Yellô ^^

G décidé de partagé avec vous quelques textes (poème, essais ou autres) que j'ai écrit alors si sa vous intéresse^^ j'espère que vous aimerez ^^



D'ici vient l'esprit
De là vient mon âme
De par la fenêtre que de neige
De par cette fenêtre que de mort
De vert à gris, de gris à blanc
J'ai vu vivre et mourir cet océan
Un océan de béton inanimé
Où seul des morts semblent subsister
Là où les monstres mécaniques dominent
Où les créations de l'homme s'envolent

D'ici part l'esprit
De là part mon âme
De par la fenêtre que de souffrance
De par cette fenêtre plus d'espérance
Que des monstres de fers entassés
Qu'un ciel couvert de nuage épais
J'y vois les clochers d'église percer ce ciel
Je ne vois plus naître le soleil
Il n'y a plus que des arbres morts
Plus de vert; que de neige

D'ici meurt l'esprit
De là meurt mon âme
De par la fenêtre je verrai renaître
De par cette fenêtre ce blanc redeviendra vert
La mort cèdera à la vie
Sur les arbres le vert reviendra
Mais toujours les monstres de fers s'entasseront
Le ciel me paraîtra gris; jamais bleu
Car cet océan totalement bétonné
Restera toujours ainsi sans vie

D'ici vit l'esprit
De là vit mon âme
De par la fenêtre les saisons ont changé
De par cette fenêtre je les ai vu ce succéder
J'ai vu mourir la douceur l'été
Et ainsi naître les couleurs de l'automne
Je regarde venir la mort de l'hiver
Alors que je verrai le printemps renaître
Et c'est dans ce cycle infini de la vie
Que je verrai cet océan de béton toujours demeurer le même



En mon coeur le soleil s'éteint
Il ne brille plus ce matin
Je sens doucement venir la fin
M'étendre sur un lit de satin

Plus de vent n'attise sa flamme
Il glisse au loin, loin de mon âme
Frappant en silence comme la lame
De l'épée qui apaisera mes larmes

J'ai pleuré, j'ai crié
J'ai sentit mon âme s'envoler
J'ai vu s'éteindre mon brasier
Par l'incapacité d'être aimé

J'ai volé, j'ai tué
Je ne l'ai jamais pardonné
J'ai vu s'éteindre mon feu sacré
Perdu par son goût de liberté

De mon coeur il n'y a plus que des cendres
Soufflés doucement d'une brise très tendre
Le froid s'installe, lentement il entre
Je le vois du fond de ma chambre

Je le sens doucement lécher ma peau
J'ai n'ai plus à dire un mot
En silence je sens se resserrer l'étau
De mes cendres se glace les eaux

Mes yeux s'emplissent de noirceur
Ma vie s'envole avec douceur
Je ne ressens aucune douleur
Par pitié arrêtez vite mon coeur

Mes forces m'abandonnent enfin
Je m'éloigne de tous ces chagrins
Doucement mon âme me glisse des mains
Je change à jamais de destin

Il n'y a personne avec moi
Ils ne sauront jamais pourquoi
J'ai lâché prise cette fois
C'est mieux ainsi, ils demeurent en joie


Le froid a envahis tout mon corps
À personne je ne causerai plus de tors
Adieu monde de mal je vous quitte à l'aurore
Que m'enveloppe tendrement les bras de la mort




Dans ton silence amère
Lentement mon amour se perd
Entre le creux des jours de pluie
Sous le voile de toutes les nuits

Le temps à consumé ma flamme
Ton absence à doucement tué mon âme
Tu n'étais plus mon rayon de soleil
Mais la pluie qui tombait à mon réveil

J'ai supplié presque à genou
Pour qu'on se retrouve par petit bout
Mais le temps t'a éloigné de moi
Je ne peux plus garder cette foie

Tu t'éloignais doucement de ma vie
Tu t'effaçais sans faire de bruit
Mais j'ai réalisé avant ta fin
Que tu m'avais glissés des mains

Mon coeur ne supporte plus tes absences
Il bannit de ma vie tes longs silences
Car bientôt nos chemins se sépareront
Mon espoir et mon amour s'envoleront

Je suis désolée si tu te sens trahis
Je me repends si j'attriste tes nuits
Mais je te hais si c'est ce que tu voulais
Je te mépriserai si c'est ce que de moi tu attendais

