vogliu unu "U"

Scrrubi a écrit:

vogliu unu "U"

c est quelle langue Scrubbi ?

Du corse, dont je ne connais que quelques mots mais que ma mère parle plus ou moins 

Ti ringrazziu, Scrubbi. Questa lingua, a connuscu mègliu que l'alimanu. Eiu a parla parlu ma  per srive a mi vole riflette appena  

Oui, c'est du corse  
Je traduis : Je te remercie, Scrubbi. Je connais mieux cette langue que l'allemand. Je la parle, mais je dois réfléchir un peu pour l'écrire. 
Au fait, la citation à découvrir est bien en français, c'est un extrait de Paul et Virginie  


*u *'e* **e*, *u***u* de**** *e *u** *ù *u **u*a**
*e *a***e **u* *** **n**e *e *a***e de *' e***a*e. 
De*u** *e *e***-**, *e *e *u** d** **en de* **** : 
Ah ! *** **è*e a *** **eu* ; 
*an* *u* *e *e*a** ****e d' e****
 
 
Lettres demandées : D ; E ; A ; N ; H ; U

J'suis toujours à la traine avec vos citations hahahahaha 

un ''S'' svp?

Je le confesse, mon allemand vient uniquement de google trad. Moi j'ai pris espagnol, comme les deux tiers de ma classe que la langue de Goethe n'inspirait pas 

Je suis admirative    J'aimerais beaucoup apprendre le corse, mais pour l'instant c'est un peu compliqué avec les études. Donc pour l'instant je me contente de traquer le moindre groupe corse qui passe a Marseille, Le choeur de Sartène dernier en date.

Bon revenons a Paul et Virginie, un S ?

Pour le corse, tu as tout le temps pour apprendre. Je connais des gens qui s'y sont mis vers les 30 ans et qui parlent très bien maintenant, dont un qui est même devenu une référence. Il me semble qu'il y a des cours dans le Sud de la France parfois. Comme ça, je te dirai à Aix. 
En ce qui me concerne, j'ai appris à parler pendant les vacances au village, aussi en écoutant des chansons corses pendant l'année sur le continent. Et puis, après, pour lire et écrire, j'ai pris des cours lorsque j'étais en terminale (à l'époque, il y avait des cours au lycée Lavoisier à Paris le mercredi après-midi, et on pouvait passer une langue régionale en spécialité, pas uniquement en option, j'avais bossé comme une dingue mais à la fin j'étais contente parce que j'avais fait de beaux progrès). Depuis, j'ai moins pratiqué, mais à l'oral, ça va, comme à la lecture, c'est l'écrire qui m'est le plus difficile, donc il m'arrive de me remettre à travailler quand j'ai le temps. Je finirai par y arriver, si, si 

Pour la citation de Paul et Virginie : 


*u *'es **e*, su***u* de***s *e *u** *ù *u **u*a*s
*e *a***e **u* *** **n**e *e *a***e de *' es**a*e. 
De*u*s *e *e**s-*à, *e *e su*s d** **en des ***s : 
Ah ! *** **è*e a *** **eu* ; 
sans *u* *e *e*a*s ****e d' e****
 
 
Lettres demandées : D ; E ; A ; N ; H ; U ; S ;

Un R ?

Je vous donne ça demain à partir mon ordi, là je suis sur mon téléphone et c'est difficile de compléter sans se tromper

Voici  


Tu *'es **er, surt*ut de***s *e *u** *ù tu **u*a*s
te *attre **ur *** **ntre *e *a*tre de *' es**a*e. 
De*u*s *e *e**s-*à, *e *e su*s d*t **en des ***s : 
Ah ! *** *rère a *** **eur ; 
sans *u* *e *era*s **rte d' e**r**
 
 
Lettres demandées : D ; E ; A ; N ; H ; U ; S ; T ; R

Les voici ! 
Avec au passage la correction d'une petite étourderie

Tu *'es **er, surtout de***s *e *ou* où tu *ou*a*s
te *attre *our *o* *ontre *e *a*tre de *' es**a*e. 
De*u*s *e *e**s-*à, *e *e su*s d*t **en des *o*s : 
Ah ! *on *rère a *on *oeur ; 
sans *u* *e *era*s *orte d' e**ro*
 
