Bon, voici ce que j'écris lorsque j'ai besoin de me changer les idées de mon pénible "Chemins de croix"... Une fic qui, comme vous le découvrirez, s'échelonnera sur quatre saisons, chacune d'entre elle présentant un homme différent, un homme qui a joué un rôle important dans la vie d'Oscar.

En espérant que vous aimerez...

Bonne lecture !

Oh Zalzal, tu nous dresses ici un portrait de Fersen que l'on oublie souvent, puisque nous focalisons essentiellement sur son amour de sa "oh ma reine" lol

Plein de mystère, de magie et une vue de l'ensemble par l'oeil de Fersen. En général, nous le voyons par Oscar ou même André, mais rarement par Fersen.

Ce bellâtre se retrouve avec plein de questions plein la tête...

J'ai hâte de lire l'été...

En effet, le Fersen du DA est très fleur bleue et chaste alors qu'en réalité on sait qu'il était un homme à femmes.
Il est captivé d'emblée par Oscar, surement aussi parce qu'elle l'intrigue avec ce sentiment de déjà-vu.
Oscar qui accepte ce baiser mais suspend immédiatement leur intimité d'une phrase sybilline.
Et ce n'est que le printemps !

Ah le printemps ! Symbole de naissance ou de renaissance.

Pour Oscar, il s'agit d'une naissance en quelque sorte : celle de la femme, qu'elle laisse enfin éclore.
Et bien entendu, c'est une femme superbe ( pfff ! elle pourrait pas avoir des boutons ou des varicosités, comme tout le monde !!! ), illuminée par l'inconscience de son charme.

Fersen ne s'y est pas trompé d'ailleurs.
C'est vrai qu'on se moque souvent de lui, aussi j'aime bien l'image que tu donnes du Suédois. Son coeur est capturé par Marie-Antoinette, mais son corps est trop jeune et vif pour être enfermé dans la mort d'un amour impossible et unique. C'est un séducteur.
Or, cette fois, c'est lui qui est séduit. Comme beaucoup de séducteurs lorsqu'ils se retrouvent devant une femme différente.
Chose plus intrigante encore : la belle ne semble pas insensible à son charme, et pourtant elle finira par le fuir.
Voilà de quoi se poser des questions, effectivement !

On a tous les indices du déclic qui se déroulera par la suite ( lorsqu'il comprendra enfin QUI est sa troublante inconnue ).
Le dernier n'étant pas le moindre : Hans... J'aime beaucoup la manière dont il réagit devant le mystère. Or, ce prénom murmuré prend toute son importance lorsqu'il ne la voit plus. La vision enchanteresse troublait donc réellement l'esprit du comte suédois ! Voir ou entendre, il faut choisir !

Une vignette délicate comme une poupée de porcelaine, et délicieusement écrite, accompagnée par une musique que j'aime beaucoup.

Que vont nous réserver les chaleurs de l'été ?

Un séducteur envouté par le charme d'une inconnue, ce Fersen en apparence inaccessible, montre un nouveau visage.

Mais pour ce soir, le séducteur est en position d'infériorité, il est charmé par cette inconnue au visage de porcelaine.

Oscar le repousse, pour elle il ne sera qu'un rêve devenu réalité le temps d'une soirée, néanmoins l'homme en elle

reprend ses droits. Elle disparait comme elle est venue, un songe lointain.



Le printemps me laisse un avant goût de plaisir sur l'été que tu concoctes.

Zalzal, trés trés bien écrit,
on se prend à l'émotion et dieu sait que j'ai du mal avec notre ami Fersen!
Pour moi tu as su transcrire parfaitement l'idée de printemps où tout éclot et n'est que promesses...
Il se dégage une ambiance envoutante...

Qui sera l'heureux élus de l'été...torride ?

vivement la suite !

Je suis ravie que tu commences une nouvelle fic : comme ça, celle-là, je pourrais la lire au fur et à mesure, et à peu près dans les temps^^ ça fait un moment que je croise ton "chemin de croix" et que je manque de temps pour m'y engager totalement

Que dire ? Que dire ? Que le concept est très rafraîchissant. Que le style est vraiment excellent. Et, que cette rencontre avec Fersen laisse présager qq recherche de la part de celui qu'Oscar a appelé "Hans" sous les traits d'une belle inconnue, alors qu'il ne lui avait pas donné son prénom. Va-t-il la démasquer dans ta fic aussi ? Si c'est le cas, quel sera le résultat ? Des pistes très intéressantes !
Enfin bref, cette fic promet d'être un pur bonheur !