Car dans ma tête des questions
Aucune réponse ne me donneront
Mais j'espère que tu auras su apprécié
Le temps où mon coeur je t'ai donné

Pardonne-moi de te le reprendre ainsi
Mais comme on dit ainsi va la vie
C'était d'un amour dont j'avais besoin
Et pas d'un petit frère pas trop loin


J'espère que tu comprendras ses paroles
Que doucement le reste de mon amour s'envole
Car je n'ai plus la force de souffrir
Pour t'aimer de cette façon; plutôt mourir


Je garde le plus beau des souvenirs
De cette relation maintenant sans avenir
Mais c'est sur ceci que je me tais
Même si ce n'est pas ce que je voulais

J'aoute un petit texte que j'avais écrit pour m'amuser ^^



Les diamants du ciel me regardaient sévèrement de leur voile noir. Ils me jugeaient sans aucun doute, me maudissaient, me haïssaient, auraient sans l’ombre d’un doute voulu ma mort, mais ce n'était que des étoiles. Pourtant j'avais l'impression de sentir leur regard dur sur moi cette nuit-là. Mais comme elles étaient belles les étoiles, elles étaient encore mieux que dans mes rêves les plus fous. Et que dire de la lune... Cette sphère de cristal plus pure encore que l'âme d'un ange. La reine des cieux ténébreux semblait elle aussi me regarder de son regard méprisant. Étais-je à ma place en ce monde? Non... Ça je le savais déjà avant même de me lancer dans cette aventure, mais pourtant... Je n'étais pas bien chez-moi... Ce monde n'était pas pour moi, mais celui-là non plus. Avais-je un monde? À quelle univers appartenais-je dont? Je secouai la tête promptement. Qu'importe si ce monde n'était pas miens, il le serait contre son gré. Toujours étendue sur le dos à fixer la voûte céleste, je fis un sourire en coin. Je regardai l'astre lunaire d'un regard de défi; le défiant de me renvoyer d'où je venais, le défiant de me défier. Non... La lune n'osera pas. Elle me laissera agir comme il se doit, oui je le sais bien au fond de moi. Elle ne me trahira pas non plus. Je me tournai sur le côté, face à mon feu. Les flammes orangées crépitaient dans la nuit noire. C'était la seule chose qui m’empêchaient d’oublier mes origines. Je tendis ma main, aussi blanche que la neige, et la mise droit au centre des flammes. Je la tournai lentement, d'un côté puis de l'autre, sans que jamais les flammes ne la consument. Je pouvais sentir la chaleur, la force du feu sur ma main, mais elle ne s'embrasait pas. Je souriai. Au moins mes facultés ne m'avaient pas quitté durant le voyage entre les deux mondes. Je retirai ma main de mon feu et la contempla à la lueur des flammes et de la lune. Rien... Aucune cicatrice, aucune brûleur, rien. Ma peau était toujours blanche et lisse comme des pétales de fleur. Même mes ongles noirs n'avaient pas fondu sous la chaleur. Étrange peut-être? Bien sûre que non... C'était moi. Je laissai ma tête tomber sur mon bras. Mes longs cheveux rouges entrecoupés de deux mèches noirs tombèrent aléatoirement sur le sol. Je laissai mes yeux se fermer lentement sur les ténèbres, pour sombrer dans un sommeil heureux. Demain ma mission pourra être réalisée.

