Quelles sont vous études et regrettez vous d'avoir fait ce parcours ?

Bac Es, prépa, Ecole de Commerce (j'ai tenté la licence d'éco en parallèle, mais j'avais eu les yeux plus gros que le ventre )

Et non, je ne regrette pas mon parcours même si d'autres cursus auraient pu, avec le recul, plus me correspondre (fac d'éco ou fac d'Histoire principalement). Avec mon Evidence on caresse l'idée de s'inscrire dans l'avenir en fac de Psycho, juste pour apprendre.

Mon plus haut diplôme est le DAEU A ( équivalent du bac L ) mais hélas ce diplôme n'a jamais été pris en compte par personne ( pôle emploi et autres prestataires biens pourris ).

Mon parcours initial est hautement dégradant et honteux.

Les profs me jugeaient trop nulle pour suivre la voie normale, et ce dès le début de la troisième ( alors, pourquoi ne pas m'avoir fait redoubler la 4ème ? Pour m'envoyer dans la poubelle de l' Education Nationale; une filière pro par défaut dans un sous-lycée ? ), ils disaient que je n'aurais pas le brevet car j'avais trop de points à rattraper ( donc, ils me prenaient pour une vulgaire cancre.).
Je n'ai eu guère de choix concernant ma filière:
la peste ou le choléra; BEP vente action marchande et BEP préparatoire aux carrières sanitaires et sociales.
Je n'ai pas choisi vente étant donné mon niveau de maths, j'ai pris l'autre ( beurk ).
Au départ j'étais contente d'avoir été acceptée dans ce lycée, j'ignorais à l'époque que j'avais été injustement acceptée pour servir de bouche-trou afin d'éviter une fermeture de classe.
La filière semblait sympa et facile, mais je me suis vite rendu compte que tel n'était pas le cas, les matières pros, surtout la pratique ne me plaisaient pas et, n'étant ni manuelle ni technique j'étais très nulle dans ces matières, surtout pour la pratique sanitaire où je n'ai jamais obtenu ( ni même approché ) la moyenne.
En fin d'année scolaire, tous les "bouche-trous" ont eu le droit à une réorientation correcte, sauf moi, donc réorientation forcée en BEP bio services ( truc pourri où l'on envoi les pires cas ). Ce bep est annulé à cause de nombreux désistements ( pas étonnant, vu le bas niveau de mon lycée ), donc ils m'ont mise d'office en BEP FVM ( fabrication de vêtements sur mesures ), ce qui est totalement incohérent car je ne suis pas manuelle du tout et pas particulièrement douée en dessin. Je n'ai pas eu d'autre choix que de retourner en seconde pro nettoyage de toilette. Les profs me méprisaient, la prof principale ne me croyait pas quand je lui ai dit que j'avais le brevet série collège, elle pensait que je ne l'avais pas ou que j'avais l'un des autres ( pourquoi pas le cfg pendant qu'elle y était....). En fin d'année ils m'ont jetée du lycée sous des prétextes ridicules, je suis donc allée en BEPA EFR C ( l'équivalence du bep css mais pour les moins douées ) dans une MFR.  J'ai eu ce truc, mais pas grâce aux matières pros ( toujours aussi nulle en tp ) mais grâce aux matières écrites ( l'inverse de beaucoup ).
Ensuite encore une réorientation par défaut en BTA horticole car je n'ai pas eu l'orientation la plus "logique" à cause de mon premier lycée, qui bien que je n'y étais plus élève depuis un an, m'a mis des bâtons dans les roues.
BTA non obtenu ( trop technique et trop scientifique pour moi )
Bac L par le cned raté au rattrapage
DAEU A obtenu ( avec mention AB ).

