Sudena a écrit:

Maïlys a écrit:

Sudena a écrit:

Je ne pense pas qu'Antoinette se soit vraiment fâchée avec l'aristocratie; mais avec la noblesse ça ne fait aucun doute. Enfin: ce n'est que mon opinion...

Puis-je te demander quelle différence tu fais entre aristocratie et noblesse, s'il te plaît, Sudena ?

Dans ma tête, l'aristocratie est la classe des nobles et des privilégiés. Mais il s'agit peut-être là d'une vision trop simpliste.

L'aristocratie est en fait une partie de la noblesse: celle qui généralement vit à la cour et possède quasiment tout. La noblesse est un terme plus général: ils possèdent exactement les mêmes privilèges mais la majorité n'est que peu riche et n'a qu'un titre prestieux: l'aristocratie est en quelque sorte l'"élite" de la noblesse (comme on parlait également de "haut" et de "bas" clergé)...

Si j'ai bien compris et pour faire simple : l'aristocratie, c'est le courtisan mais pas le hobereau, alors que la noblesse, ce sont les deux.
Merci de tes explications, Sudena.

Par amour pour son père, Oscar aura vraiment été au bout de ses volontés... même si elle interprète à sa manière celle exprimée sur son lit de blessé.

Quand Oscar dame le pion aux gandins de la Cour...
J'aime beaucoup l'attitude de Girodelle, très beau joueur dans cette scène. Il aime vraiment Oscar pour apprécier qu'elle se moque aussi de lui en se moquant des autres, et pour saluer sa victoire.

Quand André reçoit une aide de qui il ne l'attendait pas...

Mais l'amour, c'est ce qui donne du sel à la vie.
Crois-moi, l'ami, il vaut mieux aimer sans retour que d'avoir le coeur sec comme une pierre.
Car, vois-tu, aimer sans être aimé, c'est déjà de l'amour, et cela prouve au moins que tu vis.

Décidément, j'adore ce personnage de l'accordéoniste.

Je trouve cette superposition très forte ; elle exprime avec puissance la peur d'André pour Oscar.

DEDE a écrit:

au secours Oscar Grand mere est sure que j'ai piqué toute les confitures,allez soi gentille et dénonce toi,j'en ai marre de ramasser des coups à ta place.

Maïlys a écrit:

Quand André reçoit une aide de qui il ne l'attendait pas...

Mais l'amour, c'est ce qui donne du sel à la vie.
Crois-moi, l'ami, il vaut mieux aimer sans retour que d'avoir le coeur sec comme une pierre.
Car, vois-tu, aimer sans être aimé, c'est déjà de l'amour, et cela prouve au moins que tu vis.

Décidément, j'adore ce personnage de l'accordéoniste.

Mailys pour tes commentaires.

en plus,j'aime quand tu cite les paroles de l'accordéoniste,et c'est vrai que ce personnage est un personnage central.

agnes a écrit:

DEDE a écrit:

au secours Oscar Grand mere est sure que j'ai piqué toute les confitures,allez soi gentille et dénonce toi,j'en ai marre de ramasser des coups à ta place.

Le pauvre André,il en prend plein la tête!!

DEDE a écrit:

Maïlys a écrit:

Quand André reçoit une aide de qui il ne l'attendait pas...

Mais l'amour, c'est ce qui donne du sel à la vie.
Crois-moi, l'ami, il vaut mieux aimer sans retour que d'avoir le coeur sec comme une pierre.
Car, vois-tu, aimer sans être aimé, c'est déjà de l'amour, et cela prouve au moins que tu vis.

Décidément, j'adore ce personnage de l'accordéoniste.

Mailys pour tes commentaires.

en plus,j'aime quand tu cite les paroles de l'accordéoniste,et c'est vrai que ce personnage est un personnage central.

Plus qu'un personnage central selon moi: l'accordéoniste est une figure omniprésente et presque omnipotente: il est la voix du peuple quand on a tendance à l'oublier, il est la poésie et le lyrisme simple et réconfortant d'une sombre histoire de sentiments, son creshendo dans la colère semble petit à petit le submerger et rejaillir sur le peuple entier: il meurt quand la Révolution maît, comme un passage de relais entre les artistes et les politiques...

Ce passage avec André lui donne enfin un corps, un poids dans l'intrigue, et confère à nous le rendre encore plus sympathique. J'ai dit qu'il n'y avait pas dans LO de figure christique... je me suis peut-être trompé: je me demande si ce n'est pas précisément ce personnage...

J'avoue que sa mort m'a fait un énorme choc: je ne m'y attendais vraiment pas, comme si ce personnage était trop "immatériel" ou trop proche de nous pour mourir!.. De plus sa mort s'intercale entre celles d'André et d'Oscar ce qui n'est à mon avis pas pour rien...

En tout cas ce passage est l'un de mes préférés. Il me fait penser à la conversation de Schindler et de Stern dans La liste de Schindler de Spielberg, après qu'Oscar Schindler ait vu pour la dernière fois le cadavre de la petite fille en rouge: le moment le plus sombre du film mais qui augure la création de la fameuse liste; cette scène est identique: André va remonter lentement la pente et réussir à être enfin heureux. La différence est bien-sûr la fin de l'histoire...

DEDE a écrit:

La confrontation d'Oscar est subliime!!!! :sszazq:

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