Lady Oscar - André Forum site Lady Oscar - La Rose de Versailles - Versailles no Bara - Berusaiyu no Bara - The Rose of Versailles - ベルサイユのばら |
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| Auteur | Message |
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Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Au fil de la plume Mar 28 Juil 2015 - 16:04 | |
| Et voici quelqu'uns des poèmes que j'ai écrit, à commencer par le dernier en date *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mar 28 Juil 2015 - 16:45 | |
| ça sent le vécu dans ce texte, une relation mal terminée, je me trompe ? *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mar 28 Juil 2015 - 16:52 | |
| Merci, jarjayes, pour le commentaire. Oui, on peut dire ça. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 29 Juil 2015 - 12:08 | |
| Un autre, trouvé dans mes archives *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | jarjayes80 Duc de Broglie
Age : 53 Nombre de messages : 15905 Date d'inscription : 29/03/2011
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 29 Juil 2015 - 16:52 | |
| On peut résumer par je t'aime moi non plus. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Merci Aurore pour ce merveilleux kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 29 Juil 2015 - 17:01 | |
| Lol. Ca peut-être mais ça peut être autre chose, il n'y a pas de bonne interprétation de ce texte; il a été fait pour être assez général. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | TIGRESSE Soldat Alain
Age : 48 Nombre de messages : 3854 Date d'inscription : 20/07/2012
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 29 Juil 2015 - 20:07 | |
| ce texte redume bien la relation entre Oscar et Andre. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Tigresse:D |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 29 Juil 2015 - 20:13 | |
| - TIGRESSE a écrit:
- ce texte redume bien la relation entre Oscar et Andre.
Je n'ai pas spécialement pensé à eux deux en écrivant ce texte car je l'ai écrit avant de revoir l'animé mais c'est exact. En le relisant, je me rends compte que j'avais peut-être encore quelques souvenirs des épisodes, lorsque je l'ai écrit. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Lia Rose éclose
Age : 28 Nombre de messages : 1694 Date d'inscription : 08/10/2013
| Sujet: Re: Au fil de la plume Jeu 30 Juil 2015 - 20:52 | |
| Il y a vraiment quelque chose que j'aime beaucoup dans ce genre de poésie , c'est lorsqu'elle provient théoriquement (ou non) d'une expérience vécue . Les deux ont une beauté que je ne saurai qualifier , mais j'ai passé un bon moment à leur lecture . Beaucoup de saveurs autant l'un et l'autre. *** Lady Oscar Lady Oscar ***Fière et hagarde , elle les charme tous sur son passage , car les yeux de glace sont seigneurs de son âme. |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Jeu 30 Juil 2015 - 21:18 | |
| merci à toi, Lia! Les autres, en provenance de mes archives
Au glas de l’inconnu Port de douleur, Que ne puis-je avoir satisfaction, Dans la langueur De ton oubli de me noyer avec toute précautions ? Ö, au glas de l’inconnu se livrer ! Avoir le courage d’effacer Ceci doit rester Pour jamais ! Vestiges Désolation, frustration De ta fuite, usuels compagnons, Eternels vestiges, obscurité Qui à jamais plane sur la vérité. Vestiges des temps anciens, regrettés, Dans un tourbillon de souffrance, pour jamais évaporés, Ces mots vous sont dédiés, Qu’ils soient un signe vers l’espérance, Alors que tout n’est que glace. Au plus profond de la nuit Au plus profond de la nuit, Le simple écho d’une voix perdue luit Depuis les sulfureux abîmes Jusquesaux plus proches cimes, Emplissant mon cœur d’une insondable mélancolie, Au plus profond de la nuit, Me parvint les grincements de chaînes que l’on délie, Messagers d’un impossible apaisement, pourtant avec assiduité poursuivi. Just give me a reason Donne-moi juste une raison Qui puisse justifier cet abandon Qui me fasse accorder crédit à tes paroles Qui m'explique pourquoi tu m'as quitté. Tu dis l'avoir fait contre ta volonté, Alors prouve-moi que tu voulais rester à mes côtés ! Donne-moi juste une raison Pour que je puisse espérer envisager un nouvel horizon, Une nouvelle vie, loin de toi, loin de toi. Donne-moi une raison, une bonne raison, une simple raison Pour oublier que tu représentes pour moi une tentation, Pour oublier, pour arriver à t'oublier, toi. Donne-moi simplement une raison Qui m'interdise d'avoir la sensation De perdre ma moitié si tu t'en vas De vouloir être auprès de toi D'attendre aussi longtemps qu'il le faudra ton retour, Fusse une éternité, bien que tu affirmes que nous nous reverrons jamais un jour, De ne pas douter de ton amour De ne pas me sentir par ce drame toucher au plus profond de mon cœur. Donne-moi simplement une raison ! Don’t wanna fall in love with you Je ne voulais pas tomber amoureuse de toi Car je ne savais que trop la tournure que cela prendrait Je me doutais qu’un jour, tôt ou tard, tu m’abandonnerais Je savais que, sans te soucier de ce que je ressentirais, tu me quitterais Et pourtant, en dépit de tout, quand tu es loin de moi, Je me sens comme étrangère A moi-même, à ce monde, à cette atmosphère Je ne voulais pas tomber amoureuse de toi Car je me doutais qu’un jour viendrait Où, à cause de toi, je souffrirais Pourtant, tu occupes sans cesse mes pensées Sans toi, je me sens incomplète, amputée de ma moitié En effet, de mon cœur, En quelques précieux instants, tu es devenu le voleur. Listen to your Heart Ecoute ton cœur, suis ses enseignements et surtout observe ses commandements Laisse toi guider par tes sentiments, n’hésite pas à suivre les pas de ce que tu ressens La raison t’aveugle : tu ne vois pas qu’il y a des personnes qui ont besoin de toi, qui tiennent à toi Tu es incapable de voir que je tiens à toi, que j’ai besoin