A vos claviers !

Mais c'est génialissime ça Domage que tu n,ai pas pu la finir pour le concour jla trouve géniale a venir à date!!!!

Tu campes bien les personnages et la situation; Oscar qui veut protéger André, Alain qui est surpris lui-même de l'avoir sauvé alors quil naime pas les nobles.... J'aime beaucoup cette ambiance que tu as créé

Mais là je mange mes bas avoue c'est une vengeance hein

Comment va réagir ALain quand il va découvrir que c'est pas un homme? et la blessure est-elle grâve? Y'ont pas essayer 'Darrêté l'hémorragie heureusement quil faisait froid, sa aura fait une bonne vasoconstriction des vaisseaux mais quand même...

J'en redemande j'ai le droit dit J'Adore ton écriture ^^

Très beau début de fic. Je suis contente que tu es continué de l'écrire, même si noel est loin, ça ne nous empêche pas de lire ta fic, bien au contraire.
J'adore également la présence d'Alain, hâte de voir comment celui-ci va réagir quand il va découvrir qu'Oscar est une femme.
Ne soit pas trop cruelle, nous fait pas patienter pendant des jours

J'aime beaucoup, surtout que le sujet n'avait pas été traité lors du concours. Alors qu'est-ce qui me plaît ? Ton style, mais, te connaissant un peu, ça va presque de soi : on sent que le texte a été travaillé, il est très léché. Ce qui me plaît surtout c'est l'intrigue, bien sûr ! L'intrigue ! ça m'a beaucoup surprise parce que j'avais eu l'idée de ce sujet et j'avais plutôt imaginé quelque chose comme un remake des Dix Petits Nègres (va savoir pourquoi lol). Donc tu proposes quelque chose qui m'a plu parce que je ne l'attendais pas et tout se tient très bien.
J'ai beaucoup apprécié les réflexions d'Oscar sur le fait que ses soldats n'étaient pas assez équipés pour le froid, sur le fait que l'on cachait beaucoup de choses aux souverains. Idem pour sa compassion envers ceux qui les attaquent, et évidemment son geste envers André.
J'aime également Alain qui se surprend d'être venu en aide à un noble et qui s'aperçoit qu'Oscar le fait sortir de sa posture de contempteur de la noblesse (en faisant une exception).

Et, André qui arrête les mains d'Alain... j'en connais un qui va avoir une petite surprise il va peut-être comprendre deux ou trois choses sur son supérieur qui l'intrigue tant, y compris dans le comportement qu'il induit chez lui^^

Donc, je me joints à Nicole pour te demander de ne pas trop nous faire attendre, même si ton perfectionnisme doit en souffrir un peu

Et, évidemment, bravo et surtout merci

FOULE EN DELIRE : LA SUITE LA SUITE LA SUITE

ta fic commence super bien, tu écris bien et ta eu une super méga idée.
et j'ai hâte de voir la surprise d'Alain quand il vas voir qu'Oscar est une femme.

ton dbut me met l'eau à la bouche LA SUITE VIIIITE PLEASE !!!!

Merci à tous de vos commentaires. Je suis bien heureuse que ce début vous plaise.

Nicole a écrit:

Ne soit pas trop cruelle, nous fait pas patienter pendant des jours

Arlène a écrit:

Donc, je me joints à Nicole pour te demander de ne pas trop nous faire attendre, même si ton perfectionnisme doit en souffrir un peu

Sevéria / AngelsKing a écrit:

LA SUITE

Que je vous rassure tout de suite : non, je ne vous ferai pas attendre.
Pour une bonne raison : perfectionnisme ou pas, tout est déjà écrit !
Je me sens encore incapable de livrer un début de fiction sans avoir tapé le mot "Fin".
Je ne suis pas encore chevronnée, loin de là, mais je vais me corriger, j’espère, et m’améliorer pour devenir une vraie ficwriteuse digne de vous !
Si j’ai scindé la fic en trois, c’est juste par envie de vous faire bisquer !

Marina a écrit:

:Y'ont pas essayer 'Darrêté l'hémorragie heureusement quil faisait froid, sa aura fait une bonne vasoconstriction des vaisseaux mais quand même...

On voit tout de suite les réflexes de pro !
Promis, ces messieurs vont tout de suite s’occuper de soigner Oscar. Mais André ne pouvait tout de même pas laisser Alain faire sans réagir, non ?

Nicole a écrit:

J'adore également la présence d'Alain, hâte de voir comment celui-ci va réagir quand il va découvrir qu'Oscar est une femme....

Arlène a écrit:

Et, André qui arrête les mains d'Alain... j'en connais un qui va avoir une petite surprise.

Nicole, il me semble avoir compris, en lisant tes commentaires et défis, que tu aimes le personnage d’Alain. Moi aussi ! Je lui trouve une vraie personnalité, aussi attachante que puissante. Il est l’un des rares à oser s’opposer à Oscar, à ne la regarder (du moins au début) ni comme un ange descendu du ciel (genre Girodelle ou Charlotte de Polignac), ni comme l’homme/la femme à abattre (genre Comtesse du Barry et Duc de Germain). En plus, son amitié pour André pimente et nuance ses sentiments pour Oscar.
Je pense qu’on le retrouvera souvent au coin de mes fics !
Comment il va réagir ? La réponse aujourd’hui ! (Je n’ai vraiment pas l’intention de vous faire languir plus que de raison. )

Arlène a écrit:

J'ai beaucoup apprécié les réflexions d'Oscar sur le fait que ses soldats n'étaient pas assez équipés pour le froid, sur le fait que l'on cachait beaucoup de choses aux souverains. Idem pour sa compassion envers ceux qui les attaquent, et évidemment son geste envers André.

L'évolution d'Oscar et sa prise de conscience de la misère populaire, de ses privilèges, du droit fondamental de l'être humain à unevie décente et à la dignité, est l'un des aspects du personnage d'Ikeda que j'apprécie le plus. Je pense qu'à ce moment de la vie d'Oscar, c'est une question qui ne la quitte plus guère.
Quant au geste envers André : elle l'aime, non ? Et depuis longtemps, je pense. Le reconnaître mettait tant de choses en cause dans sa vie et posait tant de problèmes... Aimer Axel de Fersen était plus "confortable", toutes proportions gardées.

