Disclaimer : Lady Oscar est l'oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Marie-Antoinette est fascinée par le vernissage du tableau de ses enfants.
Note de l'auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l'atelier d'écriture du Discord « Papotage, écriture, lecture et bonne humeur» du 13/10/2022. 10 minutes. Drabble Trio – N°7 : Police, Vernissage et Dauphin
Liste des dettes du discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de personnages historiques (15/50)
Les sentiments nés de l'art
L'heure du vernissage du portrait a sonné. Marie-Antoinette observe sa portraitiste le faire sans un mot, fascinée par ce procédé qu'elle juge magique. Les couleurs deviennent plus éclatantes, elle a l'impression que la profondeur est encore plus grande, c'est comme si ses deux enfants, assis dans les jardins de Trianon, se retrouvaient baignés dans un halo angélique pour les mettre en valeur.
Son tendre Dauphin la regarde alors que sa sœur l'observe avec affection.
Alors qu'en vérité, elle a fait la police pour demander à son frère de bien se tenir.
-Vous êtes un fils de France ! Le futur roi ! Tenez-vous bien, mon frère !
Cela avait fait sourire la reine : le future roi, comme Mousseline le dit, n'a que trois ans.
-Madame Vigée-Lebrun, Dieu vous a offert des doigts d'or !
La peintre rougit sous le compliment.
-Vos enfants sont deux angelots. Je n'ai eu qu'à reproduire leurs traits. Ce sont eux qui rendent le tableau naturellement beau.
-Vous pensez sans doute la même chose de votre chère Julie. Comment se porte votre fille ? Bien, je l'espère ?
-Je suis honorée que vous vous souveniez d'elle.
-Je suis souvent triste de vous séparer d'elle.
-C'est un honneur de travailler pour vous.
La jeune femme a une idée, frappe dans ses mains sous l'effet de l'excitation.
-Je sais ! Amenez-la ici avec vous !
Majesté ?!
-Je serai heureuse de la rencontrer ! Elle sera avec vous, et elle pourra jouer avec mes propres enfants. Marie-Thérèse a besoin de compagne de sa génération, et surtout de tous les milieux. Je crains qu'elle n'attrape un mauvais pli...
Elle reprend sa contemplation, repense à ce qu'elle lui avait dit du temps de la grossesse d'Elisabeth :
« Que ce doit être merveilleux d'être mère. »
Aujourd'hui, elle sait combien elle était en-dessous de la vérité : être mère, c'est sa raison d'être.
FIN