Salut!

Juste une petite suggestion , pourrait-on ( et je ne m'inclue pas dans le on    ) faire un "tuto fanfic" ( en un peu moins violent que l'émission humoristique si possible    , et pas forcément en vidéo non plus)  ou genre "Les fanfics pour les nuls" , pour expliquer comment s'y prendre , les erreurs à ne pas commettre , etc  ?

ce serait une bonne idee.

C'est une bonne idée que tu proposes là.
Pour mon cas, je peu te dire comment je fonctionne (à ne pas prendre pour argent comptant par contre). Je fonctionne comme une redaction : intro, développement et conclusion. Il faut donc une idée principale qui sert de fil rouge autour duquel tu brode ton recit. Ensuite, poir certains cas, faire des recherches, prendre des notes ...
Ensuite moi je conseille d'écrire sur papier, ca fait moins mal aux yeux, et ca donne plus de liberté dans l'ecriture (annotation, flèches ...).
Et enfin, moi j'ecris presque tjrs la fin en premier, même s'il m'arrive se la modifier par la suite en fonction des idées nouvelles qui viennent.

Voilà si ca peut aider

Je crois que chacun a sa façon de faire.
Pour ma part, je pars d'une idée, je commence à écrire (sur ordi) et je laisse mon imagination courir chapitre après chapitre. Je construis en écrivant et au fils de la plume. Je fais comme si j'improvisais au théâtre, sauf que j'écris.
Il est rare que je me relise.
Je dirai qu'il y a autant de façons d'écrire des fics que de ficwriteurs.

Je ne pense pas non plus qu'un tuto soit nécessaire. Tout le monde doit rester libre d'écrire comme il le souhaite. Pour les erreurs, comme on dit c'est de ses erreurs qu'on apprends.
cette proposition avait déjà été faîtes sur excess, le résultat n'a vraiment pas était concluant. Des auteurs qui avaient une très belle écriture sont partis parce qu'il était obligé de suivre le tuto.
Pour ma part je préfère lire une fic qui part un peu dans tous les sens, des fics différentes avec leur propre structure plutôt que de retrouver à chaque fois la même organisation, se serait un peu monotone.

Si quelqu'un à besoin d'aide ou d'un avis, il peut toujours posté la question dans la partie commentaire de sa fic. Je suis sur que plusieurs personnes seront là pour lui répondre.

Arlène a écrit:

Je crois que chacun a sa façon de faire.
Pour ma part, je pars d'une idée, je commence à écrire (sur ordi) et je laisse mon imagination courir chapitre après chapitre. Je construis en écrivant et au fils de la plume. Je fais comme si j'improvisais au théâtre, sauf que j'écris.
Il est rare que je me relise.
Je dirai qu'il y a autant de façons d'écrire des fics que de ficwriteurs.

 

Comtesse du Blabla a écrit:

Arlène a écrit:

Je crois que chacun a sa façon de faire.
Pour ma part, je pars d'une idée, je commence à écrire (sur ordi) et je laisse mon imagination courir chapitre après chapitre. Je construis en écrivant et au fils de la plume. Je fais comme si j'improvisais au théâtre, sauf que j'écris.
Il est rare que je me relise.
Je dirai qu'il y a autant de façons d'écrire des fics que de ficwriteurs.

 

Je me souviens que tu avais déjà dit ça quelquepart ( sur le forum TCF si ma mémoire est bonne) , et ça me scie toujours (je ne dis pas que tu es une menteuse hein , attention   ) que ce que tu écris , qui est quand même cérébral , soit improvisé ,  ne soit pas retouché . 

Moi j'ai besoin de réfléchir longtemps , j'écris , j’efface, je ré-écris, je m'énerve pour une tournure de phrase, une scène qui ne veut pas sortir, des fois j'ai envie de coller des coups de boule au clavier ,  je doute... ><

Nicole a écrit:

cette proposition avait déjà été faîtes sur excess, le résultat n'a vraiment pas était concluant. Des auteurs qui avaient une très belle écriture sont partis parce qu'il était obligé de suivre le tuto.

Je ne parlais pas d'un masque type à suivre obligatoirement, mais juste des trucs et astuces    , je suis du genre à avoir besoin de cadre précis pour faire quelquechose, j'imagine que je manque trop de confiance en moi pour faire le funambule sans filet. 