Un son étrange me réveilla à l'aurore. J'ouvris les yeux et me relevai lentement. Je scrutai les alentours, mais ne vit rien, sinon un animal sur la branche d'un arbre. Mon ouïe fine savait que le son venait de cet animal. Étais-ce ça un oiseau? Cette petite créature ailée, bleue légère, qui produisait se doux bruit? Sûrement. Je n'en n’avais jamais vu avant. Décidément, ce monde allait m'offrir beaucoup de surprise. Je regardai les cendres laissées par mon feu. Quelques tisons rougeoyaient encore. Bien que je fusse pied nu, je marchai dessus afin de les éteindre. Encore là, aucune douleur, aucune marque sur ma peau lisse. Je m'avançai vers le l'océan et me penchai sur lui. Les étendues d'eau était terriblement rare chez-moi... voir même presque inexistante. Je contemplai mon reflet dans l'eau miroitante. Mes cheveux rouges me pendaient de chaque côté du visage et les deux mèches noires ressortaient terriblement. Ma tête faisait très contraste avec mon teint si pâle. Je m'approchai plus près de l'eau pour y regarder mes yeux. Je ne les avais jamais vu au part avant. Ils étaient noirs, avec une ligne rouge au milieu. Mes lèvres étaient d'un rouge très vif, presque comme du sang humain. C'était vraiment la première fois que je voyais à quoi je ressemblais. Je caressai mon visage d'une main lentement, sous mon propre regard étonné. C'était un moment presque magique. Je découvrais enfin mon véritable visage. Je me trouvais belle, très belle même. Si j'aurais été humaine, j'aurais certainement pleuré, mais je n'étais pas humaine et ne le serais jamais malgré toute ma bonne volonté. De toute façon, qui voudrait devenir une créature aussi inférieure? J'enfonçai ma main dans l'eau froide et la portai à ma bouche. J'aimais son goût si pure, si doux bien que ma peau n’aima pas ce contact avec cet élément destructeur pour moi. Je la secouai d’un geste brusque et me redressai. Les montagnes de Granice, le royaume de neige, pointaient à l’horizon; le sortilège m’avait donc emmené au Nord des terres du milieu… Il me fallait pourtant rejoindre la cité de Kierven avant l’aube si je voulais accomplir ma mission, mon énergie n’étant guère. Était-il prudent d’utiliser mes ailes en dehors de Morilla? Je n’avais guère le temps de me poser la question. Je retournai finalement près des cendres laissées par mon feu et ramassai ma longue cape rouge, que je passai par-dessus ma robe, puis je laissai sortir de longues ailes transparentes aux contours aussi noir que le charbon. Ma cape se replia au milieu de mon dos et je m’élançai dans les cieux. Le vent de ce royaume était beaucoup plus froid que celui de l’enfer, mais je m’y accommodai par contre. Je survolai ainsi toutes les terres du milieu pour atteindre Kierven alors que le monde s’enveloppait de l’ombre de la nuit. Je me posai dans une forêt aux abords de la cité impériale de Syrius avec la ferme intention de la détruire s’il ne me rendait pas ce qui m’appartenait. Mes pieds nus frôlèrent le sable froid du chemin de terre alors que j’avançais vers la ville. Elle était entourée d’une importante muraille et gardé par deux braves chevaliers vêtus d’argent, mais rien ne pouvait plus m’arrêter maintenant. Dans mes yeux brillaient la flamme des enfers, rappelant sans cesse mon appartenance aux démons de Morilla. Les chevaliers se firent imposant à mon arrivé devant la porte, bien que je puisse sentir une profonde crainte dans leur cœur.

- Halte, veuillez décliner votre identité, fit l’un d’eux.

Je lui servit un sourire mauvais, qui aviva rapidement la flamme de sa peur.

- Je suis Korinéa! Criai-je pour que ma voix résonne même dans les mûrs.
- Korinéa? Vous êtes la… Vous êtes… fit l’autre chevalier de sa voix tremblante.

Mon sourire devint encore plus mauvais alors qu’une flamme apparue dans ma main.

- Oui… Je suis la fille de Rama… Ou comme vous l’appeler amicalement, du diable.
- Mais comment…
- Tu es trop curieux!

Je laissai la flamme quitté ma paume et frapper le soldat, qui s’enflamma sur le champ. Je regardai l’autre et de mes pouvoirs de lévitation, le fit s’élever dans le ciel pour l’accrocher à une branche d’arbre; je voulais des témoins quand même. Je me remise en marche doucement, d’un pas gracieux, alors que déjà la cité semblait en alerte. Jamais plus ils n’oseraient me faire un tel affront, ni à moi, ni aux miens. Je me rendis vers la citadelle impériale et sans effort, j’entrai. Je me dirigeai lascivement vers la salle du trône, où j’étais certaine de trouver Syrius. Lorsque je poussai l’imposante porte de métal sans effort apparent, je souriai encore plus amusé de ce qui suivrait. L’empereur était, comme je l’avais prédis, assis sur son trône, sa fille était assise à ses côtés, à peine âgé de dix ans. Les deux semblaient apeurés.

