En ecoutant ton parcours Megaloo je me dis que je me pleins trop,c'est vrai que faire beaucoup d'études pour en arriver là et puis j'ai eu la chance que la famille me laisse choisir et pourtant les études de patisserie ce n'est pas cadeau mais c'est aussi pour ça que je regrette un peu.

Tu sais il n'est pas troo tard pour que tu fasses un métier manuel,moi je ne suis jamais entrée dans une école pour passer mon diplôme de pâtisserie^^ et pourtant au debut je faisais des gateaux immangeables (ex : une tarte au citron au goût de métal)  ça me faisait pleurer au debut^^'

Lady victoire ne le prends pas mal,je ne suis pas spécialement douée de déco mais le goût de mes gâteaux est unique et je ne me vante pas du tout.Il est impossible de grossir avec même en en mangeant tous les jours et c'est le résultat d'un grand travail et je ne parle pas de l'aspartame ou des produits soi-disant allégées 😊

Mon rêve ce serait qu'un jour tous le monde puisse en profiter et je ne rêve pas d'ouvrir une boutique de luxe 

Bah pourquoi je le prendrais mal ? Le plus important est que tu aimes ce que tu fais

Merci Lady Victoire,c'est trop gentil  

Lady Victoire a écrit:

Je comprends :/ Ca dépend pas mal des collectivités territoriales, de leurs projets, de leurs financements...Tu étais dans un musée ? Et des missions auprès de la DRAC par exemple ?

j'ai essayé, mais ça a surtout aboutit à tenir le standard d'un musée, ou faire de la paperasse sans intérêt. J'ai fais des missions dans un peu toutes les structures mais c'était surtout des CDD de quelques mois donc pour la vie privée c'est compliqué (location d'appart, période de chômage...). Il n'y a même pas de section "Culture/Patrimoine" sur le site de Pôle Emplo !

Après les concours j'en ai passé plusieurs mais sans succès jusque là.

Mais bon : comme je suis quelqu'un de profondément optimiste (ou très très naïve  ) j'ai appris à ne plus trop me faire de soucis pour mon travail. J'ai plusieurs nouveaux projets venus par hasard qui se développent, prennent doucement forme donc il n'y a pas de raison que l'avenir ne soit pas meilleur 

la vie réserve de belles surprises 

Me concernant j'ai un parcours un peu atypique.
J'ai un bac ES spécialité italien. Sachant que j'avais commencé l'italien en LV3 en 2nde et que ça m'avait tellement plu que je l'ai passé en LV1 au bac :p 
Par obligation (€€€) j'ai passé ensuite un BTS qui ne m'intéressait absolument pas. 
Ensuite grâce à ce BTS, j'ai fait un dossier de validation d'acquis afin d'intégrer directement l'année de licence de la filière LEA Affaires et Commerce. 
Mal m'en a pris, la différence de niveau en langues est colossale ! Je suis passée d'un 18 de moyenne "finger in the nose" à ... 8 en angais et ... 4 en italien. Une giffle mémorable mais il faut s'accrocher! J'ai eu ma licence en 2 ans puis je suis partie une année vivre aux USA comme fille au pair.
A mon retour en France j'ai repris LEA pour faire ma maitrise en changeant de fac. Je l'ai eue (forcément devenue bilingue en anglais il ne me restait plus qu'à concentrer mes efforts sur l'italien) plus facilement et du premier coup.

Sauf que ... impossible de trouver du boulot avec ça ... j'ai donc fait une première année de master en management commercial et marketing en alternance, me permettant de cumuler cette expérience professionnelle qui me faisait défaut. 1ère année seulement ... car l'école s'était bien gardée de préciser que la 2nde année n'était pas possible en alternance et quand on doit déjà rembourser un emprunt étudiant ... 5000€ ce n'est juste pas faisable.

