UNE RUPTURE FORCEE.
CHAPITRE 1 : UN CAUCHEMARS EVEILLE
Ce jour-là alors que Nick et Laura étaient dans leur parc habituel, quelqu’un tira sur eux et blessa grièvement Laura, anéanti de n’avoir rien put faire il appela du secours puis composa le numéro de Falcon.
- N : « Falcon ? »
- F : « Oui ! »
- N : « C’est Nick »
- F : « Que t’arrive –t-il ?, tu à l’air paniqué, ce n’est pas dans tes habitudes »
- N : « Laura a été blessée, les secours l’ont emmenée et ils ne savent pas si elle va s’en sortir. »
- F : « Où es-tu ? »
- N : « Au parc central où on va habituellement »
- F : « Ne bouge pas, j’arrive »
-N : « D’accord, je t’attends »
En attendant l’arrivée de son ami, Nick repensa à toutes les fois où Laura avait été mise en danger à cause de son métier, craignant qu’elle ne s’en sorte pas il se mit à avoir des remords.
- N : « Laura, pourquoi as-tu choisi de remplacer ton frère et de risquer ta vie ,si tu savais à quel point je m’en veux d’avoir accepté que tu m’accompagnes dans mes enquêtes, si tu ne t’en sors pas je ne m’en remettrais pas »
- F : « Nick ? »
- N : « Pardon Falcon, je ne t’avais pas vu »
- F : « C’est le métier qui veut que l’on soit discret »
- N : « Le métier, un métier qui veut que l’on risque la vie de nos proches en même temps que la notre, un métier qui m’a fait perdre mon meilleur ami ?, non Falcon ce n’est pas un métier mais une torture de chaque jour, commencer une mission sans savoir si on en reviendra indemne ou non, Falcon, si Laura meurt je n’aurai plus de raison de vivre »
- F : « Ne t’inquiètes pas, elle s’en sortira, elle est forte ».
- N : « Merci Falcon, je dois te sembler ridicule de réagir ainsi moi le nettoyeur des villes »
- F : « Tu réagis humainement et crois moi si la femme que j’aime était blessée grièvement je n’en mènerais pas large non plus, tu sais Nick cela arrive à tout le monde d’avoir des moments de faiblesses, si ce n’était pas le cas nous ne serions pas humains, on fait un métier difficile mais un jour où l’autre nos émotions nous rattrapent et nous rappellent que nous ne sommes pas des machines. »
- N : « Par moment j’aimerais en être une, cela m’éviterait de souffrir, si tu savais comme j’envie les gens sans cœur ni scrupule, eux au moins ne souffrent pas »
- F : « Ne crois pas ça, beaucoup de personne nous voient comme ça »
- N : « Nous connaissent-ils vraiment ? »
- F : « As-tu contacté le Lieutenant LAMBERTI ? »
- N : « Non, à l’heure qu’il est c’est la dernière personne que je veux voir ! »
- F : « Nick, tu n’as pas le choix il n’y a qu’elle qui pourra t’aider, alors vas la voir ou appelle-la »
- N : « Non, je règlerai cette affaire moi-même comme pour Tony, je veux tuer de mes mains celui qui a tenté de tuer Laura ! » Répondit-il avec rage.
- F : « Là je te reconnais, je t’aiderai et s’il le faut je reprendrai du service ! »
- N : « Non Falcon, je règlerai cette affaire seul, on ne s’en prend pas à mes proches impunément ! ».
- F : « En attendant viens chez nous ma fiancée sera contente de te revoir. »
- N : « Merci mais je préfère rester seul »
- F : « Comme tu veux ! » .fit-il en tournant les talons.
- N : « Falcon ! »
- F : « Oui ! »
- N : « Merci »
- F : « Pas de quoi ».
Une fois seul, Nick appela l’hôpital afin d’avoir des nouvelles de Laura.
- Infirmière : « Hôpital Central bonjour »
- N « Bonjour, j’aimerais avoir des nouvelles de Mademoiselle Marconi, elle a été admise dans votre service »
- I : « Quel service ? »
- N : « Elle a reçu une balle dans l’épaule »
- I : « Un instant je vous prie, je vais me renseigner »
- N : « Merci »
- I : « Elle est en chirurgie, pour l’instant nous ne pouvons pas nous prononcer sur son état »
- N : « Merci » Répondit-il tristement.