Mais rassure-moi : avant l'été, tu vas nous faire durer un peu le printemps ? Hein ? *fait des yeux implorants* ^^

Habituallement nous ne voyons que Fersen "oh, ma Reine"...tu nous as donnée un autre image...
Dans ta fic il est différent, il est un seducteur (comme il était en la realité)et il tombe sous le charme d'Oscar...
Oscar aussi, c'est différente...elle s'en va parce-qu'elledécide ainsi,pas parce-qu'elle est deçue de n'être qu'un ami pour Fersen
Et après, elle prononce son prénom...est-ce qu'elle désire d'être reconnue?
La suite...ce sera encore printemps, ou sera-t-il l'été?
Et qui aura-t-il dans l'été?
J'ai hâte de le lire

Grrr, troisième tentative pour répondre à vos commentaires. Respire par le nez Zalzal...

Soldat Alex a écrit:

Citation :

« Oserais-je dire que c’est sublimement envoutant ? Tu as fait un magnifique travail Zalzal.

Merci pour cet immense compliment. J'ai effectivement tenté d'insuffler à cette fic les sentiments de Fersen (étrange comme il est habituellement laissé de côté lorsque l'on relate l'événement du bal...Pourtant, c'est bien pour lui qu'Oscar revêt pour la première fois une robe, c'est par amour pour lui qu'elle se rend incognito à ce bal. On nous présente toujours la vision d'Oscar ou encore celle d'André). Alors, bien contente que tu aies pu percevoir les émotions ressenties par Fersen.

Triste Fée et Liberta: En effet, ce Fersen ressemble moins à celui de l'anime ou encore du manga (il y est dépeint de façon bien mièvre, malheureusement). Le vrai Axel de Fersen était, selon moi, un personnage très intéressant...et un coureur de jupons

La Lionne: Eh oui ! Le printemps symbolise la renaissance, le renouveau d'où ce choix de saison pour la première apparition d'Oscar en femme. Premier amour pour Fersen à qui elle fut obligée de cacher sa véritable identité, premiers frémissements pour cette femme qui prend à peine conscience de sa féminité et de sa beauté.

Contente que tu aies apprécié ce Fersen qui est, d'après moi, plus "humain", plus "homme" que la version utopique du chevalier servant que l'on connaît (je n'ai rien inventé par contre: on a qu'à lire un peu sur la vie de ce gentilhomme pour découvrir qu'en fait, la reine n'avait pas l'exclusivité de ses faveurs...).

Ah l'été !!!! Cette saison ne peut appartenir qu'à un seul homme, n'est-ce pas ?

Cath: Merci pour ton commentaire. J'aime bien ton interprétation de songe lointain. Ça évoque un côté magique. J'aime .

Thefrenchfan: Je rougis Merci ! Je sais qu'habituellement Fersen n'a pas la cote, alors je suis d'autant plus ravie si ce court moment a pu te le faire voir d'un autre œil. Et dis donc...Tu ne lirais pas dans mes pensées ? Aurais-tu accès par quelque manipulation informatique à mon ordi ? Car tu as deviné le titre du deuxième temps..."Torride été" (bon, il fallait sans doute s'y attendre ). Comme je l'ai mentionné plus haut, je ne vois qu'un seul homme pour cette saison...L'été, tout comme Oscar, lui est dédié.

Arlène: Super que tu puisses suivre cette fic (et je ne compte pas m'engager dans quelque chose de très long: quatre saisons, quatre chapitres, quatre hommes différents). Short and sweet ! Donc, désolée, ce n'était pas dans mes plans de prolonger le printemps (mais qui voudrait lire une suite mettant en scène ce Fersen ? ). Merci pour le gentil mot quant au style. C'est mon petit velours après les heures à me casser la tête pour trouver la phrase "parfaite".