Bref, j'ai fait pas mal de petits jobs avant d'intégrer un grand groupe américain où je suis toujours pour l'instant au bout de 12 ans

Je vais tenter un exercice périlleux et assez déconcertant :

J'ai un bac littéraire et je savais déjà bien avant de passer le brevet que mon choix serait irrévocable. Je suis une touche à tout linguistiquement parlant sans être billingue parce que mon anglais a largement faibli au profit de mon choix de perpétuer l'espagnol durant mes deux premières années de licence d'histoire dans une université moyenne où je me suis pris une claque infâme. Passionnée d'histoire et voulant à tout prix sortir avec le diplôme ultime , le doctorat . Je me voyais être chargé de travaux dirigés en spécialité histoire moderne ou contemporaine puisque mon intérêt pour l'Histoire est pour ces deux périodes. Or.. certaines choses me persuadent de bien réfléchir sur mon avenir car en général nous voulons être sûr de ce qui nous attend..

Je suis passée en troisième année de licence avec un parcours patrimoine et cette année est en dent de scie , moralement j'ai perdu la face en mes capacités alors que j'ai toujours eu des facilités mais je n'ai pas su les conserver pour les compenser avec un travail personnel en amont. L'autre facette de ce parcours nous oblige à avoir deux langues , anglais / espagnol ou anglais/ allemand ,j'ai repris l'anglais avec un niveau catastrophique même si les bases perdurent mais je ne trouvais jamais assez de temps pour le reste. Et ma foi j'aime me lancer des défis , j'ai pris l'allemand au lieu de l'espagnol pour des raisons qui me regardent mais dont je peux faire part : mésentente finale avec la professeur qui semblait animer les cours comme si elle s'adressait à un niveau collège et des préférences exprimées envers un certain noyau. Je suis très exigeante , peut-être trop mais j'ai besoin de savoir de la part d'une professeur qu'elle sait estimer tout son groupe et savoir accorder le même degré d'attention à tout le monde..


 De mon expérience en tant qu'étudiante dans un domaine qui converge sur un tas de pensées et des domaines auxiliaires , les langues ne bénéficient pas d'une qualité assez soutenue , j'avais deux heures d'anglais par semaine ,ainsi que de l'allemand à des horaires où le cerveau peine difficilement (16h/18h) . L'allemand est une langue que je trouvais ridicule de par son accent et la dureté orale qu'elle exprime mais je suis agréablement surprise de voir à quel point j'ai retenu des notions, j'ai un niveau nood, débutant puisque c'est ma LV2 et forcément je n'en avais jamais fait mais je remercie le professeur très pédagogue ,patient et agréable qui m'a permis de faire des efforts dont je ne voyais pas le bout au départ , le semestre précédent j'avais eu une prof de l'UFR de langues qui faisait LLCE et c'est une autrichienne , alors comment dire .. surtout qu'elle avait un regroupement de différentes licences et de niveaux très hétéroclites , j'avais réussi à aménager mon chemin de croix ...

Donc d'ici quelques jours je serai certainement diplômé d'une licence d'histoire et à suivre un master recherche à la rentrée car le patrimoine m'intéresse que de manière minime , c'est l'enseignement avec un aspect très culturel qui m'a beaucoup apporté et intrigué , j'ai découvert beaucoup de choses , ce parcours n'exclut pas après de partir tout de même vers d'autres maîtrises que l'aménagement paysager ou la gestion du patrimoine. Mais j'arrive au bout du premier cycle et je me pose beaucoup de questions..

Et j'interromps mes études pour au moins un an. Je suis en train de chercher un job pour ne pas connaître de difficultés financières , j'ai mon permis à passer car je veux bouger. Je suis à Arras pour les études, habite à proximité et même si j'aime le Pas-de-Calais , j'ai envie de nouveaux horizons ..

Les terres scandinaves ou le Canada , ce sont des pays que je n'ai jamais fait mais je suis curieuse d'autres milieux de vie , de paysages , de cultures, d'architecture. Et je n'ai pas peur ..