de toi Ecoute ton cœur, lui seul pourra t’apporter ce bonheur Que tu cherches tout prix Dont la recherche occupe toutes tes nuits Tu ne peux voir que ta présence m’est importante Tu ne peux voir que ton absence me pèse et me hante Ce sourire qui illumine mon visage quand tu es présent T’est imperceptible, totalement Ecoute ton cœur, lui seul pourra t’apporter le bonheur et la félicité Qui sont l’objet de toutes tes pensées Can’t believe you are gone Les heures, les jours, les semaines passent sans que tu ne reviennes Le désespoir et le regret des temps passés me gagnent. La nostalgie emporte ce combat. Plus rien ne me rattache à toi Si ce n’est ce souvenir, cette bride de souvenir : Ton charmeur sourire, ton adorable sourire. Je ne peux croire que tu sois parti Que tu m’ais abandonnée dans cette nuit Les heures, les jours, les semaines passent sans que tu ne reviennes Le désespoir et le regret des temps passés gagnent. Je ne peux lutter, je n’en ai pas la moindre envie. La nostalgie emporte ce combat. Pourquoi m’a tu abandonnée dans cette nuit ? Je ne peux croire que tu sois parti. Les heures, les jours et finalement les mois coulent. En un flot interrompu sans que tu ne reviennes. Eventuellement, c’est la nostalgie qui l’emporte. Wish you were here Je souhaiterais que tu sois là Auprès de moi, auprès de moi Je souhaiterais entendre ta voix Auprès de moi, auprès de moi Je souhaiterais te voir Je souhaiterais ne serait-ce que t’apercevoir A mes côtés. Seulement t’apercevoir Je souhaiterais que sois là Auprès de moi, auprès de moi Je souhaiterais ta présence Auprès de moi, auprès de moi Je souhaiterais que tes propos brisent ce pesant silence Je souhaiterais que l’ombre ne t’environne pas Je souhaiterais que sois là, que tu sois là Je souhaiterais que tu ne sois pas un simple souvenir D’une personne disparue. Simple souvenir Je souhaiterais que tu sois là Auprès de moi, auprès de moi Je souhaiterais te voir Je souhaiterais ne serait-ce que t’apercevoir Words don't come easy to me Comment lui dire que tu n'es plus ? Comment lui apprendre qu'elle t'a perdu ? Les mots ne me viennent pas aisément Comment lui dire ? Comment ? Comment lui faire comprendre qu'elle en verra plus ton sourire angélique ? Comment lui annoncer cet évènement tragique Qui t'a coûté la vie et fera des ses jours autant de nuits ? Les mots ne viennent pas facilement Comment lui faire comprendre ? Comment ? Comment lui dire qu'à présent tu reposes six pieds sous terre, Toi qui fus dans ce monde son unique repère ? Les mots ne viennent pas aisément Comment lui dire ? Comment ? Comment lui apprendre qu'elle doit te dire éternellement : "adieu" ? Comment lui annoncer qu'elle ne se plongera plus dans l'océan de tes yeux ? Les mots ne me viennent pas aisément Comment lui apprendre ? Comment ? Comment évoquer cette tragédie Qui transformera sa vie en enfer ? Les mots ne viennent pas aisément Comment l'évoquer ? Comment ?
Lost Memories Le vent, la bise marine et les embruns salés Tout tend à me rappeler à ton souvenir et pourtant à m'en éloigner Le silence qui règne sur la baie, le soleil s'éteignant Et jusqu'au soir sur les dunes tombant Tes paroles d'adieu à mon esprit Comme un rêve résonnent Pourtant, dans les profondeurs de la nuit, Il semblerait qu'un brouillard les environne. Leurs échos dans le vide se meurent Rien ni personne n'est en mesure de les faire revivre Jusqu'au souvenir de ton visage et de ton nom Tout s'efface alors qu'il faisait long Qu'ils étaient inscrits dans le sable chaud, à la blanche craie Ou dans les nombreux méandres de la baie Océan de verdure Les arbres ploient sous l'ombre Des feuilles, ballotées par le vent Comme les vagues sombres Du rivage qui se brisent, instantanément L'océan, sous mes pieds, gronde et les tempêtes se déchaînent Les traces de pas sur le sable fin sont comme la vie De sournoises,, fourbes et inquiétantes chaînes Et c'est à peine, si je vois l'obscurité, en vert Se changer pour toujours. Quelle nuisance Que ce froid qui vient de la glace! D'amies, les feuilles se sont transformées en ennemies Mais qui, est l'ordonnateur de ce changement, qui ? L'infâme vent, qui depuis les hautes étoiles Ne fait que tisser, tel une araignée sa toile Paysage Canadien La neige recouvre de son blanc manteau Les toits où ruissellent l'eau Gelée avant de se briser Sur les chemins qui serpentent dans les forêts de peupliers Dans ce paysage de rêve, un promeneur solitaire Sans aucun but précis erre Sur les bords du lac enneigé Le promeneur endimanché Jette un dernier regard en direction du soleil de l'éternité Qui va se coucher L'ombre du vent souffle sans balayer Les feuilles d'érable et de peupliers Qui recouvre la neige d'un tapis Dans ce paysage enchanteur aucun cri ne retenti I still hear your Voice Je sais qu'à jamais tu es parti mais je ne peux y croire J'entends toujours ta voix dans mon esprit Je voudrais avoir encore une once d'espoir Mais elle est remplacée par une insondable nuit Subitement tu m'as quitté pour ne plus jamais revenir Au delà de la mort, j'entends toujours ta voix qui me dit : "espoir" Et en silence, je te réponds : "désespérance" Désespérance qui dans mon cœur comme une lame s'immisce Lame mortelle, lame d'acier rougeoyante Qui depuis des mois me hante Comme cette voix, ta voix que j'entends toujours dans mon esprit Même au plus profond de la misère et de la plus impénétrable nuit Le regard de la mort sur moi est délicatement posé Comme autrefois celui de l'être aimé Le souffle de la vie fuyante Avec ta voix à mon esprit toujours présente A présent se confondent Et inextricablement l'une en l'autre se fondent J'entends toujours ta voix dans mon esprit Comme le chuchotement de celui qui prie Quand à moi, de la vie se ferme la porte, Ta voix ou le souvenir de ta voix, je l'emporte Ainsi pour toujours, ta voix résonnera à mon esprit Pour me faire