- Comme promis je te retrouve Syrius, fis-je.
- Comment as-tu réussi à te rendre ici? Demanda-t-il.
- Cela a-t-il une réelle importance maintenant? Je suis venue reprendre ce que tu m’as pris.
- Tu n’as aucun droit d’être ici Korinéa, je te somme de retourner à Morilla.
- Tu n’es guère en position de parlementer Syrius. Pour la dernière fois je te pose la question : où est-elle?
- Je ne peux pas lui faire sa…
- Elle n’est pas de ton monde!
- Elle l’aurait été si j’avais su avant ce que tu me cachais.
- Tu n’as pas le droit de faire ce que tu as fait; tu as déjà la princesse Élodie à tes côtés ainsi que ta femme. Rend-la moi immédiatement sinon toute la citadelle s’effondrera; je n’ai aucunement peur de la mort.

Syrius demeura de glace, alors je décidai de sévir. De mon pouvoir de lévitation j’amenai d’un geste brusque la princesse blonde dans mes bras. La petite se mise à gémir alors que mon ongle s’enfonçait dans la chair tendre de son cou, juste pour y faire une légère entaille.

- Pour la dernière fois Syrius rend-la moi ou je tue ta fille sous tes yeux.
- Si tu la tue c’est elle que je tue, fit une voix que je ne reconnu que trop bien.

Je me retournai, reconnaissant le sorcier Hadrian. Il tenait dans ses bras une petite fille de six ans. Sa chevelure de rubis flottait sur ses épaules et ses yeux de sang trahissaient son origine démoniaque.

- Maman! cria la fillette en se débattant.
- Rend-la moi Hadrian, fis-je.
- Pas tant que tu détiendras Élodie dans tes bras.
- Rendez-moi ma fille et aucun mal ne lui sera fait.
- Cette enfant est autant à moi, fit alors Syrius.
- Quoi? Hurlais-je en colère. Tu oses la prendre pour une possession maintenant? Lorsque tu as visité Morilla il y a six ans tu as abusé de moi, mais malgré ce malheur on m,a donné Syndelle en cadeau, tu n’avais aucun droit de venir me la reprendre!
- Tu n’avais pas le droit de la cacher.
- Tous les habitants des enfers se cachent de votre monde pourri à vous les humains. Maintenant rend-moi ma fille ou je tue la tienne.
- Rend-lui la petite Élodie d’abord, somma Hadrian à nouveau.

Je me mise à réfléchir rapidement. Je connaissais Hadrian, il était bien capable d’assassiné ma fille si je ne lâchais pas Élodie, mais l’inverse était également vrai.

- Je la lâcherai au même moment où tu lâcheras Syndelle, fis-je.
- Marché conclu.

Nous nous fîmes donc un signe de tête et je lâchai la fillette blonde alors qu’il lâchait ma petite Syndelle.

- Maman!

Ma fille se jeta à mon cou et je l’agrippai fermement en me relevant. Je restai silencieuse et quittai la pièce. J’avançais dans le couloir alors qu’une terrible douleur me déchira le dos. Je laissa tomber ma fille sur le sol et m’effondrai, haletante.

- Maman! Non! Cria la fillette en se penchant à mes côtés.

Je me retournai sur le sol et vit Hadrian, il m’avait attaqué par derrière. Je sentais la vie me quitter alors que mon sang se déversait sous moi, collant aux mains de ma fille qui pleurait à mes côtés; sans doute son côté humain.

- Tu ne l’emmèneras nulle part démone, fit-il.
- Des deux… Hadrian… Je me demande… Lequel est le démon… fis-je en tombant sur le sol…
- Maman!!! hurla encore ma petite avant que je ne m’endorme.

Le corps de la jeune démone baignait dans son sang alors que le sorcier s’avançait vers la fillette. Une terrible colère c’était emparé de l’âme de la demi-démone. Son corps se mit à briller d’une lueur rougeâtre, effrayant Syrius qui au loin dans la salle du trône serrait la petite Élodie contre lui. Syndelle déchargea finalement son énergie, qui tua sur le champ Hadrian, Syrius ainsi que tous ses chevaliers. Ses yeux illuminés d’une flamme rouge elle s’avança vers Élodie qui pleurait.