Cette année est difficile car je me suis éparpillée jusqu'au point de me sentir comme une ombre flottant au-dessus de mes réelles responsabilités. Et j'ai frôlé le burn-out

Tu sais ma deuxième année de licence ... je l'ai passée en dépression de chez mes parents à cumuler les petits boulots et à potasser seule de chez moi. J'étais dans l'incapacité physique de retourner en cours tellement la claque que je m'étais prise était magistrale. En section LEA anglais/italien ... nous étions 5 ... bonjour l'anonymat des copies ...

J'ai fini par prendre une année à l'étranger  je te le recommande, ça ouvre les horizons, ça te fait grandir "toute seule", sans influence familiale, amicale, régionale, nationale ... c'est une très belle expérience.

C'est bien quand on peut oui  J'aurais aimé mais je voulais avoir mon indépendance et je voulais enseigner, donc je me suis retrouvée agrégée de lettres à 21 ans devant des lycéens

Je connais des tas d'élèves qui ont du mal avec l'anonymat. On passe d'une structure encadrée à la fac loin de chez soi, c'est pas simple. Le système ne favorise pas les choses, avec APB qui est une espèce de machine qui te passe à la moulinette, c'est terrible, un vrai carnage  Mes Terminale sont toujours hyper stressés à ce moment, et je les comprends. On a l'impression que c'est normal de se barrer à Perpète les oies...Non, certains ne sont pas prêts. C'est aussi la raison pour laquelle certains nous reviennent en BTS, ils ont besoin d'un cadre plus structurant. Je serais pour une espèce de "compte temps" qui donne la possibilité aux jeunes jusqu'à leurs 25 ans par ex de faire valoir une année "off" (peut-être sous la forme d'un service civique, d'une année à l'étranger, ou en coopération avec tel ou tel service, un échange de services en fait), qui compterait dans leur CV et qui pourrait leur permettre d'acquérir une expérience ou de la maturité tout simplement. Un truc qui serait rétribué, donc on ne fait pas n'importe quoi, ais ça permettrait à certains de se trouver (s'ils le souhaitent) et du coup, les étudiants qui font 3 fois une première année parce qu'ils ne savent pas trop ce qu'ils veulent pourraient être plus assurés et ne pas redoubler etc -du moins à ce moment de leur vie, parce que les choses changent et on peut avoir envie faire autre chose au cours de sa vie, évidemment -. Gagnant-gagnant...C'était ma minute "ah si j'étais ministre "

Merci pour tes mots Loufiction , .
Après le souci c'est que je sais que si je ''choisis'' un métier, un milieu , une voie je voudrais faire autre chose d'ici quelques années. Je ne me vois pas faire la même chose une bonne partie de ma vie.

Tu vois j'ai commencé l'écriture d'un roman , à  long terme j'aimerais me faire publier et aussi être éducatrice pour jeunes enfants car j'adore les enfants , les comprendre , m'investir pour eux. Je n'ai pas peur de m'investir pour ceux qui sont davantage dans le besoin. Mon ambition me dépasse à certains moments. Un peu comme un électron libre.

Je vais sûrement prendre une année à l'étranger, en Suède de préférence ,je suis amoureuse du pays et comme ça je pourrai certainement aller à la rencontre de Fersen

Tu sais je viens juste de changer de métier. Enfin "juste", disons que pendant environ 10 ans j'ai fait la même chose et quand une opportunité s'est présentée pour avoir un peu d'autres tâches, j'ai sauté dessus. Et petit à petit, avec une looooongue transition d'environ 4 ans, j'ai totalement changé de poste et découvert un métier qui me passionne : la qualité.

Et pour l'instant ... je ne bosse toujours pas dans la qualité  Mais je sais que sur le long terme, c'est ce que je veux faire. La société où je travaille est en pleine restructuration en ce moment, je ne sais pas où je serai dans 6 mois / 1 an. Je ne sais pas si mon poste sera conservé, je ne sais pas où je vais travailler, pour qui, comment, rien. La seule chose dont je sois sûre, c'est que si mon poste est supprimé et qu'on me propose une formation, je saute dessus à pieds-joints. 

