Lady Oscar - André
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 Tuer ou être tué (Don't Cry, Emira)

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AngelsQueen
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Tuer ou être tué (Don't Cry, Emira) Empty
MessageSujet: Tuer ou être tué (Don't Cry, Emira)   Tuer ou être tué (Don't Cry, Emira) EmptyMer 22 Avr 2009 - 14:49

Je m'éloigne un peu de Lady Oscar pour vous faire part d'une histoire que j'écris depuis plusieurs mois à l'aide de AngelsKing... Je trouve ça assez space, mais c'était ça le but... le début peut paraître flou, mais ça aussi, c'est voulu...
Bonne lecture !!

Commentaire sur la fic:ici


Prologue :

Tu sais, je ne veux plus faire couler le sang. Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je en vie ? Le fait que je sois née, est-ce une erreur ? Je suis là sans avoir demandé quoi que ce soit à personne.
Avoir une existence comme la mienne, cela revient à être mort. Une telle vie ne mérite pas d'être vécue.
Maï, ma très chère Maï... si je me suis montrée dure, voire cruelle avec toi, c'était pour te protéger. C'était ma vengeance. Je voulais la mener seule. Je ne souhaitais pas t'exposer au danger. Tous ceux que j'aime meurent parce que je suis maudite. Je suis là, dans ce monde, et c'est pour tuer. Et non pour avoir de bons sentiments.
Je me dis que... que le destin d'une personne est en marche dès que cette même personne arrive au monde. Le mien, MON destin, aurait pu être moins pénible. Et bien non. Il est injuste. Mais le plus paradoxal, c'est que je l'ai accepté.








Chapitre n°1 :


- Plus vite, plus vite ! Allez, un peu plus sur ta gauche ! Tu as des réflexes, bon sang ! Sers-toi de tes réflexes ! Attention !

Les cris provenaient de cette salle, sombre et spacieuse. Il n'y avait pas de fenêtres. Seule la faible lumière de quelques bougies éclairait cet endroit.
Deux silhouettes se battaient. Le bruit sec de deux sabres qui s'entrechoquaient retentissait à travers toute la pièce. Un cri de rage, puis un autre bruit de choc entre les deux armes.

- Tu es lente, beaucoup trop lente ! rugit la première voix. Ne t'étonne pas si tu ne parviens pas à progresser...

Les silhouettes se battaient encore, jusqu'à ce que l'une des deux perde l'équilibre et s'écroule.
Un silence étrange s'installa, parfois rompu par une respiration rauque.
La deuxième personne, à genoux, respirait avec difficulté, la main sur sa poitrine.

- Relève-toi, ordonna doucement la voix. On s'arrête un moment.
- Non, non... on recommence.

Elle se redressa, essuya son front en sueur et sortit son sabre de son fourreau. La personne devant elle ne bougea pas.

- Ne te force pas. On fait une petite pause, et on reprend lorsque tu te sentiras mieux. Va boire un peu d'eau le temps que j'allume d'autres bougies.
- Bon... très bien.

Après s'être aspergé le visage d'eau froide, Emira s'observa dans le miroir. Elle était épuisée. Son regard accusait une grande fatigue. Ses yeux d'un marron presque noir. Mais, d'un geste de colère. Emira les essuya. Elle n'aimait pas pleurer.
La dernière fois qu'elle avait pleuré, c'était il y a très longtemps. Elle avait huit ans. Tout avait commencé quand...

- Emira !
- J'arrive, Dartz.

Emira se regarda une dernière fois dans le miroir avant de rejoindre son ami.
La salle était plus lumineuse qu'avant. Mais il régnait toujours une atmosphère étrange.
Dartz... grand, beau, charismatique. Et elle, Emira, le même âge, mais diamétralement opposée à lui, faible, trop émotive.

- Tu te sens mieux ? demanda-t-il.
- Ne t'inquiète pas pour moi, répliqua-t-elle en sortant son arme à nouveau. Tu es prêt ?

Dartz la fixa d'un regard profond.

- Emira.

La jeune fille se sentit défaillir.

- Te souviens-tu pourquoi nous sommes là, Emira ? Te rappelles-tu pourquoi nous nous entraînons, pourquoi nous nous battons, et ceci depuis nos huit ans à tous les deux ?
- Oui, Dartz. Je sais très bien pourquoi.

Elle ne comprenait pas la raison qui le poussait à remuer le passé, à faire resurgir ces souvenirs qu'elle voulait à jamais oublier.