Oui, j'ai déjà dû dire que j'écrivais sans retoucher, parce qu'en me relisant au bout d'un certain temps, je vois des coquilles. Donc je préfère prévenir. En revanche, je n'ai pas dit 2 choses : 1) j'écris beaucoup dans mon activité, donc je structure mes textes presqu'inconsciemment.
2) Avant de me lancer, j'ai laissé l'idée de base se développer en moi, un peu comme un rêve. Donc j'ai les images en moi, différentes possibilités, et c'est en écrivant que tout se met en place. J'en reviens à l'improvisation au théâtre. Quand on te donne un thème, tu as différentes images et différents ressentis qui viennent, et au moment où tu es sur scène et que tu improvises tu fais un choix. Pour moi, l'écriture de fics c'est ça, du ressenti écrit, de l'improvisation écrite.  
Autre chose : on me dit assez souvent que mes textes sont plutôt cérébraux. C'est vrai que l'action y est plus à l'intérieur des personnages que dans une grande aventure de cape et d'épée. En fait, c'est plus le côté psychologique qui va m'intéresser. Et là, je prends dans des choses que j'ai déjà observées ou vécues. Et j'ai pas mal participé à des échanges sur les personnages de LO. Donc quelque part, l'analyse a été faite en amont.
En fait, en te répondant, je m'aperçois que mes fics sont plus travaillées que ce que je pensais.

Le premier conseil que je te donnerais, c'est de ne pas écrire si tu ne sens pas vraiment l'inspiration en toi, parce que c'est ça qui porte l'écriture.
Le deuxième, si tu veux un filet, c'est d'imaginer un plan pour ta fic, et un dénouement.
Le troisième, c'est de lire les commentaires avant de prendre une décision concernant les étapes cruciales de ta fic. Parce que les réactions peuvent booster l'inspiration et ouvrir l'inspiration vers des possibles que tu n'avais pas envisagés avant.
Le quatrième c'est de te dire : ok, je me lance. Une fic ratée, ce n'est pas grave. Tout le monde en a dans ce qu'il a écrit.
Le cinquième serait de te suggérer de commencer par des vignettes si tu ne te sens pas sûre de toi.
Pour les erreurs, je ne sais pas trop quoi te dire à part que l'erreur majeure est de surinvestir l'acte d'écriture. Selon moi, écrire une fic doit rester un divertissement, une petite balade au pays de l'imaginaire. La technique, le style et cie viennent en écrivant. Les tics d'écriture aussi, malheureusement...

Merci !

Ah le bon temps du début où on se relève pour noter des idées etc. ...

Quand on est en repos forcé, quelle qu'en soit la raison, se plonger dans l'écriture de fics est un excellent dérivatif. Donc à pratiquer sans modération

Tout à fait, quand tu es bloquée dans ton écriture, il ne faut pas forcer. Le mieux est de faire un break. Je n'avais pas pensé à te le dire. Si le blocage persiste, il y a un autre truc, c'est de se mettre à la place du personnage comme un acteur et d'essayer de jouer la scène. Parfois, ça m'a aidé. Y compris en jouant le blocage d'ailleurs (une scène où Oscar doit se faire l'avocat de son père si ma mémoire est bonne et où elle n'a aucune idée... comme moi sur le moment... finalement à force de tourner en rond, j'ai trouvé comment m'en sortir).

L'essentiel, c'est que les idées viennent

Autre conseil : ne pas se dire qu'on n'a pas le niveau d'études suffisant (sur le forum de Marine que tu connais, on a une spécialiste de ça, c'est vraiment dommage parce qu'elle passe à côté de beaucoup de choses à force de se sous-évaluer sans arrêt).

Bonne écriture !!!

Que de bons conseils je lis là !

Je ne me sens pas spécialement bien placée pour donner des conseils, mais j'avais mon avis à donner, je dirais que l'une des choses très importante est de toujours essayer de garder du recul. 

C'est-à-dire, garder l'esprit critique en éveil. Essayer (c'est très difficile, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron) de se mettre à la place du lecteur et se dire : est-ce que c'est bon, ça ? Là, je n'ai pas un peu abusé sur tel trait, ou etc.

Je pense aussi qu'il faut toujours rester ouvert aux critiques, c'est indispensable pour s'améliorer ou simplement en apprendre sur soi-même.

Personnellement, je suis un peu comme Arlène (avant non, mais j'ai changé), je me relis pas ou peu même si moi je n'exploite pas la misère humaine pour me faire de l'argent, n'est-ce pas, mademoiselle...




Et si je me permettais une dernière remarque : ne pas essayer d'adopter un genre ou de rentrer une case à tout prix pour satisfaire aux besoins d'un style. Pourquoi s'autoflageller quand on a son propre style ? Et puis, si on est soi-même pas convaincu, je vous dis pas ce qu'en pensera le lecteur.


Voilà voilà !  

Petrina a écrit:

C'est-à-dire, garder l'esprit critique en éveil. Essayer (c'est très difficile, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron) de se mettre à la place du lecteur et se dire : est-ce que c'est bon, ça ? Là, je n'ai pas un peu abusé sur tel trait, ou etc.

