Je continue à exhumer mes fics. Celle là n'est pas très vieille, et à été écrite pour répondre à un défis (la réaction de Girodelle à la mort d'oscar, je crois). J'avais déjà écrit sur ce sujet, mais les mots sont sortis.

Alors, encore pour vos yeux une fic sur mon chouchou. Elle est cependant bien différente des autres, je crois, dans la mesure ou je respecte scrupuleusement l'histoire originale. Point d'amour de la part du beau colonel, cette fois ci

J'ai tout à la fois souffert en l'écrivant et adoré. J'espère que vous aimerez la lire.

Froid de l’église vide, froid de l’homme seul, froid du cœur rompu, froid de l’âme désertée…
Souvenirs et désespérance, abandon et larmes, décision lucide…
Silène, tu mènes à sa fin logique cet homme habité tout au long de sa vie par un amour unique et incapable de vivre désormais sans la présence lumineuse sur la terre, même loin de lui, de l’aimée.

Mais qu’est tragique cette mort choisie volontairement solitaire et anonyme, comme si Victor jugeait que sa vie, que son nom, que lui-même ne valaient plus rien sans elle. Comme s’il pensait que la « coquille vide » qu’il est devenu n’avait plus qu’une possibilité, finir à la poubelle.

Mais que ce choix déchirant raconte bien toute la place que tenait Oscar dans sa vie, l’absolu de sa passion pour elle.

Un être tout de loyauté et de fidélité, tout donné à celle qu’il a choisie, et qui ne peut que la rejoindre dans la mort qui la lui a ravie.

Plus terrible que la mort : il accepte l’enfer qui attend le pécheur par amour pour elle.

Une fiction qui serre la gorge et fait frissonner car le drame nous y frôle vraiment de son aile noire.

Pauvre Gigi;..
Dis, Silène, tu n'as pas été tendre avec lui.
On sent toute sa douleur qui s'exprime dans son allure, son sacrifice, son amour.
La perte d'Oscar même si celle-ci ignorait à quel point il l'aimait le plonge dans un chagrin sans fond, qui est très bien exprimé dans cette vignette.
Lorsqu'il a demandé son pardon pour son futur péché, je me doutais qu'il allait se suicider mais je le voyais autrement. Mais finir dans une fosse commune, certes, c'est pas sympa mais en même temps, je pense que tu as peut-être voulu montré que par cette fin, il est parti sans artifice, comme un homme qui a perdu sa lumière. Un homme perdu.
Peut-être que je me trompe ou me suis-je mal exprimée, mais bon une fic une fois encore très émouvante.

Tiens étonnant, je n'ai jamais répondu à ces commentaires. J'en suis désolée ^^'

Maïlys, c'est tout à fait ça, je ne peux pas imaginer Girodelle survivre à Oscar. Je voulais essayer de rentrer dans son âme dévastée par le chagrin et réussir à le projeter à l'écrit. Mais je voulais aussi le garder élégant jusqu'à la fin. Point de cris, de hurlements, Girodelle devait s'en aller sous des dehors calmes.

Triste fée, c'est effectivement une partie de ce que j'ai voulu dire, à la fin, tu l'as bien ressenti. Mais en fait, aussi étrange que cela puisse paraitre, cette fin est aussi pleine d'espoir (si, si ! )
En tant que suicidé, Girodelle n'aurait jamais du pouvoir être enterré en terre consacrée. Mais comme personne ne savait que cet homme inconnu était mort volontairement, il est certes mis à la fosse commune, mais en terre consacrée, après avoir eu droit à un office. Il pourra donc accéder à la vie éternelle et y retrouver celle sans qui il ne pouvait vivre. Quelque part je voulais ainsi évoquer le fait que le seigneur avait répondu à son appel et lui avait pardonné.
C'est en tout cas ce que j'ai pensé en écrivant cette fin.

triste fin pour girodelle.