Arlène a écrit:

Alors qu'est-ce qui me plaît ? Ton style, mais, te connaissant un peu, ça va presque de soi : on sent que le texte a été travaillé, il est très léché.

Un style ? C’est un superbe compliment, Arlène. Développer une vraie personnalité, tant dans l’écriture que dans les sujets, est pour moi la marque de fabrique de l’écrivain (grand ou petit), même s’il l’exerce dans des domaines et sur des sujets très différents.
Mais j’ai encore beaucoup de travail pour y arriver !
Quant au texte « léché » : c’est l’un de mes gros défauts. Mon éditeur me répète souvent que "le mieux est l’ennemi du bien", qu’il faut que j’apprenne à m’arrêter et à supporter quelques répétitions et à-peu-près, si je ne veux pas que mon écriture devienne trop précieuse et maniérée et qu’elle perde de sa vitalité.

Alors, ne ménagez pas vos critiques : c’est bon pour moi !

Merci encore de l’accueil que vous faites à cette Veillée insolite. J'en suis touchée. :gyguy:

*Arlène: C'était aussi mon sujet, seulement je l'ai remanié un tantinet puisqu'ils ont été bloqué parce qu'Oscar a été bloqué j'ai un peu nuancé le sujet scusez fallait jle dise lolllllll

Mailys: Bha vi désolée mais ,cest plus fort que moi lollllll ya toujours Marina la lectrice et Marina l'infirmière qui s'amuse à essayer de comprendre lolllll

Pour cette suite (je suis si contente qu'elle soit posté pour mon retour de stage sa détends bien ^^) J'aime beaucoup la façon dont André hésite à tout lui révéler, comme sil voulait la protéger de tout, mais qu'il se rend compte quil ne le peut pas, que soit il met son secret en danger, soi il met sa vie en danger...

Le passage où tu décris les seins d'Oscar je le trouve beau, autant que le fait qu'André n'est guère jaloux du commentaire d'Alain, en comprenant le sens non-gribois

Et qu'il raconte quelques légères brides de son passé, essayant de faire comprendre à Alain que justement sa vie de salon qu'il s'imagine, ce n'était pas sa du tout

Quand à l'inf marina lollll elle est satisfaite des soins prodigués (bha pour l'époque quand même lollllll j'ai rit quand j'ai vu qu'Alain parlait du froid qui ralentit le sang lolllllllll ) ((((J'vais te faire une confidence, perso dans mes fics j'ai du mal à pas aller trop loin dans mes évaluations sil y a une blessure, parce que les persos n'ont pas mes connaissances lollllll ))))

En bref j'aime beaucoup ton style, et je comprends tes réticences à poster chapitre après chapitre, c'est vrai que c'est terriblement différent. Perso je vois sa comme un ''entraînement'' quand de sgens me disent: C'est du temps perdu tu devrais écrire de vrai histoire à publier.... Seulement je vois la fanfiction comme un préambule, de l'entraînement qui nous aides à se perfectionner au fils des chapitres ^^ Mais j'te comprends

J'suis sure que tu y arriveras mailys et j'espère que tu participeras aux prochains concours ^^ Sa serait géniale ^^

Je me joins au concert des louanges !

Je n'avais pas eu le temps, jusqu'à présent, de lire ta fic. C'est maintenant chose faite, et j'aurais regretté de passer à côté.

Malgré l'arrivée du printemps, on aurait presque envie de retenir un petit peu l'hiver. Juste pour garder cette ambiance de Noël en lisant ton texte.

Merci beaucoup pour ce bon moment !

viens chez-moi la lionne alors; c'est facile d,y croire ya encore des bancs de neiges partout lolllllll juste à ressortir les lumières et sa le fait

lolllll Mailys je suis impatiente d'être à ce soir je croise les doigts pour lire la fin en rentrant de stage ^^

Je n'ai malheureusement plus beaucoup de temps à consacrer au forum ce matin. Je vais l'utiliser à poster la troisième partie de la fic (j'ai cru comprendre que vous ne serez pas contre ).
Je reviendrai plus longuement pour commenter vos commentaires tout à loisir. J'ai la chance d'avoir quelques jours autour du week end déjà prolongé de Pâques.

roooooo pour mon plus grand bonheur au retour de stage, la fin de cette merveilleuse fics

J'ai adoré le dernier passage, tout en douceur et en nuance.

La façon qu'à Alain de ne pas laisser ses sentiments transparaître, qui rendent Oscar peu confiante lolll j'ai bien aimé ^^

Et ce petit moment d'intimité entre André et Oscar au réveil j'ai adoré ^^

Si j'osais j'aimerais connaître: et après ya eu quoi lolllll avec la découverte d'Alain lolllll bref j'en redemanderais tellement j'ai aimé ^^

Bravo mailys c'était une superbe fic ^^

Je n'ai qu'une chose à te reprocher... : La fin appelle une suite !!!!
Je me suis sentie fondre, et c'est bien agréable.
Merci beaucoup !


Marine, faut-il que je prenne les après-skis pour venir te voir ???

Ahaa ! Alain est à l’honneur dans cette fic ! il éveille la féminité d’Oscar ? enfin pas complètement car je la sentais prédisposée, elle est moins colonel dès le début de ton histoire, du moins déjà moins intransigeante, moins fermée au monde qui l’entoure.

C’est amusant de se dire que c’est son amour aveugle pour André ( d’ailleurs j’ai aimé ce passage où elle voit l’arrivée en renfort d’Alain comme un renfort pour André, c’était une illusion si totalement convaincue, si spontanée, c’était mignon ! ) qui la mène à se rapprocher de Alain, qui lui-même lui fait réaliser qu’elle est attirée par André…

Et donc ce réveillon entre ces deux hommes…
entre CES deux hommes !!!!
waaaaaaaaaaaaaaaah ! moi aussi j’aurais pensé que c’était un beau réveillon !

J’ai aimé Alain dans cette histoire mais il m’a étonnée. Il a des connaisances médicales ?... (- soupirs – ça le rend encore plus merveilleux !).
Et je pensais aussi qu’il appréciait déjà le colonel donc ton récit m’a surprise mais, d’accord, j’accepte ta vision des choses même si ça me gêne un peu que ce soit grâce à la femme qu’il change complètement d’avis sur le colonel mais bon, ça ne m’a pas empêchée de lire !!

j’ai aimé :
*

Citation :

Il se gratta la tête, dubitatif.
- Une femme… répéta-t-il encore, incrédule.