Rien n'est jamais acquis dans la vie, on arrive toujours à un moment où l'on a le choix.

De nos jours il est possible de faire plein de choses dans sa carrières professionnelles.

J'ai commencé par la menuiserie avec mon père mais comme malheureusement pour moi, il est décédé alors que je n'avais que 22 ans donc trop jeune pour reprendre son entreprise.

Ensuite j'étais un peu paumée, j'ai fait LCE anglais (Langue et Culture étrangère), j'ai passée 6 mois en Angleterre. Puis j'ai fait un DUT techniques de commercialisation et enfin un diplôme pour travailler dans le transport.

J'ai travaillé 8 ans dans le transport puis par hasard, ma sœur m'a dit, il recrute à la sécu, j'ai envoyé un CV pour rire, ça va faire 12 ans que j'y travaille.

Cette année, j'ai suivi une formation de technicien informatique et réseaux sur Paris que je devrais avoir logiquement avec les félicitations du jury (j'ai 15 de moyenne). J'envisage ensuite de suivre une petite formation d'un mois pour devenir formatrice sur Office (word, excel, access, ...).

Mon projet est de devenir formatrice en informatique. Tout va assez vite car j'ai un entretien dans ce centre de formation bientôt qui serait intéressée aussi pour que je donne des cours là-bas parce que j'ai des connaissances en réseau.

La semaine dernière une intervenante de mon école m'a demandé de prendre en charge son site internet. Il y deux jours mon mari m'a dit qu'un menuisier d'un village à côté veux que je l'aide sur son site et hier mes amis m'ont dit qu'un éducateur canin veut que je lui fasse son site.

Et ça c'est juste la partie site internet.

Je veux m'installer via une société de portage pour garder le statut de salariée. Mais je serais mon propre chef et c'est à moi de trouver mon travail. J'ai aussi des contacts avec le centre de formation où je suis actuellement, un des intervenants m’appellera pour me donner du travail, c'est cool.

J'ai aussi une société pour laquelle je pourrais faire de la maintenance informatique et réseau et peut être même de la formation sur leurs logiciels par la suite.

Je ne regrette pas d'avoir fait un CIF. Tous les salariés peuvent le faire et c'est sympa pour changer de voie.

Entièrement d'accord avec toi Jarjayes. Je parlais plutôt des jeunes paumés à 18 ans parce qu'ils ont l'impression de jouer leur vie sur APB

La question qui tue : qu'est ce donc qu'APB??

APB: admission post-bac. Le logiciel dans lequel les Terminales rentrent leurs vœux pour les études post-bac. ne grande moulinette qui décide en fonction de ton établissement de rattachement, du rang de ton vœu etc, que tu iras en fac à Lille ou à Tours, ton voeu numéro 10, ou te tire au sort dans certains cas...voire, pour les filières sous tension (droit, psycho, par ex, il y a beaucoup de monde qui demande), t'oriente directement sur tes autres vœux...Bref, une espèce de broyeuse à vœux  Tu as sans doute entendu parler de ça aux infos lors de l'ouverture du site (en janvier). Je comprends que ça les fasse flipper...

Aie aie aie ... j'avoue, de mon temps c'était sur Minitel, et ma fille est encore trop jeune pour connaître ça. Et je n'ai tellement, mais telllllleeeeement pas hâte d'y être!

Moi je l'ai fait par un bon vieux dossier papier (bac en 1989) et franchement, c'était bien plus simple (c'est pas pour jouer à "c'était mieux avant" hein, les enjeux ne sont pas les mêmes, le nombre de bacheliers non plus) mais je n'ai pas hâte non plus d'y être pour les miens -les jumeaux ont 11 ans, ils sont en 6ème, et mon 7 ans est en CE1-. Disons que c'est très bien quand tu sais exactement ce que tu veux faire, que tu as un bon dossier etc. Pour ceux qui rament, c'est quand même plus compliqué