Je vous poste cette fic très vite après "Etre père" pour deux raisons. La première étant que - bien que n'ayant pas été écrites en même temps, loin de là - elles sont dans mon esprit indiscutablement liées.
J'ai écris d'autres fics sur le Général, plus ancienne et auxquelles je suis moins attachée, mais je tiens à ces deux là. 15 Juillet a été écrite un 14 Juillet, justement, et postée le lendemain sur un forum pour rendre hommage à Oscar. Je me suis glissée dans la peau du Général, ai tenté d'imaginer ce qu'il avait pu ressentir. C'est ce qui a coulé de mes doigts, alors ...

L'autre raison est tout simplement qu'à partir de demain je m'absente une dizaine de jours et je vous laisse donc un peu de lecture

C'est une fic très courte, peut être la plus courte que j'ai pu écrire, mais je ne me voyais pas en écrire des tartines sur ce moment. Le texte est brut, sans fioritures, j'ai essayé à l'époque de l'épurer un maximum.

j'aime beaucoup ces fics sur le Général!
derrière cet aspect froid qu'il montre se cache en fait un coeur de père qui aimait sa fille sans jamais lui dire. Il pleure la mort de son fils,de son enfant,de sa fille,implorant le seigneur de la lui rendre.Il n'attend enfin de compte plus qu'une chose,la mort pour la rejoindre.

comment ne pas avoir la gorge serrée à la lecture de cette fic,c'est,très beau des paroles qu'on aurait souhaiter entendre, avant avant le décès d'Oscar,et quelle perspicacité ,devant le regard d'Alain et aussi la perception de l'amour qu' André portera toujours à Oscar,encore bravo.

Combien émouvant est-ce texte, Silène., et cet homme anéanti face à son fils mort.
Le général est même prêt à tenter de comprendre la Révolution si Oscar revient.
Il s’en prend à Dieu qui lui a repris son enfant chéri.
Il caresse ce corps immobile et en attend un nouveau sourire qui ne viendra jamais.
Il évoque les frondes d’Oscar, son rire, sa fougue, tout ce qui le/la rendait unique, différente, merveilleuse.
Il ose dire son amour pour elle, un amour qu’il ne lui a peut-être jamais dit. Il se rassure en se rappelant que sa vie a été entourée d’amour, celui d’André, le compagnon de toujours, celui de Girodelle, le fidèle et courtois, celui de cet inconnu qui lui a ramené son fils après le combat et qu’il a si bien deviné avec ses yeux de père aimant.
Il savoure désespérément les derniers instants avec Oscar, encore un peu présente malgré tout à travers ce corps déserté. Il savoure un dernier instant de lumière avant la nuit, un dernier instant de vie avant la longue agonie qui le mènera à sa propre mort.

De Girodelle au général de Jarjayes, tu as l’art, Silène, de traduire les sentiments masculins, avec toute leur puissance et leur pudeur. Un texte court, dense, où pas un mot ne porte sa charge de douleur.

Je n’ai qu’une chose à dire : magnifique !

Merci Maïlys.

Effectivement je suis plus à l'aise avec les sentiments masculins que féminins (mis à part Oscar, mais elle reste tellement à part !! Un jour je vous ferai un parallèle entre elle et Honor Harrington (mon héroïne favorite de SF). J'aime écrire sur la douleur, le tourment, explorer ces sentiments en puisant dans mon expérience pour les rendre les plus vibrants possibles.

Et j'aime le Général.

Fic où on découvre le père se trouvant sous les traits durs et stricts du Général .
Un père adorant son "fils", sa fierté, son enfant chérie, et attrister par sa mort.
Belle fic.

Une vignette émouvante sur le chagrin du général qui perd son fils, sa fille, sa lumière.
Des mots qu'il n'a jamais osé lui dire et qui aurait pu lui montrer à quel point son père l'aimait et était fier de lui.
Des mots forts, des sentiments qui se libèrent, des maux qui envahissent le coeur.
Un moment fort où cet homme de pouvoir succombe à l'incompréhension, la colère et le chagrin.
Une fic superbe, Silène