Ta fiction commence par une jolie scène douce et tendre, Hermès. Fersen a reconnu Oscar, se préoccupe suffisamment d’elle pour la suivre dans les jardins du palais, est suffisamment ému par sa découverte de la femme et de son amour pour lui offrir son premier baiser mais sait se reprendre assez vite pour ne pas l’induire en erreur. J’ai toujours pensé que Fersen avait compris qui était la belle inconnue dans ses bras et pourquoi elle était au bal ; et j’ai toujours trouvé que, dans l’animé comme dans le manga d’ailleurs, il laisse s’enfuir bien facilement la jeune fille.

« Il était hors de question, en effet, qu'il lève le moindre petit doigt pour venir en aide à cet aristo qui allait se faire délester de quelques piécettes. »
Une réflexion qui va comme un gant à Alain.

« Et Alain n'aimait pas les batailles déséquilibrées. »
Comme celle-ci. Quelle que soit son opinion sur les aristocrates, Alain ne laisserait pas assassiner l’un d’eux sous ses yeux. Surtout s’il s’agit d’une belle et intrigante jeune femme.

« Puis il se cura l'oreille du petit doigt, un sourire ironique aux lèvres. »


« Les aristos ne savent plus quoi inventer pour s'amuser! »
Alain n’a pas bien compris à qui il avait eu affaire mais rien d’étonnant : Oscar et André forment tout de même un couple peu ordinaire.

Ainsi Alain rencontre son futur colonel bien avant l’heure et dans une tenue propre à la trahir. Je me demande ce que cela présage pour la suite de ta fiction, Hermès.

L'histoire débute donc peu après la scène du bal, quelque peu revisitée. De ce point de vue là, les choses sont claires tout de suite et sans langue de bois.
André , attentiste comme à son habitude, c'est un peu de cette façon que je l'avais imaginé aussi dans le DA, l'attendant discrètement et silencieusement.
L'attaque inopinée les ramène à la réalité et à leur complicité habituelle sous les yeux d'un Alain intrigué par le comportement inusuel de ces deux personnages .
Cette fic promet d'être aussi intéressante sinon plus que ta précédente, Hermès !

La réaction d'Oscar quand Alain lui a dit faire parti des gardes française est étrange....

Et ...c'est qui qui va disparaitre ? :bounce:

Moi j'ai l'impression que c'est précisément la femme qui va disparaitre et qu'Alain ne va avoir de cesse de se demander, lorsqu'il reverra André, ce qu'elle est devenue... sans se douter qu'il s'agit du colonel de sa propre compagnie.

Mais ce n'est qu'une idée sans le moindre début de fondement: je me plante certainement bien comme il faut...

Touchant cette fragilité sur laquelle tu ouvres cette nouvelle histoire. On sent en effet toute la vulnérabilité de la femme, la tristesse qui l'habite.

J'aime comment tu as su décrire d'une seule phrase certains traits des personnages. Tes mots créent immédiatement un monde d'images dans notre esprit:
- "Le soldat au foulard rouge émit un petit rire, releva d'un coup de pouce la visière de son képi puis s'adressa au poids mort qui pendait au bout de son bras. [...]"Alain se frotta le nez de l'index" --> On reconnaît ici la nonchalance d'Alain de par son rire moqueur et son sempiternel foulard rouge. Tu ajoutes ce tic qui le caractérise si bien. J'avais vraiment la bouille d'Alain avec son sourire en coin en tête lorsque je te lisais. Très évocateur.
- "Dehors, André chevauchait. Lorsqu'elle avait quitté Fersen pour rejoindre son carrosse, elle l'avait trouvé là. [...] Gentiment il avait déposé sa veste sur ses épaules." --> Que dire ? André, l'éternel amoureux effacé, toujours là, prévenant pour son Oscar.
- "Non seulement cette femme savait se battre - en robe de surcroît, mais en plus elle s'entendait à être obéie! Drôle de personnage..." --> En effet !

Écriture riche et fluide... J'adore Hermès (et ce, même si ce n'est pas dramatique ). Très belle entrée en matière !

