Suite à un commentaire de Maïlys, je poste cette fic centrée sur les sentiments de Fersen envers Oscar.
C'est une vignette plus qu'autre chose, mais elle résume ce que je pense sur l'aveuglement, et l'amour, de Fersen pour la colonelle.

« - Quels mots seraient les plus appropriés pour décrire ce que j’ai ressenti quand j’ai lut ta vignette ? Aucuns, car nulles phrases ne pourraient dire le bouleversement que j’ai eu en te lisant. Tu as une façon d’écrire originale, et qui pourtant charme en un clin d’œil. Autant te le dire tout de suite, j’ai adoré ce petit extrait sur les sentiments de Fersen à l’égard d’Oscar, que je n’aurais jamais suspecté à vrai dire. Ce lien qui tissait les deux soldats m’apparaissait seulement comme de l’amitié, voire du côté du Suédois comme une sincère admiration, tel qu’il le dit dans l’animé. Tu as approfondi cela, avec l’aide d’André que je n’aurais jamais pensé capable d’aller jusqu’à affronter Fersen en face. À croire que l’amour nous feraient commettre les pires folies, bien que jolie cette folie-ci . Merci pour cette scène que je n’aurais aucunement envisagée, et que tu as retranscrite à merveille. »

Du très bon Silène, tout simplement ! Très beau, très touchant, très fin dans le traitement des sentiments et de la psychologie des personnages, bien écrit. Enfin bref, tout ce que j'aime dans ton style.

Même si mon avis est moins tranché que le tien, je pense aussi que Fersen n'est pas indifférent à Oscar, mais que MA lui semble un chemin "plus simple", plus évident.

J'ai bcp aimé aussi le passage où André dit à Fersen qu'il ne connaît qu'une partie d'Oscar, celle que l'on a façonné, mais qu'il ne sait rien de ce qu'elle a dû faire pour arriver à être celle qu'elle est. Seul André sait.

Je trouve très belle la promesse de renoncement que fait Fersen, qui a d'ailleurs des accents de celle que fait Girodelle dans le manga.

Sinon, je te fais une confession : il m'est déjà arrivé de me demander s'il n'y avait pas eu une confrontation entre Fersen et André avant que Fersen aille retrouver Oscar. Mais je n'étais jamais allée plus loin. Tu l'as fait pour moi. Un grand merci et un grand bravo

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Edit

Shame on me ! Je ne me souvenais plus de ce texte... C'est ça d'être obsédée par "lettres de guerre"

Rhooo merci à vous trois !!!
Il n'y a pas à dire, je suis toujours aussi sensible au fait qu'on apprécie les élucubrations de mon cerveau (malade, le cerveau, malade ). Comme toujours sur une vieille fic je grince un peu des dents sur certaines formules, et je suis toujours fières d'autres (hélas .. Je dois avouer que, parfois, j'arrive à être fière de ce que je ponds )

Et tu as raison Arlène pour le parallèle entre Girodelle et Fersen. Tous les hommes de sa vie, André mis à part (et quoi que, ça se discutent) ont renoncés à elle. Alain fait d'ailleurs de même. Parfois on est en droit de se dire "si seulement ..."
Et pas de honte à avoir ! j'oublie moi même régulièrement mes textes ^^'. Lettres de Guerre va très bientôt continuer, et peut être même mariage Blanc. N'empêche je ne peux que te conseiller d'aller faire un tour du côté de "la nuque"
Si après ça tu ne tombe pas complètement amoureuse de Victor ...

Citation :

Elle était apparu, tel un diamant étincelant, lors de ce bal à Versailles et il avait oublié jusqu’au souvenir de l’amour qui l’avait consumé jusqu’alors. Ces yeux d’orages, si tendres ce soir là l’avaient transpercé et depuis il gardait en lui cette blessure qu’elle seule pouvait guérir.

Il faut croire que l’habit fait le moine et la robe la femme. Au moins à cette époque-là. Il a fallu qu’Oscar revête une tenue qui permettait directement à Fersen de la voir femme, évoluer au milieu d’autres femmes, pour que ses yeux se dessillent. A moins que ce ne soit la tendresse reflétée par un regard qui lui ait fait découvrir une nouvelle Oscar, sensible et aimante sous son masque rigide et froid de militaire.