oublier que je plonge dans une éternelle nuit You have no idea what you mean to me Tu n'as aucune idée de ce tu représentes pour moi Tu ne sais pas à quel point je tiens à toi Sais-tu ce que je ressens quand tu es absent ? Je ne suis rien sans toi, sans Ta présence à mes côtés. Tu ne sais les sentiments Que j'éprouve pour toi, tu n'as pas idée de ce tu représentes pour moi Tu ne sais pas que mon cœur bat pour toi, Que ton sourire charmeur à raison de moi Je ne suis plus moi-même, sans toi, loin de toi Les couchers de soleil si romantiques, si es avec moi Me paraissent ternes et sans éclat, si je ne te vois Tu n'as aucune idée de ce tu représentes pour moi. Shadow in the Sunlight Une ombre dans la lumière du soleil couchant, Au bord de la mer, dans le sable chaud, errant Les vagues sur les rochers se brisant Et le doux vent dans les arbres hurlant Voilà les derniers éléments Que j'emporte du monde des vivants Une ombre dans le soleil couchant, M'apparaît irréelle comme une hallucination Cette ombre solitaire, cette apparition C'est la tienne. Toi qui fus ma première et ma dernière vision Une ombre dans la lumière du soleil couchant C'est le seul souvenir, la seule fraction, La seule bride de réminiscence, qui toujours demeurant, Ne sera effacée ni par la mort, ni par le temps Une ombre dans le soleil couchant Ton ultime adieu dans le jour déclinant Au delà de l'Au-delà à mon esprit restera à jamais présent Une ombre dans la lumière du soleil couchant Comme un dernier espoir, m'attendant Au bord de cette mer, dans le sable chaud, errant Hands of Sorrow Maîtres de ma destinée Vous êtes et à travers la nuit me guidez Ô mains de l'ire, mains du chagrin À suivre, je n'ai que le chemin Que vers l'horizon que bon vous semblera Vous tracez Mains de l'oracle, d'une étrange aura Vous êtes entourées Mais je ne vous crains car à vous vous me verrez, lentement et pour l'éternité, m'abandonner Sinistre Echo Oradour, mornes ruines qui jadis, un village fut, La folie criminelle de quelques nazis ta population massacra Hommes, femmes, enfants : tous en dépit de leur âge victimes connues, inconnues Devinrent. Pour jamais, "village martyr" tu te nommeras. Quelles soient dans une église parquée, brûlées ou autrement exterminées De toutes tes âmes vivantes tu fus privé. Champ de ruines pour l'éternité, Symbole de la barbarie sans nom des nazis Tu te dresses désormais dans la nuit. 10 juin 1944, Das Reich, une date, des mots Dont jamais le sinistre écho Dans les temps ne se perd, ne s'affaiblit Personne ne sera celui qui ton passé oublit Oradour, un unique nom Que dans nos mémoires nous traînerons Oradour, mornes ruines qui jadis un village fut Hommes, femmes, enfants: tous en dépit de leur âge devinrent des victimes connues, inconnues 14 "malgré-nous" amnestiés Bien que les coupables ils aient secondés Mais sans l'intervention de quelqu'un d'entre eux, combien de vies supplémentaires auraient été épargnées? Combien de familles supplémentaires dans le deuil n'auraient plongées? . Veritas Incisive et qui pardonne difficile, telle est celle que Vérité On a coutume de nommer Par surprise, elle attaque, Féroce, lorsqu'elle éclate N'épargnant personne, Quand son sinistre glas résonne Pitié: voilà un concept qui lui est étranger Telle est celle que l'on nomme Vérité L'accepter, comme elle est, aussi impitoyable, Que changeante, selon les circonstances ou quand opportun le moment lui semble, Est un vrai défi, défi insurmontable Car telle est celle que Vérité Est généralement nommée Lorsqu'elle éclate, Presque toujours Veritas fait sensation . A Glimpse of Arizona Le soleil couchant flamboyant Qui, de son voile, recouvre, subrepticement, Les Dunes, par le vent modelées, qui se découpent à l’Horizon ; Le Silence du désert cette Magnificence ne rompt. Et de l’aridité Ocre du sol vers un ciel « Sanglant » immaculé de nuages, Les palmiers dressent fièrement leurs Majestueux et verdoyants plumages Voici un aperçu de ce lieu, sous le nom d’Arizona connu : Rares Oasis, point d’eau, mais une vaste étendue déserte, à perte de vue ; A peine perturbée par quelques villes, qui semblables à des fantômes, Au loin, se dressent. Voici un tableau de l’Arizona, Voici, par le traître désert, gouverné un Etat Arizona, Phoenix Always and Forever Je ne peux vivre sans toi Il est vain et illusoire D’oser croire que loin de toi Possible est une vie car c’est le soir De la mort et le crépuscule Comment continuer à vivre Si tu n’es pas plus qu’une ombre… Je penserais toujours à toi Où que tu fus, où que tu sois Forever and Always Always and Forever Jamais moi sans toi Ni toi, sans moi Nous sommes aussi inséparables Que les grains de sable Le sont des plages nobles Forever and Always Dans la mort, dans la vie De jour, comme de nuit Deux âmes immortelles ; Dont l’amitié scelle Un Amour éternel Hands of Sorrow II Les mains du Destin, Les mains du Chagrin, Sur moi, sans pitié, se sont abattues Bientôt suivies par les mains du Souvenir Et celles de l’Ire Faisant triompher la réminiscence de tant de personnes perdues Qu’il est désormais impossible de compter Sorties du néant, s’abattent sur moi les mains de la Destinée Irrémédiablement suivies des Mains du Chagrin Qui transforment la glace en feu La lumière en nuit et le jour en ombre Et la joie en amère nostalgie Ces mêmes mains du Chagrin qui depuis des années, m’accompagnent, Battant la campagne Et m’ayant privée de tout, la vie y compris Etres surpuissants faisant couler le vin Du fragile court du Destin Etres ayant un incommensurable empire sur la douleur Mains du Chagrin, Mains du Destin, Mains du Souvenir et de l’Ire, ensemble règnent The way it ends « Fini, Tout est fini. » Jamais je n’aurais cru Que de sa bouche, de façon si crue Ces quatre mots sortent Si tout doit se terminer maintenant, ici, De cette façon, personne ne dit Que toute signification est absente