- Eh bien. Si tu le sais vraiment, peux-tu me le rappeler, s'il te plaît ?

Emira serra ses dents. La main qui tenait son sabre se contracta.

- Si nous sommes là, c'est pour...

Elle ferma ses yeux. Des images s'imposaient en elle. Elle devait les chasser. Tout cela n'avait plus d'importance.

- Si nous sommes là, c'est pour venger nos familles respectives...
- Continue.

La voix de Dartz se faisait plus pressante. Emira semblait souffrir en elle. Ces images refusaient de la laisser en paix.

- Pour venger nos familles respectives... qui ont été massacrées par Alpha. Alpha, notre souverain oppresseur. Qui règne sans partage sur notre monde, qui a nos vies entre ses mains et qui a le pouvoir d'en faire ce qu'il lui plaît.
- Exactement. Et... et pourquoi Alpha a-t-il tué nos familles ?

C'était trop pour elle. Elle se revoyait dix ans en arrière, tremblante, devant les corps inertes de deux petites filles qu'elle serrait contre elle.

"Non... tais-toi, Dartz... tais-toi, tais-toi..."
- J'attends, Emira.
- ...

Elle se revoyait dix ans en arrière, en pleurs, se maudissant intérieurement de n'avoir pas pu tenir cette promesse...

- Nos familles étaient des résistants au régime. Ils faisaient tout pour renverser le pouvoir d'Alpha. Au prix de leur propres vies... nous sommes les rares survivants et... nous devons... nous devons terminer ce qu'ils ont commencé, avec la même détermination, la même résolution...

Malgré sa satisfaction, Dartz ne souriait pas.

- Bien, Emira. N'oublie jamais ce que tu viens de dire.

Elle ouvrit ses yeux et le regarda.

- Si nous sommes là, c'est pour tuer celui ce tyran qui a pris les vies de nos familles de ses propres mains. Il ne les a même pas fait tuer. Il a accompli ce travail lui-même, lorsqu'on avait tous les deux huit ans. Désormais, nous en avons dix-huit et nous nous sommes entraînés depuis.
- Dartz... pourquoi...?
- Pour te faire changer d'état d'esprit. Tu as trop d'idées, trop de pensées quand tu te bats. Et ce n'est pas bon. Tu dois faire le vide total, le vide complet. Quand tu t'entraînes avec moi, tu as trop peur de me blesser.

Il sortit son propre sabre et se mit en garde.

- Mais tu ne dois pas avoir ne serait-ce qu'une once de pitié pour l'adversaire, Emira. Tuer ou être tué. Telle est la seule chose qui doit rester en toi, en plein combat. Si tu ne tues pas, n'espère pas de l'adversaire un geste de compassion.
- Dartz...
- Deviens une bête féroce, assoifée de sang, sans sentiment. Les sentiments rendent les gens faibles et inutiles. Ne regarde pas l'adversaire quand tu lui portes le coup fatal. Souviens-toi, Emira : tuer... où être tué. Si tu arrives à comprendre cette phrase, tu auras tout compris. Et tu seras... totalement invincible.

Emira l'écoutait sans ciller.

- L'entraînement présente les mêmes conditions que lors d'un vrai combat. Sauf qu'à la place d'un ennemi, c'est un ami que tu as devant toi. Voilà la seule différence. Mais le reste est similaire à la réalité. Tu dois m'attaquer... avec la ferme intention de me supprimer.

La cruauté... fermer son coeur, ne rien ressentir, voilà comment elle devrait être. Mais même en dix ans d'entraînement, elle n'y arrivait pas ; voilà son problème : elle avait trop de coeur.
Et cela devait cesser. Celui qui a tué sa famille n'a pas eu trop de coeur. Il n'en a pas eu du tout.

- J'espère que tu n'oublieras pas tout ce que l'on vient de se dire. Toi et moi sommes ici dans un but précis. Cela ne servirait à rien si tu mourrais sans te venger. Il n'y a rien de pire... non, rien de pire... que de mourir sans avoir accompli son destin...

*** Lady Oscar Lady Oscar ***

L'amour, ça tue. La haine, ça maintient en vie...

J'ai le DVD Collector de Lady Oscar ! Bien ma vie, non ? afro


“Personne n'a jamais tout à fait tord. Même une horloge arrêtée donne l'heure juste deux fois par jour.”
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