Rudyjak: Merci ! Oscar s'en va, oui, mais la réponse qu'elle fournit à Fersen ouvre sur bien des possibilités. Il ignore l'identité de la belle, mais s'il se creuse un peu les méninges, il pourrait faire le lien. N'avait-il pas déjà une vague impression de déjà-vu en la regardant ? Ce "Hans" lâché au moment des "adieux" risque de faire cogiter notre bonhomme quelque peu (n'a-t-elle pas dit aussi "qu'elle serait toujours à ses côtés" ?). L'homme de l'été n'est pas bien difficile à deviner... (les deux autres sont moins évidents par contre. Surprise !).

Bref, je suis réellement contente que ce début vous ait plu, car cela diverge complètement de "Chemins de croix" (et croyez-moi, ça fait du bien de sortir de ce drame et d'écrire quelque chose de léger. C'est Hermès qui serait étonnée ).

Zalzal a écrit:

C'est Hermès qui serait étonnée

Agréablement étonnée pourrais-tu dire !
La déesse aime sentir les effluves des fics heureuses monter jusqu'à elle.

J'ai été entièrement subjugué par ce premier tableau et je trouve que le primtemps est bien choisi pour évoquer le duo Oscar/Fersen. Tout en retenue, en montrant un aspect du personnage à la fois plus sombre mais aussi plus intéressant que le mister "Oh-ma-reine" qu'on connait, ce tableau nous dévoile aussi une facette moins connue d'Oscar _pas "moins connue", le terme est mal choisi: disons "moins mise en valeur"_ et le tout est enrobé dune poésie et d'une pudeur qui font battre la chamade à nos pauvres coeurs... Félicitations vraiment !.. Et j'attends la suite avec impatience, car le "Primtemps" est de loin le concerto des "Quatre Saisons" que j'apprécie le moins (l'allegro du début est pas mal mais les deux autres mouvements manquent singulièrement de brio et de panache): qu'est ce que ça va donner pour les autres !..

Je trouve l’idée de départ, "quatre saisons pour quatre hommes", très intéressante, tout en me demandant qui seront ces quatre hommes si importants dans la vie d’Oscar. André et Axel de Fersen, bien sûr, mais les deux autres sont moins évidents.

D’emblée, tu situes la scène du point de vue d’Axel de Fersen, et en lui redonnant sa véritable dimension historique de séducteur et d’homme à femmes, malgré son amour indiscutable pour la reine. C’est un homme jeune, dans la force de l’âge, le corps parle et, la tradition affirmant qu’il était très beau, les occasions ne devaient pas lui manquer !
C’est un point de vue très original. Fersen n’est pas très gâté en matière de fictions, surtout pas sous cet angle.

Après la manière quelque peu désinvolte dont Fersen détaille les charmes de la demoiselle inconnue, j’aime l’étincelle provoquée par l’échange des regards.

« Déjà-vu. »
Ah, ah ! Je sens que le beau Suédois n’a pas fini de se triturer les méninges pour deviner où il a bien pu rencontrer la jeune femme. Va-t-il finir par le deviner ?

« Affichant un sourire carnassier »
Décidément, un Fersen différent du jeune homme un peu trop lisse et insipide que nous montre le manga, et, du coup, bien plus intéressant. Je suis impatiente de le voir à l’œuvre avec Oscar.

« Et il poussa l’audace jusqu’à s’emparer de la blanche main de la dame – main gracile dont le nacre et la délicatesse rappelaient la tête courbée d’un cygne – pour la porter à ses lèvres. »
Fort osé, en effet, avec une femme que l’on ne connaît pas et qui pourrait être une jeune fille. On ne baise pas la main des jeunes filles : un père ou un promis pourraient bien s’en offusquer. Mais notre séducteur a déjà repéré la solitude de sa proie.

« lui, la tenant tout contre lui, franchissant par ce rapprochement les limites du respectable. »
« La danse devint plurielle, le gentilhomme des contrées nordiques accaparant jalousement cette envoûtante compagne, se la réservant pour lui seul. »
Heureusement que l’apparition d’Oscar sous l’habit féminin sera unique en son genre. En une soirée, elle réussit à se laisser compromettre joliment. Ce que c’est que d’avoir été élevée comme un homme. L’on n’apprend pas les subtilités de la conduite des demoiselles. Et puis Oscar est venue pour cela : être avec Fersen en tant que femme, et non plus amie. Elle aurait bien tort de ne pas en profiter. J’espère seulement qu’elle ne laissera pas trop de plumes dans les bras de ce galant cavalier. Elle souffre déjà bien assez de cet amour romanesque et impossible.