- Plus jamais la vie ne sera comme avant Élodie, avertis bien ton peuple. Votre monde sera détruit par votre propre race je t’en fais la promesse, c’est pourquoi je te laisse vivre avec le souvenir du jour où la terre fut condamnée.

Elle s’élança ensuite vers la fenêtre pour s’envoler vers Morilla. Syndelle avait rejoins Rama aux enfers et lui avait raconté ce qui était arrivé. Le maître des enfers fut envahi d’une puissante colère en apprenant la mort de sa fille unique et écouta le plan de sa jeune petite fille. Depuis ce jour où un humain a trahis une démone, le monde d’en dessous n’entretenu plus aucun contact avec les terres du milieu. En l’apprenant, Damias le maître du ciel décida de ne plus se mêler à ce monde non plus, décidant de le laisser se mener seul à sa perte, car il n’accepta jamais que les réels démons fussent les habitants de la terre et non ceux de Morilla. Depuis ce temps la terre a évoluée seule, coupée de tous liens avec le paradis et l’enfer, ces mondes ne devenant que des légendes. Pourtant Damias ne regretta jamais sa décision, car il s’avéra qu’avec le temps, l’homme se mit à exploiter la planète à des fins économiques au détriment de sa survie. Il ne donnait pas cher du sort des humains, qui étaient finalement devenu les seuls vrais démons que l’univers ai porté, car en plus de détruire le seul monde où ils pouvaient vivre, ils n’en appréciaient même plus la beauté, alors que Korinéa, pourtant fille du diable, avait profité de chaque instant sur cette terre pour en observer et en aimer chaque parcelles.

Voici un petit essais que j'ai écrite un soir de colère...




Le ciel était bas en cette douce soirée d'été; à un point tel que les nuages auraient pu caresser sa chevelure d'ébène. Ses boucles de nuit flottaient dans la brise fraîche tel des serpents tout droit sortit des enfers, mais son visage de nymphe effaçait cette mince trace de méchanceté. Les derniers rayons du soleil couchant reflétaient sur sa peau de neige et les émeraudes de ses yeux illuminaient sa mince silhouette. Elle était belle, plus belle que les perles du fond des mers et elle le savait. Mais elle lui était réservée. Cet homme qu'elle avait vu seulement ce soir-là, cet ange au regard de pluie et à la chevelure marbré d'or et de ténèbre, cet être était pour elle, et elle était pour lui. Ses pieds nus dansaient sur le sable au fond d'une eau glacé, mais si pure qu'elle ne pouvait en sortir. Elle était bien, tellement bien. L'amour avait remplis son coeur comme on emplis une carafe d'eau et la faisait se sentir légère, aussi légère que le vent. C'était comme si elle allait s'envoler. Elle s'était mise à tourner sur elle-même, en riant d'un rire de cristal. Mais soudain elle se tut, d'un seul coup. Elle cessa de tournoyer pour se tourner vers la plage, regardant un spectacle qui lui glaça le sang. Son amour, cet être qu'elle adorait se tenait là, assis sur une pierre grise, une jeune fille au creux de ses bras, sa tête chocolat posée sur son épaule, ses yeux clos. Il ne l'avait pas aperçu, les pieds dans l'eau glacée, le regard emplis de larme. Elle sentait son coeur se débattre dans sa poitrine, se démener comme jamais au part avant. Son corps frêle tremblait comme une feuille au vent, et elle avait mal. Il semblait si prêt d'elle, il avait même glissé ses lèvres sur les siennes la veille, et pourtant c'était une autre qu'il serrait aujourd'hui dans ses bras. Elle ne le croyait pas. Elle n'avait qu'une seule envie; s'effacer de ce monde. Mais elle ne le ferait pas... S'aurait été une victoire trop facile pour lui. D'un pas lent emplis de la grâce des dieux, elle sortit de l'eau pour s'avancer sur le sable frais. Elle avait le regard dur, aussi dur que de la pierre, et marchait la tête haute vers le chemin de terre qui la ramènerait chez-elle. Au dernier moment elle détourna la tête, pour le regarder une dernière fois et un léger vent glacial se leva lui faisant ouvrir les yeux. C'est seulement là qu'il plongea ses yeux de mer dans l'émeraude du sien. Le regard froid qu'elle lui lança le pétrifia sur place... La jeune femme repartit finalement, sa vengeance accomplit. Elle retourne parfois sur cette plage pour contempler l'océan et jeter un regard sur la statue de pierre représentant un homme et une femme dans les bras l'un de l'autre...