Donc oui je regrette ce parcours infect, à cause de cette orientation j'ai perdu toutes mes bases acquises depuis le primaire et collège, pour les maths/sciences, j'ai toujours été nulle donc je m'en moque. Pour le français/anglais par contre je ne m'en moque pas, l'anglais j'ai un niveau à peu près correct ( 18,5/20 au DAEU ), pour le français c'est la cata ( 12/20 écrit épreuve anticipée 13/20 oral, et 10/20 au DAEU A, des notes infectes ) Je suis devenue nulle, tant mon français rédactionnel est incommensurablement infect de nullité ).


J'ai honte de ce parcours scolaire dégradant.

TwilightSunset a écrit:

Je suis devenue nulle, tant mon français rédactionnel est incommensurablement infect de nullité ).

À lire ton message, je ne trouve pas personnellement que ton français est si nul que ça (même loin de là).

Si je comprend bien, le système d'éducation ne pas pas fait de cadeau...

Difficile de faire le parallèle pour expliquer mon parcours puisque le système québécois est si différent du système français. Disons que j'aimais presque toutes les matières sauf les maths et que je réussissais bien alors j'ai poursuivi en sciences générales puis en biologie à l'université. J'ai ensuite fait un cours pour la préparation à l'enseignement. Cela me semblait facile et ça l'a été pour moi. Mais j'ai toujours regretté de ne pas avoir poursuivi en sciences plus loin. Il y a qq années, je suis retournée chercher ma maîtrise (master?) en sciences de l'environnement et j'en suis très fière. 

Mais bon, je vais sans doute rester prof de sciences au secondaire (lycée) toute ma vie...

Oscar1965 a écrit:

Il y a qq années, je suis retournée chercher ma maîtrise (master?) en sciences de l'environnement et j'en suis très fière. 

Félicitations !!!

Oscar1965 a écrit:

Mais bon, je vais sans doute rester prof de sciences au secondaire (lycée) toute ma vie...

Et les jeunes au Québec sont aussi pénibles que les français ?[/quote]

Oscar1965 a écrit:

TwilightSunset a écrit:

Je suis devenue nulle, tant mon français rédactionnel est incommensurablement infect de nullité ).

À lire ton message, je ne trouve pas personnellement que ton français est si nul que ça (même loin de là).

Si je comprend bien, le système d'éducation ne pas pas fait de cadeau...

Difficile de faire le parallèle pour expliquer mon parcours puisque le système québécois est si différent du système français. Disons que j'aimais presque toutes les matières sauf les maths et que je réussissais bien alors j'ai poursuivi en sciences générales puis en biologie à l'université. J'ai ensuite fait un cours pour la préparation à l'enseignement. Cela me semblait facile et ça l'a été pour moi. Mais j'ai toujours regretté de ne pas avoir poursuivi en sciences plus loin. Il y a qq années, je suis retournée chercher ma maîtrise (master?) en sciences de l'environnement et j'en suis très fière. 

Mais bon, je vais sans doute rester prof de sciences au secondaire (lycée) toute ma vie...

Superbe parcours.

Voilà le système français

Maternelle
2/3 ans  pré petite section
3/4 ans  petite section
4/5 ans  moyenne section
5/6 ans  grande section

Primaire

CP ( ce qui correspond plus où moins au "First Grade" du système américain
CE1
CE2
CM1
CM2

Collège

6ème
5ème ( après cette classe certains partent en lycée pros ou techno, souvent ceux qui ne sont pas scolaires )
4ème
3ème ( on passe le Diplôme national du brevet, il existe 3 séries  collège ( passé par la plupart des jeunes ) et les le brevet série techno et pro ( moins difficile que l'autre ) pour les élèves des sections technologiques et pros.

Il existe aussi le collège version segpa ( S.E.S= section d'enseignement spécialisé à ma très lointaine époque ) c'est pour les élèves qui ont un très lourd retard scolaire, certains ont 16/17 ans en 6ème alors que l'âge normal c'est 11/12 ans. Je ne sais pas si ces élèves passent le brevet, je pense qu'ils passent plutôt le certificat de formation générale ( plus ou moins niveau fin de primaire normale ).


