Ah j'adore cette lettre. Oscar 1-Papa Jarjayes 0. Elle lui retourne ses propres arguments, c'est très adroit:
-tu veux un héritier, en voilà un
-je ne suis pas devenue la femme d'André sous ton toit, donc rien à craindre pour ton propre honneur
-tu m'as élevée en homme, donc la question du nom ne se pose pas
-pour quelqu'un qui a voulu tuer sa fille de ses propres mains, tu es mal placé pour me donner des leçons d'honneur
-je suis ta fille, je t'ai pardonné (Moi...)
-on avait pour projet de légaliser, alors remballe ta morale (au passage un peu de respect pour les morts !)
-et plus que tout, souviens-toi cher papa que toi-même tu m'as donnée à André alors la mémoire sélective, ça va bien deux minutes !

Le tout dans un langage où le respect le dispute à l'affection. S'il n'est pas convaincu ,c'est qu'il n'y a plus rien à attendre de lui...

Avec deux amis aussi sincères et dévoués qu'Alain et Antoine, Oscar ne peut qu'aller mieux, même si le manque d'André se fait cruellement sentir.

Merci Lénie

Merci 

Je suis très heureuse que cette lettre te plaise, et qu'elle plaise en général. J'ai pris beaucoup de plaisir à l'imaginer, mais j'ai eu un petit doute au dernier moment. Ce chapitre était déjà écrit quand j'ai posté le précédent. En lisant les commentaires, il m'avait semblé qu'on attendait plus une réponse d'Oscar sous forme de boulet de canon. Mais je ne la voyais pas lui faire une telle réponse. Donc j'ai maintenu ce choix d'une lettre mesurée, respectueuse et affectueuse tout en disant ce qu'elle a à dire. J'ai bien fait 
Maintenant, reste à voir comment le Général va accueillir cette lettre. Et si la lettre va lui arriver, parce qu'en ces temps troublés, il peut aussi ne jamais la recevoir... Ou... sait-on jamais avec moi ?    La réponse dans quelques chapitres, normalement 

Aie... C'est long et fastidieux... Ça m'était arrivé en 2009, environ un an après avoir commencé à faire des fics et je me souviens que déjà ça m'avait pris du temps. En plus, toi tu fais des créas. Ça doit être un sacré travail ! Bon courage !
Non, ne t'inquiète pas, je ne vous laisse pas Rosalie dans un coin obscur de l'histoire. On apprendra ce qu'elle fait non pas dans le prochain chapitre mais dans celui d'après, normalement. A moins que je ne coupe le chapitre à venir en deux parce qu'il est assez long. Je verrai. Mais, quoi qu'il en soit, Rosalie ne sort pas de l'histoire

J'avais loupé la suite !!!!!

Et bim et bam et boum, la lettre ne peut que faire mouche, elle est factuelle, elle est pertinente, elle est respectueuse et aimante.

On va sortir la massue et la louche si le Général y reste insensible!


Et sinon petit hors sujet :

jarjayes80 a écrit:

Ce week-end j'étais à un stage de trompe de chasse dans les Ardennes au beau milieu de la forêt et surtout coupée de toute connexion internet et de réseau tout court.

Eh les Ardennes C'est chez moi !!

Merci !
Vous sortez la massue et la louche si le Général reste insensible à cette lettre ? Hum... ça pourrait me tenter de le livrer à vos foudres

Citation :

Et sinon petit hors sujet :

jarjayes80 a écrit:

Ce week-end j'étais à un stage de trompe de chasse dans les Ardennes au beau milieu de la forêt et surtout coupée de toute connexion internet et de réseau tout court.

Eh les Ardennes C'est chez moi !!

J'étais à Belval les bois dans un parc de 500 hectares de forêt à 65 km de charleville mézières.

Aurore F a écrit:

Lénie a écrit:

@ Aurore : J'espère que ta chasse à la récupération des données s'est bien passée. C'est vraiment désagréable quand ça arrive... 

Bof, j'ai tout perdu, elle est HS ... heureusement j'avais quelques sauvegardes sur mon oc mais pas la totalité ... du coup faire des copier-coller de tous les chapitres de 3/4 de mes fics via le forum et refaire toutes les découpes d'images me servant à faire mes créas ....