Quelques instant plus tard celui-ci se rendit chez Falcon.
- N : « Ton invitation tient toujours ? »
- F : « Elle tient toujours » Lui assura-t-il en le faisant entrer.
- N : « Je n’ai pas le courage de rentrer chez moi »
- F : « Reste aussi longtemps que le voudras, tu es ici chez toi »
- N : « Merci »
- F : « Je t’en prie, au fait as-tu des nouvelles de Laura ? »
- N : « Elle est en chirurgie, je n’en sais pas plus ».
- F : « Tu en sauras plus demain »
- N : « je l’espère »
- F : « Où a-t-elle été touchée ? »
- N : « A l’épaule droite »
- F : » ça devrait aller »
- N : « C’est ce que j’espère le plus au monde. »
CHAPITRE 2 : LE REVEIL
Quelques jours plus tard, Nick reçut un appel de l’hôpital.
- Infirmière : Monsieur LARSON ?
- N : Oui !
- Infirmière : Votre amie est réveillée, vous pouvez aller la voir.
- N : J’y vais tout de suite.
Dès qu’il fut arrivé il la vit légèrement fatiguée mais en vie, ce fut un jour heureux pour lui.
- L : Nick, je suis contente de te revoir.
- N : Laura si tu savais à quel point j’ai eu peur de te perdre, sans toi ma vie n’aurait plus eu aucun sens, j’ t’aime et je ne veux plus te quitter. Lui déclara-t-il avant de l’embrasser.
Celle-ci y répondit avec la même douceur et oublia sa blessure.
- N : J’ai l’intention d’enquêter sur celui qui t’a fait ça et crois moi il ne s’en sortira pas vivant.
- L : Nick, ne commets pas d’imprudence, je te l’ai déjà dit : j’ai perdu mon frère, je ne tiens pas à te perdre, je me suis battue pour toi alors ne risque pas ta vie inutilement cela n’en vaut pas la peine, laisse faire Hélène et Falcon et reste auprès de moi. A cet instant il réalisa qu’en restant à ses côtés elle pourrait laisser la vie et il ne pouvait s’y résigner.
- N : Laura, j’ai failli te perdre, si tu savais à quel point je me suis senti impuissant face à cette, épreuve, habituellement j’arrive à te sauver mais cette fois je n’ai rien vu, je culpabilise de n’avoir rien put faire.
- L : Nick, n’y pense plus, l’essentiel c’est que je sois là et que je m’en sois sortie.
- N : Tu as raison, tu es là et c’est tout ce qui compte.
- L : Nick ?
- N : Oui !
- L : Merci d’être toujours là pour moi.
- N : je t’aime .conclut-il avant de partir.
- L : Moi aussi.
Après avoir quitté l’hôpital, Nick contacta le Lieutenant LAMBERTI afin de lui confier l’enquête concernant le tireur.
- N : Hélène, pourrais-tu me rendre un service s’il te plait ?
- H : De quoi s’agit-il ?
- N : Un homme a tiré sur Laura il y a deux jours !
- H : Je n’étais pas au courant, s’en-est-elle sortie ?
- N : Oui, de justesse !
- H : Très bien je te rejoins à ton appartement.
- N : Non, je suis chez Falcon.
Une fois à l’appartement de Falcon, Le Lieutenant LAMBERTI lui demanda plus de précision sur cette affaire.
- H : Dis moi comment cet acte s’est passé ?
- N : je ne sais plus c’est allé très vite ! Répondit-il la tête entre les mains.
- H : ça va aller, elle est sortie d’affaire c’est le principal.
- N : Oui tu as raison, merci d’être venue si vite.
- H : Je t’en prie, c’est normal entre amis.
- N : Maintenant je vais te dire ce qu’il s’est passé ! Lui dit –il en redressant la tête vers elle.
- H : je t’écoute.
- N : Nous étions dans le parc quand j’ ai entendu une détonation, après j’ai vu Laura étendue se tenant l’épaule, et après je ne sais plus.
- H : Je vais faire avec et si tu te souviens de quelque chose rappelle-moi.
- N : Je n’y manquerai pas ! Répondit-il en la raccompagnant poliment à la porte.
- H : « C’est bizarre, il n’a même pas fait attention à mes jambes » Pensa-t-elle.