J’adore !!!!!! c’est comique, c’est léger, c’est irrésistiblement Alain !!
* J’ai souri à ce passage embarrassé et amusant du « qui va la déshabiller ? »
* J’’ai aimé le flegme d’Alain face aux craintes d’André pour Oscar !!
* J’ai aimé le passage de la découverte d’ »Oscar » par les deux hommes. Leur émerveillement, leur admiration pure. C’était un beau moment !
* J’ai particulièrement adoré le souffle brûlant d’Alain sur une Oscar « endormie ». Mais c’est un voyou d’interrompre le « bonjour » des 2 tourtereaux ! il a fait ça par jeu ou par jalousie ?

Bon, voilà, rien à dire sur André, Alain a retenu toute mon attention, si je relis ton texte, je trouverais peut-être un mot à dire en sa faveur…
non, je sais ce que j’ai à dire sur André :
j’ai aimé quand il siffle le cheval…
ce n’est pas anodin, ça montre comme il appartient totalement à l’univers d’Oscar, ça le décrit bien. Sa pudeur quand il préfère que ce soit Alain qui touche Oscar, c’est respectueux, c’est touchant.
Mais j’ai été surprise que ce soit Alain qui porte Oscar sur le lit, que ce soit Alain qui reste à la veiller, j’aurais pensé que André se serait montré plus « possessif » au lieu de la lui abandonner totalement pour chercher du bois même si, ok, le feu servira à la réchauffer. Mais s’il cherche à l’aider de cette manière, c’est décevant – ou alors il a toujours été comme ça et là, je me rends compte que je m’étais toujours royalement plantée sur le compte d’André… quoique… ça veut dire quoi quand il va chercher le bois ? ça montre qu’il veille sur elle à distance, dans l’ombre, de manière indirecte comme il l’a toujours fait, tellement habitué à ne pas avoir le droit de l’approcher à jarjayes, que, même en privé dans une petite cabane au fond des bois, il a l’impression qu’il n’a pas le droit de montrer son affection en restant près d’elle ? ( c’est qu’elle fait réfléchir, ton histoire !!!).
Bon, où en étais-je ?

Non, bah, voilà, j’ai fait le tour. Cet événement qui marque l’ éveil d’Oscar à sa féminité, naissance d’un triangle amoureux aussi, visiblement… en somme, ça laisse beaucoup de place à l’imagination, tout ça !!

C’était sympa !

et puisque tu appelles les critiques, je me permets de te dire que le début, dans son écriture, m’a dérangée mais puisque personne ne t’a rien dit à ce propos, il s’agit peut-être d’une simple histoire de goût ( j’ai tendance à avoir des goûts différents des autres dans quoi que ce soit, de manière générale !) :
un début descriptif que j’ai trouvé très distant, externe, et qui m’a un peu rebutée. J’ai trouvé ça « sec » même si on avait le point de vue d’Oscar. Donc j’ai eu du mal à entrer dedans et ce, jusqu’à ce que Oscar s’élance pour protéger André, donc en fait, mon malaise a perduré assez loin dans le début de ton histoire. Au fil du texte, tu t’assouplis et « roulez jeunesse », ça passe tout seul, on oublie ce qui n’était pas passé mais voilà, j’ai trouvé que c’était contraignant d’entrer dans ton récit… voilà, sans volonté aucune de médire pour juste médire, c'était juste pour te faire part de toutes mes impressions.
c’était le côté négatif de mon commentaire.

voilà, j'en ai fini avec mon commentaire !

Enfin un peu de temps à moi pour prendre celui de répondre à vos commentaires.

D’abord, je vous dirais qu’ils m’ont tous fait très plaisir.
Cet art est nouveau pour moi et j’apprécie de plus en plus ce dialogue quasi direct avec le lecteur. Quand, en plus, le lecteur est écrivain, qu’il possède, pour ainsi dire, la double capacité de lecture-découverte et de lecture-analyse, l’exercice devient passionnant !

Marina a écrit:

J'aime beaucoup la façon dont André hésite à tout lui révéler, comme sil voulait la protéger de tout, mais qu'il se rend compte quil ne le peut pas, que soit il met son secret en danger, soi il met sa vie en danger…

Eh oui, Marina, pour décider André à révéler le secret d’Oscar, il fallait l’acculer à l’aveu. S’il y avait eu l’ombre d’une autre solution, je suis sûre qu’il l’aurait choisie.
Au-delà de cela, je voulais souligner, par la rapidité de sa prise de décision, la confiance qu’il témoigne à Alain. Alain est le premier homme de son âge qu’André croise et dont il peut se faire un ami, ce qui n’était pensable ni avec Girodelle, ni avec Fersen, les barrières de classe étant trop élevées.

Marina a écrit:

Le passage où tu décris les seins d'Oscar je le trouve beau, autant que le fait qu'André n'est guère jaloux du commentaire d'Alain, en comprenant le sens non grivois

Avant de lire des fics, je n’imaginais pas les seins d’Oscar bandés. Je me suis rendu compte, au fur et à mesure de mes lectures, que cette pratique était courante. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais elle me gêne.
Je préfère imaginer une Oscar aux seins nus et libres sous ses vêtements.
Riyoko Ikeda a créée Oscar longiligne, très mince, quasi androgyne, en conformité avec les canons de la mode des années soixante-dix. Dans ces années-là, les jeunes filles ne portaient pas de soutien gorge et, quand je revois certaines photos de famille, entre les cheveux longs, l’extrême minceur, la longueur des cheveux et les vêtements identiques, je vous jure que, dans les jeunes couples, il n’est pas toujours évident de deviner qui est le garçon et qui est la fille !
Alors je me suis dit qu’entre sa chemise ample, son jabot et les chamarrures de son uniforme, Oscar n’avait pas besoin de se bander les seins.
Indépendamment de cet aspect « pratique » des choses, je voulais une vision soudaine, une vraie « révélation » pour les deux hommes, de la féminité d’Oscar.
Tant mieux si cela t’a plu, Marina !

Quant au fait qu’André ne soit pas jaloux…
Alain et lui sont véritablement « éblouis ». Alain ne réfléchit pas quand il parle car il est subjugué. Mais André l’est tout autant. Lui non plus, même s’il sait depuis longtemps qu’elle est une femme, n’a jamais vu Oscar ainsi « dans sa natureté ». Alain et lui communient dans le même sentiment. Ils ont, autant l’un que l’autre, besoin de le partager, et ils savent, autant l’un que l’autre, que cette admiration est limpide.