Sinon, tu nous oublis pas Rosalie dans la suite hein   ^^

As tu essayé d'utiliser le logiciel RECUVA pour récupérer tes données ? Je l'ai déjà utilisé tout n'est pas forcément récupérable mais ça fonctionne quand même.

Mais... mais... mais... tu as piqué la massue de Jarjayes ? Et elle te l'a prêté ? Bravo ! Si j'ai la tête cabossée, comment j'écris la suite sur Rosalie, hein ?  :jklm98: 

J'ai mon idée depuis le début pour Rosalie, maintenant que c'est le bon moment dans l'histoire, j'ai commencé à faire des recherches pour ... non, je ne peux pas dire pour quoi exactement... disons pour pouvoir écrire ce chapitre sans dire trop d'âneries par rapport au contexte de l'époque^^ Donc le chapitre est en cours   

Pour Oscar qui défend son père, il m'a semblé que c'était cohérent avec le personnage et sa lettre. Je suis contente que cela t'ait pu, tout comme le parallèle avec les miroirs. Mine de rien, ils ne se simplifient pas la vie tous les deux. Et c'est tant mieux : leur relation est une mine de récits 


Merci beaucoup pour ton commentaire et le chapitre où on apprend enfin ce que fait Rosalie arrive, le temps de lire encore un peu sur le XVIIIème et après d'écrire 

Merci pour ce chapitre, qui est effectivement cohérent avec ce que ressent Oscar vis à vis de son père dans l'anime. Son souci de l'honneur se traduit aussi par la volonté de remettre "sur pieds" son oncle, guère présentable lorsqu'elle le voit !

Merci Lénie.

Merci à toi pour ta lecture et ton commentaire
Ah Oscar qui «défend» son père dans la ligne de son comportement dans l'animé. J'ai fait ce choix parce qu'il m'a semblé que, même si elle lui met les points sur les i dans sa lettre, avec adresse, elle ne supporterait pas que quelqu'un d'autre en dise du mal, même son frère.
La scène avec l'oncle Henri où elle entre dans son bureau-boudoir, j'ai bien aimé l'écrire celle-là. Je trouvais que ça donnait un autre éclairage aux personnages, particulièrement à l'oncle, tout en étant cohérente avec le reste.
En revanche, à la relecture, j'ai vu quelques coquilles : ce sont des rideaux de bRocard bien sûr et non de bocard, laisse-moi essayer et non essayez, quelques mots qui se répètent parfois, et grande question : pourquoi ais-je imaginer ces rideaux turquoise ? À chaque fois que j'ai relu, je me suis fait la réflexion
Un grand mystère à éclaircir ou pas :-)
Ah oui et dans le chapitre précédent, «crinoline» renvoie au XIXÈME siècle et non au XVIIIE.. Je ne l'ai réalisé qu'après. Ah, ce sont des petites erreurs qui font aussi le charme de l'écriture des fanfics : une fois le chapitre posté, on ne peut plus revenir en arrière, il faut faire avec :-)
Encore merci de ton commentaire, et à bientôt pour la suite

J'ai lu que le turquoise était associé à un besoin de fluidité et de changement...Finalement ça va bien avec ton histoire

Ah oui, en effet ! Ça va même très bien ! Et bien voilà, c'est pour ça :-)
C'est une sacrée coïncidence

Excellent le coup des traités ! La suite est plus intimiste et sociale, avec cette histoire de déclaration de naissance et ce magnifique côté philanthropique de l'oncle d’Oscar, qui la renvoie directement aux conséquences sociales de cette naissance à venir. Rosalie serait peut-être alors sage-femme ou quelque chose du genre, s'occupant des jeunes accouchées. Joli portrait également de l'ecclésiastique qui vit des valeurs de ce qu'il professe. Merci Lénie !

@ Aurore et Victoire : Merci beaucoup pour vos lectures et vos commentaires 
Je vous réponds ensemble pour éviter un commentaire redondant^^

Notre Oscar incollable sur les dates des traités, un soldat vrai de vrai   Alors là, je me suis bien amusée en écrivant cette scène ! ça m'a demandé un peu de recherche pour les dates, surtout février 1556, pour correspondre avec l'édit d'Henri II sur la déclaration de grossesse, mais ça valait le coup, parce que je vois que ça vous a amusées aussi !   
En fait, je voulais faire sourire au début d'un chapitre qui n'est pas toujours rose, même s'il révèle de jolies personnes. 

