très bien écrit cette fic, j'ai hâte de lire la suite

Merci Ladyoscar !

Je viens de la terminer, j'ai adoré ton dernier chapitre. C'est très bien ecrit et j'espère pouvoir lire de nouvelles histoires!. Bravo à toi

Merci les filles ! Aurore, tu as bien vu effectivement l'effet de miroir entre Oscar, Alain et André, ce qui déstabilise notre colonel par la même occasion, car elle n'a pas l'habitude d'être désirée par quelqu'un qu'elle ne connaît pas et qui semble la mépriser Et oui ladyoscar, j'ai quelques autres textes en stock, que je ne manquerai pas de vous faire partager

Merci pour la créa. Je débute Mais DEDE et toi notamment m'avez donné envie de bidouiller Merci !

Merci Tigresse de ton  comm sur l'autre topic! Et si ça peut ouvrir les yeux à Oscar sur la féminité, le désir tout ça tout ça...

Merci de m'avoir suivie dans ce voyages dans les limbes du désir et aux frontières infranchissables de l'Autre...

Dans l'anime en tous cas, il semblait mieux accepter sa défaite, là il a un peu de mal à digérer on dirait...

Citation :

Elle se serait réchauffée d'un bon thé, d'un bain elle aurait effacé sur sa peau de rose la crasse et les vexations...Un bain...qui aurait laissé sa chevelure dorée cascader délicieusement sur son dos, aurait redonné à sa peau la douceur de la soie, à son teint, la pureté du lys...

Son regard s'égara sur les mains, longues et blanches, sur la taille fine, emprisonnée dans le carcan de la veste d'uniforme, sur les hanches enserrées dans les culottes militaires.

Ouh là ça devient chaud là, ses pensées s'égarent

Citation :

En silence, Oscar s'avança vers le lit et, sans crier gare, elle se pencha vers son sergent et asséna une tape vigoureuse au niveau des côtes d'Alain, à l'endroit de sa blessure. Surpris en même temps que brutalement attaqué là où les chairs étaient à vif, le sergent ne put retenir un cri de douleur.


« Toutes mes excuses Alain, reprit Oscar, mais je devais le faire: votre blessure, si elle n'est ni vilaine ni profonde, peut quand même vous faire souffrir et freiner certains gestes, en particulier tout ce qui concerne les étirements ou les parades du bras gauche. Il faut donc la faire soigner. Et si elle s'infecte, vous risquez gros. Je n'ai pas besoin de blessé dans mes rangs. Je vais prier le médecin de faire rapidement le nécessaire. »

Oh hé doucement avec Alain, namého

Citation :

En attendant de plus amples informations, le soldat s'installa confortablement et tira de sa vareuse la flasque de métal qui l'accompagnait toujours, lui tenant compagnie lors des longues soirées de garde, lorsqu'il veillait avec un comparse d'infortune sur la caserne et ses abords alors que les Parisiens dormaient du sommeil du juste. Il dévissa prestement le goulot et en happa goulûment une lampée, au moment précis où Oscar revint vers lui.

Tsssss incorrigible celui-là....

Citation :

« C'est moi qui vais vous soigner. »

Hummmm je ne sais pas à quoi m'attendre, une scène de torture, ou une scène érotique ?

Citation :

Un commandant et son subordonné. Une noble et un roturier. Un homme et une femme, dans l'exiguïté de cette chambre d'infirmerie. Lui, torse nu, face à elle, qu'il avait bafouée.

Non rien de tout cela n'était dans la nature des choses.

La chemise atterrit sur le lit.

Alain, délesté de son vêtement, se sentit dépossédé de sa carapace, infiniment vulnérable devant elle. Elle, qui poursuivit, imperturbablement :

Non, ne regarde pas plus bas Oscar...

Citation :

« Estimez-vous heureux ! Savez-vous qu'au XVIème siècle, on cautérisait les plaies avec de l'huile bouillante ! Glissa Oscar, une lueur de défi dans le regard.

– Mmm je l'ai échappé belle alors, on dirait...Et vous vous seriez fait un plaisir de la verser sur moi, n'est-ce pas ? Rétorqua Alain, goguenard.

– Mais bien sûr Sergent. Je l'aurais fait moi-même. Et je n'aurais manqué cette occasion pour rien au monde, susurra-t-elle. Ne suis-je pas une noble dénuée de cœur que la souffrance de ses hommes n'atteint pas ? »

Ses lèvres se relevèrent subrepticement. Etait-ce un sourire ou un rictus ? Elle coula un regard plein de sous-entendus vers son Sergent.

L'ironie du colonel avait mis dans le mille

J'adore ce passage !

Citation :

– Entendu mon commandant, lança Alain. Je vois que vous prenez grand soin de vos hommes. D'ailleurs si le médecin ne peut pas s'occuper de moi, je n'aurai qu'à venir dans votre bureau...avança-t-il avec un sourire gouailleur

Coquin va !