De ces paroles Car Bonheur et Joie s’envolent Je ne tente pas de m’enfuir et de nier Si c’est ainsi que cela doit se finir J’affronte les faits Alors que l’envie ne me manquent pas de ne les Reconnaître. Me voici à jamais séparée de celui qui était, Qui fut, qui est, qui sera toujours, Au-delà de tout, au-delà de la mort même, mon unique Amour Si c’est ainsi que cela doit se finir C’est que cela doit être la fin qui doit s’accomplir Si c’est ainsi que cela doit se finir Aucun espoir n’est désormais plus permis Rôde seulement l’ombre des jours heureux, passés Dépassés et la douleur dans le noir, tapie Forget about it Une ombre du passé, A mes côtés, sur moi, penchée, Tandis qu’à l’horizon, le soleil déclinant, Me murmurait : « Oublie… Oublie cette vie Et laisse-toi par les attraits D’une si douce nuit, Guider vers le crépuscule frais » « Oublie ceci, continue l’ombre, Et ton Horizon de magnifique ambre Sera ». Magnifique et Sanglant Répondis-je, intérieurement Mais qui peut ce soir oublier, Ce tragique soir où jusqu’au ciel les flammes s’étaient élevées, Réduisant à l’état de sinistre cendres un homme innocent Et toute sa lignée ?! Darkness my old friend Une vieille connaissance ou plutôt ami M’accueille dans la nuit Les ténèbres m’environnent Tandis que le glas sinistrement sonne Et dans toutes les contrées annoncent Qu’il n’est plus, avec une once De triomphe. Ma vieille amie, Ténèbres, Quelles sont les nouvelles de ta compagnie de brûlantes Ombres ? Amie des égarées, Ennemie de ceux qui se sont retrouvés, Reste-t-il une place dans ton cortège ? Twin Flames Flammes jumelles, Âmes sœurs, Liées par delà les âges, vous unissez deux cœurs, Qui se trouveront toujours, dussent-ils aborder à de lointains rivages. Âmes jumelles, flammes sœur, Par une douce langueur Avaient été bénies, Pour éclairer cette nuit Intérieure qui quelque fois ravage un cœur, Quand la corrosive jalousie, S'impose et ronge le bonheur Accord Vespéral Mon espérance, rêve vespéral D'un jadis, d'un ailleurs ancestral, Dans la foule immense de cette mer D'Angoisse, entre ciel et terre, Perdue, pour jamais. Accord de ce minuit, Égaré dans une nuit Pourpre Feu ambré qui se détache dans cette ombre, Accord vespéral, Harmonie presque oubliée, Dans nos consciences retentissent tes dernières notes, rappel d’un monde effondré. Dualité Bris de verre et de glace, Et pourtant Silence tenace, Deux mondes qui s'entrechoquent, Le sol de loques Sanglantes, couvert et dans le ciel azur un duo De pacifiques Oiseaux. Le soleil rougeoyant Et les nuages de nuances rosées se teintant. Dualité Vérité cachée et Vérité révélée. Monde lumineux et obscur. Un ciel qui d'azur Prend des teintes d'un noir lugubre. Cœur ouvert Cœur de granit, cœur de Pyrex, cœur de pierre, Mais cœur ouvert, Et cœur rebelle, soufrant en secret. Mais un cœur ouvert, Qui t'appartient, cœur de verre, Cœur délicat qui fut brisé, Sans que l'on puisse y remédier. Ce même cœur ouvert qui fut dédaigné, Tu l'as accepté. Cœur qui jadis fut sous les brumes, Cœur, aujourd'hui, ensoleillé, Cœur, maintenant, ouvert, Auparavant, fermé, Qu'en adviendra-t-il ? Let me go Je ne peux te laisser Dans cette nuit, Partir, t'envoler Cette cruelle prière : Let me Go, résonne encore en moi, Dans un sinistre écho Rien ne trouve écho, en toi, Pas même, notre amour Ni le souvenir des heureux jours Let me go Comment peux-tu me demander Une telle chose, qui signifie t'abandonner? Never Give Up Faire face, rester, Ne jamais abandonner, Se battre, espérer Des mots vidés De sens par ta simple absence Ne jamais abandonner, Comment résister, Si tu m'as abandonnée? Seule, je ne peux lutter. Et, pourtant, je sais qu'il est interdit d'abandonner Abandonner Seule et abandonnée, C'est ainsi que ton départ m'a laissée. I'm done pretending Je ne plus continuer à me mentir, Continuer à cacher Mes sentiments pour toi Il m'est désormais Devenu impossible de prétendre Le contraire Cela serait inutile Tu as volé mon cœur Tu en est le maître. Je ne plus prétendre Être indifférente à toi Je n'ai plus la force de prétendre, De dissimuler, Ce qui doit éclater Au jour Amour Tu es autorisé à sortir de l'ombre Qui t'environne. Wherever you’ll go Ta voix, tes dernières paroles présentes à mon esprit Toujours seront même dans la plus profonde nuit Où que tu ailles, où que tu sois Je penserais toujours à toi Que seul ton souvenir sur terre reste et que tout le reste en menue fumée Se soit soudainement et mystérieusement envolé Ne changera rien, où que tu te rendes, Il faut que tu saches Que, jamais, je n’oublierais Que, jadis, tu fus, Pour moi, ce que de plus précieux, j’avais Plus que l’or, Plus que les diamants qui en rivière coulent, Plus que l’argent fin, Et plus que le cobalt et autres précieux minerais Que posséder je pouvais, Tu fus mon seul et unique trésor, Notre Amour fut ma seule lumière, Dans la grande obscurité de notre monde. Où que tu ailles, où que tu rendes, Il m’importe que ces mots tu gardes en tête, Ces derniers mots qui seront, je le crains, le dernier discours, Que de moi tu entendras, avant que définitivement de ma vie le jour Ne décline à l’horizon. De tout mon cœur De tout mon cœur, Je t’ai, un jour, Aimé Mais depuis que par ton refus, brisée Tu m’as, saches qu’Amour a peut-être mon cœur quitté Le passé, est le passé. Mais sincère était ce sentiment Que, de tout mon cœur, pour toi, je ne pouvais m’empêcher de ressentir Je ne sais que penser Depuis que tu m’as trahi, sans te soucier De mes sentiments, en ce moment. De tout mon cœur, Je te prie de bien vouloir accepter mon Amour Si tu ne veux et ne peux le partager De tout mon cœur, que tu as brisé. D’outre-tombe Un message d’outre-tombe doit t’être délivré, Toi, qui occupe mes pensées. D’outre-tombe, Je porte encore mon regard sur toi, Mes sentiments ne sont pas altérés. Mais, au contraire, ils se sont font plus