Bonjour tout le monde !

J'ignore si le sujet a déjà été abordé, et si c'est le cas, je m'en excuse. Il y a quelque temps, le sujet de la grossesse inaperçue de Rosalie était mis en avant. Mais aujourd'hui je me pose la question de leur unique enfant François.

À l'époque, il était rare de n'avoir qu'un enfant, surtout dans les familles qui faisaient parties du peuple. Alors à votre avis, comment se fait-il que Bernard et Rosalie n'aient eu que François ?

Difficile de croire que leur couple battait de l'aile et qu'ils faisaient chambre à part : dans le tome 4, on ressent vraiment l'amour qu'ils se portent mutuellement.
Se pourrait-il que Rosalie est eu des complications lors de son accouchement ne lui permettant plus d'enfanter ? Des fausses couches à répétition ?

Bien entendu, je n'aurais pas de réponses vraies, seulement des hypothèses... Mais j'adore ça !

J'ai hâte de lire ce que vous en pensez !

Je me dis que peut-être Bernard étant tellement impliqué dans la Révolution, puis avec ce qui lui coûtera la vie, ils n'avaient que peu de possibilités.
Et également comme tu le suggères, la mortalité infantile étant ce qu'elle était, les conditions d'hygiène désastreuses, le stress de la Révolution,  ça ne parait pas très propice à avoir beaucoup d'enfants, du moins à en avoir beaucoup et à les garder.

Ca pourrait donner libre court à beaucoup de fanfics ça

J'aime beaucoup ton point de vue. Celui-ci m'a également amenée à faire quelques recherches sur la situation démographique et la courbe de natalité pendant la Révolution. Bien entendu, les résultats ne sont pas précis car aucun recensement n'avait été effectué avant le début du XIXe siècle mais j'ai pu trouver une information : entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe, la moyenne des enfants par femme était de 4,5 en région parisienne. Il y a bel et bien une régulation des naissances par le biais de diverses contraceptions, mais les couples ont toujours plusieurs enfants.
Seulement, comme tu l'as écrit, il se peut qu'étant donné l'implication de Bernard (et Rosalie) dans la Révolution, avoir d'autres enfants semblait compliqué et trop risqué. Moi-même je n'avais pas songé à cette hypothèse !

C'est en effet dans l'optique de potentiellement écrire une fic sur ce couple (auquel je commence à m'attacher sérieusement) que cette question m'est venue. Je suis contente de pouvoir avoir ton avis ! Merci pour cet apport !

Autre piste, mais pour cela il faudrait maîtriser la contraception (et autant que je sache, à l'époque c'était une histoire d'éponges vinaigrées ... et autres joyeusetés). Bref admettons qu'ils l'aient maîtrisée ...

Peut-être que vu l'instabilité, la dangerosité de l'époque, et les difficultés à nourrir une famille, qu'un seul enfant ait été voulu, même si ça va complètement à contre courrant de l'époque (religieusement, traditionnellement ...).

C'est une excellente question et il est vrai que n'ayant aucun élément sur le sujet, les hypothèses vont bon train. Comme tu le signales, des possibles fausses couches, comme Loufiction le signale, la vie du couple...

Perso, j'avais toujours ce headcanon en tête que l'accouchement a rendu Rosalie stérile ou on a fait comprendre au couple qu'une nouvelle grossesse la tuerait, d'où l'unicité de l'enfant.

Marina Grandier-Jarjayes a écrit:

C'est une excellente question et il est vrai que n'ayant aucun élément sur le sujet, les hypothèses vont bon train. Comme tu le signales, des possibles fausses couches, comme Loufiction le signale, la vie du couple...

Perso, j'avais toujours ce headcanon en tête que l'accouchement a rendu Rosalie stérile ou on a fait comprendre au couple qu'une nouvelle grossesse la tuerait, d'où l'unicité de l'enfant.

J'y songeais également à cette hypothèse. Ce qui pourrait rendre stérile Rosalie après son accouchement, c'est le mauvais usage des forceps (qui même améliorés aujourd'hui, ne paraissent pas sympathiques). Ou alors, il suffirait qu'elle n'ait pas le bassin suffisamment large pour accueillir un autre bébé, d'où ta seconde suggestion qui est qu'une nouvelle grossesse la tuerait.

Libre à nous de développer nos idées !

C'est là qu'on se dit quand même qu'on a fait un sacré chemin.

Oh oui!