Marina a écrit:

Quand à l'inf marina lollll elle est satisfaite des soins prodigués

Je suis très flattée mais tout cela reste basique. J’ai suivi quelques cours de secourisme mais je ne me lancerai jamais dans un roman se déroulant en milieu médical avec des professionnels ! Pour le coup, je pense que l’infirmière Marina se tordrait de rire !

Marina a écrit:

je comprends tes réticences à poster chapitre après chapitre, c'est vrai que c'est terriblement différent. Perso je vois sa comme un ''entraînement'' quand de sgens me disent: C'est du temps perdu tu devrais écrire de vrai histoire à publier.... Seulement je vois la fanfiction comme un préambule, de l'entraînement qui nous aides à se perfectionner au fils des chapitres.

C’est bien plus qu’un entraînement, Marina, c’est un art à part entière !
Je trouve extraordinaire que, par le truchement d’une technologie très moderne, on renoue ainsi le contact avec les grands feuilletonistes des siècles passés, les Alexandre Dumas, Gaston Leroux, Maurice Leblanc et consorts.
Quand on lit maintenant, sous forme de livre, leurs œuvres écrites au départ sous forme de feuilleton, on s’aperçoit de leurs faiblesses, de la rapidité d’écriture, du manque de cohérence parfois, des petits à-peu-près… Mais quelle importance ? Ce sont des œuvres qui tiennent superbement le lecteur en haleine. Il ne peut terminer un chapitre sans avoir envie de lire le suivant. Les chutes sont très travaillées, les rebonds et pirouettes de l'histoire fabuleux, le suspense parfaitement distillé.
Je retrouve toutes ces qualités dans les fictions écrites pour le web. Certains poussent même le jeu encore plus loin, comme La Lionne qui construit son texte avec son lecteur.
Je maintiens : pas du tout un entraînement, un art !

Quant à en être capable moi-même, c’est une autre paire de manches !
Je n’en suis pas sûre. Ce n’est peut-être qu’une question d’habitude, mais je ne me vois vraiment pas, en tout cas pour l’instant, livrer un écrit qui ne serait pas fini. Ne serait-ce que parce que, bien souvent, je retravaille le début après avoir écrit la fin. Et parce qu’il n’est pas rare que j’abandonne un texte : une autre idée m’envahit, je ne parviens pas à ce que je veux, je n’arrive pas à imaginer une suite satisfaisante…
Que ferais-je dans ces cas-là ? Vous laisser choir, du genre « navrée, je ne me sens plus inspirée » ?
J’aurais trop honte !
Je verrai comment j’évolue. Peut-être qu’en fin de compte, avec de « l’entraînement », j’y parviendrai !
Peut-être pas…

^^ Tant mieux si t apprécies de plus en plus le dialogue lecteur/auteur ainsi tu nous en donnera plus peut-être lolllll ^^

Pour le passage des seins, oui je vois ce que tu veux dire, c'est vrai que dans mon cas je l'imagine plus avec des bandes, autant les femmes portait des corsages, autant elle tente au plus de tout cacher, mais cela dépends de la vision de chacun et du moment aussi, parfois même sa dépends de mon cerveau lolllll
Mais j'ai adoré l'effet ^^

Oui pour les soins de bases j'avais compris ^^ Moi même j,dois faire attention de pas trop en mettre dans mes fics, car la science de ces années n'étaient pas celle d'aujourd'hui lolllll Mais j'apprécie ces passages ^^

jaime bien ta vision de la fanfiction lolllllllll Et pour le stexte qu'on ne fini pas, avant d'écrire des fics je ne finissais pas les miens, mais les commentaires des lecteurs me poussent à finir ^^ C'est un peu à double tranchant si on veut ^^

J'ai hate de te relire en tout cas^^

Je suis désolée, tout cela est un peu haché. Je devais avoir une après-midi tranquille et je n’arrête pas d’être dérangée ! :hyhrhrt:
Je poursuis donc mes réponses aux commentaires !

Marina a écrit:

J'ai adoré le dernier passage, tout en douceur et en nuance.
La façon qu'à Alain de ne pas laisser ses sentiments transparaître, qui rendent Oscar peu confiante lolll j'ai bien aimé ^^
Et ce petit moment d'intimité entre André et Oscar au réveil j'ai adoré

Merci, Marina.
Il fallait une situation exceptionnelle pour faire bouger les relations dans ce trio.
Qu’Oscar se rende compte qu’elle tient beaucoup à André ; plus, qu’elle a envie qu’il l’embrasse.
Qu’André s’aperçoive que les liens se sont renoués entre eux et qu’Oscar éprouve une profonde tendresse pour lui. Qu’il puisse enfin parler de cet amour, partager une amitié en toute vérité avec Alain.
Qu’Alain perde un peu de ses tenaces préjugés envers Oscar. Elle devient un personnage tellement différent, unique, qu’il ne peut plus tout à fait la juger à l’aune commune. Il est obligé de la considérer dans sa vérité, pas comme une jeune femme de la Cour mais pas non plus comme un officier noble ordinaire.
Il n’en perd pas pour autant son insolence et s’amuse à l’exercer sur la femme comme il l’exerçait sur le colonel. A-t-il déjà un petit faible pour elle ? Il la trouve très belle, certes, mais est-ce que ce sentiment va plus loin ? Je ne sais pas.

J’aime laisser des portes ouvertes à l’imagination de mes lecteurs à la fin d’une histoire.

Marina a écrit:

Si j'osais j'aimerais connaître: et après ya eu quoi lolllll avec la découverte d'Alain lolllll

La Lionne a écrit:

Je n'ai qu'une chose à te reprocher... : La fin appelle une suite !!!!

Comme c’est gentil !

Une suite ? Je ne sais pas. Je n’y avais pas du tout pensé. Pour l’instant, je suis plongée dans une autre histoire mais…
un jour… peut-être…
… comme auraient écrit les feuilletonistes !