insistants. D‘outre-tombe, Je t’adresse ces mots : Je sais que tu m’auras oublié, Dans quelques années, Mais, d’outre-tombe, Je t’assure que pour moi, il n’en sera pas ainsi, Et, pourtant, j’ai essayé de ne pas laisser paraître mes sentiments pour toi, Je n’ai jamais réussi à te dire adieu, Pas plus que je n’ai pu dire adieu à la vie, D’outre-tombe, Dans le noir silence du royaume de morts, seule, je me sens. D’outre-tombe, Voici mon difficile adieu. Mysterious Masqué, Il s’est vers moi avancé. Inconnue m’est son identité. Mystérieux, il a voulu rester Pour jamais, il est L’inconnu déshérité. Sans nom, sans identité, sans famille. Sans origine, mystérieux Inconnu Masqué Sans passé Il n’est d’aucun temps ni lieu Mystérieux, il a voulu rester. Mystérieux, il sera. Un seul mot pour le décrire : mystérieux Dans la foule, il se perd, Et, pour le reconnaître, ce seul qualificatif qu’il s’est donné, L’Inconnu déshérité. Et, pourtant, j’aimerais le trouver Mystérieux voleur, Qui me prive d’une partie de mon âme s’il s’en va. Mystérieux voleur, Maître de mon cœur. I Learn to love again Toi, qui m'as appris à ne pas désespérer et de nouveau à aimer J'aimerais que tu écoute ces mots Et les garde au fond de ton cœur, au chaud, Car ils te sont en toute sincérité adressés. Tu m’as enseigné l'amour à la portugaise L'amour avec autant de majuscules, que l'on peut inscrire dans la glaise. Tu m'a appris à aimer de nouveau, Me sauvant de la noyade dans les sombres eaux De la jalousie Qui peuvent ruiner d'un seul coût une vie Toi qui m'as appris à aimer De nouveau, ces propos te sont dédiés. Saches que ton affirmation en moi une résonance à trouver "L'espoir meure en dernier" Mon cœur t'appartient, veille à n'en égarer la clef, Car tu es ma seconde chance mais de troisième, il n'existe pas, Un unique exemplaire de ce lien au monde se trouve Toi qui m'appris à aimer de nouveau, Je t'en prie, ne me trahis pas, Amour ne m'a déjà Infliger Que trop de douleur et de peines. Dans le couchant A l’horizon, dans le soleil couchant, Des ruines embrasées se dessinent, à proximité d’un champ Abandonné, de lierre, Entièrement, recouvert Dans le couchant, Leurs silhouettes faisaient figures d’un total embrasement, Seules flammes, Signe d’une civilisation disparue Dans cet univers, où désormais ne se trouvent plus âmes Qui vivent ; plus de derniers témoins d’un monde qui n’est plus Dans le couchant, Leurs traces S’effacent Pour rejoindre le néant . Underneath Feelings Entre nous, se tiennent trop de sentiments inavoués, Trop de cœurs blessés, profondément, ou endeuillés. Mon repos ne pourra être et mon âme nulle tranquillité, Ne pourra goûter, tant que ces aveux de vous resteront inconnus. Au cœur, vous m'avez touchée, Et, pour jamais, je pensais que de tels mots devaient être tus. Car, il y va de notre honneur à tous deux Que ce coupable aveu Au jour, N'éclate. Ce criminel Amour Aurait dû d'inavoués Sentiments restés. Mais d'un simple regard, vous m'avez désarmée, Et, d'une adroite flèche, si promptement, mon cœur embrasé. Cupido Touchée, Droit au cœur, Par une flèche acérée, Victime d’une douce langueur, Je cède aux coups assénés, Par ce divin Archer, Personnification de l’Amour, Au grand jour, Il décoche ses traits, Dans la nuit, il est dissimulé, Cruel, magnifique, Cupidon à la volonté d’acier, Tout doit te céder, Divin Archer, De l’Amour. La valse des feuilles mortes Dans le levant, à l’horizon, des silhouettes écarlates de sang, de braises et Eclatantes valsent, tâches vivement colorées, Dans cet azur de glace et d’acier. Par le vent, emportées, Dans les eaux paisibles de la proche rivière, elles finissent par voguer, Bateaux Ivres improvisés. Dans le couchant, Apparitions d’un lointain flamboiement, Dans le proche firmament, Elles s’ancrent, définitivement, Dans la voie lactée. Et, quand le sombre voile de la nuit est levé, De nouveau, elles ouvrent le bal, enchantées.
Corazon en la Obscuritad Cœur environné d’ombres, Cœur condamné à l’obscurité, Cœur marin qui sombre, Par une flèche, empalé. Les tourments d’Amour L’ont privé du jour. Cœur souffrant d’une douce langueur. Cœur bienheureux, te voilà noyé dans le malheur. Cœur, par le feu, impitoyablement immolé Et livré aux carnassiers. Nothing but pain and memories Puisque ce qu’il ne reste de nous n’est que souffrance et souvenirs, Il n’est plus rien qui puisse me soutenir, Car sous les nuages, ton sourire S’est envolé, lui qui faisait ma joie de vivre. Dans les abîmes, l’écho de ta voix s’est depuis longtemps perdu. Je ne peux oublier la première fois où nous sommes vus. Mais de cet instant, je ne garde que des séquelles faites de souffrance et de souvenirs. Je ne puis me rappeler, sans frémir, Cet adieu, ton adieu, qu’au vent, tu m’as offerts Et combien, en ce lointain instant, j’ai soufferts. Rien si ce n’est de la souffrance et des souvenirs Persistent car je sais que tu ne pourras revenir. My heart can’t fake it Ceci sont mes derniers mots : Sache, que mon cœur n’a jamais mentit, Quelques soient les circonstances où l’a plongé la vie. Je t’ai toujours aimé, bien au-delà de ce qui peut être exprimer. Je t’en prie, Ecoute ces quelques propos, Cette confession que j’ai été obligée De garder secrète depuis des années, puisque mon cœur ne saurait mentir Sur mes sentiments, sur mes craintes, sur mes espoirs. Je ne pourrais jamais nier Cette évidence qui s’impose, me sortant de cette ombre où j’étais plongée. J’espère que cet aveu, A tes yeux, Trouvera grâce car, mon cœur n’a jamais été capable de mentir. Cette vérité doit t’être donc connue. Je ne peux t’oublier Tu es ma raison d’encore croire, de vivre. Et, puisqu’il semblerait que nous soyons liés par le destin. Je te prie d’accorder ta confiance à ce cœur qui ne connaît le mensonge. Ce cœur qui n’est familier Que des songes De la douleur, du désespoir Et, qui fut blessé par l’Amour et ses