Amis lecteurs et lectrices voici un petit one-shot. Je vous préviens que certaines scènes peuvent choquer les âmes sensibles. Cette fic ne parle ni d'André, ni d'Oscar mais je me suis fais plaisir.
Dimanche 27/11/2016
Je me promenais seule avec ma chienne en ce dernier jour de chasse en plaine. Le temps était plutôt maussade et gris, il faisait très froid, un léger crachin mouillait mes habits.
La joie de ma chienne lorsqu’elle me vit avec mon fusil m’avait réchauffé le cœur, elle hurlait aouuuuu aouuu (traduction en langage humain : « on y va maman, on y va »). Je n’ai pas résisté à cet appel et nous sommes donc partis gaiement.
Je me rappelais de ce que m’avait dit une amie qui chasse avec moi habituellement. Tu as le droit de tirer les coqs faisans, et uniquement les coqs. Ne tires surtout pas le sanglier car mon neveu en a tué un la semaine dernière, nous n’avons plus de bague.
Par contre tu as le droit de tirer tous les nuisibles, tu peux te faire plaisir si tu rencontres des corbeaux, des renards, pie bavarde, belette, ragondin, etc …
Cela faisait déjà plus d’une heure que l’on était dans ce champ, ma chienne faisait de son mieux, elle reniflait à droite à gauche puis devant et enfin derrière puis elle revenait sur ses pas, elle était très motivée à me trouver un gibier.
Tout à coup elle se mit à courir très vite et commença à s’éloigner de moi, j’avais beau la rappeler, elle ne m’écoutait plus. Je me mis à la suivre tant bien que mal et je retrouvais enfin sa trace, elle s’était arrêtée devant un bois.
Je ne sais pas pourquoi mais j’avais une impression de déjà vu comme si j’étais déjà venue dans ce lieu auparavant sans vraiment savoir où j’étais réellement. Un peu comme-ci j’avais passé une porte temporelle.
Lorsqu’elle m’aperçût, ma chienne entra dans le bois et commença à chercher. J’étais mal à l’aise car je devais chasser en plaine mais pas dans ce bois. Je ne savais pas à qui il appartenait et je ne voulais pas avoir de problèmes avec le propriétaire.
Tout à coup elle s’arrêta devant un arbre et elle se mit en transe, je ne l’avais jamais vu comme ça, je crus apercevoir une espèce de crinière, ça avait l’air de ressembler à un renard. Ça fit le tour dans ma tête, chouette un nuisible, je vais pouvoir tirer.
J’ai changé les cartouches de mon fusil, je les ai remplacé par des balles et je me suis rapprochée de mon chien, elle attendait un signe de ma part pour faire partir le gibier. A peine l’animal sortit de sa cachette que je me mis à tirer et celui-ci s’écroula à terre. En plein dans l’arrière train, coup net et sans bavure enfin presque.
Je me suis approchée et je n’en croyais pas mes yeux. J’avais bien tué un nuisible, j’en avais aucun doute, me dis-je pour me donner bonne conscience en voyant le désastre de mon acte.