Marina Grandier-Jarjayes Général de Jarjayes père
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| Sujet: La triste vérité Sam 23 Oct 2021 - 12:37 | |
| Disclaimer : Lady Oscar est l’oeuvre de Riyoko Ikeda, cet écrit est un écrit de fan, je ne gagne rien, sinon des reviews et les reviews ne permettent pas d’acheter des spaghettis. Résumé : La triste vérité est là, elle la constate tous les jours un peu plus : alors qu’elle est la dauphine de France, même le plus petit de ses sujets est plus libre qu’elle. Note de l’auteur : Cette façon a été écrite lors de l’atelier d’écriture du Discord « La Fabrique à Plumes « du 22/10/2021 sur le thème du blocage. N°5 : votre personnage est bloqué dans un château Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu + Titre du 19/10/2021 : La triste vérité La triste vérité Versailles est une prison. C’est le sentiment qui étreint le cœur de Marie-Antoinette de plus en plus. Elle est la première dame de France. Elle est la plus haute femme de la cour car la reine Marie n’est plus et le roi ne s’est pas remarié. En tant que future reine, épouse du prince héritier, elle est donc au sommet de la hiérarchie féminine. Personne ne devrait pouvoir lui dire quoi faire, quoi dire, où aller… Et pourtant, c’est le cas. Cela fait un an qu’elle est mariée et elle n’a jamais visité Paris. Qu’elle doive demander la permission au roi, elle le comprend. Au-delà d’être son souverain, il est aussi son grand-père par alliance, il doit penser à sa sécurité. Mais pour aller marcher dans les jardins, il faut que ce soit l’heure. Pas cinq minutes de plus ou de moins. Si elle n’accompagne pas la chasse de Louis-Auguste, elle ne peut pas aller simplement se promener à cheval aux alentours du palais. Elle ne peut aller nulle part sans prévenir qui que ce soit, elle n’est libre de rien : ses activités, ses sorties, ils voudraient même régenter ses pensées. Oui, elle est la femme la plus haut placé en ce royaume et pourtant, la dernière des paysannes est plus chanceuse qu’elle parce qu’elle est libre. Il y a certes son destin, ses obligations mais si elle veut flâner dans les rues de son village à trois heures au lieu de deux, personne ne peut l’en empêcher. Ici, c’est impensable. L’Etiquette est le meilleur des baillons, les menottes les plus efficaces. Un oiseau dans une cage dorée à qui on demande d’être joli, de chanter, de pondre des œufs pour perpétuer sa race. Sauf qu’un jour, elle sera reine. Oui, un jour, elle aura légalement le pouvoir de ne pas enfiler ce corset trop serré. Et ce jour-là, oui, Marie-Antoinette ne se privera pas d’user de ce privilège. FIN *** Lady Oscar Lady Oscar *** |
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