Marina Grandier-Jarjayes Général de Jarjayes père
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| Sujet: Un simple rêve Lun 29 Oct 2018 - 18:28 | |
| Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda, je ne tire aucun profit lucratif de cet écrit.Résumé : Il oublierait ce bal, ce n'était qu'un rêve, qu'une chimère, pour Oscar comme pour lui.Un simple rêve C'était Oscar.La mystérieuse et belle jeune femme du bal était Oscar.Fersen tenta de remettre de l'ordre dans ses pensées. Dans son trouble aussi. Bien qu'il n'y eut que Marie-Antoinette dans son coeur, bien qu'Oscar n'était qu'une amie, il ne l'avait jamais connue autrement que sous ses habits d'homme. Oscar était déjà jolie en homme. Mais par Dieu, en femme, elle était d'une beauté irréelle ! Elle les avait tous charmée, lui y compris, malgré la fidélité de son coeur.D'une beauté aussi divine que tragiquement triste.Cette beauté n'avait été révélée qu'au monde pour une unique fois, et cette unique fois lui avait été dédié, parce qu'Oscar l'aimait en secret depuis des années. Il s'en voulut de ne jamais avoir vu son émoi auparavant. Il avait été d'une insensibilité et d'un égoïsme fous ! Lui, qui se plaignait de ses amours impossibles, auprès d'elle, qui savait qu'il ne l'aimerait jamais comme elle aurait voulu qu'il l'aime ! Même si son amour pour la reine le faisait souffrir autant qu'il le maintenait en vie, il se savait aimé en retour par celle qu'il adorait. Oscar, la fidèle amie, la gardienne du secret de la reine de France et de Navarre, n'avait jamais eu cette consolation et savait qu'elle ne l'aurait jamais. Ce bal, cette robe, cette naissance de femme jusqu'à sa mort quelques heures plus tard, c'était le seul moyen qu'Oscar avait trouvé pour essayer de tuer ce poids qu'elle avait sur le coeur, cet embryon parasite qui menaçait sa psyché. Il aurait pu lui épargner des années de tourments s'il n'avait pas été aussi aveugle. Car la souffrance d'Oscar avait été immense, la voir pleurer avait été la confirmation de ses doutes, mais aussi la mère nourricière de sa honte. Pauvre pauvre Oscar ! Il ne méritait décidément pas son amitié. Et quelle intégrité de la part de la militaire ! Au lieu de haïr la reine, qui était sa rivale dans la bataille pour son affection, elle la protégeait, elle sacrifiait la raison de son coeur à la raison de l'amitié, du devoir, de l'état. Oscar était l'abnégation née. Il garderait son secret, ainsi que le nom de la mystérieuse et si superbe noble d'un soir. Il lui devait bien cela, et plus encore. Il avait envers elle une dette d'une vie et même après. Oh, comme il espérait que cette simple danse avait pu l'aider quelque peu !- Puissiez-vous trouver un jour quelqu'un qui vous aimera et qui sera à la hauteur de votre grandeur d'âme, Oscar !Lui, il resterait un ami. Rien ne changerait sur ce plan -là. Il oublierait ce bal, ce n'était qu'un rêve, qu'une chimère, pour Oscar comme pour lui. Il resterait l'ami de la jeune femme, un ami sur qui elle pouvait compter.C'était hélas, tout ce qu'il pouvait lui offrir.FIN *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
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