Citation :

Axel se retourna et vit André, le compagnon de toujours d’Oscar, qui le regardait avec de la haine aux fond de ses prunelles.

André intervient pour la première fois dans la relation qui lie Oscar à un autre homme. Roturier contre noble, il joue gros. De la haine dans ses yeux ? Fersen a tant fait souffrir Oscar que cela n’a rien d’étonnant. Je parie aussi que la réputation de Don Juan du Suédois n’est pas pour rien dans la réaction violente d’André.

Citation :

Et quand vous n’en voudrez plus, que ferez vous ? Vous la jetterez comme vous l’avez fais de toutes vos anciennes maîtresses. Oscar vaut mieux que ça !

Qu’est-ce que je disais ? Il est évident qu’André ne peut admettre ce genre d’attitude envers Oscar.

Citation :

Je l’aime depuis que tu m’as dis qu’elle était femme.

Surprise ! L’amour de Fersen n’est donc pas né d’une robe et d’un regard. Il est beaucoup plus ancien. Hum ! Je trouve qu’il a bien donné le change. Que représente donc Marie-Antoinette pour lui dans ces conditions ?

Citation :

Quand elle est apparu au bal, j’ai tout de suite su que c’était elle, et quand j’ai compris qu’elle était venu pour moi j’ai voulu tout lui dire.

Il est vrai qu’auparavant Oscar ne lui avait guère donné d’encouragements. Pourquoi Axel de Fersen n’a-t-il pas su lire dans les yeux d’Oscar quand il a logé à Jarjayes en revenant des Amériques ? Ses regards pour lui étaient pourtant plus qu’explicites.

Citation :

Elle me voyait comme un héros et je retrouvai dans ses yeux l’admiration que j’aurai tant voulu voir briller dans le prunelles d’Oscar.

Marie-Antoinette devient donc un substitut à Oscar. C’est une vision très intéressante des faits, Silène. Et tout à fait plausible.

Citation :

Qu’avez vous à lui offrir de plus que ce qu’elle a ici ?

Les arguments d’André ne sont pas faux mais il fait tout de même l’impasse sur un détail : Fersen a à offrir son amour à une jeune fille amoureuse de lui. Ce n’est tout de même pas rien. Ceci dit, comme André, j’ai du mal à imaginer Oscar de Jarjayes se pliant à une vie plus conventionnelle, une Oscar, avec son caractère !, en butte à la curiosité malsaine de la Cour. D’autre part, André soulève un point important en ce qui concerne le général de Jarjayes, donc par ricochet, l’honneur de la famille. Je vois mal comment Oscar aurait accepté cet aspect des choses.

Citation :

Moi je ne suis qu’un pauvre fou amoureux du soleil, un pauvre fou qui essaie de lui rendre la vie la plus supportable possible.

J’aime que finalement André et Fersen se parlent d’homme à homme, par-delà les barrières sociales, et se livrent en toute franchise. Ce qui les rapproche, si différents qu’ils puissent être, c’est leur amour commun pour Oscar. Un véritable amour qui la veut heureuse, quel qu’en soit le prix pour eux.
Il s’agit d’une double promesse, par-delà les haines, pour le bonheur de celle qu’ils aiment.

Citation :

Tout son courage ne serait pas suffisant pour empêcher les larmes de venir brûler ses joues.

Pleurs de la femme qui ne saurait jamais ce qu’il avait fait par amour pour elle.

Larmes chez Oscar qui pleure un amour qu’elle croit à sens unique. Larmes chez Fersen qui renonce à son amour pour elle. La fin de ta fiction est très émouvante, Silène, et fait écho à l’épisode si triste de l’animé.


