Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Il y a un objet que Marie-Antoinette a pu garder après avoir passé la frontière française.
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (40/50) + 3 mai - Elisabeth de France
Elisabeth
Elisabeth observe l'épouse de son frère. L'archiduchesse est en effet très jolie : elle est fine, blonde avec un joli reflet roux, de grands yeux bleus... un véritable ange de conte de fée et son aîné est bien chanceux de l'avoir pour future reine. Quand Marie-Antoinette l'aperçoit enfin, après avoir été présentée au reste de la famille, elle lui sourit avec tendresse. Après les révérences protocolaires, elle choque l'assemblée en s'agenouillant devant elle. Il faut dire qu'elle est nettement plus petite qu'elle, il y a neuf ans d'écart entre elles deux.
-J'ai su que votre anniversaire était le trois mai dernier. Entame la dauphine dans son français avec un léger accent autrichien
La fillette acquiesce.
-Je suis terriblement fâchée de l'avoir manqué, j'aurais aimé vous le souhaiter de vive voix le jour même !
-Vous avez pensé à moi, c'est bien suffisant.
-Pour être tout à fait honnête...
L'adolescente se tourne vers Madame de Noailles, laquelle approche avec un paquet emballé avec soin.
-La coutume veut qu'une dauphine de France arrivant dans son pays laisse derrière elle tout ce qui lui vient de son pays natal. Mais quand j'ai expliqué à Madame de Noailles que ceci était pour vous, de ma part, pour votre anniversaire, elle m'a permis de le garder !
La comtesse observe le roi, prête à se confondre en excuse face à son manquement à l'Etiquette mais Louis XV a un sourire aux lèvres, signifiant qu'elle est toute pardonnée. La jeune princesse retire très vite le papier et découvre dans un écrin une superbe poupée habillée à la mode de Paris, aux yeux verts et aux cheveux dorés.
-Et d'après les vendeurs, elle s'appelle Elisabeth. Sourit la jeune fille
Elisabeth a un sourire immense, des yeux qui brillent, tant le jouet lui fait plaisir.
-Oh merci, merci Votre Altesse !
Marie-Antoinette accepte l'embrassade de l'enfant avec bonheur.
-Allons, nous sommes sœurs désormais ! Appelez-moi Marie, ou encore Antoinette !
Louis-Auguste, lui, ne dit rien, observe la scène en silence mais remercie Dieu : sa compagne, imposée par le devoir, a déjà une si belle âme !
FIN