Marina a écrit:

jaime bien ta vision de la fanfiction lolllllllll Et pour le stexte qu'on ne fini pas, avant d'écrire des fics je ne finissais pas les miens, mais les commentaires des lecteurs me poussent à finir ^^ C'est un peu à double tranchant si on veut

Il est vrai qu’écrire pour des lecteurs lointains qui ne vous répondront jamais, et écrire pour des lecteurs immédiats qui donnent leur avis, sont choses très différentes. Je comprends tout à fait que la seconde option soit un vrai moteur qui pousse à se donner davantage et à achever un texte.
Mais, honnêtement, je ne suis pour le moment pas mûre pour me lancer sans filet. J’aurai le vertige !

Marina a écrit:

J'ai hate de te relire en tout cas

Un grand merci, Marina, pour tes encouragements.

oh dommage c'est déjà la fin, j'ai bien aimé, je la relirai aussi

Maïlys a écrit:

Certains poussent même le jeu encore plus loin, comme La Lionne qui construit son texte avec son lecteur.
Je maintiens : pas du tout un entraînement, un art !

Pour tout t'avouer, Interaction est sans doute ma fic la plus facile à écrire...
Toutefois, je suis contente qu'elle tienne ses lecteurs en haleine, et je suis fort aise d'être comparée à un feuilletonniste !

Comme souvent j'arrive après la guerre :c'est une de mes spécialités

Alors sur les deux derniers chapitres. J'aime beaucoup cette petite parenthèses qui modifient les relations entre les trois protagonistes. J'aime bien la façon dont tu travailles avec Alain : avec ce personnage, il y a toujours une sorte d'équilibre à respecter entre sa bonté, et un côté un peu ''macho/bourru/ayant les nobles en grippe a priori'' (mais si l'expression existe... dans mon imagination ).
Un passage que j'ai beaucoup apprécié :celui où Oscar fait voler de la neige en riant avec André et Alain qui la regardent puis se regardent en pensant ''qu'elle est belle !''. C'est touchant parce qu'en émotion et en retenue.
J'ai bien aimé cette idée de ne pas faire porter des bandes à Oscar : c'est vrai que c'est en lisant des fanfics que j'y ai pensé, et j'ai repris comme les autres... mais je crois que je vais t'emboîter le pas désormais ^^


Après sur les fanfics en général, je devrais prendre quelques cours chez toi parce que je commence toujours une fic sans savoir où je vais aller exactement (j'ai juste quelques idées... que souvent je ne respecte pas au final ). C'est à peu près pareil quand j'écris un chapitre et comble de tout, souvent je me relis quand la fic est déjà en ligne (et souvent commentée xD)... En plus, comme je poste à plusieurs endroits, j'aime bien voir les différences des réactions.
Je pousse le ''vice'' à le faire même pour les fics pour les concours alors que là c'est une ânerie puisque le côté interactif ne peut pas jouer... Incorrigible on va dire
Souvent, je me dis qu'on pourrait prendre ça pour de la paresse ou de 'irrespect envers les lecteurs. En fait, c'est plus parce que je ne sais pas écrire une fic autrement : dès que j'ai pondu le chapitre, je ne peux pas résister à l'envie de poster et d'avoir un retour. Donc c'est un peu le côté ''saut dans le vide'' qui me plaît. Certainement parce qu'à part les fanfics, je ne peux pas me permettre de rendre des textes qui n'auraient pas été travaillés, retravaillés, reretravaillés ect... Donc le côté ouvert et interactif me plaît et m'amuse, et je n'ai pas envie de sortir de ce divertissement pour rendre un texte plus parfait : je me connais, après, je vais trop y réfléchir, reprendre ceci, puis cela, et puis encore ça ect... autrement dit, je vais en faire un vrai boulot et lui enlever le côté spontané qui me plaît.

Tu as raison, il y a un côté feuilleton dans les fanfics, notamment parfois avec les petites erreurs que l'on commet (pour éviter de parler des autres, je vais parler de moi : dans une fic, je présente un personnage en lui donnant une certaine couleur de cheveux, et quelques chapitres plus loin, je change.... personne ne l'a vu ).

Si tu devais arrêter une fic parce que l'inspiration n'est plus là ? Parfois ça arrive, souvent parce qu'on a beaucoup trop de choses à côté. Le mieux est de laisser un peu poser. ça m'est arrivé avec ''Père, pardonnez-moi...''. J'avais expliqué qu'elle était suspendue momentanément, et j'ai repris un peu plus tard. Sinon, je suis comme toi, je n'arrive pas à admettre de ne pas terminer. C'est le côté perfectionniste qui ressort, il faut bien qu'il ressorte par quelque part
En ce moment, j'ai opté pour une série de vignettes parce que j'ai besoin de reposer un peu mon inspiration et j'ai envie de lire plus les textes des autres.

On a une tolérance par rapport aux textes de fanfics que l'on n'aurait pas pour un roman. Il est très rare que l'on se prenne une rafale de critiques. On peut avoir des avis mitigés en fonctions des sensibilités, mais tous les commentaires ne sont jamais unanimement critiques (d'après ce que j'en sais : je n'écris pas depuis longtemps non plus).
Donc tu peux te lancer sans crainte, surtout que tu écris très bien.
Je ne sais pas si je l'ai déjà dit ici, mais avant de me lancer, j'ai mis pas mal de temps, en me demandant si j'étais capable d'écrire ce genre de choses. En fait, oui... Je pense que la plupart des ficwriteuses sont comme ça au début. Mais tu as une expérience de l'écriture plus appronfondie que nous, donc dès que tu aurais fait le premier pas pour écrire une fic chapitre après chapitre, ça devrait rouler sans trop de problème
Mais fais comme tu le sens et comme tu en as envie On attendra que tu en aies l'envie

Je vais arrêter de blablater sur les fics et me contenter de te dire que j'ai beaucoup apprécié ton texte et que je te remercie d'avoir traité ce sujet

Un grand merci pour ce long commentaire, Maria. Cela me fait plaisir que, dans l’ensemble, cette fic t’ait plu.

maria a écrit:

j’ai aimé ce passage où elle voit l’arrivée en renfort d’Alain comme un renfort pour André, c’était une illusion si totalement convaincue, si spontanée, c’était mignon !

Eh oui ! Oscar est tellement tendue vers André à ce moment-là, elle a tellement peur pour lui, qu’elle considère l’intervention d’Alain comme une aide dans ce but. Il ne lui vient même pas à l’idée qu’elle aussi a bien besoin de secours.
Alors qu’Alain considèrera d’abord qu’il a sauvé un noble, donc Oscar, quand il a en fait sauvé les deux.

maria a écrit:

J’ai aimé Alain dans cette histoire mais il m’a étonnée. Il a des connaisances médicales ?... (- soupirs – ça le rend encore plus merveilleux !).