Sombre, que du noir
J'ai peur ce soir
Mon coeur cri
Mon âme se pli
J'ai mal de ne pas savoir
Je ne possède aucun pouvoir
Seule mes pensées peuvent tournées
En rond, tourmentées...
Mon coeur saigne
Il se tors de haine
Pourquoi tout ce mal
Cela doit-il être la finale?
Je ne peux l'accepter...
Je ne peux renoncer...
Et pourtant je ne peux malgré moi
Affronter l'orage qui me noit
Que de souffrances, que de tourments
Emplissent mon firmament
Mais sache qu'en ses instants
Sache qu'à ce moment
Mon âme t'accompagne
Mon esprit se damne
À chercher pourquoi
Tous fuis loin de moi...

La jeune fille regarda la feuille de papier devant elle devenir flou sous les torrents de larmes qui se déferlaient de ses yeux... Quelques-une tombaient sur la feuille barbouillé d'encre, quelques gouttes venaient sceller les écrit de son âme, la tourmente de son existance... Prise d'une envie folle de tout détruire, la jeune femme prit le papier et le déchira en un cris de rage... Elle le déchira en plusieurs morceaux encore et encore... Le papier tombait tout autour d'elle par petits bouts... Jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus dans ses mains... Alors elle tomba à genou, son corps traversé par d'innombrable sanglot de peine, de rage, de désespoir... Elle ramassa des morceaux sur le sol et continua rageusement de les déchirer, comme si de détruire ces mots qui la faisaient tant souffrir pourrait venir à bout de calmer la tempête qui se déferlait dans son coeur... Mais hélas rien...

Elle se laissa tomber au milieu de ces lambeaux de papier et laissa échapper de ses lèvres un derniers cris de rage... Son souffle était court... Son corps était fatigué... Son âme à jamais entaillée... Elle n'en pouvait plus... Elle n'arrivait plus à respirer... L'air était si rare... Elle s'asseya soudainement prise de panique... Elle devait se contrôler... Elle devait se clamer... De l'air!!!... Elle se traina sur les genoux entre les lambeaux de papiers et trouva l'objet de son désir sur le sol... Son exacteau... oui... Elle devait reprendre le contrôle... Elle le devait, il le fallait... Elle leva son bras gauche et appuya la lame solidement sur sa peau... Elle entailla, doucement... Elle poussa un petit cri de douleur lorsque le sang apparu... un petit filet... Juste une érraflure... Elle leva la lame et la plaça plus bas... Elle tailla une nouvelle ligne... Encore... Ses larmes déferlaient toujours en torrents sur son visage... Mais sa respiration se calmait... Elle laissa tomber l'arme sur le sol et passa le bout de ses doigts sur les deux petites plaies qui pleuraient encore leur larmes de sang... Ça elle le contrôlait... Ça elle en avait le pouvoir... Elle songea à sa journée... Elle songea aux mals qu'il lui faisait endurer... Elle songea à toute cette pression qui l'avait cloué au sol une fois de plus... Elle songea à sa douleur...

- Si je ne peux contrôler ce que vous me causer... Cette douleur-là est bien mienne en tout cas... fit-elle encore ivre de chagrin.

La jeune fille se leva et s'approcha de la fenêtre de son bureau. Dehors c'était la nuit noire... Aussi noire que son âme... Aussi sombre que son coeur martelé de tous côtés... Les larmes étaient encore abondante sur son visage... Mais ses sanglots étaient devenu silencieux... Elle fixa l'immencité de la nuit noire... Puis elle leva son bras gauche et regarda les marques qui déjà commençait à cicatriser... Le sang y avait séché bien rapidement, les entailles n'étant que superficielle, que pour lui rappeler que c'était la seule douleur sur laquelle elle avait du pouvoir à ce moment même... Car sur la vie, elle n'en avait aucun...