Je suis contente également de voir que l'oncle d'Oscar qui cache son côté philanthrope sous des dehors fantasques vous plaît, tout comme le fait que Rosalie a sa place dans son action. Depuis les premiers chapitres, j'avais l'idée de quelque chose comme La Quêrencia en tête. Mais je n'avais pas creusé le sujet. Et quand j'ai commencé à faire quelques recherches pour écrire le chapitre, hé, hé, je suis tombée sur l'histoire de la déclaration de grossesse. Au début, je me suis dit que pour intégrer ça à l'intrigue, ça allait être coton. Et puis, finalement, en y réfléchissant un peu, c'était faisable^^ Idem pour la façon dont on enregistrait une naissance. J'ai mis du temps à comprendre qu'il n'y avait pas d'État Civil comme nous le concevons, et que les registres paroissiaux en tenaient lieu. Au final, ces contraintes ont été l'occasion d'enrichir le récit, notamment avec le personnage du Père Denis. Je suis d'autant plus contente qu'il vous plaise 

Pour Rosalie, en effet, je n'ai pas encore totalement dit ce qu'elle y fait. Mais c'est quelque chose comme tu le supposes, Victoire, oui. En fait, je n'ai pas voulu charger le chapitre davantage. Il l'était déjà assez. On saura ce qu'elle fait exactement dans la suite. Là, il suffisait de savoir où elle disparaissait et d'avoir une idée de ce qu'elle faisait. 

Et bien sûr, La Quêrencia arrive à ce moment-là dans l'histoire pour renvoyer Oscar à sa propre situation, et puis pour autre chose aussi, mais ça vous le verrez dans la suite 

Aurore, j'avais vraiment bien aimé ton expression "criblant de vérité", et j'avais dit que je la replacerai  

En revanche, je me suis aperçue que j'avais encore eu un hoquet de clavier. Dans la dernière phrase, c'était censé être "un long regard" et non "un long sourire", mais ce sera un "long sourire", puisque mon clavier l'a voulu ainsi   Ce n'est pas mal non plus^^
Pourtant, cette fois il m'avait semblé m'être relue très attentivement, sauf que mon attention a dû se relâcher sur les derniers mots. Terribles les yeux qui glissent sur un mot parce qu'on pense en être absolument certaine. Ah, personne n'est parfait, comme le dit si bien le Père Denis, et puis ça fait partie du charme de l'écriture des fanfics 

Très jolie suite Nous en apprenons enfin plus sur la mission de Rosalie.
Mais dis moi, Bernard dans tout ça?

C'est marrant, je suis dans les recherches aussi, pas loin du même sujet mais pas tant que ça :p

Merci 

Bernard ? Bonne question... Je vais voir comment inclure cela dans l'histoire^^ 

C'est amusant que tu me dises ça pour les recherches parce qu'en lisant "Perdue", je me suis dit que ce que tu avais lu sur les pillages etc. pourrait m'intéresser, notamment pour cette fic. Veux-tu que je t'envoie les liens par MP sur ce que j'ai lu pour ce chapitre ?

Je n'ai pas trop lu sur les pillages, du moins rien de précis c'est plus des souvenirs de cours ou des choses vues ou lues par ci par là.
J'ai fait pas mal de recherches sur le mariage au 18ème et là je me renseigne sur la grossesse et les accouchements que j'aimerais rendre "réalistes" tant par ma propre expérience que par ce que j'ai pu trouver niveau informations "réelles" de l'époque.
Je suis tombée sur le blog d'une doula qui a trouvé le carnet d'une sage-femme de la révolution , Madame Angélique Marguerite Le Boursier Du Coudray, morte en 1792, elle aurait parfaitement pu accoucher notre Oscar

C'est passionnant et .... assez barbare :p
Mais clairement je vais m'en inspirer. Si ça te dit, je t'envoie le lien

