Je me promène dans la rue. Je vois des hommes vêtus de misérables bouts de chiffons pleurant leur sort et quelques misérables morceaux de nourritures pour leurs familles. Quelques maisons aux façades fissurées par l’âge, attendant en vain d’être réparées. Des émigrés entassés dans des terrains vagues réduits à puiser de l’eau dans un égout. La classe moyenne disparait peu à peu, entraînant chaque jour un peu plus de gens respectables dans l’atrocité de la misère. Le prix de la vie augmente, encore, toujours, inlassablement, et les salaires stagnent, pourtant les salariés se tuent à la tâche espérant quelques misérables rentes de plus… Et moi… moi au milieu de tant de misères, je ferme les yeux et j’attends, j’attends en vain que la chance tourne, que l’esprit change, que l’entraide succède à la haine.
Mais que dire devant un tel spectacle, digne des plus grands films de drame ? Qu’ajouter à une telle vision de notre si beau monde réduit à un état déplorable ? Car la vie se résume bien à cela aujourd’hui. Mais attendre est elle bien la bonne solution ? Agir ? Agir oui… mais en quoi pourrions nous améliorer cela ? Comment régler les problèmes s’accumulant chaque jour ? Non, non… c’est impossible. Une vie est bien trop courte pour résoudre tous les malheurs du monde. Mais pourquoi ? Pourquoi suis-je incomprise ? Lorsque j’en parle autour de moi, on me regarde en coin. Lorsque j’en appelle à des personnes raisonnables, je me fais rire au nez. Alors, suis-je vraiment la seule en ce monde à me rendre compte de la chute qui s’effectue ? Ou alors… est ce que je me fais vraiment des idées ? Cette situation est semblable à une autre… Oscar, qu’aurait elle fait ? Devrais je essayer moi aussi de convaincre tous les gens se trouvant près de moi ? Mais alors… tomberons nous aussi bas que de ce temps ? Avec une population réduite à voler pour manger, face à une minorité perchée sur un pied d’estal ? Devrons-nous nous en remettre à la chance pour nous élever en faisant partie de cette minorité ?
Non… non, il ne peut pas advenir cela de notre belle France. Alors, à nouveau, je reporte mon regard sur les malheurs qui m’entourent, et à nouveau, je m’écœure de tant de haine et de misère. Maintenant… je dis, à quand, la prochaine Révolution ???!!!
FIN
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*** Lady Oscar Lady Oscar ***Une rose reste une rose
Rouge ou Blanche, elle reste une rose