Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Marie-Antoinette s'en veut. Louis mérite d'être aimé à sa juste valeur, d'avoir quelqu'un qui lui serait totalement dévoué. Sauf qu'elle ne le peut pas. Pas quand elle est éprise de Fersen.
Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du Discord « La Fabrique à Plume» du 01/02/22. 30 minutes sur le thème des relations amoureuses. Ecrire sur le prompt proposé (souvent inspirés de chansons). N°2 : "Je dois vivre sans tes bras, et dans les bras d’autres hommes, la nuit, c’est toi que je vois."
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu + Titre du 08/06/2021 : Je ne pourrai jamais aimer comme ça
Je ne pourrai jamais aimer comme ça
C'est mal, Marie-Antoinette le sait, de penser ainsi. Louis est gentil, il est doux, il est prévenant et surtout, il l'aime. Il l'adore. Il veut la rendre heureux et la respecte. Il n'est que tendresse maladroite envers elle et elle doit l'admettre, elle est touchée, elle a de l'affection pour lui, une amitié sincère/ Jamais elle ne pourra louer assez les qualités de cet homme que l'on a tendance à moquer, elle comprise parfois même si elle s'en repent toujours assez vite.
Là où le bas blesse, c'est que malgré tout ce qu'il a de bon en son mari, il n'est pas l'homme qu'elle veut.
Ses bras ne sont pas ceux de Fersen.
Ce torse contre lequel elle est lovée n'est pas celui de Fersen.
Le sourire radieux qu'il lui offre n'est pas celui de Fersen.
Elle apprécie Louis.
Mais elle n'est pas amoureuse de lui.
C'est mal, terriblement mal. Le roi de France est un homme bien qui mériterait d'avoir une épouse qui lui soit toute dévouée, une compagne qui pourrait lui offrir son cœur tout entier et ne pas l'aimer à moitié comme elle le fait. Une reine, une reine de France qui plus est, ne devrait pas être adultère.
Sauf que c'est plus fort qu'elle.
Elle n'arrive pas à éprouver les grands frissons de l'amour auprès de ce mari choisi au nom de la raison d'état. Tout son être aspire à être auprès d'un petit comte suédois, cet homme qui la connaît si bien d'un simple regard, celui qui fait battre son cœur, rend ses genoux tremblants et, elle l'admet, honteuse, son entrejambe bien humide plus souvent qu'elle ne le voudrait.
Elle voudrait pouvoir se jeter librement dans les bras ouverts du noble, pouvoir l'embrasser devant tout le monde, porter ses enfants, l'appeler son époux...
Elle doit vivre sans ses étreintes et dans le calme de la nuit, dans les bras dans lesquels elle a été jeté pour la politique maternelle, elle ne peut s'empêcher de penser à lui.
Alors que Louis, lui, ne voit qu'elle.
C'est terriblement injuste, c'est cruel, c'est malsain et c'est la vie qu'on leur impose.
Elle voudrait oublier Fersen, pouvoir se dédier corps et âme à son souverain qui la traite si bien. C'est hélas trop tard. On ne peut se défaire des flèches de Cupidon une fois celles-ci fichées dans votre cœur. Tout ce qu'elle peut faire, c'est se taire, dissimuler et surtout éviter de briser le cœur de Louis, l'innocent dans toute cette histoire.
Ca oui, elle se le promet : elle ne lui causera jamais les tourments qu'elle endure.
C'est le seul véritable gage de son affection qu'elle peut lui offrir.
FIN