Merci beaucoup. On a des recherches très proches en effet. J'ai cherché pas mal sur la grossesse et les accouchements. J'ai lu des choses sur Mme du Coudray en effet, mais pas son carnet. Je veux bien le lien 

Il n'y a que quelques extraits mais c'est très intéressant car elle les a recopiés "dans le jus" avec la conjugaison et le vocabulaire d'époque".
Je t'envoie le lien en MP, elle a fait 4 billets à ce sujet sur son blog

Merci ! Je l'ai bien reçu. Vivement que j'ai un peu de temps pour me plonger dans cette lecture. Je suis certaine que ça va m'apprendre des choses et peut-être me servir pour ma fic 

C'est avec du retard que je commente les deux derniers chapitres.

J'ai bien aimé la leçon d'histoire d'Oscar elle connaît toutes les dates des traités mais lorsqu'il s'agit de loi c'est plus compliquée.

Elle est horrible cette loi Bien sûr les hommes sont totalement innocents mais pour faire un bébé il faut un X et un Y.

La révolution n'a pas donné plus de droit aux femmes, ce n'était pas le sujet et pourtant elles ont aussi combattus.

Un petit aperçu de ce que peut faire Rosalie mais rien de très précis pour l'instant.

jarjayes80 a écrit:

C'est avec du retard que je commente les deux derniers chapitres.

J'ai bien aimé la leçon d'histoire d'Oscar elle connaît toutes les dates des traités mais lorsqu'il s'agit de loi c'est plus compliquée.

Elle est horrible cette loi Bien sûr les hommes sont totalement innocents mais pour faire un bébé il faut un X et un Y.

La révolution n'a pas donné plus de droit aux femmes, ce n'était pas le sujet et pourtant elles ont aussi combattus.

Un petit aperçu de ce que peut faire Rosalie mais rien de très précis pour l'instant.

Je te remercie de ta lecture et de ton commentaire   Je pensais y avoir répondu et je m'aperçois que non, honte à moi... 

Oui, cette loi était une horreur ! Quand j'ai lu ça, j'en suis restée bouche bée 

Les femmes n'ont pas acquis de droits dans la Révolution, pourtant, il y a eu des revendications dans ce sens. En faisant des recherches pour cette fic, je suis tombée sur des choses vraiment passionnantes à ce sujet. 

Dans le chapitre suivant, on va en savoir bien plus sur ce que fait Rosalie   Elle est bien occupée   J'espère que ce que j'ai imaginé vous plaira^^

J'aime beaucoup cette Rosalie, bien loin de la pleureuse habituelle

Merci pour ce chapitre, qui va déboucher sur les réactions d'Oscar à la lecture du chapitre du journal relatant la défaillance d'André...Tu mentionnes O. de Gouges, j'ai effectivement pensé à elle en lisant la manière dont agissait Rosalie (j'ai d'ailleurs donné l'an dernier à mes élèves de Première le préambule de la déclaration de la femme et de la citoyenne  ). L'action individuelle couplée à une action de l'ordre du politique, pour faire changer les choses. Et la lettre d'Henri à son frère. Suffisamment tendre pour remuer Rainier aux tréfonds de sa conscience de père. Suffisamment tendre pour lui dire en face sa façon de penser et l'amener à reconsidérer les "amours ancillaires" de sa fille sous un autre jour. Un beau chapitre. Merci Lénie

@ Loufiction : Merci ! Je suis contente que cette interprétation de Rosalie te plaise 
En fait, je trouve que chez Rosalie, il y a un véritable potentiel de lutteuse, parce que quand on réfléchit à tout ce qu'elle affronte, on peut dire chapeau. Mais, ça n'est pas évident parce qu'elle pleure énoooormément. Donc j'ai eu envie de gommer le côté fontaine et d'insister sur l'autre facette 