Citation :

A dire vrai, il était plutôt dur au mal, le sergent Alain de Soisson. Au point de provoquer plus ou moins volontairement – plutôt plus que moins d'ailleurs – une flopée de bagarres dans les tavernes qu'il fréquentait avec ses compères. Un hématome par ci, une côte fêlée par là, des doigts meurtris ou un œil au beurre noir, il avait testé à peu près tout l'arsenal des effets collatéraux qui résultaient de ces rencontres musclées de fin de beuverie, de ces amitiés masculines où les poings remplaçaient les mots, de ces pauvres divertissements dont ils étaient tout juste dignes, ses hommes et lui, lorsque la solde leur faisait un temps oublier les nobles méprisants, les douleurs passées et les tourments à venir. Ah ça, il n'était pas douillet, le père Soisson, c'était le moins que l'on pouvait dire...

On le reconnait bien là !

Citation :

Et au creux de ses reins naissait un désir, un besoin irrépressible, celui de se rapprocher d'elle et de l'étreindre pour embrasser ces lèvres orgueilleuses, de soumettre cette bouche, d'y mordre, de faire taire d'un baiser brutal et violent celle qui l'avait vaincu un peu plus tôt. Et il se maudissait, se traitait de tous les noms, de couard, de faible, de vendu, pour éprouver une envie aussi forte. Il convoquait toutes les images de ce duel épique, tous les gestes qu'il avait pu faire, toutes les injures qu'il avait pu lui asséner pour tenter de calmer ce feu qui naissait au fond de lui. Il se forçait à imaginer les yeux émeraude d'André, dont il connaissait l'attachement à leur commandant, mais rien n'y faisait. Le seul effet de cette lutte entre sa conscience et son cerveau reptilien, c'était cet immense sentiment de culpabilité qui grandissait et ne faisait qu'accentuer le désir, sourd et impérieux. Il voulait la faire taire pour que les gestes prennent le relais des mots, éprouver la texture de ses lèvres, sentir le goût de son baiser, mêler sa langue à la sienne dans une étreinte passionnée où il n'y aurait plus ni noble ni roturier, ni commandant ni soldat...

Très belle description de montée du désir mêlée de culpabilité !

J'adore cette scène de baiser :mmlkjh:

Citation :

« Soisson comment avez-vous osé… ? »

Devant lui, à un souffle de sa bouche, Oscar fulminait. Les yeux océan avaient viré à la tempête, le commandant avait repris ses droits, malgré les lèvres rougies et luisantes, les cheveux en désordre, la respiration hachée et haletante. Ses mots démentaient ce que son corps et ses lèvres venaient de dire, ce que son cœur venait de vivre.

Dis-donc ma coquine, toi aussi tu as grandement apprécié non?

Très belle fic !
J'ai vraiment apprécié :lklokl:

C'était un plaisir de lire ta fic! C'est dommage qu'elle est déjà terminée... Où est-elle, la suite?

Merci beaucoup ! Hé oui j'ai voulu exprès que ce soit assez court, comme ce désir d'Alain qui restera inassouvi (sauf à écrire une scène "alternative" pourquoi pas Princesse d'Autriche ! ). Merci de votre lecture et d'avoir pris le temps de poster votre ressenti (Comtesse, je suis touchée du temps que tu as pris pour quoter et commenter

En général,  quand j'ai le temps,  c'est ma manière de commenter: " en temps réel " en même temps que je lis et découvre.

Merci

Cette fic se lit très bien, elle est très fluide, tout au long de l'histoire tu as réussi à me tenir en alerte. L'andrénette que je suis avait du mal à accepter cette proximité entre Alain et Oscar.

La narration se fait du point de vue d'Alain et il déraille vite le jeune homme, il n'a pas fallu grand chose pour qu'il soit sous le charme. Il l'était déjà avant, il était fier de cette femme soldat, il l'admirait et l'avait mis sur un piédestal.

Dans l'infirmerie, il y avait le colonel mais aussi et surtout la femme, surtout lorsqu'elle a enlevé sa veste.

Alain a complètement craqué et il s'est même permis de l'embrasser.

Oscar a été elle-même jusqu'à ce baiser, un soldat droit dans ses bottes et le devoir avant tout. Ce baiser l'a un peu déstabilisé car c'était une expérience inconnue pour elle, son premier baiser avait été dans la douleur.

Elle remercie Alain, avec ce baiser elle a compris qu'en fait un baiser pouvait être doux et tendre. Et fort heureusement (pour l'Andrénette que je suis) ce n'est pas avec Alain qu'elle désire continuer cette expérience.

Je n'avais pas répondu à ton com. Merci beaucoup ! J'ai effectivement voulu explorer le désir, la culpabilité et les sentiments contrastés d'Alain qui sait qu'elle n'est pas à lui mais ne peut s'empêcher en même temps de céder à la tentation...Je ne les aurais sans doute pas fait aller plus loin -Andrénette moi aussi - mais j'aime bien l'idée de donner à ce brave Alain un moment hors du temps, juste lui et elle