Les jours passèrent et Nick enchainait les missions et fut le plus galant des hommes avec ses clientes, le « pervers » avait laissé place à un homme correct et très professionnel dans son métier, ne laissant rien voir de son inquiétude pour son amie il travaillait comme d’habitude sans penser au danger mais à la vie de ses clientes. Malgré tout quelque chose le tracassait, devait-il rester avec Laura ou la quitter ? cette question le torturait, comment expliquer à la femme qu’il aimait qu’elle risquait en restant à ses côtés. Avait-il le choix ?. Ne sachant quoi penser de cette situation il en parla avec ses amis. Il commença par demander conseil à Falcon . Sa réponse fut la suivante.
- F : Fais ce que ton cœur te dicte, tu seras gagnant.
- N : Merci.
- F : Je t’en prie.
- N : Je vais faire un tour et je reviens.
- F : Pas de problème.
Pendant qu’il marchait, il appela Hélène afin d’avoir un conseil de femme.
- N : Hélène ?
- H : Oui !
- N : C’est Nick !
- H : Tu as d’autres précisons sur l’affaire que tu m’as confiée ?
- N : Non !
- H : Je continue l’enquête.
- N : Merci mais ce n’est pour cela que je t’appelais.
- H : Tu m’en dis trop ou pas assez.
- N : Voilà, je t’appelle pour avoir des conseils en tant que femme.
- H : En tant que femme ? Reprit-elle surprise.
- N : Oui, est-ce-que tu es libre pour prendre un café ?
- H : Oui, pas de problème, où veux-tu que je te rejoigne ?
- N : Au café de Falcon !
- H : Très bien, j’y serai dans dix minutes.
- N : Je t’attends ! Répondit-il en prenant la route du retour.
Arrivée au café, Hélène alla s’asseoir en face de son ami.
- H : Tu m’as l’air bien dépité pour quelqu’un dont la petite amie est en vie.
- N : Justement, en restant avec moi j’ai peur qu’elle perde la vie un jour.
- H : Tu veux dire en travaillant avec toi, pas en vivant à tes côtés.
- N : Si Hélène , je veux dire cela.
- H : Mais enfin, tu l’aimes, j’ai vu ton état quand tu as évoqué ce drame, tu étais perdu.
- N : Hélène je n’ai pas le choix !
- H : On a toujours le choix et je doute que cela soit le meilleur !
- N : Je ne sais plus, je n’ai jamais autant souffert depuis la mort de Tony.
- H : Ne la laisse pas, elle t’aime , elle a besoin de toi !
- N : Je le sais mais je ne tiens pas à la perdre définitivement.
- H : C’est pourtant ce que tu t’apprêtes à faire en la quittant.
- N : J’en ai conscience mais je ne pas voir la même tragédie se reproduire devant moi.
- H : Courage, fuyons, je t’ai connu plus courageux, où est le Nicky que je connaissais ?
- N : Il est mort ! assena-t-il.
- H : Fais comme tu veux mais je ne veux pas être complice de la peine qui affligera à Laura !
- N : Au revoir ! la chassa-t-il sèchement.
Les semaines qui suivirent furent difficiles, il se demandait comment il aurait le courage d’affronter les larmes de Laura.
Chapitre 3 : Une rupture forcée
Un mois après, Laura sortit de l’hôpital pour le plus grand bonheur de Nicky.
- N : Bonjour, le » carrosse de madame est avancé.
- L : Nicky, je suis contente de te revoir, si tu savais comme les jours étaient longs sans toi.
- N : N’y penses plus, nous sommes réunis.
- L : Pendant un temps j’ai cru que j’allais rejoindre mon frère ça ne devait pas être mon heure.
- N : Non, cela ne devait pas être ton heure. Reprit-il songeur.
- L : A quoi penses-tu ?
- N : A l’inquiétude que j’ai eu en te voyant étendue, je t’ai crue morte.
- L : Comme tu vois ce n’est pas le cas, je suis toujours là.
- N : Retournons à l’appartement, tu dois être fatiguée.
- L : Oui, les lits d’hôpital sont très inconfortables.
- N : On passe chez Falcon, j’ai des affaires à récupérer.
- L : D’accord, j’en profiterai pour parler avec Micky.
- N : Elle sera contente de te voir.
Dès leur arrivée, ils furent reçus par Falcon et Micky, heureux de revoir Laura.
