Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Marie-Antoinette a enfin parlé à Madame du Barry. Mais Louis XV a une question qui ramène Madame du Barry sur Terre. Son rire de victoire était-il nécessaire ?
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (20/50) + Roulette : Louis XV + Quatre aspects de... Marianne "April" Eagle (Sab Rider) : ¼ : Française : Ecrire sur Marianne (Portrait d’une jeune fille en feu) ou une scène se déroulant en France + 50 drabbles (26/50) : Louis XV et Jeanne du Barry
La fin d'une guerre
-Ce rire était-il nécessaire ?
La maîtresse royale lève les yeux vers son amant. Le roi Louis se tient devant elle, l'expression dénuée de jugement. Pourtant, il le pourrait aisément : cet éclat qui est sorti de sa gorge a sonné, même à ses propres oreilles, trop jouissif.
Aujourd'hui, la petite rousse a plié.
Oui, aujourd'hui, à Versailles, une archiduchesse a parlé à une ancienne catin sortie des bas-fonds. La jeune fille s'est fait du mal toute seule à résister pendant deux ans. Mais...
-Sans doute pas, non. Admet-elle. En vérité, j'ai un peu de peine pour cette pauvre enfant.
Dans sa voix, il y a un peu de sincérité.
-Elle a été influencée par des personnes tristes. Cela, je le lui pardonne. Sauf qu'elle a désobéi à l'ambassadeur. A sa mère. A vous-même, Sire. Cela, j'ai plus de mal à l'oublier. Je ne lui demandais pas grand-chose : un mot. Et un peu de respect. Deux ans gâchés...
Le pire est qu'elle le pense. Elle n'aime toujours pas Marie-Antoinette, néanmoins elle admet qu'avec un meilleur guide, cette affaire qui a pris des proportions grotesques aurait pu être évitée. Louis s'approche, caresse sa joue. Dans un réflexe, Jeanne se love dans cette paume si chaude.
-Mais êtes-vous heureuse, mon amie ?
La favorite sourit.
-Oui, Sire. Oui, je suis très heureuse. Aujourd'hui, je ne suis plus une étrangère.
-Mais vous ne l'avez jamais été pour moi. Dans mon cœur, vous êtes toujours la plus grande des célébrités.
La comtesse se redresse et embrasse tendrement le souverain.
-Et pour moi, vous êtes le Soleil lui-même.
FIN