J’ai pensé qu’un soldat aguerri comme Alain devait avoir quelques rudiments dans l’art de soigner les blessures acquises au combat !
Je vois qu’il y a sur le forum quelques fans d’Alain ! C’est un personnage que, moi aussi, j’aime beaucoup. Je le trouve psychologiquement très intéressant et son arrivée dans le duo Oscar/André fait bouger beaucoup de choses.

maria a écrit:

Et je pensais aussi qu’il appréciait déjà le colonel donc ton récit m’a surprise mais, d’accord, j’accepte ta vision des choses même si ça me gêne un peu que ce soit grâce à la femme qu’il change complètement d’avis sur le colonel

Nous ne sommes qu’à l’hiver 1788, encore loin du 14 juillet 89. Et souviens-toi comme Alain, lors des Etats-généraux, titille Oscar à propos des nobles. Pour moi, Alain, tout comme ses camarades des gardes-françaises, a commencé à admirer son colonel mais il est loin de l’apprécier, encore plus de l’aimer.
Il l’exprime d’ailleurs un peu plus loin : « Ils lui avaient mené la vie si dure, l’éprouvant de toutes les manières possibles et imaginables. Elle avait relevé le gant à chaque fois. Elle avait lutté pied à pied et avait conquis, bien malgré eux, un peu de leur estime. »

Je n’ai pas imaginé qu’il changeait complètement quand il découvre en Oscar une femme. Disons qu’il est tout de même un peu sous le choc. Je crois que nous imaginons mal, au XXIème siècle, ce que pouvait représenter sous Louis XVI une femme vivant une vie d’homme, mieux, une vie de militaire, donc exclusivement masculine.
Cette révélation, s’ajoutant à celle qu’Oscar était prête à donner sa vie pour sauver celle d’André, le secoue, l’oblige à reconsidérer complètement son regard sur le Colonel de Jarjayes.
Je pense qu’il admire, malgré lui, le courage d’Oscar. Peut-être qu’en effet découvrir en Oscar une femme très belle, la voir aussi vulnérable, l’attendrit un peu. Mais il ne rend pas totalement les armes. Il lui dit tout de suite qu’il ne renonce pas à lui faire quitter son poste.
A mon sens, la guerre 0scar/Alain/Gardes-françaises n’est pas finie, loin de là !

maria a écrit:

Mais c’est un voyou d’interrompre le « bonjour » des 2 tourtereaux ! il a fait ça par jeu ou par jalousie ?

Je dirais plutôt par délicatesse.
Tu imagines : Oscar et André échangeant leur premier baiser d’amoureux, éventuellement se laissant entraîner par leur passion… le tout sous l’œil d’Alain ?
Il m’a semblé mieux, d’ailleurs plus conforme au personnage qui, sous des dehors carrés, recèle des trésors de tendresse (il n’y a qu’à le voir avec Diane), de faire intervenir Alain avant le baiser plutôt qu’après.

maria a écrit:

Mais j’ai été surprise que ce soit Alain qui porte Oscar sur le lit, que ce soit Alain qui reste à la veiller, j’aurais pensé que André se serait montré plus « possessif » au lieu de la lui abandonner totalement pour chercher du bois même si, ok, le feu servira à la réchauffer.

C’est Alain qui porte Oscar pour des raisons… bassement matérielles !
Eh oui ! André est à cheval. Comment fais-tu pour descendre de cheval avec, dans les bras, un corps évanoui, blessé donc à bouger avec précautions ? Il est logique qu’André passe Oscar à Alain. Ensuite, il se précipite pour préparer le « lit » sur laquelle Alain la couche.
Qu’il laisse Alain au chevet d’Oscar est en effet plus sujet à caution. Il est bouleversé par l’évocation de la scène qui les a séparés. Il se sent coupable… Mais, bon, c’est un peu tiré par les cheveux, je le reconnais.
En fait, je voulais Alain et Oscar en tête à tête pour le réveil de la belle, une discussion en face-à-face sur le secret d’Oscar. J’ai donc fait sortir André mais ce n’est en effet pas très logique qu’il ne reste pas auprès d’Oscar blessée, d’autant moins que son évanouissement prolongé l’inquiète.

maria a écrit:

et puisque tu appelles les critiques, je me permets de te dire que le début, dans son écriture, m’a dérangée : un début descriptif que j’ai trouvé très distant, externe, et qui m’a un peu rebutée. J’ai trouvé ça « sec » même si on avait le point de vue d’Oscar. Donc j’ai eu du mal à entrer dedans et ce, jusqu’à ce que Oscar s’élance pour protéger André, donc en fait, mon malaise a perduré assez loin dans le début de ton histoire.
c’était le côté négatif de mon commentaire.

Pas le côté négatif, Maria, le côté constructif ! C’est avec ce genre de remarque que l’on peut évoluer.
J’ai relu le début de la fic avec ton regard. Tu as tout à fait raison. Une page entière avant d’arriver au cœur du sujet ! C’était à la rigueur jouable sur un roman de cent vingt pages, pas sur une nouvelle de douze.
Le plus étonnant, c’est que j’ai dû confusément me rendre compte que quelque chose n’allait pas, car j’ai essayé une version commençant à l’attaque des bandits avec un retour en arrière pour expliquer pourquoi nos héros se trouvaient perdus dans la tempête en pleine forêt. Mais ce retour en arrière était, lui aussi, trop long, et je trouvais qu’il cassait la dynamique de l’histoire. Je suis donc revenue à une ligne narrative chronologique.
Ce qu’il fallait en réalité, c’est une phrase sur la raison du voyage, une ou deux phrase pour camper le décor de tempête. Et en avant dans la bataille ! Le rythme aurait été bien meilleur.
Je vais corriger cette fic en ce sens pour mes archives personnelles !

Encore merci pour ton long commentaire, Maria. J’espère que mes prochaines fics en appelleront d’aussi riches.

Marina cite Arlène lollllllllllllllllllll pour le côté fic (Nous faudra des panneaux lolllll)

En espérant qu'un jour tu nous livres d'autres merveilles mailys ^^

Je suis ravie que cette fanfic t’ait plu, Arlène. Merci de prendre le temps de la commenter.

