Note de l'auteur: Cet écrit date de 2013! Je partage mes écrits retrouvés sur un autre forum LO que je n'avais pas posté ici. Cette vignette est d'ailleurs la réponse à un défi de Lénie sur Lady Oscar Ze Forum.



Après sa chute qui causa bien des frayeurs à la cour de France ainsi qu'à celle d'Autriche, Marie-Antoinette voulut remonter à cheval, au grand désespoir de Madame de Noailles, sa gouvernante.


- Mais vous n'y pensez pas ! Vous avez failli... Oh, je n'ose même pas le dire !

- Mais ce cheval a été acheté pour moi ! Renoncer, cela serait comme si cet argent avait été jeté par les fenêtres ! Et puis, si je sais monter, je pourrai suivre le roi et le dauphin à la chasse !

La princesse eut ce fameux sourire qui faisait qu'elle obtenait tout ce dont elle désirait, celui qui faisait fondre tout ceux qui en étaient les témoins. Madame de Noailles céda et le roi demanda à Oscar d'être le professeur de sa petite-fille par alliance. La jeune fille en profita pour présenter ses excuses à André car, ne l'ayant pas écouté la première fois, elle lui avait causé bien des ennuis.


- Je vous jure d'être une élève attentive. Je ne veux plus être la source de tracas pour Oscar et vous.


André l'aida à monter en selle et lui expliqua à nouveau comment se servir des rênes. Oscar était également en selle, afin de servir de modèle à l'apprentie cavalière. Avec un très léger coup de talon, la demoiselle fit que sa monture marche au pas. André était à pieds et tenait également les rênes du cheval de Marie-Antoinette, par mesure de sûreté.


- Ne lui ai-je point fait mal ? S’inquiéta la dauphine de France 

- Votre coup était léger, Votre Altesse. Tant que ne frappez pas violemment, votre cheval ne ressentira aucune douleur. La rassura Oscar

L'adolescente était ravie. Comme elle était haute ! Comme elle voyait loin ! La brise qui caressait ses joues, ce contact avec l'animal, c'était si bon ! Comme c'était agréable !

La leçon dura une petite heure au bout de laquelle il fut convenue que la princesse aurait une leçon d'équitation tous les jours à raison d'une heure par jour. Son retour au château fut remarquée. Elle eut droit à de nombreuses félicitations, notamment celle du roi et du dauphin.

Marie-Antoinette tint parole et fut une élève très appliquée, si bien que deux moins plus tard, son talent de cavalière dépassa celui de Madame du Barry. Les leçons se transformèrent alors en promenades aux côtés d'Oscar et d'André pendant lesquelles la jeune fille pouvait souffler, loin de l'Etiquette pesante de Versailles.