- M : Bienvenue Laura, je suis contente de te revoir.
- L : Moi aussi, j’ai cru que je ne sortirais jamais de cet endroit.
- M : Nicky était mort d’inquiétude durant ton hospitalisation il n’était plus le même.
- L : C’était à ce point là ?
- M : Il faisait peine à voir.
- L : Et tout ça à cause de moi, je suis un poids pour lui. Répondit-elle tristement.
- M : je n’ai pas voulu dire cela, il t’aime et il se sentait coupable de n’avoir rien pu faire.
- L : La belle affaire ,il ne m’aurait pas connu il n’en serait pas là.
- M : Laura, cesse de culpabiliser, tu aurais été une cliente cela aurait été pareil.
Pendant que Micky tentait de réconforter Laura, Falcon demanda à Nicky quelle décision il allait prendre.
- F : Alors, as-tu pris une décision ?
- N : Pas encore , c’est plus difficile que je ne le pensais.
- F : Tu peux encore changer d’avis il n’est pas trop tard.
- N : Non, mais je ne peux pas lui dire tout de suite, c’est trop tôt.
- F : je comprends.
En descendant ils entendirent Laura pleurer, Nicky s’empressa de lui demanda la raison de ses larmes.
- N : Laura que se passe-t-il ?
- L : j’ai réalisé que j’étais un fardeau pour toi, durant mon séjour là-bas.
- N : Laura tu, ne seras jamais un poids pour moi. La rassura-t-il d’une voix apaisante.
- L : Nicky, j’ai eu tellement peur de ne pas te revoir. Pleura-t-elle dans ses bras.
- N : On y va.
- M : Au revoir les amis.
- N : Au revoir.
- F : Salut !
Le retour fut éprouvant, la fatigue aidant, Laura s’écroula dans la voiture, durant le trajet, Nicky pensa à ce qu’il s’était produit dans le par cet aux conséquences si Laura n’en n’était pas sortie indemne, cette situation lui donna la rage et l’envie de retrouver l’enflure qui avait osé s’en prendre à la femme de sa vie et réalisa que malgré son amour pour elle il était contraint de rompre avec celle qui était tout pour lui. Il hésita un moment puis un beau jour il se décida à lui annoncer la mauvaise nouvelle.
- N : Laura, j’ai quelque chose à te dire, ne m’interromps pas car c’est très difficile à dire pour moi !
- L : Ton air sérieux ne m’inspire rien de bon.
- N : Voilà, ce qu’il s’est passé dans le parc le mois dernier m’a fait comprendre à quel point je t’aime mais aussin à quel point le fait de vivre et de travailler avec moi était dangereux, j’ai peur qu’un beau jour tu y laisses la vie et…..
- L : Continue !
- N : Nous devons rompre Laura, je ne le fais pas de gaieté de cœur, je tiens trop à toi pour me permettre de te voir risquer ta vie, je ne veux pas te perdre comme j’ai perdu ton frère. Conclut-il tristement.
A ces mots, elle blêmit et partit en pleurs chez Falcon et Micky où elle trouva refuge le temps de se remettre de cette rupture. Nicky voulant savoir où elle se trouvait contacta directement ses deux amis qui le reçurent froidement et le sommèrent de la laisser tranquille, ce qu’il fit pour son plus grand regret.
Chapitre 4 : CONFIDENTIEL
Quelques jours elle reçut une lettre de Nicky en lui rappelant de bons souvenirs et la nomma tout simplement : confidentiel.
Laura,
J’aimerais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resteront près de moi sur mon chemin.
Te dire que c’était pour de vrai
Tout ce qu’on s’est dit tout ce qu’on a fait
Que ce n’était pas pour de faux que c’était bien.
Il ne faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c’est gagné
Je ne vais pas te dire de ne pas pleurer
Il n’y a vraiment pas de quoi s’en priver
Mais tout ce l’on n’a pas loupé le valait bien.
Peut-être qu’on se retrouvera,
Peut-être que,
Peut-être pas
Mais sâche qu’ici bas, je suis là.
Ça restera comme une lumière
Qui me tiendra chaud dans mes hiver
Un petit peu de toi qui ne s’éteint pas.
Nicky qui ne t’oublie pas.
Après lecture elle tomba en pleurs.
« Moi non plus, je ne t’oublie pas. »
FIN