Le fameux soir du bal Fersen/Lolotte ,tous les invités n'ont d'yeux que pour la nouvelle venue et s'interroge sur qui elle peut être .
Tous ,sauf une personne qui,elle,l'a très bien reconnue et n'apprécie guerre le fait que son amant semble subjugué .
Règlement de compte en bon et du forme près de la fontaine ou la jolie "inconnue" s'est enfuie....Comment Oscar va expliquer son comportement face à une MA en colère ,celle ci va t'elle lui pardonner ?
　
　
　


Cela n'est pas beau que de mentir à une reine.
　　
　1777, au château de Versailles dans la soirée.
　


Une mystérieuse Duchesse danse avec le beau Axel Fersen. Dieu qu'elle était belle! Avec sa robe d'odalisque bleu pâle, ses cheveux blond relevés et son teint si pur! Un Ange était donc à Versailles.
Marie-Antoinette regarde cette femme. Elle est splendide. Ce furent ses premières pensées. Puis elle ne put s'empêcher de penser que cette femme lui rappellait quelqu'un... Oscar! Son colonel des Gardes! Que faisait-elle avec son cher Ange, son cher amour?!
Cette comédie la répugnait presque autant qu'elle la blessait!
Elle croyait en Oscar, elle la croyait fidèle, elle la croyait être son amie! Si Marie-Antoinette avait pu, elle se serait enfuie dans sa chambre pleurer sa douleur. Non pas qu'elle fut déçue du comportement de Fersen, elle se fichait pas mal d'avec qui il dansait, il était un gentilhomme, il se devait de danser avec d'autres qu'elle mais Oscar...
La pauvre Reine, pour essayer de se rassurer, demanda à Madame de Lamballe:

- Ma chère amie, qui est cette charmante inconnue?
- Je ne sais, Majesté, mais j'ai ouï dire qu'elle est d'un pays étranger.

Soudain, elle vit du coin de l'oeil "l 'inconnue" partir en courant. Les courtisans se demandèrent bien ce qu'il se passait.

- N'ayez crainte, je m'en vais m'enquérir de son état, reprenez la fête mes amis! lança la reine

Marie-Antoinette la retrouva près de la fontaine.

- Oscar c'est vous n'est-ce pas? Ne me mentez pas, je vous reconnais. Je dois admettre que c'est une bonne surprise pour moi de vous voir ainsi habillée, vous êtes divine! Néanmoins, pourquoi ? Pourquoi tournez-vous ainsi auprès de Fersen? Vous savez à quel point je l'aime! Alors pourquoi me trahir ainsi? je vous croyais mon amie Oscar! Pourquoi? Répondez-moi!

Marie-Antoinette pleurait et Oscar ne put que se demander:

" Que dois-je faire? Lui avouer que moi aussi j'aime Fersen? Que j'essaye de faire taire cet amour? Non, je ne le pourrai pas! On ne ment pas à une Reine mais Seigneur pardonnez-moi, je n'ai pas la force de lui mentir, je ne veux pas qu'elle se brise!"

Reprenant ses esprits, Oscar lui expliqua alors:

- Loin de moi l'idée de vous trahir madame, je préférerai la mort! J'oeuvre pour votre salut.
-Mon salut?
- Les commérages sur un prétendu adultère entre Monsieur de Fersen et vous courent dans tout Paris et même ici, dans votre dos, Majesté! En agissant comme je le fais, j'estompe cette rumeur! On pensera alors que Monsieur de Fersen et vous êtes juste amis si on le voit s'intéresser à d'autres femmes! Majesté, je vous le jure sur ma vie, jamais je ne voudrais vous faire du mal!

Oscar quelque part n'avait pas menti. C'est pourquoi Marie-Antoinette la crut.

- Oh, Oscar,mon amie, pardonnez-moi d'avoir douté de vous! Pardonnez moi! Je vais expliquer la mystérieuse fuite de la duchesse inconnue aux courtisans. merci Oscar pour votre dévouement.

Marie-Antoinette s'en fut et inventa une histoire selon laquelle "l 'inconnue" se sentit incommodée et avait préféré quitter la soirée. Elle présentait même ses excuses à son cavalier si charmant.
Oscar, pendant ce temps, rentrait à Jarjayes. Cela ne se fait pas que de mentir à une Reine, mais à une amie pour protéger son petit coeur fragile, si.





FIN