La suite devait être celle ci : Contrairement à la version d'origine, André violait Oscar pour de bon (c'est ce qui a fait que je n'ai jamais écris la suite en fait. J'ai commencé ce chapitre, mais n'ai pas pu arriver à son terme)
Je crois que le second chapitre existe, d'ailleurs, mais je ne sais pas ou. On voyait Fersen le soir du bal, et lui cedait à sa pulsion en se remémorant la belle inconnue
Suite au viol, Oscar se retrouvait anéantie. Je crois me souvenir qu'elle ne quittait jamais les gardes royales et elle restait capitaine dans la journée, mais un capitaine plus dur, plus froid, sans âme. Le soir elle se rhabillait en femme, encore et encore et allait à différents bals, comme pour se punir, elle, d'avoir montré à André ce qui l'avait rendu fou de désir. André d'ailleurs rentrait lui aux gardes françaises et Oscar ne dévoilait pas ce qu'il lui avait fait. Elle refusait juste de le voir s'approcher d'elle et quittait les pièces ou d'aventure ils se croisaient quand celui ci rendait visite à grand mère.
Ce corps qu'elle ne supportait plus, elle le donnait aux hommes lors d'étreintes fugaces et sans âme, lors de ces mêmes bals. Elle n'était alors plus qu'un pantin qui finissait de détruire ce qui avait été brisé. Girodelle était témoin de tout ça, tant du côté colonel que du côté ange déchu du soir.
Un soir, LE soir, ou il voyait Fersen entrainer celle qui ne reconnaissait pas (Fersen ...
) dans un carrosse pour la ramener chez elle, Girodelle réagissait enfin. Il l'empêchait d'emmener la belle inconnue, la ramenait chez lui et lui passait un sacré savon (un scène que j'aurai adoré écrire !!)
Il la poussait tant et bien dans ses retranchements qu'elle finissait par lui avouer ce qui s'était passé (Je le vois encore, sa rage, ses larmes, ses yeux emplis de glace, son corps qui se dérobe quand, après l'aveu, Girodelle anéanti veut lui effleurer le bras...)
Il lui promettait alors de ne plus jamais la juger, mais de l'aider, autant que faire se pouvait. On voyait alors les mois défiler, et Oscar se reconstruire, redevenir Elle, Oscar de Jarjayes. Les bals s'espaçaient, je crois qu'elle ne donnait son corps plus qu'une fois avant de se rendre compte qu'elle se punissait elle, pour quelque chose dont elle n'était pas coupable. Girodelle n'était jamais loin et beaucoup de choses se passaient dans leurs regards, elle venait régulièrement le voir et ils discutaient, parfois quelques minutes, parfois des heures. Elle s'appuyait sur lui pour se reconstruire, mais c'était bien sa volonté à elle qu'on voyait transcender l'inacceptable.
Je sais qu'il y avait un dernier bal, une dernière tentative de Fersen pour la séduire. Elle l'entrainait dans les jardins et elle lui dévoilait qui elle était vraiment. Elle lui disait qu'elle l'avait aimé, dans une autre vie, mais que son aveuglement était inacceptable venant de la part d'un être qui se disait son ami.
André, lui, la voyait se reconstruire petit à petit, et il espérait accéder à la rédemption, se disant que tout le mal passé avait été effacé. Un jour il lui demandait de lui pardonner, mais il ne recevait en retour qu'un regard de glace, silencieux. Puis il comprenait que Girodelle avait pris en quelque part sa place, et la folie le reprenait. Il tentait à nouveau de la molester (pour aller jusqu’où ?) mais ce coup ci Oscar n'était pas rendue impuissante par le choc (je pense que c'est ce qui se passe la première fois, dans l'anime. Elle ne peut pas comprendre ce qui arrive, son esprit ne peut pas accepter ce qu'est en train de faire André, c'est pourquoi elle ne réagit pas). Elle se battait contre lui, de toutes ses forces, de toute sa rage et le laissait étendu sur le carreau.
Le lendemain elle retrouvait Girodelle à la caserne et il voyait bien les bleus sur son visage. Il attendait sans rien dire jusqu'à ce qu'ils se retrouvent dans le bureau d'Oscar. Là encore il se taisait, elle regardait dehors, dos à lui. Quand elle se retournait, enfin, elle souriait et lui disait simplement "Il n'a pas réussi. Plus jamais il ne réussira à me faire oublier qui je suis"
Girodelle faisait deux pas en avant, seulement deux, et elle comblait l'espace entre eux pour le prendre dans ses bras.
(ce moment était très fort, très intime, mais surtout parce qu'entre eux il n'y avait que très très peu de contacts depuis son aveu. Parfois elle lui prenait la main lorsqu'il était là pour la soutenir, mais bien souvent la peur jouait dans son regard lorsqu'il était trop proche. Elle avait été trahie par son ami le plus cher, les plaies laissées par cette trahison lui interdisait toute proximité physique avec un être à qui elle ouvrait son coeur)
Je pense que, par la suite, il auraient finis par être ensemble, finissant d'anéantir tout le mal qu'André avait pu faire à Oscar. Mais la fic se terminait là, sur cette étreinte, et le lecteur aurait pu se faire sa propre idée quand à la suite