En vous remerciant par avance de votre lecture

Ah merci ! La fin ouverte, ça titille l'imaginaire, j'aime bien Les vêtements comme autant de déguisements qu'on laisse derrière soi, de parcelles de soi qui nous révèlent et nous cachent si tant est qu'ils correspondent à ce que l'on est ou pas (là on tombe dans le "Oscar chez Cristina Cordula"  Ma chériiiiiiiiiie tu es magnifaïque avec cette robe, ton André il va marcher à coté de sa pompe quand il va te voir...Mais cet uniforme là, ça va pas du tout, tu as une silhouette en H, tu peux tout porter et tu caches ta gorge comme ça. C'est pas sexy du tout du tout. Et tes cheveux ? Tu ne les entretiens pas, on dirait de la paille. C’est bon pour les chevaux mais pas pour une jolie femme comme toi)

De quelle chanson s'agit-il ?

Hmmmm!      

Juste 5 mots:

La-scène-à-la-fin

Oscaaaaaaaaaaaaaaaar tu baves sur ton clavier Merci !

Merci Aurore Je vais écouter ça !

Ayé j'ai écouté R. Janois Ca colle bien (mais je ne sais pas faire les AMV ). Merci pour la découverte

Citation :

A vrai dire, de toute sa vie, il n'avait fait que cela, d'aussi loin qu'il se souvienne. La regarder, la protéger, prendre les coups à sa place, garder le silence alors qu'il aurait voulu crier à la face du monde la force de ses sentiments. Il ne pouvait que se taire. Ne rien dire. Attendre. Se nourrir de ces peut-être et remercier le ciel qu'elle accepte sa présence, lui qui n'était rien.

quelle tristesse dans ce passage, mais je suis sûre que tu n'es pas rien pour elle, André.

Citation :

Lui, nié dans sa dignité, entièrement à son service, posé à côté d'elle comme une ombre qui n'aurait pas de vie en dehors de cette lumière qui irradiait son existence et le brûlait de sa flamme.

C'est très joliment dit !

Citation :

Était-ce encore elle, ombrageuse et orgueilleuse dans ce vêtement bleu, emprunté à cette garnison rude et rebutant les meilleurs, comme une preuve supplémentaire de cette carapace, de cette armure, cotte finement tissée qu'elle s'infligeait à elle-même en même temps qu'aux autres, rempart d'une masculinité chèrement acquise, dans le froid et dans la pluie, dans la boue et dans le sang, à travers les insultes, les rires gras et les moqueries de ses troupes ?
Qui était-elle enfin, ni tout à fait elle-même, ni tout à fait une autre, dans sa robe de bal, odalisque d'un autre temps, corsetée dans ce carcan de soie, instrument de torture sanglant son corps pour souligner la délicatesse de ses traits, les courbes de ses hanches, le raffinement de sa taille, la volupté de sa gorge ? Belle à se damner, et en même temps si différente de ces péronnelles fades, fardées et poudrées, pour qui la vie constituait un théâtre permanent. Non, elle était tellement belle, tellement Elle, dans ce vêtement simple qui la sublimait...mais c'était pour l'autre, pour lui, qui ne la voyait pas, pour lui qui ne l'aimerait jamais ...jamais autant que cette ombre qui la suivait pas à pas, que cette ombre qu'elle éclairait de sa splendeur.

Excellent parallèle entre ces deux facettes d'Oscar. Mais encore, André est trop dur envers lui même Je suis sûre qu'Oscar ne le voit pas comme ça.

Citation :

Elle était descendue jusqu'à l'étang qui bordait le domaine. L'étang de leur enfance. Là où ils pouvaient sans crainte laisser libre cours à leur jeux d'enfants. Là où il n'y avait plus ni maître ni serviteur.
[...]
Il l'avait vue, statue d'albâtre, se délester de son armure de tissu pour descendre dans l'eau claire.

Et il n'avait pas pu bouger, tenaillé par une sensation qui lui emplissait les reins, lui cisaillait les jambes, lui brûlait les yeux. Non qu'il voulait l'espionner, non, non...Mais il ne pouvait se détacher de cette vision irréelle, quintessence de la beauté, image vivante du désir, sublime apparition au-delà des apparences.

Elle était vraiment elle, dans cette tenue qui la rendait à son ancêtre, mère de toutes les femmes.

Eve, la vivante. La femme.

:mmlkjh:

Citation :

Non, rien de tout cela lorsqu'elle se retourna vers lui, le regard empli d'une expression lumineuse et énigmatique. Là, dans cette trouée de verdure, dans cet éden idyllique, dans ce temps suspendu.

Rien de tout cela lorsqu'il s'avança, aimanté par son regard, guidé par ce besoin qu'il avait d'elle, par cet amour qui trouvait finalement à se donner.

Juste un homme et une femme.

Un homme et une femme qui avaient enfin laissé tomber les masques.

Donc, si j'ai bien compris... ils ont fait l'amour ? :mmlkjh:

Cool ça fini bien ! ^^

Quelle poésie dans ce texte j'adore !!!!