Lycée ( général, techno ou pro )

Seconde générale/techno
1ère L ( littéraire ) ou ES ( eco sociale ) ou S ( scientifique )/section techno, il y plusieurs bacs technos
Terminale  L/ES/S ( on passe le baccalauréat général ou techno )

Pour la section pro ( je n'aime pas cette section )

seconde pro ( pleins de bacs différents )
1ère pro ( on passe le bep et on peut s'arrêter là )
Terminale pro ( on passe le bac pro ).

Après le collège on peut aussi aller en C.A.P ( niveau un peu plus faible que le bep, mais plus spécialisant ).

Après il y a le supérieur, soit fac/université  ou BTS/DUT  prépas/grandes écoles ( pour les doués, pas pour les infâmies dans mon genre ).


Il y a aussi les équivalences au bac général ( pour aller en fac ) c'est du même niveau ( en tout cas dans mon université c'était le cas, j'ai testé les 2.

DAEU A pour le bac L
DAEU B pour le bac S

Il y a aussi les capacités ( plus spécifiques )
droit
gestion.

Beaucoup considèrent ces équivalences comme des "sous  diplômes au rabais" pour les "débiles"  car c'est destiné aux personnes sans le bac. Sur un forum ( docti ) il y en a même une qui osait dire que le DAEU B avait un niveau inférieur au bac st2S ( bac techno), ce qui est faux, car DAEU B=Bac S  et les maths/sciences de S c'est au dessus de celles de ST2S.

Le système m'a détruit car j'ai été orientée en dépit du bon sens.
Je n'avais rien à faire en sanitaire et social, ma place était dans une filière littéraire, pas dans un truc porté sur le technique/manuel/paramédical/médical/sciences.

En France, si on est nul en maths sciences et qu'on ne fait pas S ( considéré à tort comme le bac le plus prestigieux ), on nous prends pour des nuls.
Pas étonnants que certains élèves de S méprisent les autres si les profs le font.

Le bac L es considéré comme une filière poubelle ( or c'est faux, ce n'est pas de la boue ), sur un article il y a une meuf qui dit que le niveau de terminale L correspond à un niveau de 3ème des années 70, je suis scandalisée par de tels propos , il suffit de lire les annales actuelles des différents bacs, pour constater que c'est faux.



Orientation ratée=vie fichue.

Je suis à la fois d'accord et pas d'accord avec ce que tu dis TwilightSunset.

D'après mon expérience et mon parcours je pense qu'effectivement une bonne partie de la sélection en France se fait sur les matières scientifiques. 
En effet, en prépa Eco, pour donc ensuite rentrer dans une Ecole Supérieur de Commerce (ESC) on avait quasi autant d'heures de math que d'éco (10 heures de maths pour 12 heures d'éco) et suivant les écoles visées le coefficient en math était parfois supérieur au coefficient en éco lors du concours (et je vous le mets dans le mille, c'était le cas pour les écoles les plus prestigieuses comme HEC ou l'EM Lyon). 
C'est aberrant. D'accord par la suite on avait des cours de Finance et de Gestion mais il n'étaient pas plus importants que les cours de Marketing, de Management, de Droit, de Vente (et j'en passe et des meilleurs), surtout suivant la spécialisation vers laquelle on se dirigeait en seconde année ! Et je ne vous parle pas des coefficients en langue, qui étaient ridicules, alors que dans notre monde ouvert à la mondialisation c'est tout simplement obligatoire d'être bilingue quand on brigue les postes auxquels préparent les ESC. 