Sudena a écrit:

Moi j'ai l'impression que c'est précisément la femme qui va disparaitre et qu'Alain ne va avoir de cesse de se demander, lorsqu'il reverra André, ce qu'elle est devenue... sans se douter qu'il s'agit du colonel de sa propre compagnie.
Mais ce n'est qu'une idée sans le moindre début de fondement: je me plante certainement bien comme il faut...

Une idée peut-être sans fondement mais qui me semble plutôt judicieuse. Enfin, nous verrons bien quelles surprises nous réserve Hermès.

Et, Lona, ta nouvelle signature...

Une fic que j'ai déjà lu, mais un peu oublié, alors je la redécouvre avec plaisir.
Alain qui reste baba devant un valet qui non seulement a son propre cheval, mais de plus, il se bat avec une noble. Le connaissant, il n'a pas fini de s'interroger... Mais va t'il reconnaitre le futur Colonel avec cette jeune blonde.

désolée les filles, je suis partie en vacances dans le fin fond du jura et j'ai réussi à choper une connexion internet grace à mon portable pour lire vos commentaires. Cependant, j'ai des difficultés pour télécharger le site, très lourd. Ne vous étonnez donc pas de mon silence. Je vous répondrai et commenterai vos écrits P mon retour. Bisous! jjjjjà

Bonnes vacances ma déesse !
Profites-en bien.

Profite bien de tes vacances Hermès !

Le Jura : ski de fond, parfums de conifères, gratinées à l'oignon et feux de cheminée. J'en ai d'excellents souvenirs.
Bonnes vacances, Hermès !

Me revoilà!!! Je viens de lire vos commentaires, et je vais me faire un plaisir d'y répondre!

Maïlys: Comme toi, je pense que Fersen n'a aucun doute quant à l'identité de la danseuse du bal. La laisser s'enfuir, c'est lui laisser la possibilité de ne pas se trahir davantage. C'est pour cela que je le trouve particulièrement pervers lorsqu'il vient chez elle quelque temps plus tard pour la confondre. Je n'ai jamais compris son attitude d'alors. Pourquoi venir à Jarjayes pour mettre Oscar face à ses sentiments si c'est pour lui dire qu'elle n'a rien à espérer? Il aurait mieux fait de ne jamais reparler de cet épisode, et ce par pure amitié.
Quant aux remarques portant sur le couple détonnant formé par André/Oscar, je tenais à les mettre dans la bouche d'Alain, car il est l'un des seuls personnages du DA à posséder l'ironie nécessaire pour les rendre plus savoureuses.

Liberta: Effectivement, cette fic est plus intéressante que la précédente!! Maintenant, il s'agissait d'un défi, alors onva dire que, comme je n'avais pas les mains libres, elle n'est peut-être pas aussi fouillée que certaines que j'ai pu écrire...

Lona: Pourquoi étrange, la réaction d'Oscar? J'avoue ne pas avoir compris ta remarque. Quant à l'identité de celui ou celle ui va disparaître, tu vas vite savoir de qui il s'agit. En même temps, j'avais choisi ce titre parce que mon imagination avait disparu... En fait, on peut donner à ce titre plusieurs sens.

Sudena: Ah, je ne puis malheureusement rien te révéler... Mais bon, cette fic est assez courte (neuf chapitres) et pas très ambitieuse, ne t'attends donc pas à du lourd! J'essayais de répondre à un défi. Cependant, je la trouve mignonne, alors je me suis dit qu'elle vous plairait peut-être.

Zalzal: Je me rends compte en effet que j'ai eu une grosse période "Oscar fragile et féminine". J'ai quand même toujours tenté de la rendre pugnace, combattive, mais je n'ai pu résister à certains clichés de la "belle princesse blonde enfermée dans sa tour de principes qui doit être sauvée par son preux chevalier"!
Si je suis parvenue à te toucher quand même, ça me fait très plaisir. oscar devait l'être, pour se laisser aller à un baiser.

"J'aime comment tu as su décrire d'une seule phrase certains traits des personnages. Tes mots créent immédiatement un monde d'images dans notre esprit".