 
Lettres demandées : D ; E ; A ; N ; H ; U ; S ; T ; R ; O

Oui, il y a des cours dans le Sud de la France, et à Marseille en plus ce qui m'arrange   Sinon, mon oncle lit les romans de Marc Biancarelli qui sont écrits en corse, si ça t'interresse ça peut toujours être un bon moyen d'allier la pratique à l'agréable  

Revenons à Paul et à sa belle (mais un peu cruche ) Virginie, je tente :

Tu m'es cher, surtout depuis le jour où tu voulais te battre pour moi contre le maître de l'esclave. Depuis ce temps-là, je me suis dit bien des fois : Ah mon frère a bon coeur; sans lui je serais morte d'effroi.

Marc Biancarelli ? Merci, je note. Oui, c'est un bon moyen de joindre l'utile à l'agréable  

Pour Paul et Virginie (que tu as si gentiment renommée  ) oui, c'est bien ça 

Merci ! Hier soir je lisais le "maître de l'estrade", ça me laissait un peu perplexe... 

Le maître de l'estrade, j'adore 

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------- ----------, --- ----- ------ ------- ---- --- ------- -- ----.

Un E

Un A ?

Un N ?

On y va 


-a-- r-en ne -e -a--a--, -n --n-e a-a-- -e- e- --en ----ar- -an- --'a---n --n-e n---ea- ne --enne -e re---a-er,
-e- ----e- a-an--nné-, -r--é- -e --n-e, --n--n-a-en- -a ---é--e -e -a -énéra---n e- -e -a --r-, 
-e- --e-r- a-née- -e -ar-e- -e -ar-a-en-, -'-ne a-rè- -'a--re, e- -'-n -an-ea-- -e- -e--ne-- ra----
---- -n ----a-a--e ---e-- --r-, -n ---an- -- -a--a-- --n e- en -'a--re--nan- à ---r-re ----e -- --e---e ----e a--a-- en--n a--en-r, ----e -- -e- -e--e- -e-a-en- --n-r -ar en-en-rer, a-e- -e-r- en-an--, -e --n-e n---ea- 
--- -ê-e, -a-- r-en ne -e -a--a--, -e -e--- n'a---r-a-- r-en -e ---- --e -a ----e----n --n---ne -e -a---n- --- -e 
re--e---a-en- ----e- e- ne -r--e--a-en- --e -a -a-é------n -e -e-r -er-anen-e, -e --e-, -e- --n-a-ne- e- -a -er -e  
---ea-ent -an- -'a---e -- -e-ar- -e- -ê-e- --- -ra-na-en- -an- --n -e-r -ar-a--e- -a--re- a- --r- -e- --e--e-, 
-an- -a ------ère -- -an- -a ---e e-, a- --n- -e- -a---n-, à -a --e-r -e- -----e-, ---- -e- --r--r- re--é-a-en- -e- 
re-ar- -e---a--e-, -e- -ê-e- a---e- -re--é- -an- -e- ---a-e- -e --re.


Lettres demandées : E-A-R-N ( money ! )

Un I ?

Un T ?

