vignette un peu différente pour casser un peu le cliché des autres .
Disons que c'est pour me redonner un peu l'envie d'écrire que j'avais perdue. Soyez indulgentes.

j'adore toujours autant tes fics. Celle-ci est douce et tendre à la fois.
André a trouvé son Oscar bien entreprenant lors de leur première nuit.Elle s'est donnée à lui sans arrière pensée.

Oscar et André ont survécu à la révolution alors,et ils vivent à Arras.
Vas-tu faire une suite ou est-ce simplement un vignette?

merci Dédé !
comme je le disais, je voulais casser un peu avec le style mes précédentes vignettes qui me pesait et me bloqait depuis qq temps; celle-ci , je la voulais plus légère(pour me remettre dans le bain). et puis le sujet du "après" me trottait dans la tête. je ne sais pas si je vais en faire une suite mais tout est possible, ou pas...

Je ne sais pas si tu as retrouvé l'envie d'écrire mais en tout cas tu nous a donné l'envie de te lire encore et encore ("c'est que le début, d'accord d'accord" comme chantait Cabrel ): post-14 juillet, nos héros survivent...et restent fidèles à leurs convictions (trop souvent à mon goût on les voit redevenir nobliaux), avec un nouvel instant tendre et amoureux "volé" que tu nous restitues. Merci Liberta !

liberta a écrit:

merci Dédé !
comme je le disais, je voulais casser un peu avec le style mes précédentes vignettes qui me pesait et me bloqait depuis qq temps; celle-ci , je la voulais plus légère(pour me remettre dans le bain). et puis le sujet du "après" me trottait dans la tête. je ne sais pas si je vais en faire une suite mais tout est possible, ou pas...

en fait,tu es comme moi,je me suis toujours demandé ce qu'aurait pu être leur vie s'ils avaient survécu.Moi-même,j'ai écrit divers fic sur ce thème.

Que de tendresse et d'amour dans cette après, loin de la fin que l'on connait.

Arras est tout un symbole, liberté de vivre comme bon leur semble et d'être eux mêmes.
Vivre sans être jugé, malgré le 14 juillet, ils devaient être rare de voir une noble vivre en couple avec son valet


Liberta

N'oublions pas non-plus qu'Arras est la ville natale des frères Robespierre ...

Et dire que j'ai failli passer à côté de celle-là... (bon, je passe pas très souvent, ça aide pas, bref...)
Ah que dire, j'aime toujours autant. Tu as beau dire que c'est un peu différent de tes précédentes, certes, par ce côté "après", mais ta qualité d'écriture impeccable est toujours au rendez-vous ! Et quelle tendresse ! J'aime beaucoup ce côté "enfants du pays" et "retour victorieux". Après la dure vie et les sacrifices, c'est le repos du guerrier bien mérité. Une nouvelle vie comme tu l'as si bien nommée. Et un accueil chaleureux loin de la tumulte et la froideur de Paris. Un cocon à leur nouveau départ dans une vie plus heureuse. Et j'ai beaucoup aimé cette petite touche ajoutée à Oscar, ce côté naturel qui la pousse vers André comme un instinct, un réflexe, comme si elle était née pour ça et que loin des batailles, elle peut enfin exprimer.
Bref, c'était superbe et si ça te pousse à écrire plus, je dis banco !

merci Karaline pour tes encouragements

Quel plaisir de découvrir Oscar et André dans un bonheur simple, ayant échappé à la mort, héros de la Bastille, bénéficiant d'une estime bien méritée. Oscar a renoncé à ses privilèges ; André et elle vivent leur amour au grand jour.

Et tu nous apprends tous ces événements heureux dans le calme d'un matin, après une nuit de passion amoureuse.

Un petit moment hors du temps, une bulle tendre : comme toujours, Liberta, tu fixes un instant, à l'aide de gestes et de sentiments simples et vrais.

Je me répète, mais tu as vraiment un don pour ces vignettes émouvantes.

C'est trop d'honneur Maïlys , Merci

Désolée Liberta: avec la marée de nouvelles publications ces temps-ci, j'avais complètement loupé la tienne C'est le lien des commentaires dans la section désignée qui m'a mis la puce à l'oreille. Bref, aussitôt su, aussitôt lu !

