J'ai estime que cette ballade méritait une autre fin _peut-être ais-je eu tort..._:
Epilogue: Paris
Il vous a fallu plusieurs mois
D'honneur factice, de faussse planques,
Plusieurs longs mois devant la porte
Sans oser en fanchir le pas...
Loin désormais du pilori
Qui vous empêche de glisser
Mais vous maintient sur cette scène
Où vous jouez sans vous poser
Bien ancrés dans vos personnages,
Vous voguez vers le paradis
Achevant vos derniers démons...
Paris, ville des amoureux,
Vous plonge dans son athmosphère
Et l'histoire de ses géants
Dont les ombres veillent sur vous
Et vous ôtent de vos écrins
De vulgaires êtres humains...
La nuit qui commence à tomber
Fait entrer dans votre réduit
Tout l'amour qu'elles ont délaissé
Pour chambouler l'humanité:
Du fin fond du père Lachaise
Les massacrés de la Commune
Poussent le cri de l'innocent
Que l'on vient enfin délivrer,
Le fantôme de Stavisky
Prend sur lui vos derniers défauts
Et vous livre aux mots de Balzac,
Aux cendres de Pierre Desproges,
Aux poèmes de Morrison,
Aux notes de Petrucciani...
Au Louvres quatre pyramides
S'illuminent dans votre nuit
Faisant jaillir l'éternité
De l'amour que vous poursuiviez
Et qui a traversé les âges
Du beau Philippe à aujourdhui...
Dans les profondeurs de la terre
Qui se dérobe sous vos pieds
L'Autre royaume est éclairé:
Martyrs de la Révolution,
Dramaturges de Louis XIV
Dont les os sont entremêlés
Dans un majestueux ballet,
Tous vous regardent en cet instant
Et je devine vos prunelles
Dépouillées de toute barrière...
Nus, hors du temps, loin des tourments,
Vous entrâtes au paradis blanc
Et Paris devint firmament:
Du fond de son martyr fictif
Claude a enfin pu déjouer
Les plans de son cruel auteur
Et terminer sa plus grande OEuvre:
Que Zola en soit satisfait,
Et que son rêve illuminé
Puisse bercer Michel Berger...
Du haut dôme des Invalides
Un titan veille en méditant:
En aimant eut-il été grand?..
Je m'éloigne dans tous leurs rêves
Et je vous laisse à vos baisers
Que nul n'a jamais déjoué...
Au boût du monde des humains
Vous êtes devenus des anges
Et je peux donc sans me damner
Maintenant vous abandonner:
Ce sont les trois dernières lettres
Qu'il me coûte les plus à écrire
Mais il faut désormais oser
Sceller votre porte par fin...
*** Lady Oscar Lady Oscar ***Chez les peuples vraiment libres, les femmes sont libres et adorées." Louis Antoine Saint-Just