Par contre, là ou je ne te rejoins pas, c'est lorsque tu dis qu'une orientation ratée c'est une vie fichue.
Même si j'ai réussi ces études, je considère que mon orientation a été ratée, dans la mesure où ce n'était pas le choix de vie qui me correspondait (Quand je vois les carrières de ceux de ma promo ... Je suis à mille lieues de leur vie ! Je dois gagner cinq à dix fois moins d'argent qu'eux. Et je serai malheureuse comme une pierre dans leurs métiers.)
Ce vers quoi je me suis réorientée n'a rien à voir avec mes études. J'aurai pu le faire sans faire aucune étude. Mon Evidence fait le même métier que moi, avec des diplômes totalement différents. Et ma vie n'a, à mes yeux (les seuls qui importent au final) rien de fichue.
Une orientation ratée ça oblige à se remettre en question, à pousser d'autres portes, à tenter d'autres chemins. Ca force aussi parfois à refaire des formations, à se mettre à niveau sur des sujets que l'on ne maîtrise pas. Ca nous sort d'une zone de confort, car on ne répond pas aux attentes de la société. Au pire, ça peut donner l'occasion de voyager, de partir ailleurs, parce qu'il y a bien des pays qui ne sont pas centrés sur les diplômes comme nous le sommes en France.
Et puis, heureusement, la vie ne se résume pas à son métier. Une vie peut être pleine, vivante, vibrante, valoir entièrement le coup d'être vécue même lorsqu'on ne répond pas aux cases prédéfinies par la société (et oui, en France toujours, l'emploi fait parti de ce qui nous catalogue). Mais peu importe ! Le regard d'autrui, le jugement, quelle importance ? 
Ta vie est trop précieuse pour que tu te laisses juger, détruire par ce qu'on pense de toi.

Dans mon cas mon orientation a détruit ma vie, car je n'ai jamais eu le droit de changer de filière. Je ne devais faire que des formations dans ces horribles filières sanitaires et sociales ou les filières dérivées, ce qui ne me correspond pas.

Silène a écrit:

Une orientation ratée ça oblige à se remettre en question, à pousser d'autres portes, à tenter d'autres chemins. Ca force aussi parfois à refaire des formations, à se mettre à niveau sur des sujets que l'on ne maîtrise pas. Ca nous sort d'une zone de confort, car on ne répond pas aux attentes de la société. Au pire, ça peut donner l'occasion de voyager, de partir ailleurs, parce qu'il y a bien des pays qui ne sont pas centrés sur les diplômes comme nous le sommes en France.
Et puis, heureusement, la vie ne se résume pas à son métier. Une vie peut être pleine, vivante, vibrante, valoir entièrement le coup d'être vécue même lorsqu'on ne répond pas aux cases prédéfinies par la société (et oui, en France toujours, l'emploi fait parti de ce qui nous catalogue). Mais peu importe ! Le regard d'autrui, le jugement, quelle importance ? 
Ta vie est trop précieuse pour que tu te laisses juger, détruire par ce qu'on pense de toi.

Tout à fait d'accord et c'est le cas pour tout système d'éducation je crois!

Ouf! compliqué votre système! le nôtre ressemble au système américain ou canadien mais avec une étape en plus:

-maternelle 5 ans
-primaire  1e à 6e année (donc 6 à 11 ans)
-secondaire 1 à 5 (donc 12 à 17 ans)

Fin du parcours obligatoire. Certains vont chercher des DEP (diplômes d'études professionnelles) genre plomberie, menuiserie, coiffure etc. vers la fin de leur cours secondaire.

-Cégep (collège d'études générales et professionnelles): 2 ans si préparation pour l'université (mon cas) ou 3 ans si diplôme technique. Le système des cégeps est unique au Québec.

-Université: bac, maîtrise et doctorat avec plein d'autres petits diplômes au travers.

Moi: Brevet
Bac L en 2003 après redoublement et rattrapage soucis de santé
Licence d'Anglais en 2008.

Ce ne sont pas les autres qui, pensent que ma filière est pourrie et tout... Mais bien moi, on ne peut rien faire avec un tel diplôme. Je déteste cette filière et ses dérivés, ce du plus bas diplôme ou formation au plus haut.
Je n'ai rien appris dans cette section, bien au contraire, j'ai régressé, j'étais plus faible en sortant qu'en entrant dans ce lycée et ce n'est pas à la MFR en BEPA RFR C que j'allais remonter mon niveau général, le niveau général du bepa de l'époque étant bien plus faible que celui du bep css ( déjà bien faible, vu le niveau pourri de mon lycée...25% de réussite au bep css dans l'une des classes, c'est dire ...).