« Même la reine ne l’avait jamais consumé de ce feu dévorant, jamais si vivement. »
Mais c’est le séducteur qui pourrait bien être séduit !

Un baiser sous la lune. Tu nous fais chavirer... et nous demander si Oscar, et Fersen, vont succomber.

Eh non, Oscar, malgré son bouleversement, parvient à s’éloigner de lui.
Que Fersen la retienne me paraît évident. J’ai toujours trouvé étrange qu’il laisse s’enfuir comme un benêt sa belle inconnue. Ton Suédois est plus entreprenant, vraisemblable... et touché.

Quelques danses, un baiser, un vide au cœur... et une question intrigante : c’est tout ce que la jeune femme a laissé à Fersen. Je me demande si, comme dans le manga, le gentilhomme reconnaîtra un jour Oscar dans sa belle d'un soir.


J’ai beaucoup apprécié ce printemps, Zalzal, qui nous montre un véritable éveil de la féminité et de la sensualité d’Oscar, qui nous donne à voir un Axel de Fersen autrement plus consistant que celui d’Ikeda.
J’ai adoré ton style : éblouissant, superbe, une vraie dentelles de mots, aussi exquis que l’atmosphère élégante qu’ils décrivent.

J’ai vraiment hâte de lire les trois autres saisons... tout en soupirant par avance que le cycle se termine par l’hiver.

tes mots sont absolument splendide! une entrée en matière exquise... humm que j'aime le printemps et la renaissance de tout (pour oscar la naissance de cette jeune demoiselle)...

Magnifique! ton style est un pur délice! une friandise que l'on dévore même sans faim!

(bon y'aura André c'est sûr... mais y'aura-t-il mon petit Victor??? sous ta plume je suis sur qu'il sera trés beau comme tes mots!)

Merci!

J'avoue qu'il y en a quatre pour deux places: Girodelle, Alain, le général et Robespierre (peut-être Bernard mais je le sens moins)... Suspense!

I m the best,
j'attends donc été avec impatience !!!!
c'est curieux mais j'ai des idées trés précises sur automne et hiver...
Il me tarde vraiment de lire la suite !
ton idée des quatres saisons est vraiment géniale

Sudena: mon cher pour la pelletée de compliments ! Contente que tu aies apprécié ce Fersen "version améliorée" ainsi que l'idée de saisons accordée à celui des compositions de Vivaldi. Ce n'était qu'un début...Avec l'été, ce sera moins...pudique, plus passionné donc en parfaite harmonie avec les mouvements de son penchant musical.

Maïlys: Merci à toi aussi, non seulement pour le commentaire élogieux, mais pour l'appréciation presque "disséquée". Tu prends le temps de relever les passages qui t'ont plu, de les noter. Donc, merci de prendre le temps d'analyser et de partager tes impressions.

Krapo: Ah ! Je suis bien contente que tu aies supporté la présence de Fersen

Krapagnon a écrit:

Citation :

Magnifique! ton style est un pur délice! une friandise que l'on dévore même sans faim!

Oui, oui, je sais... On n'attend jamais une fic avec impatience lorsqu'elle met en scène ce cher Fersen. Alors, tant mieux si tu t'es régalée .

Quant à vos suppositions, elles sont toutes pertinentes. Mais ! Car il y a un "mais", mon choix s'est arrêté sur un homme et un moment de l'histoire qui collaient à une saison spécifique. Ainsi, certains choix se sont éliminés par eux-mêmes (choix tout à fait discutables, sans doute, mais c'est ma vision ).

Maïlys a écrit:

Citation :

J’ai vraiment hâte de lire les trois autres saisons... tout en soupirant par avance que le cycle se termine par l’hiver.

Ah, je crois que tu me devines, chère Maïlys. Je tiens beaucoup à ces saisons et à la connotation qu'elles véhiculent... Je vous donne ici DE GROS INDICES !!! (je suis curieuse de connaître tes hypothèses Thefrenchfan...Je me demande si elles concordent à mon plan...)

