Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Une reine de France qui se souvient de la date d'anniversaire de sa modiste... mais surtout d'une roturière. Rose Bertin l'admet : elle est profondément touchée.
Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (37/50) + 2 juillet - Rose Bertin
La reine et la modiste
-Mademoiselle Bertin ! Un instant, je vous prie.
Rose s’arrête et se retourne vers Marie-Antoinette, laquelle la rappelle alors que la modiste s’apprête à quitter ses appartements. La jeune femme apprécie beaucoup la reine : au-delà de sa fidèle cliente, elle voit la sensibilité d’une artiste, elle voit une âme tendre et une personne qui, si elle a ses défauts comme chaque créature de Dieu, est terriblement attachante. Elle aime leurs discussions, leurs échanges, les anecdotes viennoises, lesquelles l’inspirent toujours énormément dans la confection de nouvelles robes, d’accessoires.
-J’avais totalement oublié que nous étions le deux juillet aujourd’hui ! S’excuse la souveraine. Je vous souhaite un très joyeux anniversaire, Mademoiselle Bertin.
Elle l’admet : elle ne s’attendait pas à cela. Que la reine de France connaisse sa date de naissance ! Quelle s’en souvienne ! Alors que face au sang royal, elle n’est qu’une simple fille née d’un picard. Elle plonge dans une profonde révérence, très émue.
-Je suis navrée, je n’ai aucun cadeau à vous offrir…
-Votre Majesté, le simple fait de me le souhaiter est assez.
-Mais je tiens à vous offrir quelque chose ! Je vous promets que lors de notre prochaine entrevue, j’aurais quelque chose pour vous. Vous êtes toujours si bonne envers moi, si enjouée ! Vous n’êtes pas uniquement mon « ministre de la mode ». A mes yeux, vous êtes une amie.
-Madame…
La voix de la styliste tremble.
-Vous venez de m’offrir là le plus beau des présents. Savoir que vous m’appréciez en tant que personne, au-delà de ma profession, n’a aucun prix.
Quand elle sort, les courtisans voient les larmes dans ses yeux, pensent qu’elle est en disgrâce.
Ils seront bien mouchés quand ils verront les très nombreux paquets arriver de Paris…
FIN