Peut-être parce qu'il parle d'une personne qui nous touche, tandis que les autres sont plus "intimes"?..

A vraiment mon petit Sudy... des poèmes aussi beaux que tes écrits! Tu as bien fait de passer par chez nous pour nous les faire partager...

A vraiment difficile de dire lequel à ma préférence, car ce serait comme choisir qu'une corde sur un violon (le violon étant mon instrument préféré)...

Peut être bien le troisième qui laisse cet arrière gout d'amour sur les lèvres...
"Ils ne trahiront pas, tombeaux de nos soupirs
Les dernières pensées que nous leur confieront"

Mais vraiment les 4 sont superbes, "Thanatos le fourbe", "donne tes rêves indiscibles", "nantie du spectre des aurores" "nirvana des plus beaux soleils"


MERCI et BRAVO!

En faisant une recherche dans Médecine Sciences hier, je suis tombée sur ces deux articles. Je ne pense pas qu'ils t'apprendront grand chose, Sudena, mais, à tout hasard...

L’énigme de la mort de Napoléon est-elle enfin résolue ? / R. Jeandel ; J. Bastien. - Médecine Sciences, vol. 23, n° 5, mai 2007. - Pp. 548-549.
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Antonmarchi, dernier médecin de Napoléon : requiem pour un faussaire / R. Jeandel ; J. Bastien. - Médecine Sciences, vol. 22, n° 4, avril 2006. - Pp. 434-436.
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Tu trouveras les articles disponibles en pdf en bas de page.

Maïlys!

Une belle scène, Sudena, où se mêlent l'émotion retenue mais profonde, dans les adieux entre les deux amis, et l'action de l'arrestation en elle-même. Tu as parfaitement retrouvé le ton de l'époque. J'ignorais que ses amis appelait Robespierre, Maxime.

En te lisant, je visualisais la scène, ce qui, pour moi, est un critère fondamental de qualité pour du théâtre.

Je viens de lire le premier texte. C'est court, très intense, à la fois dans l'émotion et dans le politique, l'émotion est ramassée et se déploie de façon à mettre un grand coup de poing au lecteur. En plus, le thème est très bien vu. Il fait mouche !
Je ne pense pas avoir besoin d'en lire davantage pour savoir que tu écris vraiment très bien, et que j'ai envie de lire la suite de tes écrits.

Je me relis et je trouve mon commentaire un peu plat. Souvent, ils le sont. Alors, je vais ajouter ma réaction en lisant : je me suis retrouvée avec les larmes aux yeux à la fin du texte. C'est assez rare chez moi. ça m'arrive quand même, la preuve. La dernière fois que ça m'est arrivé, c'est en voyant la fin du film "Le concert". Généralement, ça m'arrive sur des choses qui touchent vraiment au fondement de l'humanité. Je ne sais pas si je m'exprime bien et si ce n'est pas limite ridicule. J'espère que tu as vu le film, ça te permettra de comprendre^^

Et je me relis à nouveau et j'ai envie de t'engueuler : à cause de toi, on va finir par savoir que j'ai un coeur :hyhrhrt: :hyhrhrt: :hyhrhrt:

Je me relis encore (décidément, je ne me serai jamais autant relu lol) : finalement, je ne vais pas t'engueuler tant que ça. Si un monstre comme moi (j'essaie quand même de sauver la face et donc je me revendique comme tel lol) a les larmes aux yeux, ton texte doit faire le même effet aux autres, et donc mes parts dans les mouchoirs en papier vont me rapporter plus que je ne le pensais^^

Je file lire le second texte et encore bravo pour le premier. Tu m'as scotché !!!