En lisant ceci je viens de penser à une autre hypothèse (pour l'hiver plus que pour l'automne): le docteur Lassonne...

Ah, je trouve enfin le moment de t'écrire un commentaire. Pardonne mon retard, mais pour la peine, j'ai relu ton histoire avec soin et quel plaisir !
C'est aussi doux et fluide qu'une poésie, on se laisse glisser dans la peau de Fersen avec une facilité déconcertante ! Et un Fersen plus proche de l'original que du DA où je le trouvais, comme d'autres ici, visiblement, trop plat et trop plein de "oh ma reine".
Tu m'as dit que j'avais une magnifique plume, permets-moi de te retourner le compliment, ton style est mélodieux, raffiné, subtil et travaillé. C'est un bonheur, même pour une Andrénette comme moi !
j'ai hâte de voir ce que ça donne avec André, qui j'espère arrivera en dernier (simple souhait bien sûr), mais pour moi ce serait le meilleur pour la fin. Bref...
Merci pour ce délicieux moment, et vivement la suite.

Argh, je m'étais promis de n'écrire que quatre chapitres !!! Mais bon, l'inspiration a quelque peu débordé et me voilà à vous inonder avec cet "Été torride" qui s'est révélé plus long que prévu (mais j'espère qui ne sera pas trop fastidieux à lire, sait-on jamais ).

Alors...

Voici l'entrée: les deux premiers mouvements.

Bon appétit...euh bonne lecture !

P.S. L'Été n'est pas terminé. Il y a un troisième mouvement.

P.P.S Merci pour ce commentaire qui me fait rougir, Karaline (mais qui me fait tout de même bien plaisir ). Contente que tu aies aimé ma plume (car j'adore la tienne !) et que tu aies passé un bon moment !

L'allegro molto et le largo sont si poétiques et si puissants que j'attends avec impatience (le mot est faible) le presto (mouvement si torride et si violent... l'un de mes préférés de tous dans l'ensemble des concerti): tu colles si bien à la musique Zalzal ! De plus l'été est le concero que je préfère avec l'automne (je l'ai déja dit mais j'aime bien me répéter ...): tu peux donc sans peine imaginer tout ce que mon coeur a ressenti que mes mots ne peuvent que trop mal exprimer...

Mais bon, semblerait que la "musicalité" a passé à travers les mots. Mission accomplie !

Merci pour ton commentaire (d'autant plus apprécié étant donné tes connaissances musicales) !

AH quel plaisir ! Toujours aussi beau, toujours aussi fluide et poétique.
Je dois être bien naïve, car je ne vois pas où tu veux en venir, puisqu'il y a apparemment un sens pour chaque saison. Et question musique, je suis une bille. Mais si la musicalité m'échappe un peu, la poésie de tes mots m'a sauté aux yeux. Ah et en plus c'est de mon chouchou qu'il est question. D'autant que je comprends que l'été n'est pas fini... *bonheur infini*
Et de plus, le fait que tu t'inspires plus du manga que de l'animé, que tu retravailles cette scène à ta manière, me comble de joie.
Ah que dire, si ce n'est : vite la suite !

L'été est une saison pleine de rebondissements
je reste surprise par la demande d'Oscar... si soudaine...

J'aime beaucoup ton style d'écriture... fluide, agréable, riche, et des mots associés les uns aux autres de manière superbe pour donner des phrases irrésistibles.

Et bien que pourrais je dire qui n'a pas été dit? Pas grand chose...

Allez si, Zalzal, ton texte m'a soufflée (oui oui soufflée) par la richesse du vocabulaire que tu emploie. Métaphores, comparaisons, tes descriptions sont telles qu'on s'y croirait!!!

Serais tu poète par hasard?

Mon commentaire est un peu court, j'ai lu ton texte vite ( au boulot.... ) je le relirai plus tard, au calme....