Une belle fiction, Silène, dense, amère, où les sentiments se heurtent, se blessent. Avec deux personnages d’hommes psychologiquement puissants.
Juste une chose qui me gêne : André et Fersen sont pleins de bons sentiments et de grandeur d’âme, certes. Mais ils se permettent de décider de l’avenir d’Oscar à sa place. Attitude bien masculine. Quel choix aurait-elle fait, elle, si ils le lui avaient laissé ? Nul ne le sait. Pas même eux.
Et je me demande si Fersen n’a pas un peu raison quand il lance à André :

Citation :

Tu dis ça simplement pour la garder, n’est ce pas ?

magnifique fort intense, on sent tout l amour qu on ces deux hommes pour cette femme si unique si différente des autres. pret à sacrifier leur bonheur mutuel pr la rendre heureuse, on sent la gorge de Fersen se nouer et ses larmes couler tellement ce moment est fort!

très belle vignette, une autre version de ce qu aurait pu ressentir notre beau suédois pr la belle oscar!

Magnifique et tellement plausible. Fersen qui regrette d'avoir été aussi aveugle sur la réciprocité de ses sentiments (en même temps, on ne peut pas vraiment dire qu'Oscar l'encourageait avec ses attitudes typiquement masculines). André qui, quoi qu'avec de bonnes intentions, prive sa meilleure amie d'un bonheur qu'elle avait souhaité pendant des années (ça va pas m'aider à l'apprécier ça ). Et Oscar qui pleure et au fond, aucun des deux hommes ne s'inquiète de ce qu'elle veut vraiment. Certes, on veut toujours le meilleur pour les gens qu'on aime. Mais plus on tient à quelqu'un, plus on oublie que l'on blesse peut-être cette personne. Et c'est exactement ce qu'il se passe ici. Ils veulent le meilleur pour Oscar et au final, ils ne réussissent qu'à la rendre triste.

Bref, très bel OS

J'arrive un peu tard mais le principal est que je me suis régalée avec ta vignette.

C'est une fic magnifique basée sur les sentiments amoureux de 2 pour une seule femme ainsi que sur le sacrifice à faire pour elle.
André est loyal envers Fersen, et ses propos sont réalistes. Il sait trouver les mots afin de faire douter Fersen.
Tout comme André, Fersen sacrifie son bonheur par amour pour Oscar.
Par le biais de ces promesses, les paroles de Fersen vont faire souffrir Oscar pour le moment.
Il est parfois nécessaire de faire souffrir qq un afin que celui-ci se rende compte que ce qu'il croyait ressentir n'était en fait qu'une illusion.

  Silène

que dire de plus sur cette fic magnifique a part qu 'elle m'a mise dans le meme etat qu'Oscar. tout est dit.
Andre n 'a pas tort, c'est lui qui la soutient quand elle va mal.
En tout cas c'est une tres belle fic. 

Je n'ai pas trop pour habitude d'aimer le Suédois ,mais sous ta plume et ce genre d'aspect il est nettement intéressant
il est plus humain ,plus profond ,Ikeda l'a bâclé (enfin c'est mon avis).

Revenons à ta vignette qui est vraiment magnifique ,j'aime beaucoup cette confrontation avec André ,ils veulent le bonheur de cette femme tellement hors du commun mais est-ce vraiment ce qu'elle veut ,André me paraît tout de même égoïste,sous prétexte qu'il connait depuis longtemps son amie ,il sait à sa place ce qui est meilleur pour elle ,enfin je peux le comprendre ,sa conduite est dictée par l'amour ,si c'était l'inverse ,Fersen ferait de même.

Un amour qui remonte à la révélation de son vrai sexe ,si il avait été un temps soit peu perspicace,les événements se seraient déroulés autrement ...

Au final ,la fin est pleine de tristesse ,de chagrin,de culpabilité ,on renonce à un amour possible pour lui ,on renonce parce que on croit ce sentiment à sens unique pour elle.

Jusqu'à l'amour ,Oscar n'a pas le choix car elle ne sait rien ,et je suis sûre qu'il aurait été différent dans un autre cas ,mais personne ne peut le dire ,c'est juste une possibilité.

Une fic avec un côté fragile ,tragique ,des personnalités masculines très fortes qui se ressemblent malgré des univers différents,des questions trouvent des réponses mais le mensonge est nécessaire pour préserver l'être aimé.

Le résultat donne un beau mélange . Belle histoire de ta part Silène ,tu t'appropries bien Fersen .

A bientôt