Je viens de lire le second texte. La fin a confirmé ce que je pensais en lisant : il s'agit de Sade. Je trouve que ton texte vise juste sur le plan humain, sans tomber dans l'excès. Je m'explique : ce que tu écris reste bien en équilibre entre ce que ressent le personnage et ce qu'il pense.
J'aime le côté dégagé, désengagé, parfois volontairement outrancier du personnage qui veut choquer pour abbatre une morale qui est pour lui la source des maux du peuple. J'aime aussi sa façon de penser qui par sa distance lui donne un côté dégagé des événements de la prise de la Bastille, la prison dans laquelle il se trouve. J'ai également beaucoup aimé ses réflexions sur la prison.
En lisant le passage sur la mère, j'étais pliée. Tu alternes bien les styles. C'est vraiment agréable.

Sur ce, j'arrête là : d'autres tâches moins artistiques mais tout aussi vitales m'attendent
Demain, je commence la pièce !

Je comprends que tu considères cette scène comme centrale !
Elle est forte avec son brouhaha entrecoupé de silences gênés, le hautain silence de Saint-Just, le magnifique geste de Le Bas à la fin. Elle évoque irrésistiblement une curée, montre la peur des membres de l'Assemblée, leur lâcheté. On ne peut que prendre parti pour Robespierre et ses amis, quand bien même on n'approuve pas la Terreur.

Par contre, elle demande vraiment à être réglée au millimètre sur scène, pour lui restituer sa violence et cette impression de meute de roquets paniqués et triomphants à la fois.

Scène presque surréaliste , ils se sont battus pour leurs libertés, leurs droits et voilà qu'ils n'ont même plus le pouvoir de se défendre...
Ils sont muselés par ceux-là mêmes qui les applaudissaient naguère, et vont suivre le même tragique sort que ceux qu'ils ont condamnés auparavant. Tragique ironie !
ça fait froid dans le dos.

Merci les filles!

Ce qui me fait, moi, encore plus mal, c'est de savoir par qui ils ont été jugés condamnés: les VRAIS bourreaux de la Terreur qui n'avaient AUCUNE leçon de morale et de droiture à leur donner. Et ce qui s'en est suivi fut bien pire: les répressions thermidoriennes furent la période la plus sanglante de la Terreur (ce n'est que plusieurs mois _presque un an_ après qu'elle s'est arrêtée [alors même que Robespierre et Saint-Just le demandaient à ce moment-là]) et la Terreur Blanche, monarchiste, fut digne des massacres de septembre...

Si ça vous intéresse je mettrai prochainement d'autres extraits en ligne ...

Et Maïlys, cette scène est centrale dans les deux sens: outre le fait que la pièce bascule, elle se situe au milieu du troisième acte .

Sudena a écrit:

Et Maïlys, cette scène est centrale dans les deux sens: outre le fait que la pièce bascule, elle se situe au milieu du troisième acte .

L'acmée, donc !
Une pièce à la construite réfléchie et élaborée : c'est si important pour que le ressort de l'intérêt ne se détende jamais.

Je viens de lire tes trois scène finales, une lecture rapide. A priori, et puisque tu réclames de la sincérité, je les trouve moins incisives, plus molles que les autres que tu nous as livrées. Mais ce n'est pas l'heure où mes neurones sont au mieux de leur forme. Je les relirai en les commentant de plus près.

Juste une précision historique : Philippe Lebas est déjà mort à ce moment-là ? Je suppose que son sort est exposé dans une scène précédente.

Oui: Philippe La Bas est mort à la fin du quatrième acte. Et dans la scène précédente _un dialogue entre Collot et Fouquier-Tinville_ l'espoir s'est définitivement envolé: ces scènes sont là pour conclure, pour "boucler la boucle" définitivement...