Ah, çà, c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire! J'essaye en effet de coller le plus possible aux personnages et, pour ce faire, je traque le moindre de leurs tics, leur façon de s'exprimer, de penser, justement pour que ceux qui connaissent bien le DA puissent les "voir".
Merci beaucoup pour tes compliments!

Cath: Ainsi, tu m'as déjà lue sur Excess? Alors, effectivement, cette fic ne t'apprendra rien de nouveau... Merci de m'avoir tout de même laissé un commentaire!

Voilà, merci à toutes, et j'ai passé de bonnes vacances... Merci pour vos petites attentions, c'était très gentil!

Bisous à toutes!

Ce Alain, nonchalant, un brin ironique, tout en gardant le flegme de celui que plus rien n'étonne.
Pas de doute, il est tel que je l'imagine, tout en faisant la découverte d'un homme plus pondéré.

Une femme qui porte un nom d'homme, qui se bat comme un homme, mais qui se fait passer pour un homme, pour un peu Alain en tomberait le cul à terre.
Mais son nouvel ami, lui réserve d'autres surprises, ou est ce Alain qui en réserve à André ?

Une épée à travers de la gorge, pour une personne indiffèrente, elle est plutôt inquiète.
Je me suis fait toute petite en lisant cette phrase.

Oscar te ferait-elle peur? Tu ne risques rien, si tu ne touches pas à André...

Bisous!

Dommage, André est le seul qui m'intéresse

La duchesse a retrouvé son cher disparu, si seulement elle ne se cachait pas ses sentiments.

Chapitre 2

Etonnant comme l’on peut s’accrocher aux idées toutes faites. Alain a décidé qu’André était un noble. Il n’en démords pas, malgré le lieu. Mais, si l’homme aux idées révolutionnaires, renâcle, l’homme sensible reconnaît, lui, un amoureux éperdu sur une pente dangereuse.
Evidemment, il ne peut se douter qu’octroyer à André un titre qui lui permettrait d’aspirer à l’amour et à la main d’Oscar, un titre que porte un autre qui, lui, est aimé, ne peut que l’exaspérer. Et le voici qui se retrouve avec un fauve qui lui saute à la gorge. Heureusement, le fauve est quelque peu imbibé... et Alain de taille à se défendre !

« Ne me dis pas qu'elle se fait aussi passer pour un homme? »
Alain a de ses intuitions fulgurantes !

Et propose son aide à André. J’hésite, là. Une aide pour conquérir Oscar car il a pitié de cet homme qui aime sans être aimé. Ou une aide pour se déprendre d’Oscar car, vraiment, aimer une noble, une noble aussi compliquée de plus, on n’a pas idée !
« Qu'il me plairait assez de voir à quoi pourrait ressembler une noble qui s'amourache d'un roturier. »
Eh bien, non ! C’est pour une troisième raison. Qui lui convient bien, je dois le dire. Et, même si le souvenir de son ami suicidé par amour y est pour un petit quelque chose, je reste convaincue que la raison principale est celle qu’il a avancée.

Vu la manière dont Oscar s’inquiète si terriblement de son retard prolongé, les inquiétudes d’André quant à la persistance de leur amitié n’ont vraiment pas lieu d’être.

Quant au Masque noir, va-t-il rester une ombre menaçante ou va-t-il réellement entrer en scène ? Action garantie !
Et je me demande bien ce qu’Alain va inventer pour rapprocher Oscar et André.

Chapitre 3

Ainsi André décide de s’éloigner d’Oscar avec la conviction que sa présence constante auprès d’elle le rend invisible à ses yeux. N’est-ce pas risqué ? La sagesse populaire ne proclame-t-elle pas que "Loin des yeux, loin du cœur." ?

Ainsi Oscar s’inquiète et a la ferme intention de ramener André à Jarjayes. Après tout ce dernier avait peut-être raison.

Oscar va donc se lancer aux trousses du Masque noir sans André. Est-ce que l’absence et l’éloignement de celui-ci ne vont pas renforcer les soupçons d’Oscar quant à l’identité du bandit ?

Et comment ! Au point qu’elle est vraiment persuadé de poursuivre André quand elle poursuit le Masque noir à travers les rues de Paris.