@ LadyVictoire : Oui, tu as bien vu mon enchaînement, ça va bien déboucher sur le passage de la défaillance d'André. 
Tes élèves ont bien de la chance que tu leur fasses étudier le préambule de la déclaration de la femme et de la citoyenne Personnellement, j'aurais adoré ! Je me souviens que parfois en étudiant certaines œuvres en cours de français, il m'arrivait de me sentir très déprimée par certaines représentations des femmes. J'avais abordé le sujet avec ma prof en seconde, qui était réceptive à cette façon d'aborder les choses mais qui me disait aussi de ne pas trop insister dessus pour les années de lycée. Je me souviens de discussions intéressantes avec la classe qui commençaient par une intervention sur ce thème de ma part et après elle demandait aux autres de réagir. Mais l'année d'après, c'était différent, on nous disait qu'il fallait étudier les textes pour le bac français et que le reste devait passer après. Intérieurement, il m'arrivait de pester sur certaines choses (certains passages de La Cousine Bette par exemple, qui était au programme pour l'examen, j'avais l'impression d'étouffer littéralement, d'être comme piégée dans certaines façon de voir les femmes... je n'ai jamais relu le texte depuis, il est possible que j'aie exagéré sur le moment, j'étais jeune...^^). Ce n'est qu'en troisième année à la fac qu'on a abordé le féminisme et les gender studies. J'ai vécu la découverte de ces textes comme une libération. Enfin, je pouvais mettre des mots et des concepts sur ce qui me restait parfois en travers de la gorge sans que je sache vraiment pourquoi et de quoi il en retournait. 
C'était un autre temps^^ Et c'est bien qu'aujourd'hui, on étudie dès le lycée des textes qui portent sur le féminisme. 
Tu as bien vu, je me suis bien inspirée en partie d'Olympe de Gouges pour les propos de Rosalie, de Théroigne de Méricourt aussi 
Je suis contente que la lettre de l'oncle Henri t'ait plu  Il a l'art et la manière de dire ce qu'il a à dire à son frère 

@Aurore : Je suis très content que la lettre d'Henri t'ait plu  :jppolokjIl a raison de lui dire que s'il n'y prend pas garde, il va perdre Oscar. De quoi le faire réfléchir 
Oui, tu as bien vu, les propos de Rosalie sont bien inspirés d'un mélange entre Olympe de Gouges et Théroigne de Méricourt (avec une prédominance de la seconde). Je ne connaissais que très peu T. de Méricourt jusqu'à ce que je cherche pour cette fic. C'est une découverte que j'ai faite avec grand plaisir. Bien sûr, elle n'a pas terminé sa vie dans des conditions sereines, mais elle a apporté sa contribution à la cause des femmes. 
Il faut bien tempérer un peu le discours un poil manichéen de Rosalie (ou de l'oncle Henri dans le chapitre précédent). D'où le comportement d'Oscar. 
Et puis c'est une façon d'amener le fameux passage de l'épisode 28 


A très bientôt pour la suite ! Et encore merci de me suivre et de commenter 

Citation :

Et c'est bien qu'aujourd'hui, on étudie dès le lycée des textes qui portent sur le féminisme

Les femmes et leur condition prennent leur place petit à petit: sujet de 1ere  L cette année: des textes de Mme de Lafayette, de Colette et de Mme de Staël. La Princesse de Montpensier, de Mme de Lafayette est au prog de Terminale L (épreuve spécifique de littérature) J'ai aidé ma nièce de 1ere L cette année à faire son TPE de 1ere portant sur la vision de la femme au XIXème siècle, en partant du code Napoléon et en voyant quelle était la manière dont on considérait la femme au XIXème siècle (Mme de Staël, Balzac dans La femme de 30 ans. Ce gars était un vrai féministe sans le dire en fait, car en présentant la destinée des femmes, mariées à 20 ans voire avant et au sommet de leur beauté à 30 ans, mais dépendantes d'un mari, de sa fortune etc, il mettait en avant le cynisme d'une société qui utilise les femmes pour parader ou par alliance d'intérêt). On peut justement étudier des textes pour le bac de français tout en s'intéressant à des problématiques qui touchent les élèves (l'an dernier, j'ai évoqué la question du bonheur dan l'argumentation -avec notamment O. de Gouges, Montaigne, Jaurès, la question de savoir si l'on pouvait tuer pour pour faire triompher la justice, et les ressort de l'avènement du totalitarisme, par le théâtre -Camus, les Justes, Ionesco, Rhinocéros-, la question des migrants par le roman -E. E Schmitt, Ulysse from Bagdad.)...OK j'arrête mon flood mais la perche tendue avec Rosalie était trop tentante

