Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda, cet écrit est un écrit de fan, je ne gagne rien, sinon des reviews et les reviews ne permettent pas d'acheter des spaghettis.

Résumé : Marie-Antoinette n'a pas besoin de vin pour s'enivrer.

Note de l'auteur : Ceci est une réponse au prompt de la page Facebook « Bibliothèque de Fictions » dans le cadre du confinement. Les conditions étaient : cent mots minimum, écrire autour du mot « ivresse ». Je rappelle que ce que j'écris ne sort pas de nulle part, c'est canon (cf le tome 4 de Lady Oscar).




Marie-Antoinette sait qu'elle détonne à la cour de France. Contrairement aux nobles, elle ne touche pas à l'alcool. Même son prédécesseur, la reine Marie, était connue pour son amour de la bière. Non, elle, elle ne boit ni vin, ni champagne. Cela lui vient de son enfance et du début de son adolescence à la cour de Vienne. Si elle si met aujourd'hui, il est certain qu'elle finirait parfaitement ivre.

Pourtant, ivre, elle l'est en permanence sans qu'aucun spiritueux ne vienne lui brûler la gorge.


Son ivresse, elle la puise dans son amour pour ses enfants, dans les bals, les fêtes, l'Opéra, les jeux, le théâtre, Fersen...


Elle est une éternelle assoiffée, assoiffée de vivre pleinement, de rompre son ennui, d'être celle qu'elle souhaite être et non celle que la cour voudrait qu'elle soit. Elle est, de fait, perpétuellement grisée sans en avoir les travers une fois l'euphorie passée.


Pourtant, face à l'ennui qu'est Versailles, le corset qu'est l'Etiquette, son ivresse n'est que dérisoire et même le plus puissant des alcools ne lui ferait pas oublier qu'elle est la première dame du royaume et, paradoxalement, elle est aussi sa première prisonnière. Alors, elle s'enivre de tout ce qui la rend heureuse et elle augmente la dose, petit à petit, tous les jours, pour ne plus le sentir.


S'enivrer est un besoin vital dans cette cage dorée qu'est le château de Louis XIV.