« D'un geste précis, elle ajusta son pistolet... »
Eh là ! Elle veut le blesser pour le capturer et en avoir le cœur net ? N’est-ce pas un peu radical comme méthode ?

André d’un côté et Alain de l’autre : je me demande ce qu’il va en résulter.
Il en résulte qu’ils se retrouvent tous les deux devant Oscar blessée. Bon. Je n’avais pas envie de les voir s’étriper.

Alain s’éloigne, laissant André et Oscar en tête-à-tête. Mais Oscar a eu l’occasion de se rendre compte du vide que laissait l’absence d’André. Et André est intervenu à temps pour lui sauver la mise face aux sbires du Masque noir. Cela devrait changer quelque peu la donne entre eux.

A moins qu’Oscar ne soit toujours persuadée qu’André est le Masque noir. Comment réagira-t-elle alors ? A voir...

Ah, c'est donc à mon tour d'être sur la sellette du scepticisme! (Chacun son tour, me dira Zalzal... )

Alors, chère Maïlys, je vais répondre aux objections que tu as faites quant à ces deux chapitres:

Maïlys a écrit:

Chapitre 2

Et propose son aide à André. J’hésite, là. Une aide pour conquérir Oscar car il a pitié de cet homme qui aime sans être aimé. Ou une aide pour se déprendre d’Oscar car, vraiment, aimer une noble, une noble aussi compliquée de plus, on n’a pas idée !
Et je me demande bien ce qu’Alain va inventer pour rapprocher Oscar et André.

Alors Alain, rédacteur en chef du Courrier du coeur? Non, non, je ne lui ferai pas cette injure!!
Bon, alors, en vérité, Alain n'a pas du tout l'intention de rapprocher André d'Oscar! Tout ce qu'il veut, c'est l'éloigner d'elle, car, comme tu l'as écrit, "Loin des yeux, loin du coeur!". C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il le pousse dans les bras d'autres femmes (cf chapitre 3). Dans le DA, on remarque qu'Alain se prend rapidement d'affection pour André. C'est ce qui se passe aussi dans ce chapitre (je justifie cette affection soudaine par ce souvenir à l'ami suicidé). Lui, tout ce qu'il veut, c'est redonner vie à André. Et une seule option se présente dans son esprit: l'éloignement.

Bon, maintenant, je reconnais que j'ai souvent utilisé mes personnages secondaires pour rapprocher Oscar et André. Ils sont un peu les "adjuvants" du héros André partant à la conquête d'Oscar. C'est un de mes travers, je veux bien le reconnaître... Tu sais le "Tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-gentil-et-si-tous-les-gars-du-monde-voulaient-se-tenir-la-main etc."
Donc, je comprends que tu aies pensé que je voulais faire d'Alain le cupidon providentiel (eh oui, en bonne autrice totalement impartiale , j'inspire -à grands coups de marteau- les faits et gestes de mes persos qui n'ont qu'un seul but: faire tomber Oscar dans les bras d'André )de mon couple préféré. Maintenant, il aura quand même plus ou moins ce rôle, finalement (on ne se refait pas ), mais c'est plutôt involontaire. Son seul but est de préserver André qu'il a pris en amitié.

Maïlys a écrit:

« Qu'il me plairait assez de voir à quoi pourrait ressembler une noble qui s'amourache d'un roturier. »
Eh bien, non ! C’est pour une troisième raison. Qui lui convient bien, je dois le dire. Et, même si le souvenir de son ami suicidé par amour y est pour un petit quelque chose, je reste convaincue que la raison principale est celle qu’il a avancée.

En fait, si Alain fait cette déclaration, c'est plutôt pour "noyer le poisson" (même si je suis certaine que cette éventualité l'amuserait beaucoup ). Il sait parfaitement que s'il dit la vérité à André, celui-ci ne le suivra pas. Donc, il lui sort une phrase toute faite, qui reste crédible.

Maïlys a écrit:

Chapitre 3

« D'un geste précis, elle ajusta son pistolet... »
Eh là ! Elle veut le blesser pour le capturer et en avoir le cœur net ? N’est-ce pas un peu radical comme méthode ?