J'ai toujours trouvé injuste que certains élèves pas meilleurs que moi aient eu le droit d'aller en général, alors que moi en pro comme les pires cas.

il est vrai que les gens calés en chiffres et matières scientifiques en tout genre étaient mieux considérés que les gens dont le niveau de français dépasse largement la moyenne. J'ai suivi un BEP de secrétariat alors que j'aurais voulu m'orienter dans le littéraire. N'étant pas bonne en math cela me semblait logique. Ensuite lorsque j'étais dans cette classe de merde tant le niveau intellectuel de  certaines de mes camarades était bas, heureusement une grande majorité sortant de seconde normale afin de suivre une session professionnelle avaient un excellent niveau, je me suis rendue-compte que la comptabilité-(-è était une matière intéressante et somme toute pas trop difficile mais lorsque j'ai émis le souhait de poursuivre dans la comptabilité j'ai essuyé un refus catégorique de la part de tous les profs. Après avoir réussi mon BEP notamment grace au Français et la rédaction de courrier mais ayant eu 9,85 au cap aucun ne me fut accordé, j'ai su des années plus tard que c'était non pas une question de note mais de quota " si la c lasse de BAC PRO doit contenir 15 élèves et que 16 copies sont corrigées le 15 ème élève ayant obtenu 9,5 est accepté tandis que le 16 ème bien qu'il ait obtenu  9,80 est recalé.

C'est une  enseignante qui nous a expliqué le système de quota durant ma formation  en bac professionnel "obtenu" étant donné qu'il ne s'agissait plus d'un lycée mais d'un centre de formation pour adultes. A cette époque je me souviens avoir évoqué la possibilité pour moi de passer le cap secrétariat  , mes collègues m'ont répondu " tu  ne l'auras pas tu n'es pas douée " untelle elle l'a eu parce qu'elle est douée" , ce qui m'a fait rire c'est que fort de cette nouvelles ils ont voulu passer ce fameux diplôme qu'ils n'ont pas obtenu non plus . Plus tard une formatrice nous a donné un fascicule de français d'un niveau relativement simple que nous avons été 4 a réussir et sur ce fascicule était noté notre véritable niveau et sur le mien il était inscrit BTS mes collègues quant à eux avaient " niveau CAP. JE n'ai aucun regret.

Pour l'examen du bepa c'est en maths où j'ai eu la meilleure note 15/20  et une note horrible en français 9/20 ( illettrisme).

Au BTA ( non obtenu )  ma note de français était nulle 12/20. À l'épreuve terminale ( synthèse de documents ) 14/20 ( l'une des meilleures...étant donné que la moyenne générale de cette épreuve était souvent entre 7 ou 8/20, pourtant je la trouve basse cette note).
En maths sciences  entre 5 et 7/20 idem pour la partie pro.

12/20 n'est pas mauvais  surtout pour une synthese de document c'est ce qu'il y a de plus difficile.

12/20 c'était pour le certificatif de français, oral + écrit  me semble t-il.

tu n'as pas de quoi avoir honte de cette note etant donne qu'a l'oral le jour de l'examen on est stresse..

TwilightSunset a écrit:

12/20 c'était pour le certificatif de français, oral + écrit  me semble t-il.

Eh !! TE PLAINS PAS... C'est super et je rejoins Tigresse... Quand on passe à l'oral on stresse et (ou) on peut tomber sur une tête de lard (pour rester correct...)(mon cas alors que d'habitude j'étais bon en français... Moi oral français Bac: 09/20).

COWBOY PAT a écrit:

TwilightSunset a écrit:

12/20 c'était pour le certificatif de français, oral + écrit  me semble t-il.