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Mais le problème , c'est que quand j'écris , je trouve ça presque toujours mauvais , au mieux je me dis "ça va, ça peut aller" et plus je lis plus je trouve ça mauvais. Mais j'essaie de faire de mon mieux, c'est déjà ça j'imagine.

Arlene a écrit:

Autre conseil : ne pas se dire qu'on n'a pas le niveau d'études suffisant (sur le forum de Marine que tu connais, on a une spécialiste de ça, c'est vraiment dommage parce qu'elle passe à côté de beaucoup de choses à force de se sous-évaluer sans arrêt).

Oui je crois savoir de qui tu parles , la pauvre je me demande ce qu'elle a du vivre pour en arriver à penser ça d'elle bref.
Le niveau d'études ça peut jouer un p'tit peu non ? Bon surtout études littéraires , parceque je doute qu'un doctorat d'astrophysique aide à faire une bonne fic, sauf si on veut envoyer Oscar et André dans l'espace ...

Ah oui, toi tu es de l'autre côté de la balance... celle du doute castrateur !

Dans ce cas, dis-toi une chose : le doute à trop forte de dose étant contre-productif,il faut se lancer. Donc si tu ne sais pas pourquoi tu trouves mauvais un passage, c'est qu'il est publiable. Après, c'est un critique neutre (et parfois sans merci!) qui aura l'occasion de te dire si tu avais raison ou tort de t'autocensurer ainsi. 

Quoi qu'il arrive, on n'a rien à perdre à partager son récit, et au contraire tout à gagner : une critique constructive, c'est de l'or en barres pour un apprenti scriboulleur. 

Courage, Comtesse du BlaBla 


Sinon, je suis d'accord avec Arlène pour le niveau d'études. Certes, une bonne voire excellente maîtrise de la langue est un atout. Mais une plume se travaille, et ce beaucoup plus facilement que le reste, c'est-à-dire la capacité à observer la société droit dans les yeux pour la critiquer droit dans le failles quand on écrit, la capacité à mettre de soi dans l'écrit, à se charcler l'âme pour en déposer les morceaux dans les lettres.

D'autant qu'aujourd'hui, de nombreux écrivains au style escarpé voire brutal nous ont montré que la belle langue ne fait pas tout, et qu'il est possible de faire du beau avec du laid. Une vilaine plume peut nous retourner l'estomac. 

Je pense à John Fante, qui est mon absolu préféré dans les contemporains. Il a une plume sublime quand il veut, mais 90% du temps, ses romans (des merveilles) sont écrits dans un style très oral. Et il est... 

Enfin voilà, je me suis étalée... 

Un tuto est une bonne idée, personnellement je ne sais pas écrire une fic qui tienne la route au niveau du français rédactionnel ( pour l'intrigue, ça va, on peut faire ce que l'on veut ).

Je pense que les études ont tout de même de l'importance, quelqu'un qui a fait un bac L ( voire les deux autres bacs généraux et bacs technos ) maîtrisera mieux le français que quelqu'un qui n'a rien.
Pour ma part je ne n'ai aucune notion de langue française car j'ai été jetée dans un horrible BEP beaucoup plus sciences/maths ( ) et matières pros  ( beurk beurk beurk) que français/lettres/culture générale. Mes fanfictions s'en ressentent; elles sont considérées comme très mauvaises ( j'ai perdu toutes mes notions de français  en bep et mes notes au bac de français série L via le cned et celles du DAEU A en français  étaient plus qu'atroces 12/20 à l'écrit 13/20 à l'oral, et 10/20 au DAEU )

Je ne sais ni faire de plans ni de résumé, ni de descriptions correctes qui s'insèrent naturellement dans la fic sans l'alourdir ou faire rédac d'un gamin de CM2, ni doser les parties dialogues/récit/desciptions.

Je ne sais pas vraiment si le niveau d'étude et obligatoire pour savoir écrire
Je sais que, en Français, j'étais une catastrophe ambulante au collège et mes profs s'arrachaient les cheveux. La Grammaire, je ne connaissais pas (aujourd'hui encore, sortie de sujet verbe complément il faut pas trop me demander ce que peut bien contenir une phrases. Une phrase, ça contient des mots ... ). La conjugaison c'était quelque chose d'instinctif. J'étais bien incapable de dire à quel temps était un verbe et c'était une fort mauvaise idée de me demander de conjuguer un verbe à un temps voulu (cher prof, si tu veux conjuguer un verbe, il existe un super bouquin, le Bescherelle, me cherche pas des poux)
Par contre (et c'est bien là qu'ils en perdaient leur latin) j'étais excellente (si, si ! Je me souviens même d'une fois ou j'ai lu ma composition devant toute la classe) en mise en situation. La concordance des temps était logique, les phrases n'étaient pas bancales (et je maniais aussi l'orthographe à ma manière. Un mot était "beau" ou "pas beau". S'il était "beau" les chances étaient grandes qu'il soit bien orthographié. )