Je viens de relire ces trois dernières scènes et je comprends mieux ce qui me gênait.
Le fait de pouvoir sauter les nombreuses indications scéniques (elles étaient assez fraîches dans ma tête pour me le permettre) donne plus de fluidité et de rythme à l'ensemble.
Ce qui me pose souci, c'est la succession de ces trois scène courtes. Elle implique des changements de décors qui, même réduits a minima, voire simplement suggérés par des spots, ne peuvent que ralentir l'action.
La seconde scène, sortie de son contexte, alourdit l'ensemble. Je sais, tu me l'as déjà précisé, que le point culminant de ta pièce est l'arrestation de Robespierre et Saint-Just. Mais il te faut maintenir la tension jusqu'à la fin. Et c'est d'autant plus difficile que tout le monde connaît le sort qui leur est réservé et peut supposer, en bonne logique, que ta pièce se termine sur leur mort. Ou alors, tu joues sur une alternance de scènes rapides (de plus en plus rapides ?) montrant les deux mondes et les opposant.

En fait, il m'est fort difficile de porter un jugement pertinent sur ce fragment sans avoir lu, au minimum, tout le dernier acte pour apprécier sa construction et sa progression.

Je suis désolée, je ne t'aide pas beaucoup.

PS : un petit détail orthographique, si tu permets, "notamment".

Merci pour la précision orthographique (ce mot, je ne m'y ferai jamais...) . Je vais donc te donner les trois scènes du dernier acte qui manquent. Juste une précision Maïlys, l'acte V est une sorte de "réponse" à l'acte IV: le temps de mourir qui succède au temps d'agir: si tu veux que je l'illustre en te mettant l'acte IV, tu me sonnes ...

Merci, Sudena, je vais prendre le temps de lire l'acte V, et de le relire, avant de te dire ce que j'en pense. Si j'ai besoin de l'acte IV, je te ferai signe.

Ca y est: tout mon acte V est en ligne (à lire dans l'ordre si-possible: c'est à dire commencer par le monologue de Saint-just, puis les trois scènes mises en ligne dernièrement et séparément, enfin les trois dernières mises "d'un bloc" ...).

Merci, Sudena. Je travaille sur l'acte V ce week end et je t'écris ce que j'en pense.

Bien sûr, l'acte V prend une toute autre dimension lorsque je le lis dans son intégralité.

Sa structure se distingue très bien, depuis le monologue de Saint-Just jusqu'à sa mort. Pour moi, paradoxalement, le fil rouge ce sont "les autres". Saint-Just est égal à lui-même ; mieux, il devient le centre du groupe des futurs condamnés.

"C'est l'apanage des hommes que d'avoir le courage de mourir: ayons, nous, celui de vivre! C'est peut-être moins glorieux, c'est certainement plus utile..."
J'aime la place que tu donnes aux deux femmes avec cette très belle phrase qui résume si bien le courage des femmes. J'ai toujours pensé qu'elles avaient plus de sens pratique et qu'elles étaient plus ancrées dans la vie que les hommes. Elles en sont les gardiennes.

Les rebondissements sont bien présents dans cet acte avec l'espoir de sauver Saint-Just et Robespierre ; avec le désistement de Fouquier-Tinville devant les menaces que fait peser sur lui Collot ; avec la prise de conscience par celui-ci qu'il a été manipulé et qu'il a trahi ce qui était son idéal.
Je trouve intéressante la construction quasi en alternance et cette manière de revenir "prendre le pouls" des condamnés. L'action ne reste pas extérieure à eux. Le contraste entre l'espoir de les sauver à l'extérieur et leur certitude de mourir est assez frappant.
La scène finale de l'exécution conclut très logiquement l'ensemble.

Reste que, techniquement, cette série de scènes demande une grande fluidité et une grande précision dans la mise en scène et l'enchaînement. Sinon le rythme et, partant, l'attention du spectateur, pourraient sérieusement en pâtir.

Mais c'est aussi tout l'intérêt d'une pièce, pas seulement un texte et une histoire, mais aussi un travail de comédiens et de metteur en scène. Tout ce qui fait que le résultat final peut être parfois si différent.

J'espère que tu parviendras à la monter car ce n'est qu'ainsi que tes actes prendront vraiment vie.