Dans mon regard tout semble noir
La fleur qui y poussait s'est fanée
Le soleil qui y brillait s'est éteint
Une larme y est née sans aller plus loin

Dans mon regard tout semble mourir
Mes émeraudes se pétrifier
Ma pupille noire tout surplomber
Ma vie tout dévoiler

Pourtant sur mes lèvres naît un sourire
Mes lèvres semblent dire: La vie est belle...
Mon visage aurait dû s'illuminer
Seul mon regard pouvait me trahir

Seulement personne n'y a regardé
Aucunement on aurait pu deviner
La souffrance cachée derrière ce sourire
Mon passé flétrissant mon avenir

Au matin mon âme se ressaisie
Elle affiche un sourire sur mes lèvres
Elle maquille mon regard de lumière
Mais si vite il redevient ténèbre

Je ne sais plus quoi penser
Je ne sais pas comment hurler
Je ne peux plus tout supporter
Je ne me sens qu'effondrer

On m'étend sur un tapis de fleur
Qui se fane au contact de ma peau
On éteint doucement mon soleil
Sans une lune pour veiller sur mon sommeil

Les ténèbres sur moi se resserrent
Mes yeux demeurent pourtant grands ouverts
Mon faux sourire se flétrit dans la nuit
Un soupir s'échappe de mes lèvres

Je reste étendue sans un mot dire
Écoutant les paroles pleuvoir autour de moi
Mais je ne vois plus leur visage
Je ne sens même plus leur présence autour de moi


Mes barrières s'effondrent en silence
Ressortant ainsi les douleurs de mon enfance
M'écorchant des images de mon adolescence
Étouffant mes espoirs d'avenir en effervescence

Je suis muette, je reste discrète
Je dois me reconstruire, effacer ce qui va me détruire
Je ressors mon faux sourire
Je veux refaire semblant de vivre

Mais cette fois les ténèbres demeurent
La peur m'envahit de ne pas voir jaillir la lumière
Je suis prisonnière de mes enfers
Mon paradis perdu, envolée mes barrières

Je tremble sur les fleurs fanées
Mes forces m'ont toutes abandonnées
Mon soleil gardien s'est effacé sans lune pour me protéger
Je suis complètement désarmée

J'ai peur de ne plus revivre
Ne me laissez pas seule... Entendez-moi
Mais mes cris restent étouffés dans cet endroit sombre
Alors que tous les autres n'entendent que mes faux rires

On ne voit que ce que l'on veut
On entend que ce que l'on peut
Alors que je suis perdue dans ces ténèbres
Ils ne voient pas mon regard noir

Leurs yeux aveuglés par mon sourire faussé
Leur âme inconsciente du mal qui m’a rongé
Il me regarde tomber de mon fil dans l’ignorance
En silence je tombe vers la mort, ma seule délivrance




Le feu a envahi leur coeur
Leur rêves menacés par les ténèbres
Leur espoir consummés par la noirceur
Les mensonges suspendus à leur lèvres

Ils ne cherchent que la destruction
Ils ne veulent que leur bonheur
Ils ne regardent que leur ambitions
Sans se soucié de causé du malheur

Je ne comprends pas pourquoi
L'argent est leur but ultime
Leur bonheur, leur seule joie
Le matérialisme les menant vers les abîmes

Ils ne voient dont pas
Ils n'entendent dont que le silence
Ils ne font que parlé tout bas
Quel triste abérance!

Les hommes sont cruels
Ils ne recherche que leur bien-être
Ils ne regardent pas l'essentiel
Comment vais-je pouvoir faire

Je vois des cages se tisser
Je les regardent s'éloigner
Je ne comprends pas leur pensé
Quel triste réalité!

La vie n'est pas une jolie histoire
Car les humains se battent sans fin
Il n'y a peut-être aucun espoir
Qu'une finale où règne le chagrin

Alors nous prenons tous les armes
Nous levons nos boucliers
Malgré sur notre visage les larmes
Nous frappons sans pitié

Ces ennemis étaient pourtant ma vie
Ceux avec qui j'ai grandi
Ceux qui m'ont bercé la nuit
Ma mère, mes soeurs, quelle ironie...