-a-- r-en ne -e -a--a-t, -n --n-e a-a-t -el et --en ----ar- -an- --'a---n --n-e n---ea- ne --enne le re---a-er,
le- ----e- a-an--nné-, -r--é- -e --n-e, --nt-n-a-ent la ---é--e -e la générat--n et -e la --rt, 
le- --e-r- a-née- -e -ar-el -e -ar-a-ent, l'-ne a-rè- l'a-tre, et l'-n -angea-t -e- -e-gne-t ra----
---- -n --pla-a-le --le-l --rt, -n ---ant -- -a--a-- --n et en -'a-tre-gnant à ---r-re ----e -- --el--e ----e alla-t en--n a--en-r, ----e -- le- -e--e- -e-a-ent --n-r -ar engen-rer, a-e- le-r- en-ant-, le --n-e n---ea- 
l-- -ê-e, -a-- r-en ne -e -a--a-t, le te--- n'a---rta-t r-en -e -l-- --e la ----e----n --n-t-ne -e -a---n- --- -e 
re--e--la-ent t--te- et ne -r--etta-ent --e la -alé---t--n -e le-r -er-anen-e, le --el, le- --ntagne- et la -er -e  
--gea-ent -an- l'a---e -- -egar- -e- -ête- --- tra-na-ent -an- --n le-r -ar-a--e- -a-gre- a- --r- -e- -le--e-, 
-an- la ------ère -- -an- la ---e et, a- --n- -e- -a---n-, à la l-e-r -e- ---g-e-, t--- le- --r--r- re-léta-ent -e- 
regar- -e--la-le-, le- -ê-e- a---e- -re--é- -an- -e- ---age- -e --re.


Lettres demandées : E-A-R-N-G-T-L

Un I ?

Un S ?

On continue  

-ais rien ne se -assait, -n --nde a-ait -el et -ien dis-ar- sans --'a---n --nde n---ea- ne -ienne le re---a-er,
les ----es a-and-nnés, -ri-és de --nde, --ntin-aient la ---édie de la générati-n et de la --rt, 
les s-e-rs aînées de -ar-el se -ariaient, l'-ne a-rès l'a-tre, et l'-n -angeait des -eignet rassis
s--s -n i-pla-a-le s-leil --rt, en ---ant d- -a--ais -in et en s'astreignant à s--rire ----e si --el--e ---se allait en-in ad-enir, ----e si les -e--es de-aient -inir -ar engendrer, a-e- le-rs en-ants, le --n-e n---ea- 
l-i -ê-e, -ais rien ne se -assait, le te--s n'a---rtait rien de -l-s --e la s---essi-n --n-t-ne de sais-ns --i se 
resse--laient t--tes et ne -r--ettaient --e la -alédi-ti-n de le-r -er-anen-e, le -iel, les --ntagnes et la -er se  
-igeaient dans l'a-î-e d- -egard des -êtes --i traînaient sans -in le-r -ar-asses -aigres a- --rd des -le--es, 
dans la ---ssière -- dans la ---e et, a- --nd des -ais-ns, à la l-e-r des ---gies, t--s les -ir-irs re-létaient des 
regards se--la-les, les -ê-es a-î-es -re-sés dans des -isages de -ire.


Lettres demandées : E-A-R-N-G-T-L-S-D-I

Mais rien ne se passait, un monde avait bel et bien disparu sans qu'aucun monde nouveau ne vienne le remplacer,
les hommes abandonnés, privés de monde, continuaient la comédie de la génération et de la mort,
les sœurs aînées de Marcel se mariaient, l'une après l'autre, et l'on mangeait des beignets rassis
sous un implacable soleil mort, en buvant du mauvais vin et en s'astreignant à sourire comme si quelque chose allait enfin advenir, comme si les femmes devaient finir
par engendrer, avec leurs enfants, le monde nouveau
lui-même, mais rien ne se passait, le temps n'apportait rien de plus que la succession monotone de saisons qui se
ressemblaient toutes et ne promettaient que la malédiction de leur permanence, le ciel, les montagnes et la mer se
figeaient dans l'abîme du regard des bêtes qui traînaient sans fin leurs carcasses maigres au bord des fleuves,
dans la poussière ou dans la boue et, au fond des maisons, à la lueur des bougies, tous les miroirs reflétaient des
regards semblables, les mêmes abîmes creusés dans des visages de cire.

C'est ça, bravo   
C'est extrait de "Le Sermon sur la chute de Rome" de Jerôme Ferrari. Un super bouquin, dont l'intrigue se déroule en corse en plus.

  Jarjayes ! 

Ah oui, le fameux Jérôme Ferrari que je me suis promis de lire parce qu'il parle de la Corse et que je n'ai pas encore eu le temps de faire.

L'extrait que tu cites est très beau. Triste, mélancolique, mais beau