Eh !! TE PLAINS PAS... C'est super et je rejoins Tigresse... Quand on passe à l'oral on stresse et (ou) on peut tomber sur une tête de lard (pour rester correct...)(mon cas alors que d'habitude j'étais bon en français... Moi oral français Bac: 09/20).

C'était au bta, donc un truc de petit niveau par rapport au bac, surtout que ma section était plus axée sciences. ( = bac pro du ministère de l'agriculture )  au  bac L en première c'était 13 à l'oral, j'étais tombée sur "Une vie " de Maupassant.. heureusement que je ne suis pas tombée sur une autre oeuvre, c'était la plus facile.

Bac A3 (lettres et arts) et DNAP puis DNESP aux beaux arts de Nancy, bref un diplôme qui veut rien dire à personne et qui sanctionne 5 ans de club med... (je caricature... si peu)pas de regret, je suis aujourd'hui infographiste à défaut d'être designer

TIGRESSE a écrit:

12/20 n'est pas mauvais  surtout pour une synthese de document c'est ce qu'il y a de plus difficile.

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De toute façon je n'aurais jamais le niveau de ceux qui maitrisent la langue française car ils  connaissent les subtilités de la langue . Cela  n'existe pas chez certains types de personnes dont je fais partie; les déscolarisées, les non scolarisées, les élèves des filières ou il y a peu de français et/ou peu culturelles et très peu valorisantes ( les trucs comme nettoyage de toilettes et dérivés en font partie, surtout que cet endroit ( mon lycée poubelle) était nivelé par le très bas, on attrape vite la "maladie" véhiculée par ce genre d'endroit; la ( très ) basse médiocrité. Nul besoin de savoir écrire et d'être cultivé comme un bac ( qui pour moi est le niveau minimum que j'aurais du atteindre en initial , évidement j'aurais continué en supérieur )   pour faire du nettoyage, d'ailleurs je l'ai remarqué de nombreuses fois ( irl et sur le net ), ce n'est pas qu'une légende ou un cliché, après il y aura toujours quelques bac+ ne sachant pas écrire ( en même temps si ils viennent de S c'est moins grave que si ils viennent de L ) et des filières cancres ayant une capacité rédactionnelle supérieure à leur formation ( mais c'est hyper rare et je n'en fait hélas pas partie ).

Depuis le niveau de ces filières est sans doute meilleur qu'à l'époque.

Si tout avait été comme je le méritais  ( et si il n'y avait pas eu tout ce harcèlement envers moi ( ma hideur ), j'aurais mieux réussi...mes écrits et mon expression faisaient très matures selon mes instits de cm1 et cm2... pas vraiment de harcèlement à l'époque, que des trucs sans importance ), je saurais écrire et les sondages que je mets ne seraient pas aussi mauvais. Je serais comme les autres.

Cela a toujours été le beau pour les autres ( mêmes les sales cancres qui n'étaient pas meilleurs que moi ont eu le droit à un meilleur traitement... C'est le monde à l'envers... C'est totalement injuste.) la pourriture infecte pour moi.



Je voulais aller dans un vrai lycée avec de vrais cours ( les matières générales ) et non pas dans un truc comme sanitaire et social ( trop technique et manuel, trop scientifique et inintéressants).

D'ailleurs je n'avais pas le profil pour cette filière.

Il fallait:

-Etre manuel et technique ------> Je ne le suis pas
-Avoir de bonnes bases en maths, surtout algèbre et géométrie------> Je n'ai jamais rien compris à l'algèbre ni réussi la moindre démo en géométrie.
-Avoir de bonnes bases en physique/chimie/bio------> Ok pour la bio et encore.., mais nulle en physique chimie.
-Force physique------> Je n'en ai pas
-Résistance physique------> Je n'en ai pas, logique....
-Résistance aux bactéries et virus-----> Aucune

De plus je déteste le médical paramédical cuisine, or sanitaire et social il n'y a que de ça.