S'éteindre

C'était déjà l'aurore lorsque j'ouvris les yeux.
Des larmes perlaient encore, à peine séchés,
aux coins de mes yeux et partout sur mes joues tâchées
de terre. J'ai mal, j'ai peur, je suis totalement
perdue. Au loin j'apperçois en relevant la tête,
le soleil sortir timidement de derrière les montagnes.
Aucun nuage ne vient brouiller ma vue, aucune trace
d'un jour de pluie, aujourd'hui il fera soleil;
quelle merveilleuse journée. Pourtant mon coeur
demeure de glace devant se magnifique spectacle.
La brise, très douce, presque chaude, vient caresser
mon visage et faire voler mes cheveux bleus derrière
moi. Je laisse ma tête retomber doucement sur le sol
en émettant un léger gémissement; la douleur est
terriblement présente. J'essais de me souvenir leur
visage, mais déjà dans ma mémoire ils s'embrouillent,
se perdent, disparaîssaent. Je ne peux me remémorer
le visage de ma famille, de mes bourreaux, de ceux
qui m'ont aimé, de ceux qui m'ont trahis. J'ai mal
partout dans ma chair, mais surtout dans mon coeur.
Dans la panoplis de visage embrouillé par contre
j'apperçois au loin celui de mon amour, celui de
l'ange qui m'a jadis sauvé. Un léger sourire réussit
à faire rayonner mon visage un court instant malgré
le chagrin qui me dévore les entrailles de la même
façon que le poison qu'il y a dans mes veines. Déjà
alors que je me concentre sur ce visage tant aimé le
soleil assure son ascension dans les cieux sans se
soucié de mon corps recroquvillé sur l'herbe fraiche,
encore humide de la rosée matinale. Personne ne me
verra, personne n'en souffrira... Je serai seule
jusqu'à la fin... Ce sera mon dernier cadeau, la
dernière image de ce monde qui m'a tant fait souffrir,
mon dernier passage sur cette terre aride. Déjà au
loin j'entends le chant des anges m'appeler; ou alors
serait-ce uniquement celui des oiseaux et moi qui
fabule en croyant que se sont des anges? Peu importe...
Leur chant me berce avec la brise tendre du vent et
la timide lumière du soleil réchauffe la peau de mon
corps une dernière fois. Je tente de me retourner sur
le côté pour regarder le reste de ce paysage où je
quitterai la vie, mais mon corps est si endoloris que
je ne réussis qu'à laisser échapper un cris de douleur
qui se perd dans l'immensité de la plaine où je suis
étendue. Je demeure sur le dos, le visage tourné vers
le ciel et je fixe le bleu qui commence à l'envahir
entre les légères trace de sang et d'orangé qui reste
de l'aurore... Ça y est le matin est arrivé... Je me
sens devenir si lourde que je ne peu plus bouger, mon
corps demeure paralysé aux moindres de mes mouvements,
je n'arrive presque plus à respirer. Mais pourquoi?
Toute la nuit durant j'ai tenté de deviné pourquoi on
m'avait arraché à ma vie sans jamais ne pouvoir en
trouver la réponse. Personne ne pourra me dire pourquoi
je dois quitter ce monde, pourquoi je me dois de
m'éteindre au petit matin alors qu'eux survivront
tous. Le bleu du ciel commence à devenir sombre,
mes yeux s'embrouillent, peut-être uniquement de
larme, mais non je n'arrive plus à en verser, l'effort
est devenu trop grand pour mon corps en train de
mourir... Je ferme les yeux et regarde l'image de mon
ange une dernière fois... Je l'attendrai de l'autre
côté, comme je l'ai attendu tout au long de ma courte
existance... Si peu de temps passé ensemble et déjà
on nous sépare... Quelle cruauté... Mes poumons
s'enflamment doucement,, mon coeur peu à peu rate des
battements qu'il aurait dû avoir pour me maintenir en
vie... J'ouvre les yeux une dernière fois et fixe le
soleil qui a finalement atteint son zénith... Comme
le temps à passé telle une éternité alors qu'en vérité
seulement quelques heures ont coulé comme les flots
d'une douce rivière... Mais ces quelques heures je ne
les ai pas vécu, je ne les ai pas apprécié, je les ai
souffert telle une éternité... Je ne ressens plus rien,
mon corps c'est endormit avant mon âme... Mes poumons
brûlent et ne prennent plus d'air, mon coeur cesse peu
à peu de battre... Je me sens m'éteindre à jamais de
ce monde sans en avoir compris la raison, sans pouvoir
lui dire adieu... Sans...