traits. Mists of Dorset De Brume, Semblable à l’écume, Les rives du lac Sont enveloppées. Et d’un entrelac D’algues sont recouvertes les côtes finement découpées. Sur, un îlot abandonné A la tempête de ce lac intérieur se tient un vieux chêne solitaire, Sans feuille et esseulé, maître De cette mystérieuse contrée Qui un jour Dorset fut nommée. Is Love a Lie ? Si je t’avouais que tu es la lumière de ma vie, Dirais-tu que l’Amour est un mensonge, Un simple songe ? Alors qu’il est ce qui permet de sortir des ténèbres de la nuit, S’il n’est contaminé par la jalousie. Dirais-tu de l’Amour qu’il est une invention, Si tu avais connaissance de mes plus profondes émotions ? Je ne peux vivre sans toi, je ne prétends pas que je puisse seulement l’envisager. Et, si les circonstances me forcent à te l’avouer, Peux-tu encore douter Que le véritable Amour puisse exister ? Au plus profond de mon âme, je suis touchée Par un invisible trait, une lame aiguisée. Doutes-tu encore de l’Amour, Alors qu’il a éclaté au jour ? J’ai besoin de ta présence à mes côtés, Pour m’accompagner, Pour lutter, Contre les ténèbres, l’envie d’abandonner Qui de mon cœur s’est emparé Depuis ton départ. Après un tel aveu, pourrais-tu encore raisonnablement douter Que le véritable Amour, souvent tragique, loin d’être un mythe, puisse exister ? Windy Moor Enveloppées dans leurs voiles nuageux Et, au plus profond, ténébreux, Se dessinent les ombres Dans les commencements des ténèbres, Arrimées au Moor ventée Ruines porteuses de mémoire, Et, miroir Des âmes qui, jadis, l’arpentèrent, Plantées dans cette Moor ventée. En ces lieux, les souvenirs l’emportent. Portes toujours closes sur un passé Jamais éteint, toujours incandescent et réticent à être dévoilé. Seul lien avec ce qui a été, brisé, Irrémédiablement. Unique témoin D’une ascension et d’un déclin, tous deux si lointain Et pourtant si proches et accessibles. Moor ventée, Solitaires restes d’une vie regrettée, Pourquoi une décadence si puissante Signe inlassablement la fin d’une gloire éclatante ? Symbole, représentant Involontaire d’un ancien ordre qui si facilement A, avec fracas, Volé en éclats, Dans un amas De cendres et de ternies auras. Abysse de souffrances Abysse de souffrances qui sur la hanse du deuil s’ouvre, Toi qui m’as ôté tout désir de vivre, Je prie pour que tu m’accueille en ton silencieux Havre et que mes Cieux Tu éclaires. Pour la dernière fois, je voudrais m’adresser Au monde duquel tu te vantes de m’avoir arraché. Que cet Adieu Soit symbole de mon infaillible dévotion et de ma fidélité au maître de ces hauts-lieux ! Aucun regret ni remord ne se partagent mon cœur Car c’est de mon propre chef qu’à cette douloureuse langueur Je m’abandonne. Si c’est pour moi que sonne Le glas, Je ne m’y opposerais pas. Ceci est mon testament, Légué à la postérité Des siècles à venir, en espérant que rien ne vienne le briser. Abysse de souffrance, que tu sois remercié de m’offrir un final apaisement. Fragment I A cette vague d'or qui, dans le lointain, résonne, Avec complaisance et aisance, je m'abandonne. Fragment II De l'oubli, je sens l'effroyable imminence, Quand je me sais tenir au bord du silence. Fragment III Le voile d’or du soir, qui se répand, Brusquement, se déchire, sanglant. Fragment IV : V Une voile, unique V, vogue Vers des nouveaux horizons, lame d’airain et déferlante vague. Fragment V Cascade de froide lave galbée et majestueux Kérylos de ces côtés ambrées magnifiquement Sont, dès présent, maîtres incontestés des plus profonds océans. Fragment VI Un fraternel et solennel adieu au Soleil ! De la part de ceux qui s’y sont brûlé les ailes. Fragment VII : Remembrance Pensées ou souvenirs D’une réminiscence évadée à regrets dans l’ire ? Je ne saurais dire. Et pourtant ce fut sur elle que j’ai accordé ma lyre. Fragment VIII Redoute Mais ne doute Sonnet de givre Echo de la slave d’argent, Dans les plus profonds abysses ont sombrés, Happés par les immensités des fantômes étangs, Lustrés, les restes de votre glorieux passé. Vestiges, écho vertigineux et sentier sinueux, Qui, en un soupir aurifère, nimbé de vif-argent Se referment sur le royaume des éternels adieux, Bris de glace libérateur d’un cœur qui toujours à vécu dans un hiver mordant, Paysage de givre rayonnant, Lentement vous dérivez, Et à d’inconnus rivages, accostez. Cimetière verdoyant sur lequel est penché l’ombre des cieux, Et où résonne des anges la mélodieuse mélopée au parfum enivrant, C’est, à présent, vers toi que je me tourne pour que montent mes implorations vers Eux. Vers perdus Clef de l’éternité, Océan de la langueur ou de la clémence, Un froid silence qu’à peine la glace brise Se répand. Déploient leurs ailes, Ces éternelles, sempiternelles sentinelles D’un monde qu’à jamais l’on a cru perdu. Dans les plages de sables fin satiné, luit, repose des souvenirs inconnus, Gardiens d’une riche Réminiscence méconnue. Qu’à l’Aube ne baisse, cette lueur d’un espoir Tant attendu, regretté, si Dieu et ma mémoire. Fragment IX : Yorkshire Moor Landes, royaume de la verdure et des ambres lilas, Sont inscrites magnificence et sublimes désolation dans tes pas. Dans ce domaine des plus hardys N’existe nulle nuit Pas même celle d’un cœur Qui succomberait à la langueur Poète de l’oubli Coulent les heures, sonnent les jours Et disparait, dans la tourmente, Amour Coulent les jours, sonnent les heures, Quand meurt Bonheur C’est alors que monte le Soleil de la Mélancolie Poète du crépuscule, je chante l’oubli. Oubli d’un jour, oubli de toujours Sonne le jour, Coule l’heure Où maudit poète trouvera son juste heur Souffrance de la mémoire Pour qui de sa vie atteint le soir. Prend son envol la colombe Dorée ; à la recherche d’une tombe Où se poser. Quand arrive l’ombre de jadis, par elle, je me laisse entraîner. Voix de l’éternité, messager Et poète de l’oubli, devant le destin, j’ai à m’incliner.
