Disclaimer : Lady Oscar ne m'appartient pas.

Résumé : Cette situation, Bernard l'avait déjà vécue. Lui seul pouvait vraiment comprendre ce que ressentait alors Rosalie.  

Note de l'auteur: Cet écrit date de 2013 mais apparemment, je ne l'avais pas posté ici, donc je rattrape mon erreur! Si jamais je viens à en retrouver, je n'hésiterai pas à partager! 
  

  
 
- Je la tuerai ! Je la tuerai ! Je tuerai tous les nobles !

Serrant contre lui la blonde orpheline en pleurs, Bernard eut un un goût amer de « reviens-y ».  
  
Il était comme Rosalie. Sa mère, abandonnée par son noble de père, était morte. Pour tous, c'était un suicide. Pour lui, c'était un meurtre. Involontaire, sans doute. Tout comme cette dame en carrosse, son père n'avait certainement pas voulu qu'une telle tragédie se produise. Il n'aurait jamais imaginé que la blessure qu'il avait infligé au cœur de sa maîtresse la mènerait vers son créateur. Mais à cette époque, comme Rosalie, Bernard était un enfant. Un enfant sans une raison suffisamment développée, mature, pour parvenir à cette conclusion. Comme Rosalie, il avait fait vœu de Vendetta envers son géniteur, envers cette noblesse qui n'avait de noble de le nom. Il comprenait Rosalie mieux que personne. Aussi, il n'eut pas la force de la décourager dans son entreprise.  
  
 Car lui aussi était passé par là.
  
Seul le temps soulagerait Rosalie. Il ne pouvait que lui proposer son amitié. Au moins, elle ne serait pas seule dans cette épreuve, contrairement à l'enfant qu'il avait été.