@Lady Victoire : Ça m'aurait bien plu ce programme ! Et un TPE comme celui de ta nièce aussi.
Étudier des textes en incluant des thématiques qui touchent les élèves, ça permet de leur donner une autre résonance. On les utilise pour appréhender le monde et c'était ce qui me plaisait en fait. La plupart du temps, je voyais le sujet de société avant la beauté du texte.
C'est intéressant ce que tu dis à propos de Balzac. En fait, ça expliquerait ma réaction. Il dénonçait à sa façon la condition des femmes au 19ème. Donc normal de se sentir étouffer en lisant. C'était dans la ligne de ce qu'il décrivait. Mais c était tellement fort dans ce qu'il décrivait que j'ai compris émotionnellement sans avoir le côté analyse intellectuelle qui permet de mettre les bons mots sur les émotions. Amusant de voir des années après que finalement j'avais plus accroché que ce que je pensais. En fait, ce n'est pas le livre que j'ai détesté, mais ce qu'il dénonçait en ayant juste l'air de décrire.
C'est sans doute curieux d'en parler encore 1000 ans après, mais l'étude de La Cousine Bette avait été une vraie souffrance pour moi à l'époque, et en même temps je ne comprenais pas la violence de ma réaction. J'avais beau me dire « ok, ça n'est pas ta tasse de thé, mais peu importe, travaille-le pour l'examen et point, passe à autre chose, ce n'est vraiment rien du tout», et ben non, il y avait vraiment un truc qui me gênait. Je te rassure quand même, après on a vu d'autres textes, d'autres auteurs qui ne me faisait pas le même effet, et j ai même réussi à dormir la nuit depuis tout ce temps, même sans comprendre . Ceci dit, plaisanterie mise à part, je suis ravie d'avoir un début d'explication à cette réaction avec ce que tu me dis. Parce que il m'était resté une sorte de goût d'inachevé, de bizarre, de pas compris. Un peu comme un grand point d interrogation sur un souvenir. Et puis je vais pouvoir dire à mes copines de l époque que je revois encore que j'ai enfin éclairci le mystère de La Cousine Bette. Hi hi....
Elles vont se sauver en hurlant Parce qu'à l'époque je leur avais un peu (beaucoup ?...) pris la tête avec cette histoire dont elles n'avaient pas grand chose à faire
Bizarrement, je n'avais pas eu cette réaction aussi forte sur d autres oeuvres de Balzac. Il y en a toujours une qui parle plus que les autres .
Donc un grand merci pour ton flood

J'avoue qu'il me tarde de voir comment le fameux passage va être appréhendé.

Merci Lénie  Et merci Loufiction de nous remettre dans le droit chemin  (même si la question de la femme étant au cœur de LO, on ne s'éloigne pas tant que ça finalement  )

Ah ah, comment le fameux passage va t il être appréhendé ? Sacré morceau, mine de rien, ce passage. Très riche en interprétation. Je m étais déjà amusée à l exploiter dans d autres fics, mais là je n'ai pas envie de trop broder. J aimerais «jouer juste ».
La base est écrite, ensuite il faut ... ah bah non je ne peux pas dire quoi... disons simplement qu'il faut l aménager et que ça devait se faire normalement sur deux chapitres.
Il est possible que ce soit prêt ce week-end, ou la semaine suivante, en fonction du temps dont je disposerai. S il y a un passage que je préférerais ne pas rater, c'est celui-là Enfin bref, c est en cours d écriture

Pas trop de retard sur le dernier chapitre.

La lettre d'Henri est belle mais dure à lire, à la place de Rainier je ne pourrais pas y être indifférente. Il faut mettre la dose pour réussir à atteindre ce cœur de pierre.

Un peu plus d'explications sur ce que fait Rosalie. ça me plait bien, une Rosalie, féministe qui se bat pour le droits des femmes, c'est une bonne idée et c'est loin de la pleurnicharde.

Le prochain chapitre va beaucoup m'intéresser car c'est un passage que j'attendais depuis un petit moment déjà. J'ai hâte de lire ta vision de ce passage du DA.