Ce n'est pas le Masque Noir qu'elle vise, mais son cheval! Je n'ai fait que reprendre la scène du DA. Maintenant, je ne me suis pas relue, il est possible que je n'aie pas précisé que la poursuite se faisait à cheval. Elle n'a absolument pas envie de blesser celui qu'elle croit être André.

Voilà pour les précisions. Maintenant, je sais que La Disparition n'est pas ma fic la plus inspirée. J'essayais de répondre à un défi: "un baiser échangé entre Fersen et Oscar, la présence d'Alain."
Quant on sait que je ne suis pas du tout Fersinette (contrairement à l'autrice de cette requête) et que la période des Gardes Françaises n'est pas ma préférée, il fallait se douter que j'allais tout faire pour parvenir à mes fins ... quitte à lorgner du côté de l'invraisemblance!!!

Enfin, bref, je te remercie pour ces commentaires de mes textes que tu prends vraiment le temps d'analyser, cela fait vraiment plaisir. Et je vais de ce pas poster la suite. Je me rends compte que je ne l'ai pas fait depuis longtemps. Du coup, pour me faire pardonner, je vais publier les cinq chapitres restants d'un coup.

Bisous et merci encore!

Hermes, j'ai adoré cette fic.
J'ai lu ces 5 derniers chaps d'une traite avec une joie non dissimulée; le parallèle avec l'histoire du DA et du Masque Noir était vraiment intéressante; cette complicité inattendue d'Alain et de Fersen vraiment inédite . Oscar au chevet d'André a tout le temps pour laisser ses sentiments s'épanouir et faire leur chemin (balisé par ce cher Alain). Fersen un peu mélancolique à la fin, son amertume ne le prive pas d'un certain panache de gentilhomme (dans le sens noble du terme).
O et A s'avouant pudiquement leur amour, pour moi c'est le moment récurent des fics qui me trouble le plus à chaque fois. Une happy end qu'on ne se lasse pas d'espérer entre eux.

Cette "amitiè", si je peux l'appeler ainsi, entre un noble étranger, de plus ami de coeur de la reine avec un soldat aux manières paysannes est des plus coquaces.
D'un retournement de situation, elle prend forme, leurs chemins se séparent et pourtant, qui sait ?

Sans le vouloir, la fic repose sur Alain, celui çi sous ses airs de mal dégrossi, démontre une certaine culture.
Assenant sous un calme olympien, les sentiments d'André envers son amie de toujours.
Lui démontrant par là même, qu'elle risque l'affrontement avec le soldat des gardes françaises.

Alain devient le cupidon de l'amour

Merci beaucoup, Cath et Liberta! Je suis contente que cette petite fic vous ait plu! Bisous.

Oupssssss je me rends compte que je n'avais pad posté au bon endroit... Mille excuses !!
Le soucis c'est que je ne peux pas supprimer mon com à la suite de la fic...

Enfin voilà on recommence:

Ohhhh c'est tout doux et agréable à lire. Si fluide et prenant...

C'est ta Keupine, la Lionne, qui m'a conseillé de lire tes fics ! Sur ses bons conseils, me voici ici pour ma première lecture et je suis déjà sous le charme... Certes, c'est pas bien compliqué après la fabuleuse fic Dark de la dame...

Enfin ça roucoule et ça finit bien !! ca met du baume au coeur...

Merci Hermès pour ce beau moment passé en ta compagnie, je m'en vais quérir de nouvelles sensations dans une autre de tes fics




Petite perle : "Drôles de gens! marmonna Alain en ahanant sous le poids de Guibert, fin saoûl. D'abord cette marquise qui sait se servir d'une épée, exhibe ses pieds nus et se fait appeler Oscar et ce noble qui s'habille comme un valet et accepte de jouer les cochers... Les aristos ne savent plus quoi inventer pour s'amuser!"

J'étais écroulée de rire !!!

Chapitre 1

J'aime beaucoup le dressage du décor :
- donc nous sommes au moment où Oscar revêt une robe pour Fersen
- et FErsen ne l'aime pas
- rencontre avec Alain d'une manière peu commune
Ainsi, il risque de la reconnaître s'ils se recroisent même si Oscar sera officier. Il n'aura pas de mal à mettre le nom et le visage (sans oublier André) ensemble et de faire le rapprochement.