En tout cas

C'est un texte magnifique ciselé, et qui délivre une mélodie. En un mot : bravissimo

PS : Je n'ai pas pu lire avec la musique, parce que je ne suis dans un endroit adapté^^

Karaline: Il n'y a pas vraiment de sens caché derrière ces chapitres outre la connotation habituelle que l'on associe à chacune de ces saisons (printemps = renouveau, renaissance de la nature, été = orages, chaleur, etc.). J'en tenté de faire un parallèle avec les Quatre saisons de Vivaldi (certains mouvements sont plus lents, d'autres plus rapides... Alors, je voulais que ces mouvements soient respectés dans le rythme de l'histoire). N'empêche que tu as quand même saisi l'essentiel du texte (t'inquiète: je suis loin d'être une référence dans le domaine musical. Concernant la musique, c'est plus Sudena la sommité ). Je me suis inspiré davantage du manga que de l'anime, comme tu l'as si justement souligné, car je préfère de beaucoup cette version (pour ce qui est de la déclaration d'amour d'Oscar à André et leur première nuit). Merci beaucoup pour ton commentaire !

Triste Fée: Tu as raison: la demande d'Oscar est soudaine, mais c'est ainsi que, dans le manga, elle s'adresse à André. Disons qu'il a eu une réaction semblable à la tienne: les yeux écarquillés de surprise, l'incompréhension, les balbutiements,... J'adore cette scène du manga ! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai voulu la "retravailler" (plutôt la développer quelque peu) dans cette partie. Finalement, merci beaucoup pour ces mots gentils concernant mon style. J'ai toujours peur que ce soit trop...ampoulé, trop lourd. Alors, si ça se lit de manière fluide et agréable, c'est que la pilule passe

Sara: Merci Sara pour cette belle expression, à savoir que mon texte t'a soufflée. Ça m'a d'ailleurs fait penser à une phrase que ma maman m'a montrée hier: "La vie ne se calcule pas au nombre de respirations que l'on prend, mais bien au nombre de fois où l'on a eu le souffle coupé". Puis-je dire que je suis poète pour autant ? Je ne sais pas. Je sais seulement que j'adore les mots, que je suis une "livrovore", que je suis un grain trop tatillonne concernant mes écrits...Voilà ce que ça donne: un Zalzal

Arlène: Merci à toi aussi pour ton commentaire (P.S. Tu pourras toujours écouter la musique plus tard).

Zalzal a écrit:

Karaline: Il n'y a pas vraiment de sens caché derrière ces chapitres outre la connotation habituelle que l'on associe à chacune de ces saisons (printemps = renouveau, renaissance de la nature, été = orages, chaleur, etc.). J'en tenté de faire un parallèle avec les Quatre saisons de Vivaldi (certains mouvements sont plus lents, d'autres plus rapides... Alors, je voulais que ces mouvements soient respectés dans le rythme de l'histoire). N'empêche que tu as quand même saisi l'essentiel du texte (t'inquiète: je suis loin d'être une référence dans le domaine musical. Concernant la musique, c'est plus Sudena la sommité ). Je me suis inspiré davantage du manga que de l'anime, comme tu l'as si justement souligné, car je préfère de beaucoup cette version (pour ce qui est de la déclaration d'amour d'Oscar à André et leur première nuit). Merci beaucoup pour ton commentaire !

OK, tu me rassures, lol. Je commençais à me dire que mon côté blonde me jouait des tours...
Oui, moi aussi je préfère le manga à l'animé pour les deux passages que tu cites. Et ta version de ces moments est aussi bien, peut-être même mieux que le manga, plus "légère" et plus fluide. Bref, un bonheur à lire.

Bonsoir Zalzal,
j'arrive avec un peu de retard..
J'aime bien l'été torride surtout dans l'explosion des sentiments. J'ai beaucoup aimé les passages où on voit le point de vue d'André (ce qui n'est pas le cas dans l'oeuvre originale). J'aime bien les mots que tu lui donnes face au général ou face à Oscar, ce n'est plus juste une acceptation.
La demande d'Oscar est beaucoup plus violente dans le manga que dans l'animé. J'avoue avoir écarquillé les yeux quand elle lui dit "rejoins moi dans ma chambre"...
Ton style est trés beau et j'adore le côté poétique.
Vivement la suite...
Je pense pour Victor pour l'automne quand la nature s'endort petit à petit mais qu'elle est encore belle et flamboyante.
à bientôt

Bonsoir Thefrenchfan ! Je ne peux dire que tu es en retard (j'essaie moi-même de rattraper mon retard dans les fics que j'ai commencées à lire, j'essaie de terminer Chemins de croix, je manque de temps pour débuter la lecture de nouvelles fics, dont les 2 dernières que tu as postées, mea culpa... Alors, je réitère: tu n'es pas en retard, chère ).