Ma manière de construire un résumé à donné des cheveux blancs à d'autres profs, en prépa (parce que je n'ai jamais appris ça au lyçée). Leur méthodologie me semblait compliquer l'affaire plus qu'autre chose et je passais de la lecture à la rédaction du résumé en sautant les étapes intermédiaires

Je ne pense donc pas que l'école m'ait bien aidé là dedans.
Par contre la lecture c'est une autre histoire
Je reste persuadée qu'on apprend beaucoup, sans même y faire attention, sur la manière de construire des phrases (et donc plus globalement un récit) en enchainant les lectures. On y gagne aussi en orthographe, puisque notre mémoire photographie les mots et en vocabulaire, pour peu qu'on aille chercher la signification des mots inconnus. 

Certaines personnes arrivent très bien à écrire grâce à l'enseignement, c'est certain (mon Evidence est d'ailleurs comme ça. Son écriture est réfléchie, pesée, sensée). Mais ce n'est pas la seule voie, et je suis certaine qu'avec un peu d'entrainement, en lisant ce qui se fait autour (ou des bouquins sur des sujets qui t'intéressent ), tu vas arriver à améliorer tes propres fictions, peu importe ton niveau d'étude.

Je prends bonne note de toutes les remarques...

Silène a écrit:

 Un mot était "beau" ou "pas beau". S'il était "beau" les chances étaient grandes qu'il soit bien orthographié. )
 
Je ne pense donc pas que l'école m'ait bien aidé là dedans.
Par contre la lecture c'est une autre histoire
Je reste persuadée qu'on apprend beaucoup, sans même y faire attention, sur la manière de construire des phrases (et donc plus globalement un récit) en enchainant les lectures. On y gagne aussi en orthographe, puisque notre mémoire photographie les mots et en vocabulaire, pour peu qu'on aille chercher la signification des mots inconnus. 

Idem pour moi! Je lisais comme une machine, tous les jours, tout le temps. Quasiment aucun sujet ne me rebutait et je pense que j'ai appris à écrire genre par "osmose"... Et le truc du mot "beau" ou "pas beau", j'était convaincue de l'avoir inventé... Contente de voir finalement que ne suis pas la seule...

Un truc que je ne sais absolument pas faire : Le récit et les descriptions dans les fics ( ni comment les faire, comment les insérer dans la fanfic, ni quoi mettre en récit et/ou description, ni ou les insérer, ni quel vocabulaire utiliser. Il ne faut pas que cela ressemble à un assemblage de, phrases sans intérêt, comme les rédactions de gamins de primaire et collège.

Je partage avec vous cette vidéo (en anglais mais facilement compréhensible ) qui peut vous aider à écrire

Ah! J'aime bien! 

Merci Comtesse!

De rien ^^
Te revoilà ! ça fait plaisir !

Merci! J'ai juste été un petit peu dans le sud (Cuba) ou internet était lent et cher...(oui, je sais, je fais pitié hein?) Alors je lisais les coms mais sans plus. 

Merci pour cette leçon de style, ça permet de sortir un peu du "sujet+verbe+complément". Après il faut aussi faire attention à la virtuosité: ne pas faire trop d'effets de style à la suite où alors le lecteur aura du mal à se concentrer sur l'action, voir à comprendre tout simplement ce qui se dit. De la mesure, de la mesure!

Après on pourrait aussi avoir un tuto sur comment construire un scenario, autre grand point faible des fics. Souvent on part avec une super idée, un super enthousiasme, et on s'arrête essoufflé à mi chemin en ayant plus aucune idée vers où aller. Généralement ça c'est le symptome d'un manque de construction au départ.

Perso, je me fait un plan (truc que je détestais lorsque j'étais étudiante). C'est indispensable sinon avec les histoires plus longues. Je le modifie un peu en cours de route mais il m'arrive souvent d'avoir une idée en cours d'écriture, littéralement alors que je pianote sur le clavier. Je laisse alors aller et je vois où cela me mène. Ce sont souvent des petits détours, des "chemins de traverse" dans le fil conducteur principal qui enrichissent le récit. Mais je fais gaffe de ne pas trop m'éloigner de mon plan de départ.

Je dirais que le plus important c'est d'avoir une situation/ un problème initial et sa solution. Souvent on a soit l'un, soit l'autre, on se lance et on se perds. A moins avis il ne faut pas commencer à écrire tant qu'on a pas ces deux éléments.

Ensuite on peut développer plus ou moins l'histoire. Je ne sais pas si il y a beaucoup de gens qui font attention à respecter une structure en trois actes ou avec des étapes bien marquées du style: élément perturbateur, allié, antagoniste, premier échec, le héros reprend courage etc...