Chapitre 2

Alain sait tout donc...
Je suis curieuse de voir comment tout va se dérouler maintenant.
Oscar s'inquiète pour son AMI... hum... ca va prendre du temps tout ça...

Chapitre 3

André qui décide de laisser Oscar pour voir s'il lui manque.
Maintenant, tu me fais peur. Je me suis dit en voyant que le masque noir était là qu'André ne risquait plus de perdre un oeil mais finalement, maintenant...

Chapitre 4

Et Fersen qui revient... il aime remuer le couteau dans la plaie ou quoi ?? Ou est-ce seulement par amitié ?
En tout cas, André souffre comme un damné et Alain très perspicace avec un grand coeur malgré des dehors de dur est impeccable.

J'aime beaucoup ta manière d'écrire, c'est très agréable à lire.

Chapitre 5

Effectivement, il y a de quoi rire... Dans quelle aventure Alain s'est-il lancé pour André ?
En tout cas je suis curieuse de lire la suite.

Chapitre 6

Alain a vraiment un à priori vis-à-vis de Fersen
Et le voilà maintenant prisonnier !
Qui va les libérer ? Oscar ?

Chapitre 7

Quelle équipe de choc ! Finalement, ils vont bien ensemble !

Fin superbe à tous les niveaux !!
J'ai a-do-ré
Mais je suis triste que ce soit la fin tant j'ai pris grand plaisir à la lire.

Enfin un peu de temps à moi pour continuer à lire ta fiction tranquillement et à la savourer !

Chapitre 4

« Oscar n'était certes pas prête à lui pardonner cette fuite qu'elle avait pris pour une trahison. »
Pas prête à pardonner sa fuite... ou à admettre que la disparition d’André l’a fait souffrir ? En tout cas, quand on connaît le caractère têtu d’Oscar, André a du souci à se faire.

« Elle commence à réagir comme une femme. Tu devrais être heureux de cette preuve d'affection. »
Alain serait-il fin psychologue ? Je suis assez d’accord avec lui. La réaction d’Oscar a été "frappante" mais elle prouve au moins que la jeune fille n’est pas restée insensible à l’absence d’André et qu’elle s’est sérieusement inquiétée pour lui.

« Ce jour-là, je serai à ses côtés. »
Finis les stratagèmes sophistiqués : André redevient lui-même, ombre fidèle et protectrice.
Je trouve en tout cas très rassurant de savoir qu’André a quelque part un ami. On parle souvent de la solitude d’Oscar ; mais André est aussi quelqu’un de très isolé, sans personne à qui parler.

« L'étau qui avait serré son coeur jusque-là avait disparu: André n'était pas mort et il n'était pas non plus le Masque Noir. »
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes alors !
Enfin presque. Savoir ce que la poursuite du Masque noir réserve de péripéties...

Chapitre 5

« Ma foi..., répondit le soldat en soulevant sa visière pour se gratter la tête du doigt. Je ne comprends pas très bien la nature exacte de votre relation. »
Il est vrai qu’elle n’est pas simple et peu ordinaire. De quoi y perdre son latin !

J’aime bien la réaction d’Alain s’inquiétant pour André et fonçant à Jarjayes pour avoir de ses nouvelles.

« Visiblement, on faisait grand cas d'André. Suffisamment, en tous les cas, pour le loger à la même enseigne qu'un membre des Jarjayes. »
Décidément, des relations vraiment très surprenantes entre André et les Jarjayes en général, et Oscar, en particulier. J’ai l’impression qu’Alain n’est pas au bout de ses surprises.

« Elle l'est suffisamment pour moi, Fersen, rétorqua-t-elle les yeux brillants. Laissez-moi passer à présent. Je dois retrouver ce lâche et rendre ce qu'il a fait à mon André. »
Oscar remet Fersen à sa place et accorde plus d’importance à l’état d’André qu’à l’avis du Suédois. A l’état de "son" André. Tiens, tiens... Se rendrait-elle enfin compte de la place qu’il tient dans sa vie ? Même si le possessif est involontaire, il est fort significatif.