Arlène a écrit:

J'aime bien la façon dont tu travailles avec Alain : avec ce personnage, il y a toujours une sorte d'équilibre à respecter entre sa bonté, et un côté un peu ''macho/bourru/ayant les nobles en grippe a priori'' (mais si l'expression existe... dans mon imagination ).

Je trouve qu’Alain est un personnage passionnant, parce que riche en facettes contradictoires. Il a une personnalité affirmée. C’est un meneur d’hommes. Il a le courage de ses opinions : oser parler comme il le fait à un officier supérieur, c’est risquer le cachot, pour le moins. Et j’aime ce côté protecteur qu’il a avec sa sœur, qu’il a aussi avec Oscar après la mort d’André.
De plus, je le redis, son apparition dans l’histoire sert de déclencheur et fait évoluer Oscar et André. C’est aussi en cela qu’il a pour moi, même si son apparition est tardive, un rôle central dans Lady Oscar.

Arlène a écrit:

Un passage que j'ai beaucoup apprécié :celui où Oscar fait voler de la neige en riant avec André et Alain qui la regardent puis se regardent en pensant ''qu'elle est belle !''. C'est touchant parce qu'en émotion et en retenue.

J’essaye, autant que faire se peut, de faire passer les émotions dans des gestes simples. C’est-ce qui se passe dans la vie quotidienne. Le ressenti me paraît souvent de meilleure qualité qu’avec de grands gestes. Mais je ne dédaigne pas non plus les grandes scènes « hollywoodiennes ». Tout est une question d’atmosphère, d’équilibre… et d’envie du moment !

Arlène a écrit:

Après sur les fanfics en général, je devrais prendre quelques cours chez toi parce que je commence toujours une fic sans savoir où je vais aller exactement (j'ai juste quelques idées... que souvent je ne respecte pas au final ).

Je pense très sincèrement qu’en matière d’écrit, personne n’a à prendre de leçon de personne. Ecrire est si intime, ressort tant à la personnalité et à l’émotion de chacun. Quand on lit des entretiens avec des auteurs célèbres ou leurs autobiographies, on se rend compte que le processus de la création littéraire est très différent suivant les personnes. Parfois à l’opposé. Ce ne sont que des détails. L’important pour moi est la sincérité de ce que l’on écrit, cette part de soi que l’on livre à son lecteur à travers tout écrit qui se respecte.
Le reste n’est guère que technique. Cela peut s’apprendre et s’améliorer, certes, mais cela ne sera jamais l’essentiel. Un texte peut être parfait au point grammatical et construction, s’il n’a pas d’âme, il restera toujours terne.

Arlène a écrit:

Donc c'est un peu le côté ''saut dans le vide'' qui me plaît.

Alors qu’à moi, il me fait très peur !

Arlène a écrit:

je vais en faire un vrai boulot et lui enlever le côté spontané qui me plaît.

Là, je comprends tout à fait !
J’aime bien écrire des articles dans le cadre de mon travail mais mon état d’esprit est alors très différent.
Même si, avec les contrats d’éditeur, je me retrouve avec un cadre, écrire en dehors du travail est avant tout un plaisir. J’écris d’abord pour moi et pour me faire plaisir. Je pense que travailler beaucoup un texte et ne le livrer qu’une fois terminé ressort d’abord à mon caractère et à ma manière d’être.
C’est pour cela que j’ai répondu à Marina que ces manières changeraient peut-être… ou peut-être pas. Je ne forcerai pas ma nature mais cela peut tout à fait venir spontanément, avec l’envie, que tu décris si bien, « de poster et d'avoir un retour. ». Je verrai bien.
Ce qu’il y a de magique ici, c’est que je me sens libre, beaucoup plus qu’avec mon éditeur, et cela risque fort de faire évoluer ma manière de travailler.

Arlène a écrit:

Si tu devais arrêter une fic parce que l'inspiration n'est plus là ? Parfois ça arrive, souvent parce qu'on a beaucoup trop de choses à côté. Le mieux est de laisser un peu poser. ça m'est arrivé avec ''Père, pardonnez-moi...''. J'avais expliqué qu'elle était suspendue momentanément, et j'ai repris un peu plus tard.

Oh là là ! Ça me tournerait dans la tête à m’en rendre folle !
Je ne suis vraiment pas sûre d’être capable de « laisser poser ».

Arlène a écrit:

Il est très rare que l'on se prenne une rafale de critiques. On peut avoir des avis mitigés en fonctions des sensibilités, mais tous les commentaires ne sont jamais unanimement critiques.

Mais les critiques sont très intéressantes ! Positives ou négatives, elles permettent d’évoluer. Et puis, j’écris pour moi, d’accord, mais à partir du moment où je livre ce que j’écris aux autres, il me paraît important de tenir compte de leur avis. Un écrit se meurt s’il n’est pas lu et une écriture s’étiole si l’écrivain reste enfermé sur lui-même et ses certitudes.

Arlène a écrit:

Je ne sais pas si je l'ai déjà dit ici, mais avant de me lancer, j'ai mis pas mal de temps, en me demandant si j'étais capable d'écrire ce genre de choses…
dès que tu aurais fait le premier pas pour écrire une fic chapitre après chapitre, ça devrait rouler sans trop de problème

Il est vrai que cette étape, je pense inévitable, je l’ai vécue avant d’envoyer mon premier texte à un éditeur. Dès que j’ai écrit une fiction, je l’ai postée sans problème. Si peur il y a pour moi dans le fait de poster chapitre après chapitre dès leur rédaction et sans attendre d’y mettre un point final, je pense qu’elle ressort plus au fait de laisser tomber le lecteur.
Je pense comme toi que, dès que je serai mûre pour cette étape et que j’aurai franchi le « premier pas », tout coulera de source.

Merci pour ce long commentaire et pour tes encouragements. C’est encore une chose que je trouve intéressante sur le forum : pouvoir discuter entre ficwriteuses. J’ai déjà dit à mon éditeur que j’aimerais rencontre d’autres écrivains pour échanger avec eux mais il m’a regardé de travers sans répondre. Apparemment, j’avais proféré une hérésie !

Hello! Juste un petit mot pour te dire que j'ai beaucoup aimé lire ta fic: elle est très bien écrite, avec juste ce qu'il faut de romantisme (de l'Oscar et de l'André, avec une petite pointe d'Alain pour relever le tout, c'est une recette que j'aime ).