Merci de ta lecture ! Oui je l'ai fait un peu cafardeux, ce brave André, dans le texte (en même temps lorsqu'il la voit se parer pour Fersen, pas sûre qu'il saute au plafond ) Comme j'ai choisi le parti pris du point de vue interne, il ressasse son spleen, effectivement, sans contrepoint. J'ai pensé aussi à l'épisode "Oscar de mon coeur", en VO, lorsqu'André fait un cauchemar et trouve que tous les deux se sont éloignés -ce en quoi elle dément ensuite en offrant sa vie en échange de la sienne, bien sûr. Ou au début de l'ép. 25 lors du retour de Fersen, quand il range ses pistolets de l'air contrit de celui qui est la 5ème roue du carrosse

Pour la fin, je me suis arrêtée juste avant...donc tu peux imaginer ce que tu veux En tout cas, effectivement elle n'a pas l'air de le rembarrer

Mrci beaucoup de ta lecture et de tes commentaires ! Ca fait vraiment plaisir de voir que ce texte a pu toucher

tu as su decrire la relation intime entre nos 2 amoureux d'une facon delicate sans pousser dans la vulgarite.

Merci beaucoup Tigresse

Oh! Une nouvelle plume sur le forum  

Un one-shot sous plusieurs formes : 
Traditionnel pour les personnages qui font le rythme de ce one-shot :Oscar& André (pas taper car ce n'est pas negatif  ) 
Et puis au fur et à mesure... Non en fait dès les premières lignes je suis prise par la psychologie de nos deux personnages aux pensées contradictoires. Oscar ,toujours avec sa légendaire dualité dresse le portrait de sa vie et y dévoile ses véritables envies et ses sentiments ,authentiques envers cet autre qui forme l'autre face d'un miroir ,plus amer ,plus sombre et qui a toujours su pour les illusions suédoises qu'a éprouvé un temps soit peu Oscar.Pourtant la fin de la vignette laisse un bon présage pour eux.

J'ai beaucoup aimé ton écriture qui est très délicate et se mêle parfaitement avec la psychologie de tes personnages et les analyses qui en ressortent grâce à des idées qui doivent venir de l'animé et du manga 😉

J'ai vu que tu avais d'autres écrits ,j'irai les lire Lady Victoire ,merci pour ce moment agréable de lecture.

Oh merci Lia ! Ravie que cela t'ait plu !

Citation :

:Oscar& André (pas taper car ce n'est pas negatif  )

Non je ne taperai pas d'abord parce que ça ne se fait pas :mdrmor:et aussi parce que je sais bien que c'est tradi au sens où c'est quand même Ikeda qui nous donne cette direction Je n'ai pas osé encore me lancer dans des associations différentes (même si je lis volontiers un Oscar-Fersen ou même un Oscar-Girodelle bien écrit Ou un Oscar-Alain, tiens. Dans l'autre fic que j'ai postée "au soir du duel, Alain..." j'explore les sentiments confus de ce dernier).

Citation :

Pourtant la fin de la vignette laisse un bon présage pour eux.

mon indécrottable bisounourserie a repris le pouvoir J'ai un peu de mal à leur faire trop violence, Ikeda s'en est bien chargée elle-même (et d'autres fanfictionneuses de talent ici aussi )

Citation :

J'ai beaucoup aimé ton écriture qui est très délicate et se mêle parfaitement avec la psychologie de tes personnages et les analyses qui en ressortent grâce à des idées qui doivent venir de l'animé et du manga

Merci ! Je ne cherche pas tant à faire dans l'originalité que dans l'analyse psychologique

Citation :

J'ai vu que tu avais d'autres écrits ,j'irai les lire Lady Victoire ,merci pour ce moment agréable de lecture.

Merci à toi !

Tu sais il y en a même qui ont fait du Oscar x Rosalie,  hein Aurore 😛 ( notamment)

Oui c'est vrai Je ne me sens pas assez à l'aise pour écrire du yuri Mais là encore si c'est bien écrit, je le lis sans a priori

C'est un joli résumé du point de vue d'André sur la vie d'Oscar, il l'a observé tel un chasseur chevronné, il n'a jamais quitté sa proie, il a souffert, il s'est pris des coups pour elle, a tout accepté pour elle et finalement, elle a compris.

C'est original dans l'étang, ce n'est pas courant.

La fin est peut être un peu brutale, j'aurais bien aimé du croustillant

Bon le cours sur linux n'est pas fini à ce que je vois Merci de ta lecture (mai du croustillant, là, en pleine classe, est-tu sûre que ce soit raisonnable   )

Et oui, la fin est ouverte...Tu peux donc leur faire faire ce que tu désires Et dans l'étang pourquoi pas (ou ailleurs, juste à côté, se sécher dans l'herbe tout ça...)

D'ailleurs ça doit être le 2ème ou 3ème texte que j'ai écrit sur LO  (le croustillant ça vient quand on est à l'aise )

rhaa je file, mon CP va m'attendre à la porte de l'école !