Les profs de ce lycée savaient bien que je ne réussirais pas ( et que les conséquences allaient être grave pour ma personne ), ils m'ont prise pour servir de bouche trou, où alors ils étaient vraiment incompétents, plus que ce que je pensais.

Je relance le sujet.

J'ai l'impression que parmi vous, certains n'ont pas eu la chance d'avoir la confiance de leurs professeurs quant à leurs capacités. Ce qui est franchement débile. Moi j'ai eu l'effet contraire. Tout le monde me trouvais super douée (  ) et a voulu me faire aller le plus loin possible.

J'ai poussé mes études jusqu'à Bac+5 (suis-je la seule sur ce forum d'ailleurs?) en faisant beaucoup de déviations.

J'ai commencé par un BAc S option biologie, parce que j'étais la petite première de classe, que ça rassurait mes parents et que j'adorai la paléontologie (l'étude des hommes de la préhistoire surtout)

Ensuite j'ai fais une hypokhâgne (classe prépa littéraire) à Paris.

Puis une licence de lettres classiques (latin, grec, ancien français, littérature et langues vivantes) à la Sorbonne.

Et puis j'ai péniblement fini avec un master recherche en Histoire médiévale en codirection avec la Sorbonne, l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (une grande école) et L'IRHT (laboratoire de recherche des textes). Je travaillais sur l'histoire des bibliothèques, je devais transcrire et traduire des catalogues de bibliothèques anciennes du latin vers le français. Mais y a que dans le "Nom de la Rose" que la chasse aux manuscrits est amusante. Moi j'ai du me taper la transcription de 80 pages de latin abrégé, raturé, écris comme un cochon. 

Honnêtement je ne sais pas comment j'ai fais pour avoir ce master quand on sait que je travaillais à mi temps, que je préparais des concours et que j'ai fais un burn out monstrueux... Bref je suis sortie des études avec la ferme intention de ne plus jamais revivre ça (moi qui adorait l'école) et de ne jamais faire de doctorat.

Aujourd'hui je me retrouve dans la situation délicieuse des trop diplômés qui peinent à avoir un emploi.

Vous connaissez la blague?

Un Bac, un bac+3 et un bac+5 sont dans un bar. le bac+5 dit aux autres: je vous sert quoi?

Enfin, même si beaucoup de choses ne m'ont pas servi pendant mes études, j'ai gardé une curiosité sans fin et une boulimie livresque assez importante. Je peux me lever un matin et avoir envie de tout lire sur comment fabriquer une pile électrique, le lendemain sur la philosophie, encore le lendemain je veux apprendre une langue étrangère, et le jour encore après je m'intéresse à la médecine légale.

J'ai énormément de mal à me cantonner à un domaine de compétence. (c'est peut être aussi pour ça que j'ai autant de mal à me trouver une voie professionnelle... Doctor who ça existe comme métier?)

Je sais pas comment on fait pour piloter le TARDIS !

Peu importe! J'appuierai sur tous les boutons jusqu'à ce que ça décolle! (je vais peut être passer mon brevet de pilote d'hélico en prévision )

Et après on se retrouve comme dans LA BANDE A PICSOU avec Flagada Jones...

  Oui oui tout le monde est invité, pas de jaloux.

Elelya a écrit:

Vous connaissez la blague?

Un Bac, un bac+3 et un bac+5 sont dans un bar. le bac+5 dit aux autres: je vous sert quoi?

)

J'adore !!! XD

Il y a aussi des bac+5 équipiers dans les fastfood, et derrière la caisse chez "Carouf'" donc les gens, réfléchissez-y deux fois avant de dire à votre mouflet "Voilà où tu finiras si tu ne travailles pas à l'école", parce que cette personne "qui n'a pas bossé à l'école" est surement plus diplômée que vous

Citation :

Et puis j'ai péniblement fini avec un master recherche en Histoire médiévale en codirection avec la Sorbonne, l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (une grande école) et L'IRHT (laboratoire de recherche des textes).