Comme l'ont mentionné les autres "commentateurs" avant moi, cette vignette (?) est toute douce de par le simple bonheur que tu y décris ce qui en fait un écrit très agréable à lire. Tu as une écriture très...sensible (je ne suis pas satisfaite de ce terme, mais j'espère que tu comprends ce que je veux dire). C'est une qualité qui fait ta couleur: conserve-la (même si tu tentes de briser la formule de tes écrits).

Je peux comprendre qu'il y a des périodes où l'envie d'écrire n'est pas au rendez-vous et ce, pour de multiples raisons (vie personnelle, manque de temps, manque d'inspiration, doutes,...Je passe probablement par les mêmes "périodes creuses" que toi dernièrement). Mais, j'espère que l'envie te reviendra car tu apportes une touche bien personnelle à l'histoire de Lady Oscar.

En effet Zalzal, je suis dans une période creuse pour le moment; je ne suis pas encore très satisfaite de ce que j'écris. Je m'applique , je m'essaie et espère retrouver ce qui me manque, surtout grâce à vos encouragements.

Ceci n'est pas vraiment une suite car pour ma part, la vignette se suffisait à elle-même mais pour clore le sujet, j'ai voulu intégrer un court épilogue . Merci

Bon, le lien "sujets actifs du jour" aura servit aujourd'hui! Moi aussi j'ai failli passé à coté de ta fic.

J'ai trouvé cette vignette fort apaisante, deux amants qui ont survécu ( youpi !!!) et qui profitent de leur nouvelle vie.
Du plus, la vision que tu as de nos deux héros s'ils avaient survécu, je la partage aussi, c'est exactement comme cela que je la voyait.Une vie simple...mais combien agréable, puisqu'ils peuvent enfin s'aimer en toute tranquillité... De plus en un texte très bien tourné.

J'ai adoré la phrase qui clôture le tout:

Citation :

Dame Nature avait fait un travail d'Orfèvre et se réjouissait du rétablissement de son Oeuvre.

clap clap clap !

Merci sara ! contente que tu partages ma vision de leur hypothétique avenir.

Une suite "mise en situation"... que je trouve un peu optimiste pour ma part ! Non pas par rapport au couple mais par rapport aux événements politiques. Je ne suis pas bien sûre que la Terreur de 93-94 épargne un ancien colonel de la Garde royale et un familier de Marie-Antoinette.

Mais on peut toujours espérer !

Tu n'as pas tout à fait tort Maïlys; moi-même, j'ai hésité sur cet avenir utopique d'anciens héros de la révolution. Bien sûr quand on sait ce que sont devenus les combattants de la première heure avec le Tribunal Révolutionnaire...
Mais je pense aussi que s'ils avaient senti le vent tourner en leur défaveur, ils auraient sans doute eu la présence d'esprit de s'éloigner, à défaut de quitter la France. Car, à mon avis, Oscar et André, n'auraient certainement pas du tout apprécier le radicalisme instauré par la Terreur et agi en conséquence. Mais tout est possible effectivement.
Merci de ton intérêt

Bon, comme Maïlys et toi l'avez noté, cet avenir est quelque peu utopique, mais ce n'est qu'une fic: on peut inventer à sa guise, se permettre de rêver le temps d'un écrit, n'est-ce pas ? Et qui d'entre nous n'a pas espéré qu'Oscar et André survivent aux événements de la Bastille ?

Comme tu le dis si bien dans ton commentaire Liberta, si André et Oscar avaient craint pour leur vie, ils auraient fui. De plus, j'abonde dans le même sens que toi concernant l'idée qu'ils se seraient faite du régime post-révolutionnaire:

Liberta a écrit:

Citation :

Car, à mon avis, Oscar et André, n'auraient certainement pas du tout apprécier le radicalisme instauré par la Terreur et agi en conséquence.