Et je constate qu’Alain est de mon avis.

Essayer d’empêcher Oscar de faire ce qu’elle a décidé : décidément, Alain ne manque pas d’audace... Et sait trouver les bons arguments, de toute évidence. Je me demandais comment il réagirait, malgré sa sympathie pour le Masque noir, en apprenant que celui-ci avait blessé André. J’ai ma réponse.

« Je peux me joindre au sergent. Je suis noble et à la tête du Royal Suédois. »
Je ne m’attendais pas à l’intervention d’Axel de Fersen. Une intervention plutôt sympathique, dont je me demande à quelles motivations exactes elle peut bien répondre.

« Pour venger un ami, il allait devoir capturer un malfaiteur apprécié du peuple et faire équipe avec un des nobles les plus décriés... »
Il est sûr que tu nous as créé là, Hermès, un duo explosif. Je suis curieuse de le voir à l’œuvre.

Chapitre 6

« Cette fois, elle allait devoir tenir compte des sentiments d'un être cher. »
Plus moyen de se dérober pour Oscar. Alain a finement manœuvré. Et je suis d’accord avec lui, et avec toi, quand il dit que « rien n'est pire que l'indifférence ».

J’aime aussi qu’Alain soit capable de regarder d’un œil plutôt ouvert et tolérant Axel de Fersen, malgré ses réticences envers les aristocrates. Au fond, c’est un homme intelligent et capable de faire la part des choses, même s’il n’aime pas baisser la garde trop vite et qu’il contemple souvent choses et gens avec une distance ironique.

« Dans un sens, il préférait laisser le gentilhomme faire la roue dans ce salon mondain, qui ne devait pas présenter un grand intérêt dans cette affaire. Lui ferait cavalier seul. »
Il est sûr qu’Alain dans un salon, ce pourrait être un peu comme le fameux éléphant dans le non moins fameux magasin de porcelaine.
Quoique je pense qu’Alain peut se conduire beaucoup plus finement qu’il n’en donne l’impression au premier abord et adopter très vite les manières nécessaires. Ceci dit, il ne se transformera jamais en précieux, ce n’est pas son style.
Que va-t-il donc faire, laissé à ses propres initiatives ?

« C'était cela qu'elle appréciait aussi chez lui: cette capacité à ne pas tout prendre au sérieux, à plaisanter - voire ironiser - de façon à lui permettre, à elle, de considérer les circonstances sous un autre angle. »
Il est vrai qu’André sait, d’un sourire ou une remarque, se moquer gentiment de la tension d’Oscar, de son sérieux, de sa raideur. En cela, il est un vrai soutien pour elle. Il faut dire qu’il la connaît si bien.

« J'ai tout essayé pour l'éloigner de vous, vous pouvez me croire là-dessus! J'estime que vous ne méritez pas cet amour... »
Alain n’a pas mâché ses mots !
Mais j’estime que cela fait beaucoup de bien à Oscar d’entendre quelques vérités, surtout d’un homme comme Alain. Est-ce que cela suffira à lui ouvrir les yeux, et le cœur, c’est une autre histoire.

Il semble que la collaboration Alain-Fersen ait été de très courte durée. Mais Alain se débrouille magnifiquement tout seul.
Aïe ! Recevoir Alain sur le dos : le Masque noir risque de mettre un petit moment à récupérer son souffle.

Alain est le plus fort à l’épée mais le Masque noir a des complices (entre nous, pas très fair play ). Et j’adore que ce qui fasse le plus rager Alain soit de partager une cellule avec Fersen.

Le Masque noir va-t-il exiger d’eux une rançon ? Seront-ils aussi intransigeants qu’Oscar ? Et aussi rusés qu’elle pour tenter de s’échapper ?

Chapitre 7

« Il avait fait une promesse à Oscar, et il la tiendrait, fût-ce au péril de son orgueil. »
Belle attitude de la part de Fersen. S’asseoir sur son orgueil devait être, pour un aristocrate de l’époque, quasi impensable.