Bref, j'espère que tu écriras d'autres histoires!

Bonne continuation.

Merci, Hermès, pour ton commentaire qui me touche.

J'ai une petite fiction en train mais lentement... lentement...

Prend ton temps : on est patient

J'ai finalement cette fic, et je dois dire que je ne suis pas déçue...

Tous les ingrédients qu'on attend de la part d'une fic de Maïlys sont là : délicatesse, discrétion, suggestion, douce musicalité...

Les sentiments ont beau être forts, les passifs douloureux et la situation tragique, on se retrouve dans une espèce de bulle, suspendue et loin du monde....(je m'exprime mal, mais là , figurez-vous que j'ai fait de mon mieux....)

En tout cas j'ai beaucoup aimé.


Avant d'aller faire un gros travail qui m'attend (un dossier de dix pages en une soirée) je m'étais dit que j'allais me lire une petite fic avant de me mettre au boulot.... Et j'ai choisi celle-ci, parce que je cherchais un peu d'apaisement et un petit sourire en cours de lecture... vous savez cet espèce de sourire de connivence qu'on fait au récit, sans même s'en apercevoir....

Et je dois dire que l'objectif est atteint !

Au plaisir de te lire, Maïlys !



Eh dis donc ! dans les précédents commentaires, j'ai cru voir "éditeur", c'est mes lunettes qui méritent révision ou tu as déjà écrit des choses qui ont été publiées ?

Merci, Petrina, pour ton commentaire flatteur.
J'apprécie tout à fait de donner à mes lecteurs l'occasion de s'évader dans une "bulle" et d'oublier pour un temps, même bref, la réalité quotidienne. :flower:

Tes lunettes ne méritent pas révision. J'écris des articles web dans le cadre de mon travail, j'écris des articles dans une revue scientifique spécialisée et, dans un tout autre genre, j'écris des romans. J'ai d'ailleur mon rédacteur en chef sur le dos et une date limite à respecter en ce moment, ce qui explique que ma fanfiction n'avance plus beaucoup.

Maïlys a écrit:

J'écris des articles web dans le cadre de mon travail, j'écris des articles dans une revue scientifique spécialisée et, dans un tout autre genre, j'écris des romans.

Ben voilà, ça explique bien des choses, en particulier la qualité de tes écrits. D'ailleurs, il y a plusieurs autrices sur les sites Lady Oscar qui mériteraient d'être publiées, elles aussi.
Juste par curiosité, et si ça ne t'ennuies pas, pourrais-tu citer un de tes romans? Ecris-tu plutôt pour les enfants, pour les adultes, les deux?

Je sais, je sais, je suis fort curieuse. ça frôle même l'indiscrétion, mais l'avantage d'internet, c'est que tu ne peux pas voir ma vilaine frimousse de curieuse...

Hermès a écrit:

Juste par curiosité, et si ça ne t'ennuies pas, pourrais-tu citer un de tes romans? Ecris-tu plutôt pour les enfants, pour les adultes, les deux?

J'ai écrit deux pièces de théâtre mais j'écris principalement des romans pour adultes, dans des styles assez différents. Mon rêve serait de réussir une série policière historique du genre des Enquêtes de Nicolas Le Floch de Jean-François Parot, qui mêlent avec un rare bonheur une grande érudition sur le XVIIIème siècle et une intrigue pleine de suspense.

Quant à te donner un titre... eh non, je ne peux pas. Une histoire de pseudonyme et de contrat draconien avec mon éditeur. Nous en avons parlé quelque part sur ce forum. Je ne me souviens plus dans quelle rubrique par contre.

Ah bon... Bah tant pis pour les titres. Sinon, j'ai lu un tome de la série dont tu parles, et je n'ai pas vraiment accroché. Il est certain que le contexte historique est bien fouillé, mais le personnage en lui-même ne m'accroche pas et l'intrigue ne m'a pas passionnée. Je me rappelle avoir eu beaucoup de mal à terminer le livre et je ne pourrais même pas te redonner la trame (preuve qu'il m'a énormément marquée... )
Je préfère nettement tes récits "oscaresques"!

Bon, il faut dire aussi que j'accroche rarement aux bouquins écrits par des hommes (je parle de romans contemporains). Je trouve leurs personnages narcissiques et égocentriques. Une mentalité trop "masculine", en quelque sorte...

Hermès a écrit:

j'ai lu un tome de la série dont tu parles, et je n'ai pas vraiment accroché. Il est certain que le contexte historique est bien fouillé, mais le personnage en lui-même ne m'accroche pas et l'intrigue ne m'a pas passionnée.

Des goûts et des couleurs...
J'ai suivi Nicolas Le Floch depuis le début et je pense que la chronologie est importante pour s'attacher au personnage. Celui-ci a le mérite d'évoluer et de vieillir, ce que j'apprécie. Mais je dirais que, dans ce cas précis, l'intrigue m'importe moins que son contexte historique qui m'apprend plein de détails sur la vie de tous les jours, les petits métiers, etc.

Au début, j'ai été tentée de mettre ma réaction immédiate genre : "oh un écrivain en vrai"...

Mais au final, me suis dit que j'allais arrêter de faire la provinciale qui voit la tour eiffel pour la première fois (c'est vrai que c'est bô la tour eiffel, mais franchement, que c'est beau la campagne!!!)

En tout cas je suis impressionnée

Il n'y a vraiment pas de quoi l'être... impressionnée.
Ecrire dans le cadre de mon travail est une chance sur laquelle j'ai sauté, comme celle de participer au comité de rédaction d'une revue et d'écrire pour elle (j'ai rencontré le rédacteur en chef par le biais de mon travail).

Quant aux romans, j'ai toujours un peu de mal à comprendre pourquoi, au milieu d'une pile de manuscrits que je sais impressionnante, c'est le mien qui a été choisi et édité. Il existe beaucoup d'écrits de valeur (il n'y a qu'à voir la qualité de certaines fictions publiées sur ce forum), alors pourquoi le mien ? J'y vois, là aussi, beaucoup de chance.
Après, une fois que j'ai eu le pied à l'étrier, la suite a été facile. Il suffit de beaucoup travailler !

En tout cas, n'hésitez jamais à envoyer un manuscrit à un éditeur. Cela peut réussir, j'en suis la preuve !