Mais revenons à ton épilogue. Tu imagines ici un futur heureux pour nos deux tourtereaux, une nouvelle vie pleine de promesses. L'abolition des castes leur permettra enfin de s'unir et de vivre en tant que mari et femme aux yeux de tous.

Tout comme Sara, j'ai eu un coup de pour cette phrase si joliment tournée:

Liberta a écrit:

Citation :

Dame Nature avait fait un travail d'Orfèvre et se réjouissait du rétablissement de son Oeuvre.

Merci Zalzal!
Tu as effectivement saisi ma vision quelque peu romantique des choses; je ne suis pas naïve pour autant, je sais que pour vivre à cette époque troublée, il fallait vite prendre des décisions judicieuses et parfois même à l'encontre de ses convictions initiales, pour sa vie. Tout pouvait basculer d'un jour à l'autre, c'est aussi pour cette raison que je crois qu'ils auraient sans doute décidé de partir en attendant des jours meilleurs.

Il est amusant que vous voyiez toutes deux Oscar et André s'exiler. C'est une option qui ne me vient pas à l'esprit. Je suis peut-être influencée par le manga.

A Bernard lui conseillant de quitter la France, Oscar répond en effet : Je ne sais pas pourquoi tu me dis ça mais, s'il doit se passer quelque chose en France, je mourrai dans mon pays."

Mais les événements imaginés par Liberta sont différents. Oscar et André, enfin réunis et vivant un amour heureux, ont peut-être moins envie de prendre des risques.

Je comprends tout à fait ton sentiment Maïlys, on a peine à croire qu'Oscar puisse baisser les bras devant le déroulement tragique de cette révolution; néanmoins ici, je vois les choses autrement, je m'explique :
ils ont été les combattants de la première heure et ont déclenché ce mouvement populaire, ils ont été les héros de la Bastille et à partir de ce moment ils ont accompli leur devoir pleinement et comme je le mentionne dans ma fic " ils passent le flambeau à d'autres ",car ils ont fait ce qu'ils devaient faire et " laissent les autres mettre leurs pierres à l'édifice".
Ils désirent seulement jouir des fruits de tous leurs sacrifices et vivre une vie remplie d'amour à rattrapper. Dans ma vignette, je leur épargne la mort et la maladie mais cet avenir que je leur ai concocté aurait très bien pu être encore plus mérité s'ils avaient survécu à leurs blessures tout en affrontant la cécité d'André.
Donc, pour ma part, Oscar et André se sentant de toute façon impuissants face à la Terreur auraient émigré momentanément ou se seraient construit une retraite discrète loin de toute implication politique.
Je suis contente de voir que cette partie de ma fic ait suscité un mini-débat, ma foi fort agréable.

Le moins qu’on puisse dire c’est qu’on ressent bien l’amour et la paix trouvés après ces années de douleur et de tourmente du cœur. Et ça coïncide avec le moment où ils ont quitté Paris, fuyant loin des pires heures à venir de la révolution...

J’ai envie de dire : bah, ces idiots, ils ne pouvaient pas fuir Paris plus tôt, non ? ça leur aurait épargné bien des chagrins, tiens !!

Enfin bon. Je m'emporte, je m'emporte mais calmons-nous. Les amoureux sont toujours sots, qui ne le sait pas ?

Texte très doux, comme d’habitude. Petite méditation heureuse d’André qui se termine sur une confirmation gestuelle d’Oscar tout autant heureuse...

hmm, je préfère fermer la porte et les laisser à leur bonheur plutôt que de les déranger plus longtemps en restant plantée devant eux à les retenir le temps de faire mon commentaire !
Surtout qu'en plus, ils n'ont pas l'air très disposés à m'écouter ( même pas à m'entendre, je crois bien) et le fait est que je n'aime pas trop parler dans le vide

Un résumé de cette vignette ? un condensé de paix et de bonheur, je crois !
( mais, à choisir, puisque j'ai lu les deux en même temps, j'ai préféré "Hommages").

bises

Et oui, moi et mon sempiternel romantisme à l'eau de rose !, je sais mais j'avais envie de leur créer un petit coin de paradis après tant d'années d'enfer.
J'aime bcp ton côté facétieux et second dégré