Quand j'ai lu ça, je me suis dit "cool ça à l'air intéressant". Et après j'ai lu :

Citation :

Je travaillais sur l'histoire des bibliothèques, je devais transcrire et traduire des catalogues de bibliothèques anciennes du latin vers le français. Mais y a que dans le "Nom de la Rose" que la chasse aux manuscrits est amusante. Moi j'ai du me taper la transcription de 80 pages de latin abrégé, raturé, écris comme un cochon.

Et là je me suis dit "Nope... ><"
J'ai fait grec au collège et ma santé mentale n'a plus jamais été la même depuis... Alors là , je ne sais pas comment tu as fait

Premier message: Bien envoyé comtesse! 

je me suis déjà faite snobée au boulot. Je travaille en bibliothèque, et une petite crétine d'étudiante m'a fait une remarque qui voulais dire "pour ranger un bouquin sur une étagère, pas besoin d 'avoir un cerveau."  Quand on sait la culture qu'il faut avoir pour faire ce métier...

Deuxième message: 

ah le grec.. je ne sais plus qui a dit chaque mot de grec que j'ai appris m'est entré dans la tête en me filant une claque. Mais quand même la mythologie c'était trop cool.

Ne jamais faire attention aux remarques... Ma prof de maths disait à mon père dès la 6ème qu'il fallait me mettre en CAP car j'étais limité pour les études... BREVET, BAC L, LICENCE D'ANGLAIS...

La preuve vivante c'est Cowboy! 

Une amie aussi a eu quelque chose comme ça. Là elle commence un doctorat en génétique. (et v'lan dans ta face le prof qui te croit débile)

ET MERCI...

Elelya a écrit:

ah le grec.. je ne sais plus qui a dit chaque mot de grec que j'ai appris m'est entré dans la tête en me filant une claque. Mais quand même la mythologie c'était trop cool.

C'est un peu ça pour le grec. Il y a moins de cas qu'en latin je crois, mais la grammaire est à se tirer une balle...
Et oui, la mythologie ça arrache sa race de tepu... ><

En fait j'ai découvert la mythologie grecque quand j'étais petite avec le dessin animé "La petite Olympe et les dieux" ( http://fr.encyclopedia-anime.wikia.com/wiki/La_petite_Olympe_et_les_dieux ) pas très respectueux de la "vraie" mythologie (c'est le moindre qu'on puisse dire...) mais c'est pour les gosses alors on ne va pas leur en vouloir d'avoir fait l'impasse sur ce qui est viol inceste et autres réjouissances . Puis il y a des détails "trop lol" dans cette série, comme Poséidon qui ne sait pas nager... Bref c'était bien quand même.
Et j'ai continuer d'aimer la mythologie (et l'astronomie) avec "Saint Seyia" , la encore le rapport avec la "vraie mythologie" est lointain, mais c'est une excellente série quand même, avec comme character designer Shingo Araki, le même que pour la série L.O

Poséidon qui ne sait pas nager?! Excellent!

J'avoue que j'ai peu de souvenirs de Saint Seiya, hormis de mon frère et moi en train de faire les équilibristes au milieu du salon parce qu'on essayait d'imiter la chorégraphie du chevalier du cygne.

LOL...

Sinon pour en revenir aux regrets j'en ai un mais bon je m'en suis sorti autrement... Quand j'étais ado je carburais aussi aux BD genre comics SUPERMAN, BATMAN and co... Je voulais être dessinateur et mon prof de dessin au collège trouvait que j'avais du style et que je me débrouillais... Mon père a rué dans les brancards par la suite, m'expliquant que j'étais peut-être bon mais que j'étais pas MORRIS ou HERGE. On vit pas forcément du métier... J'ai renoncé et je n'ai presque plus touché un crayon depuis... Il m'arrive encore de dessiner des BATMAN d'après la série de dessins animés de 1992 mais sans plus...
Me reste les souvenirs...