J'aime bien ton hypothèse quant à l'homme de l'automne. On verra bien si elle colle à ce que moi j'ai planifié

Bref, un gros merci pour ton commentaire et ravie que la suite t'ait plu !

Je poursuis le troisième mouvement de l'Été et je vous poste cela dès que je peux (et vu que j'écris lentement, eh bien, dans quelques jours minimum...).

Zalzal, cet été est une perle ! :hyret:

Tu as choisi un des moments de Lo que j'affectionne particulièrment, en effet, celui-ci permet à André de démontrer toute la force que représente son amour; il ouvre finalement son coeur et prouve par là mm au général que sa noblesse à défaut d'être sociale, est humainement supérieure.
Tu donnes à oscar un rôle un peu moins passif que dans le DA; elle lui entr'ouvre les portes du Paradis...

Oh merci beaucoup Liberta pour ces fleurs
C'est vrai que cette confrontation entre le Général et André est une très belle scène (plus intense dans l'anime que dans le manga, selon moi) où les dialogues sont d'une réelle beauté et vous serrent le cœur tellement l'émotion qu'ils véhiculent est forte:

Citation provenant de l'anime:

Citation :

Je suis prêt, monsieur, à subir le châtiment que vous voudrez nous infliger. Je vous demanderais seulement de commencer par moi, c'est là ma seule requête. De grâce, je ne veux pas voir périr celle que j'aime.

Mais je ne voulais pas reprendre les mêmes paroles (je voulais m'inspirer du manga et du DA, mais pas vous retranscrire ces phrases que nous connaissons toutes) et je ne voulais pas refaire une scène qui sentait trop le chapitre Confrontations dans Chemins de croix. J'aurai eu l'impression de me plagier moi-même...

Alors, je suis bien contente que tu aies aimé L'Été et ce moment où André montre tout son amour à Oscar.

Ah quelle magnifique version de leur première nuit ensemble. Surtout quand elle s'inspire du manga plutôt que de l'anime. Très proche de l'anime mais pas trop, juste assez pour lui donner ta marque. magnifique marque, d'ailleurs.
J'ai adoré (j'aime beaucoup m'attacher des passages dans le texte) le passage des bandes. Je ne m'y attendais pas et la moue boudeuse d'André m'a arrachée un petit rire. Je souris rien que d'y penser. Ah un peu de douceur dans ce monde de brute.
Merci à toi, tu viens d'éclairer ma journée !

Comme toujours, superbement écrit! d'une fluidité dans les mots qu'ils résonnent comme une mélodie.
Un texte en effet bien plus doux que ton chemin de croix... plein de sensualité, de douceur et d'amour!!! Que c'est tout mimi!!!!
Comme quoi tu réussi aussi bien les textes sombres, que les récits doux comme les pétales d'une fleur.

Bravo... un enchantement à chaque mot!

Deuxième temps : Torride été

Premier mouvement : L’orage

Avec toujours un style aussi superbe, tu nous offres une magnifique version de l’affrontement entre le général de Jarjayes et André, de la déclaration d’amour d’André, s’adressant, cette fois-ci, directement à Oscar.

« Je me sens si...vulnérable, dépendante des autres. »
Quel aveu dans la bouche d’Oscar ! Elle qui s’est cuirassée contre tout ce qu’elle considérait, ou qu’on lui avait appris à considérer, comme une faiblesse...
Cet aveu dit mieux que tout la confiance profonde qu’elle a en André.

« Mais je peux, n’est-ce pas ? Je peux me permettre de me reposer sur toi ? »
Je pense que ces paroles d’Oscar équivalent quasiment à une déclaration d’amour. Elle ne sait pas dire "je t’aime". Personne ne lui a jamais appris. A-t-elle seulement prononcé ces paroles une fois dans sa vie ? "Se reposer sur" est pour elle un superbe synonyme.

Et pourtant, elle parvient à le dire. Les événements qui viennent d’avoir lieu, être passée si près de la mort, ont peut-être permis à Oscar de revoir ses priorités et de comprendre que certains mots doivent être prononcés avant qu’il ne soit trop tard.