Rêverie solitaire Une immensité salée, à mes pieds s’étend, se baignant dans le soleil déclinant. Une voix. Un écho. Je ne peux saisir que… Un néant. Je lâche prise. L’appel de l’inconnu. Le doute, despote des pensées. Adieu au passé. Illusion d’une vie. Brisée. En souvenir Du passé, que j’aimerais retrouver, Je n’ai emporté Que ce cœur brisé, que tu me connais. En souvenir de jours pour jamais Plongés, dans la plus profonde obscurité, Je n’ai gardé qu’un visage, qu’une voix à l’écho brisé. Appel désespéré, désespérant, Qui cherche une réponse et n’obtient que le murmure du temps… Ineffable douleur… …Pour un cœur, privé d’heur. Par une éclipse totale, déchiré est mon cœur, Quand je sais, quand je sens, que s’échappent ses ultimes heures. Je voudrais tant retrouver… …Ce qui m’a été arraché. En souvenir De la félicité, je n’ai qu’ire. En souvenir… Un fragment de souvenir. Quand oublier est impossible ; quand éviter d’y penser ne peut que la souffrance accentuer ; quand c’est un gouffre immense qui s’est ouvert pour l’éternité ; quand, la vérité est trop douloureuse, trop incisive, fait preuve de trop de cruauté, quand supporter signifie abandonner tout espoir… A toi, à vous Dans la lumière diaphane et sinistre d’un inique passé, Mon présent est baigné. A toi, à vous, Je l’avoue A jamais, vous resterez dans ma mémoire, mon esprit. Quand , en une nuit, Le drame à frappé, Sachez Combien… Plus de lien. A toi, à vous. Ma vie est désormais un vide. Qui de minutes en minutes devient plus poreux, creux et placide. Dans l’oubli et les regrets, je me noie. En vain. A vous, à toi. Mes jours sont un enfer, un monde muet Duquel je souhaiterai ardemment m’évader. Tempus Fugit Retenir le temps, lui si fuyant. Décélérer son rythme tranchant. Oublier que les heures s’égrènent. Portée par une ineffable haine Contre rien, contre ce qui fut, Contre ce que j’ai perdu, Je crois en avoir oublié le principal, Oublié qu’il faut vivre, Ne pas céder à cette ire, qui rend ivre. Ne pas s’abandonner à cette langueur Qui rythme nos heures. Ne pas tomber Sous les coups de cette attirante Inimité. Oublier. Douceur A nulle autre pareille que celle qui berce mon cœur. Lâcher prise, quand il faut, Et se laisser sombrer dans cette eau Sombre qui nous environne d’ombres. Ne pas compter au nombre De ceux… …dans les cieux. Deep Down Une plage d’ardentes flammes projette ses rais dans les plus profondes ondes. Qui, à cette contemplation, attiré par sa magnétisante superbe, Incapable que de Prononcer des bribes… Descendre. Un monde de cendres. Grisaille des retrouvailles ; De l’adieu, j’aperçois la teinte grenaille. Ultime lettre A un être Qui reste dans mon cœur, Quand je ressens cette insoutenable langueur. Plonger , descendre, nager, effectuer une ascension pour finalement se noyer Sans retour, dans l’appel déchirant, Sincère, touchant De celui qui, inlassablement, ne peut que notre nom appeler. Sentiment d’abandon, Ce don… Descendre Dans ce monde de cendres. Perdre pieds dans la vérité, Quand la seule solution est de se noyer Dans ce que l’on a toute notre vie redouté. Pardonne-moi ma faiblesse, Toi à qui ces mots s’adressent… Au plus profond de toi, Je sens que…si tu accorde ta confiance ; c’est à moi. Espoir d’un soir. Ce qui court sous cette plume Trace dorée, Qui s’évapore dans les abîmes de la vérité. Ce qui court sous cette plume, Ce que derrière elle, elle laisse n’est que brume Dans laquelle se perd désolation, satisfaction Aussi bien que chaleureuse division. Si ce n’est, quelques fois, un abandon, Ce qui court Et se fait jour Dans ces vers, ce sera de la soumission Au destin. Pour la postérité, Des sentiments la seule affirmation Sera éclatée, Sous cette plume. Ce qui l’air parfume Et nos sens enivre Et prêt de se transforme en givre Quand, despotique, l’angoisse Se fait compagne de la détresse. Méridor ou à ta mémoire A ta mémoire, Accepte Ce que j’ai pu oire. Ecoute Ce que j’ai pu voir. Sache que ce qu’en moi tu perds, Ne peut se retrouver, Pour l’éternité, séparés. A ta mémoire, ce qui a été offert N’est pas de peu de sacrifice, Tant que j’espère Qu’il sera épargné par la glace Des regrets amers. Dernières paroles, ultime regard, Avant que ne s’égare Dans la douleur, un cœur Qui, à tes côtés, a connu une si douce langueur. A ta mémoire. Ce que j’ai pu oire, Ce que peut voir, apercevoir, Quelle différence quand ce n’est désormais que deuil noir ? Un passé effacé. Un présent sans identité. Déchirée, brisée, Abandonnée à soi, Sans toi. Je ne suis que l’ombre de celle que j’ai été. Mourir pour vivre et vivre pour mourir. Amboise ou cette posthume missive Ce qui fut légué à ma mémoire, Je l’accepte. Ce que tu as pu oire Et ce que tu as pu voir, En toute conscience, je l’écoute. Ces mots, cette posthume missive Que je laisse d’une lame vive Me perce le cœur car je sais que ce qu’en toi je perds Ne pourra se retrouver. Séparés, pour une éternelle éternité. Je ne pourrais me montrer aussi généreux que ce *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
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Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Mer 5 Aoû 2015 - 20:02 | |
| Et puis un nouveau *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
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| Sujet: Re: Au fil de la plume Dim 27 Sep 2015 - 12:35 | |
| Petite nouveauté
Flots de regrets
Dans les sombres allées, Les échos de tes pas se perdent, Happés par cette immensité, Avant que de mourir Et de s’éteindre, Au loin.
Retiens-moi Car je me noie Et tends-moi la main Pour que je vois Ces lendemains, Que j’aperçois !
La brise Se brise, Dernier écho, Ton écho. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
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| Sujet: Re: Au fil de la plume Ven 2 Oct 2015 - 22:04 | |
| le petit suivant
Watery Grave
En ces profondeurs, apaisées, semble devoir
Reposer pour une éternité une ancienne gloire, par de simples mots ressuscitée.