« S'il ne revenait pas de cette expédition, s'il ne tenait pas sa parole, il était certain qu'elle-même se jetterait dans la gueule du loup. Et cela, c'était la dernière chose qu'il désirait au monde. »
Amitié ou amour qui s’ignore ? J’aimerais bien savoir ce qui fait penser ainsi Axel de Fersen.

Alain et Fersen ont préparé une belle mise en scène à laquelle se laisse prendre les deux complices du Masque noir. Les nigauds !
« Le soldat (...) obéit docilement à l'ordre qui lui avait été donné. »
Rien que cela aurait dû leur mettre la puce à l’oreille.
Il faut dire qu’ils doivent paniquer sérieusement. Ils se retrouveraient avec tous les soldats et tous les policiers du royaume aux trousses si Fersen était mort.

« De profundis, mon ami. »
Alain ne manque décidément pas de sens de l’humour.

J’aime beaucoup la scène dans l’écurie. Une scène presque sans paroles, toute de douceur et de sous-entendus. Oscar se pose de plus en plus de questions sur la manière dont elle aime André : comme un ami ? Un frère ? Un homme ? Elle préfère ne pas approfondir la question mais l’idée fait son chemin.

J’apprécie beaucoup les variantes que tu introduis dans la scène originelle de la capture du Masque noir. Finalement, le duo aristocrate-roturier se révèle très performant. Et j’aime cette espèce d’estime réciproque qu’ils commencent à se porter.

« Si même les nobles comprenaient son sens spécial de l'humour, où allait-on? »
Jolie conclusion du chapitre et de cette rivalité à fleuret moucheté. :applaudddiiii:

Epilogue

« Ce n'était pas la Thémis aveugle qui rendait son verdict, mais plutôt une Erynie terrible de beauté. »
Voici une très belle phrase pour souligner la très belle image de l’animé avec Oscar dressée face au Masque noir désarmé.

Décidément, ton Fersen est plutôt sympathique. Il est souvent si malmené dans les fictions. Tu lui reconnais tout de même les qualités de ses défauts et la noblesse de ses sentiments répond à son arrogance aristocratique.

« Il comprenait à présent cette secrète ascendance que le domestique exerçait sur sa maîtresse. Le feu et l'eau... »
Eh oui, Alain comprend vite. André a toujours été le valet. Et pourtant, il était tellement plus qu’un valet. Je ne suis même pas sûr qu’un frère aurait eu autant d’influence sur Oscar. C’est que, sous des dehors calmes, André cache une personnalité solide et une grande force intérieure.

Quelle jolie scène que celle des adieux (au revoir ?) d’Alain et Fersen. Il est réconfortant de constater qu’au-delà de tout ce qui les sépare, voire les oppose, les deux hommes sont capables de s’apprécier mutuellement et de se retrouver dans une même sympathie pour le couple d’Oscar et André.
Et j’aime la petite touche de nostalgie de Fersen. Je fais partie de celle qui pense qu’il aurait tout à fait pu tomber amoureux d’Oscar. Il n’y manquait pas grand-chose. Je dirais surtout que c’est l’amour historique de Fersen pour Marie-Antoinette qui empêche réellement cette option.

« Inaccessible, elle s'était crue pour toujours à l'abri de ces passions absurdes qui voilent de leur trouble la froide raison. »
C’est bien le genre de conviction qui vole en éclats un jour ou l’autre !

« La cicatrice, loin de le rendre moins aimable, conférait au contraire un charme certain à cet enfant qui était devenu un homme fait. »
Je crois que nous sommes toutes bien d’accord là-dessus ! :mmlkjh:

« Si tu me demandes de rester, je resterai. Et si tu me demandes de partir, je resterai aussi. »
Quelle superbe déclaration d’amour !
Si Oscar ne fond pas après cela...

Bien sûr qu’elle fond...

Tu offres une conclusion pleine d’optimisme à cette fiction que j’ai beaucoup aimée. Chacun a gardé sa personnalité, a su apprécier l’autre, a su collaborer pour aider l’ami ou l’amie. Et Oscar, alors qu’André était menacé de perdre la vue, ouvrait, elle, les yeux sur son amour pour elle, et son amour pour lui.

Merci, Hermès, pour cette fiction positive, qui laisse un goût de revenez-y. :sszazq: