop

Pour parler à ton bleu chéri...

Il ne sait pas dissimuler

La joie qu'il a de vous voir vivre

Pourtant il ne va pas la voir,

Ne tente pas de lui parler:

Plaisantez-vous? rigolez-vous?

Je le pense et je veux le croire:

Vous avez par trop partagé

Ces derniers mois mots et sourires:

S'il a vécu pour toi, son frère,

Tu as vécu à-travers lui.

Au boût du compte il a gagné:

Dans l'affreuse boite à Pandore

L'espoir, le sien!, a triomphé:

Lui parles-tu avec les yeux?

Lui dis-tu seulement "merci"?

Il n'en a pas besoin, ni toi:

Ce silence est comme le blanc:

Il est l'enfant de l'arc-en-ciel

Qui tourbillonne à l'infini

Enfantant la félicité...



En revenant à la maison

Tu redeviens ton personnage

Mais tu le surjoues quelque-peu

En tentant de la regarder:

Au ciel tu l'as laissée en paix

Et ce n'est plus à toi d'agir:

Elle seule peut te sauver,

Irriguer ton coeur desséché

Et tu dois lui laisser le choix

Du rythme de sa mélodie.

Mais que l'attente est difficile!..

Tony a fait n'importe quoi pour sauver Ziva et maintenant il doit encore se cacher derrière la masque de l'ironie et son coeur souffre, mais il ne peut rien faire...c'est le tour de Ziva de choisir et décider et il ne peut qu'attendre, même si c'est difficile...

Eh oui: c'est au tour de Ziva dagir d'une façon ou d'une autre... Je tiens à préciser qu'il ne faudra pas raisonner de façon "latine" dans les prochains chapitres... Merci beaucoup de vos coms amigas...

Que signifie "de façon latine"?

Tu le verras le moment venu...

Atout coeur


Tu reviens peu à peu à toi

Et tu reprends goût à la vie

Mais l'ombre de tes fautes pèse...

Certains te parlent froidement

Bien que tu tentes de prouver

Que ton épreuve t'a changée.

Penses-tu au maréchal Ney

Qui trahit un jour l'Empereur

Et qui pour rattrapper sa faute

Se perdit en vaines erreurs,

Tentant de mourir au combat

Qu'il perdit par son inconscience

Et qui mourrut en choisissant

De ne pas se damner deux fois...



Voudrais-tu trouver un prétexte

Pour dire "Soldats, droit au coeur!"?

Probablement pas mais pourtant

Tu préfèrerais cette issue

A une autre tribulation...

Tu ne veux pas croiser Tony:

Comment pourrais-tu supporter

Son regard planté dans le tien?..

Il t'a tout donné par amour

Et tu as osé le haïr,

Faire de lui ton défouloir

Alors qu'il fut ton seul ami...

Et après ça il te chercha,

Te retrouva et te sauva:

Face à lui tu te sens minable

Mais tu connais ces vérités:

Puisses-tu te les avouer

Afin de surmonter ta honte...



Mc Gee, ton bienveillant grand-frère,

T'aiguille délictement:

Sa gentillesse te soulage

Et éclaire un peu plus ton âme.

Tu ne pouras pas y couper

Mais tu voudrais bien repousser

Le moment de lui parler...

Soudain ton ouïe est attirée

Par une enquête des deux frères

Qu'un criminel tient en échec:

Tu retrouves alors tes réflexes,

Tu redeviens une enquêtrice

Dans un instant de naturel

Revenu au triple galop...

Un instant c'était un de trop:

Ton regard a croisé le sien

Et vos coeurs s'arrêtent de battre

Paralysés par le venin

Du fol amour qui vous étreint...

Après ce qu'ils s'est passé, Ziva est mal à l'aise devant Tony...elle préfèrerait mourir plutôt que croiser son regard
C'est compréhensible...elle l'a blessé, l'a accusé des pires choses et a commis beaucoup d'erreurs alors que Tony l'amait et la cherchait pour la sauver
Tout ça est difficile à avouer, mais, comme toujours, il y a une nouvelle enquête qui change les choses...et leurs deux regards amoureux se croisent à nouveau...

Merci Rudyjak ... Ca me met la pression: je n'ai vraiment pas intérêt à louper cette scène des regards...

Regards des anges



Elle a plongé dans son regard,

Il a levé les yeux sur elle,

Et le monde soudain s'éloigne

Derrière leur paradis blanc...



A-t-il peur de l'air qu'il respire

Et qui pourrait l'empoisonner

Si une parole sortait?

Est-elle prête à s'élancer

Et sauter en priant Zéphir

De l'amener jusqu'au palais

D'Eros, à qui elle s'est donnée?



Dans leurs prunelles écarquillées

Une terreur du fond des âges

Paralyse leurs sentiments:

Toute la peur qu'ils ont cachée

Durant ces mois de désespoir

Revient en eux et les étouffe...



Tu dois parler, tu dois lui dire

Que la joie de la voir ici

Est ton unique paradis!..

Il te faut enfin avouer

Que si tu as voulu mourir

C'est uniquement par fierté

Et par la peur des sentiments

Que tu refusas d'avouer...



Une autre pique dans le coeur...

Maudits réflexes de défense!..

Tu la connais: pas de rancoeur

Une petite honte en plus...

Tu la rassures et tu souris

Un moment de complicité...

Echange de banalités

L'aveu est tout près désormais...

Le téléphone retentit

Il t'offre un dernier sursis

C'est mieux qu'elle rencontre Abby

Tu n'as plus de doute sur lui

Tu es très proche de ta paix

Ton seul obstacle ici c'est toi

Quelques secondes au paradis...

Quelques instants au firmament...



La lumière est à quelques pas:

Un mot, un battement de coeur

Et votre vie vous reviendra...

Et la voila, enfin, la rencontre de ces deux regards...c'est presque une bataille...
Qui parle? Qui va-t-il se dévoiler le premier?
Tout le monde autour d'eux est disparu...ils sont perdus, les yeux dans les yeux, et il n'y a pas rien d'autre qui compte...
Mais...soudain...c'est la peur qui les paralyse...la terreur de dire ou faire quelque chose qui pourrait tout détruire
Ils essaient de s'expliquer, mais...le téléphone s'y met!!! :hyhrhrt:
Le paradis est proche...La lumière est à quelques pas

Reste à voir combien de temps il les faut pour commencer à marcher

Ziva a encore un petit coup de fouet à prendre ... Merci de ton com Rudyjak (tu es la seule depuis plusieurs jours et ça fait vraiment du bien): j'ai essayé de mettre tout mon ressenti sur cette scène, j'espèra avoir été pertinent...

Une amie


C'est une explosion de nytro

Qui t'attendait dans ce labo;

Une bombe à retardement

Que le temps avait amplifiée...



Ton esprit encore embrouillé

Allait de nouveau vaciller

Face à la verve surpuissante

D'une amie folle d'inquiétude

Qui ne mâche jamais ses mots

Quand il s'agit de déverser

Ce que tu sais des vérités.

Sans attendre que tu te poses,

Que tu prononces une parole,

Elle t'attaque au corps à corps!

Tu n'as pas le temps de dresser

Tes barricades barbelées:

Elle est entrée dans tes pensées

Et achève tes derniers doutes

En les extirpant à voix haute

Et en se les accaparant...

Dans le torrent de ses paroles

Elle te laisse tes remords

En exhumant tous tes outrages.



En d'autres temps elle t'eut tuée

Mais désormais en toi tu sais

Qu'être un robot bien programmé

T'aurait privé de tous tes sens:

Abby réveille en toi la flamme,

La volonté d'être vivante,

De pouvoir penser par toi-même,

Quitte à désobéir aux ordres!..

Et elle appelle le soleil

Dont tu fuis toujours les rayons

Mais qui irradie ton esprit

De roses qu'il a fait revivre

Et que tu gardes au fond de toi

Comme le plus beau des diamants...



Ton amie hurle cet appel

Que tu avais lu dans ses yeux:

Tu sais qu'il a besoin de toi

Mais si ta maladresse innée

Le faisais de nouveau plonger

Tu ne t'en remettrais jamais,

Mais peu importe: il faut parler!

Et elle sait que tu le sais:

Son câlin te réhabilite

Et son message de gamine

Signe la défaite d'Eris

Et te remet à Aphrodite:

Désormais, la tête levée,

Tu peux le prendre par la main

Et l'amener vers la lumière

Après qu'il ait vaincu la nuit...

J'aime beaucoup ces vers...tu décris très bien Abby et le lien entre les deux femmes

Citation :

Elle t'attaque au corps à corps!
Tu n'as pas le temps de dresser
Tes barricades barbelées:
Elle est entrée dans tes pensées
Et achève tes derniers doutes
En les extirpant à voix haute
Et en se les accaparant...
Dans le torrent de ses paroles
Elle te laisse tes remords
En exhumant tous tes outrages

Ah, le pouvoir de l'amitié...Abby est pour Ziva comme un rayon de soleil qui ramene son esprit à la vie...

Maintenant il faut que Ziva vainque ses peurs et parle avec Tony...il a besoin da Ziva et elle est la seule qui peut l'amener vers la lumière...

Merci Rudyjak . Ca a été dûr pour l'écrire et je n'en suis pas très fier mais je suis content que le discours à double-entente t'ait plu ...