D’un précieux passé, glorieux miroir,
Ce reflet, transfiguré en désespoir, en éclats à volé.
Si souvent, à parcourir les blanches pages
Du proche rivage, monte en moi une soudaine ire.
Et les notes perdues d’une lyre, en mon cœur exercent moult ravages
Et qu’une once de courage ne chavire,
Quand amis et alliés fidèles abandonnent toute combativité
Et qu’un la plus profonde obscurité, vous savez qu’elles
Se tiennent menaçantes et cruelles. Et une solide étrangeté
Par un puissant frison secondé n’éprouve nulle sentinelle.
En guise d’adieux,
Eux, accompagnés de la bise.
Se brise, cet aveu,
Cet inavoué feu et ultime croyance.
Cette tombe marine,
Objet de ma haine, devant une plus puissante aversion, se courbe. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
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| Sujet: Re: Au fil de la plume Sam 17 Oct 2015 - 19:34 | |
| Une nouveauté en octosyllabes
La complainte des derniers violons : marine brise
Ouragans, torrents, Déluge Envahissent rivages D’opale de blanc cobalt. Vifs, sans volonté de halte, Voguent ces vents souverains Vers des horizons hauts et teints.
Marine brise au vent salé Résonne en échos étouffés.
Complainte des derniers Violons, au lointain, niée, Violemment, subitement, En un éclat de reniement. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
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| Sujet: Re: Au fil de la plume Sam 17 Oct 2015 - 22:42 | |
| Puis un en prose Vol infiniVague image d’un lointain rivage ou mirage venu du fond des âges, quelles traces laissées par d’invisibles ailes seront encore appelées à joncher mon chemin ? Oublie, oubli, oubliée, oublier. Dans le fond des marins abysses, brille une lueur, dernière espérance, première désespérance d’un monde clos et solitaire, que l’on aspire à rejoindre à regrets. Ce vol infini parmi les noirs et blancs Lys m’emporte, inconsciemment, et j’abandonne toute haine pour une pique de désarroi, sur laquelle règne la nostalgie. Douce mélodie. Insomnie délicieuse. L’opprobre des cordes marines. Brumeuse lueur en tes yeux m’invite à aller vers un horizon paisible, dardant des flammes voraces et amicales. Un voile sur le passé, et dans la présent une voile. Un écho, un appel ; une voix, des traits. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Dim 18 Oct 2015 - 22:29 | |
| Retours au vers : décasyllabes Looking into my eyes Dans mes yeux, tu liras mes aveux. Alors, acceptes que j’ose des adieux. Tu es la raison pour laquelle je… Je continue à me battre. Et si Eux, Qui dans les plus hauts et sinistres cieux Jugent, l’autorisent, saches qu’en Mes yeux, mes aveux te sont livrés tant Avec douceur que mes amers regrets Car je fus volontairement en rets De toi faite consentent appât Et ceci seulement par et pour toi. Ce sont donc dans mes yeux sincères aveux. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | COWBOY PAT Capitaine
Age : 42 Nombre de messages : 5223 Date d'inscription : 23/11/2014
| | | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Lun 19 Oct 2015 - 10:22 | |
| Merci à toi, COWBOY! La poésie n'a pas de limite donc je ne voudrais simplement restée dans la poésie conventionnelle ou normée même si certaines fois, je m'y aventure. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Sam 14 Nov 2015 - 9:59 | |
| Et there it is: "le poème des cinq", comme je le surnomme.
Shattered Memory
Souvenir brisé, En jour effacé. Et par où perdu Tu fus, retrouvé Sera. Singulier
Feu, unique espoir S’éteint, isolé, Exilé en soir. Seul abandonné, Délaissée gloire.
Mon miroir lustré, Eclat splendide, Souvenir d’été, Précieuse jade, Bientôt oubliés,
En des abîmes Sinistres plongés Pour toute âme, Halo éclairé Semblent sublimes.
Unique harmonie, Notes fatales, Hymne a la vie Sans aucune aile, Pour elles poursuivies. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
| | | Rose Noire de Barcelone L'ombre et la lumière de l'amour
Age : 27 Nombre de messages : 937 Date d'inscription : 24/07/2015
| Sujet: Re: Au fil de la plume Sam 28 Nov 2015 - 20:34 | |
| Sorry, s'il n'y a pas de préambule... Mais ce serait vraiment trop douloureux pour moi, s'il devait en un avoir un car je ne serais pas quoi dire... Et c'est, d'ailleurs, pour ça que je suis passé par le biais du poème en prose. Sinon, il me semble que ces deux compositions et la date (en bas de la première) parlent assez pour moi. Les voix de l’ombre Contre ces maux, pour seules armes des mots ou des larmes. Et, quelques fois, dans les brumes de mon âme, j’entends des murmures : les voix de l’ombre. Les voix des déshérités qui m’invitent à parler, à témoigner pour eux. Si cette douleur peut s’apaiser par la plume… Si elle peut seulement s’atténuer avec le temps… Pour le sang versé, l’encre doit couler. Les Lettres se dresser. Mais, si Espoir semble perdu, alors le prétexte pour que l’histoire puisse se répéter est présent. Contre l’oppression, contre la haine, contre l’intolérance, contre l’infamie… Toujours un point levé. 13 Novembre 2015 All Of My Memories Seuls les mots dans le silence, seule la plume qui court sur le papier, seul un murmure dans les esprits. Seules des réminiscences muettes, seul un visage : le tien dans cet enfer, dans ce désert, dans un monde que j’ai perdu. Mon seul soutien. Adieu. Mon âme, je la sens m’échapper. Il n’est déjà plus temps pour reculer. Avancer ? Stagner ? Les flammes de l’oubli m’attirent. Pourquoi résister ? Pourquoi se battre ? Céder ? S’abandonner ? Tant de réminiscences… Et un passé abandonné. Malgré moi, je voudrais le retenir. Ce que je n’ai pas pu contenir ce furent Souffrance et Ire. Si le passé n’est plus, j’en entends encore en moi la voix et voudrais la rejoindre, m’y perdre, m’y noyer, du moins la saisir. Je ne puis que le contempler. Mon seul bien au milieu de cette tempête,, des fragments de réminiscences. De ce que tu fus, je n’ai qu’un aperçu : un visage dans les brumes. *** Lady Oscar Lady Oscar ***merci à Aurore pour le kit |
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