Marina Grandier-Jarjayes Général de Jarjayes père
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| Sujet: Sa définition du mot vacances [Les Malheurs de Sophie] Dim 1 Sep 2019 - 21:21 | |
| Disclaimer : Les Malheurs de Sophie est l'oeuvre de la Comtesse de Ségur et son adaptation télévisuelle de 1998 à Bernard Beryiès.Résumé : La définition que Sophie donnait au mot « vacances » était bien différent de celle qu'avaient les gens autour d'elle.Note de l'auteur : Cet OS est ma participation au concours de fanfictions de l'été de la page Facebook « Oui, mais dans le livre », sur le thème des vacances. Nous avions carte blanche sur tout, il fallait juste que le texte fasse référence aux vacances. Je suis arrivée à la seconde place du concours! WARNING ! MENTIONS DE VIOLENCES SUR MINEUR ! SPOILERS SUR L'INTEGRALITE DE LA SERIE ! Sa définition du mot vacances - Et toi Sophie, quel est ton mot préféré? Demanda Madeleine avec douceur- Les vacances! Répondit l'intéressée avec espièglerieOh oui, pour Sophie de Réan, le mot vacances était le plus beau du monde, la plus douce période de l'année.Les vacances, cela voulait dire qu'elle était loin de sa belle-mère, de cette marâtre qui la battait, qui la détestait!Avant, Sophie n'était jamais vraiment partie en vacances car tous les jours avaient un air de nonchalance, une fois les leçons passées. La beauté et l'art de vivre dans la campagne normande, près des fermiers, des animaux, sans doute.Son départ pour l'Amérique s'apparentait plus à une aventure au début. Cela était devenu un cauchemar avec le naufrage du bateau, la mort de sa mère, la disparition de Paul !Son temps aux Etats-Unis d'Amérique, elle l'avait ressenti comme une pause dans sa vie, en attendant de régler les affaires de feu Monsieur Fichini et de rentrer en France. Mais quand son cher papa avait épousé Mademoiselle Fedora, quand elle révéla ses vraies couleurs, le cauchemar devint permanent, aggravé par la perte de son père.Désormais, elle était à Fleurville, sa belle-mère partie en Italie. Madame de Fleurville n'avait pas hésité une seule seconde à l'accueillir quand la veuve avait annoncé vouloir voyager sans s'encombrer de sa belle-fille. Depuis, même si légalement, elle avait encore tous les droits sur elle, l'américaine avait épousé un prince et ne voulait plus s'occuper d'elle, la laissant à la tendre amie de feue sa vraie maman.A dire vrai, elle appelait ce moment actuel de sa vie « vacances » uniquement parce que c'était le terme qu'on employait pour Jean et Léon, les neveux de Madame de Fleurville, venus à la campagne depuis Paris pour y passer l'été. L'hiver, c'était l'inverse, les normandes partaient pour la capitale.Si Sophie devait nommer ce moment elle-même, elle l'appellerait « paradis ».Loin du château de Réan envahi et dénaturé par sa belle-mère et trop plein de souvenirs douloureux, le fouet et la faim étant de lointains souvenirs, choyée, aimée et comprise par celle qu'elle voulait plus que tout au monde appeler Maman, oui, les vacances de Jean et de Léon avaient des airs d'Eden avant l'heure pour la jeune fille. Le fait que Jean fusse là, son doux Jean, qu'elle avait toujours aimé, ne faisait qu'ajouter à la douceur de vivre qu'il y avait à Fleurville. Ce Paradis d'ailleurs portait bien son nom, il avait fait des miracles ! Au-delà de la soigner les travers qu'elle avait développé à cause des mauvais traitements qu'elle avait subi, cette période avait permis à Blaise de retrouver sa femme et sa fille, à Madame de Rosebourg et à Marguerite d'être réunies au Commandant de Rosebourg, le capitaine de ce maudit bateau où sa mère avait perdu la vie. Mais surtout, il avait vu le retour de Paul, son Paul chéri, dont elle avait toujours espéré la survie ! Alors oui, Sophie osait le dire, l'été était sa saison préférée et le mot vacances était celui qu'elle affectionnait le plus :Parce que c'était pendant les vacances d'été des de Rugès, à Fleurville, que pour une fois, Sophie se sentait libérée de tous ses malheurs.FIN *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
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